Auteure : Jes Cullen-Malfoy
Titre : Resistance **Comme la chanson du groupe Muse**
Couple : Draco/Voldemort
Rated : M (Scènes de sexe explicites entre hommes)
Warning : Tortures mentales et violences physiques au rendez-vous.
Genres : Hurt/Comfort, Drame/Tragedy
Situation : Les tomes 1, 2, 3, 4, 5 et 6 sont respectés. Les personnages peuvent avoir, à certains moments, des traits de caractère portant vers le OOC.
Résumé : Dumbledore est mort, tué par Snape. Pourtant c'était la mission de Draco, mais il a échoué. Maintenant il doit en subir les conséquences. Comment le Seigneur des Ténèbres va-t-il le punir ? Pourquoi ? Une septième et dernière année sous un jour nouveau.
Particularité : L'écriture de cette histoire s'est faite totalement en écoutant « Resistance » de Muse, et cela en boucle. L'idée du scénario m'est venue une fois dans un bus, en entendant cette chanson passer dans mes écouteurs. Si je vous dis que j'ai vu défiler dans ma tête toute l'histoire… que j'ai pleuré à la fin et que je pleure souvent en écrivant, tellement elle me touche émotionnellement… Avez-vous toujours envie de la lire ? Bref, vous l'aurez compris, cette histoire est un de mes bébés que je prends plaisir à écrire, même si ce projet est en route depuis pas mal de temps, depuis le 5 janvier de cette année plus précisément. Voilà, c'était le blabla inutile pour expliquer un peu la naissance de cette histoire.
Béta correctrice : Vivi64
Bonus : Vidéo Trailer (bande annonce) de la fanfiction = watch?v=PnrpT_CimHk
Copié/collé ce qui suit dans la recherche de youtube et vous tomberez dessus ^^
Note d'auteure : Ce chapitre est publié pour avoir votre avis. Parce que je n'ai pas spécialement envie de continuer d'écrire cette histoire rapidement si elle ne plaira pas un peu. Donc c'est une sorte de prologue pour tâter la température des lecteurs, même si cela n'est pas vraiment un prologue. J'espère sincèrement que ce début vous plaira et vous donnera envie de connaître et de lire la suite. Bonne lecture (^-^)
Chapitre 1
POV Draco
La réunion venait de se terminer et je tremblais de tous mes membres. Je venais de voir de mes yeux une femme être torturée, tuée et puis dévorée. Et… et j'avais envie de vomir.
Mais je devais me retenir, je ne devais pas attirer les foudres du Maître sur moi, ni sur ma famille.
Depuis ma mission ratée, celle où j'avais failli, n'ayant pas pu tuer Dumbledore, nous devions, nous, les Malfoy, faire profil bas. Mais cet homme, qui n'en était plus un et qui était mon Maître, avait bien laissé entendre il y a quelques jours qu'il réfléchissait encore au moyen de me punir. Mon père m'avait d'ailleurs rassuré à ce sujet un soir en venant me souhaiter bonne nuit.
Cela paraissait étrange que cet homme froid le fasse, mais depuis sa sortie de prison, sa presque mort sous les doloris de son Maître adoré… il était devenu plus humain. Il avait même peur pour ma mère et moi. Cela me faisait mal de le dire, mais il devenait un bon père.
Bref, cette nuit-là, il avait tenté de me rassurer sur le fait que je ne craignais rien, que ma punition ne serait pas si catastrophique que je le pensais.
Et devant cette porte, celle où je me tenais présentement, je me repassais cette phrase de mon père. Je voulais la croire… plus que tout au monde. Je ne voulais pas recevoir de doloris, je ne voulais pas être puni, je ne voulais pas souffrir…
Et j'espérais encore moins que derrière cette porte m'attende une personne quelconque pour recevoir le sort de la mort. Je ne voulais pas tuer, je ne m'en sentais pas capable. Et j'avais déjà vu quelques Mangemorts être obligés de tuer comme punition. Et ça, je ne m'en sentais pas capable.
Ma main tremblante osa se lever pour frapper un coup bref sur la porte en bois massif. Elle renfermait les appartements privés du Seigneur des Ténèbres.
Je soufflai pour me donner du courage et allai refrapper une fois de plus. Mais avant que ma main ne touche la porte, elle s'ouvrit.
Je fis un pas, peu sûr de moi, mais quand j'entendis « Entre Draco, n'aie pas peur », j'eus peur malgré moi. Je déglutis et pénétrai dans la pièce. Elle était sombre, peu meublée. Juste un bureau en acajou, un lit en ce qui ressemblait à du bois de cerisier, une garde-robe et une paire de fauteuils en cuir beige.
Seule la cheminée donnait une légère luminosité à la pièce, hormis les quelques bougies qui survolaient ladite pièce.
- Viens, approche.
Je levai les yeux et vis que le Maître me demandait de venir près de lui. Je m'approchai donc, la peur me tordant le ventre. Une fois arrivé à ses côtés, je mis un genou à terre, comme je devais le faire et mon regard se posa sur le sol.
Voilà en quoi la noble famille Malfoy était obligée : s'agenouiller devant un monstre de peur de perdre la vie.
- J'ai enfin trouvé comment te faire regretter ton incapacité à obéir à mes ordres Draco.
- J'en suis heureux Maître, dis-je, ma voix trahissant le contraire.
- Je vais t'expliquer comment je vais procéder.
Il se leva, me frôlant le visage de sa robe de sorcier noire. Je ne relevai pas la tête, de peur de le voir prêt à me lancer un sortilège douloureux, mais je fus encore plus apeuré quand je vis atterrir devant moi une sorte de collier en cuir.
- Voici le collier que tu porteras chaque nuit. Dès qu'il sera autour de ton cou, tout ce qui se passera alors ne pourra jamais être divulgué.
Je sentis très nettement mon corps trembler et la peur prenant le pas sur tout, je relevai mon visage pour tomber dans ses yeux rouge sang. Ma lèvre trembla et il continua, certainement en se délectant de voir que j'étais terrorisé :
- Nous allons commencer en te plaçant le collier, après tu en sauras plus.
Sa voix ne me laissait aucun choix.
Il me fit un geste de la main pour que je me relève et je le fis. J'avais envie de pleurer, seul à la merci de cette chose mi-homme mi-serpent, mais je savais que si je montrais plus ouvertement ce que je ressentais, je risquais quelque chose de bien plus grave : la mort. Et je tenais à ma vie ! J'étais jeune et je voulais vivre le plus longtemps possible, plus que simplement dix sept ans. Bien plus.
Quand j'entendis le bruit d'une fermeture, je fermai les yeux.
Qu'allait-il me demander ?
Je ne dus pas attendre plus longtemps. Je le vis se rasseoir dans le fauteuil. Une fois que je vis son regard irrité, je me hâtai de m'agenouiller de nouveau.
Il entama alors ce que je redoutais le plus.
- Tout d'abord, dis-toi que tu es chanceux d'être ici en ce moment. Personne, je dis bien personne, n'est déjà venu dans mes appartements. Prends cela comme un honneur !
- Oui Maître, dis-je machinalement.
- Ta punition, qui n'en est pas une en soi, est de venir ici chaque nuit, à l'aide de cet artefact que j'ai bien sûr ensorcelé moi-même. Chaque jour à 22 heures précises, il te transplanera ici. J'attends de toi que le collier soit bien évidemment placé sur ton cou avant cette heure-là !
- Bien entendu Maître, dis-je en perdant de la voix vers la fin.
- Quand tu seras ici, ta mission sera de… dormir tout simplement.
Je relevai la tête à une vitesse inhumaine et je sus qu'il y avait quelque chose de caché… et quand mon esprit trouva cette chose, je me relevai en vitesse et reculai de quelque pas.
Je secouai la tête et avant que je ne puisse m'en rendre compte, une main m'étranglait.
- Sale petit impertinent, sache que tu n'as pas le choix, sinon ton père et ta mère en subiront les conséquences ! Est-ce clair ?
- Oui… oui…
- Oui qui ? Me demanda-t-il la voix coléreuse, en resserrant sa prise sur mon cou.
- Oui maître, croassai-je.
- Bien, me dit-il en me relâchant. Maintenant, laisse-moi. J'ai à faire !
Je le saluai de la tête et sortis, sans attendre plus longtemps, de cette pièce morbide. Une fois dehors, je défis avec empressement le collier et le plaçai devant mes yeux. Je voulais plus que tout le faire brûler, le détruire, mais si je voulais que mes parents restent en vie, je devais faire tout ce que le Maître allait m'ordonner.
Je ne devais plus qu'espérer, au fond de moi, que Potter arriverait à tous nous libérer de ce mégalomane et ce, le plus vite possible.
POV Voldemort
Je regardais les flammes du feu de cheminée tout en caressant la tête de Nagini. Et cela, je le faisais chaque nuit ou presque depuis mon grand retour. Depuis que j'avais repris forme humaine, où ce qu'il s'y rapprochait.
Je soufflai de lassitude, ne pouvant pas sortir pour tuer quelques moldus. Je devais avant tout regrouper mes hommes et rester un peu à l'écart du monde moldu pour m'en tenir au monde sorcier.
J'avais dans l'espoir de faire tomber le Ministère et cela était de plus en plus proche, avec mes hommes déjà infiltrés. Il ne me restait que peu de temps à attendre avant d'avoir les pleins pouvoirs.
Maintenant que ce vieux croûton de Dumbledore était sous terre, j'avais le chemin libre. Je n'avais pas peur de Potter, ce misérable adolescent qui n'avait que la chance à ses côtés.
La seule chose qui lui avait permis de garder la vie sauve était ce lien entre nos baguettes. Et je savais qu'un jour je pourrais le tuer, aussi facilement que je le voulais. Je devais juste être patient… encore.
Ma vie n'avait été que patience !
Mon enfance à l'orphelinat, où j'avais attendu vainement qu'une famille veuille bien de moi, mais aussi l'attente de voir enfin un adulte me croire et ne pas me regarder comme une bête de foire.
Puis quand cet homme était arrivé, j'avais attendu des années avant de pouvoir faire ce que j'avais envie de faire. Rendre à ceux qui s'appelaient « moldus » la monnaie de leur pièce.
J'avais entrepris de monter au pouvoir, de les anéantir les uns après les autres. J'avais dû aussi patienter pour enfin trouver ce maudit couple Potter, ceux dont le fils était destiné à me faire tomber.
Puis, cette sombre partie de ma vie, celle où j'avais erré en Albanie. La patience qu'il m'avait fallu pour ne pas sombrer dans la folie. Cette patience qui m'avait guidé aujourd'hui où j'en étais.
J'avais à mes ordres une centaine d'hommes dévoués, quelques loups-garous sanguinaires, et j'allais bientôt diriger indirectement le Ministère. Il me fallait juste encore un peu de patience pour être adulé et craint par le peuple sorcier et complètement vénéré par les moldus.
J'aurais alors le pouvoir de leur enlever la vie d'un simple mouvement de poignet et je ne m'en priverais pas. Non !
J'avais bien trop souffert dans mon enfance de la solitude, du manque d'amis, d'amour et d'affection pour ressentir de la culpabilité envers ces êtres inférieurs.
La seule chose de négative dans ma vie d'aujourd'hui était la solitude. Cette pesante solitude qui chaque nuit m'accompagnait.
Je n'arrivais plus à dormir… fatalité due à mon âme déchirée… et vivre vingt quatre heures sur vingt quatre, seul, seulement entouré de gens apeurés autour de vous, ne comblait pas le sentiment d'être seul, irrémédiablement seul.
J'eus le souvenir fugace de ces rares nuits avant d'avoir été en partie détruit par ce gosse d'un an, d'avoir eu de la compagnie dans mon lit. Ces femmes de joie que j'avais amenées dans ma couche, que j'avais profanées de mon sexe d'homme. Ces femmes qui après s'étaient retrouvées le regard vide dans une benne à ordures du côté moldu.
Je ne savais plus comment j'avais trouvé cette idée de punition envers le jeune Malfoy mais cela était venu comme une évidence. J'avais alors entrepris de sauver mes arrières en fabriquant ce dont j'avais besoin pour garder secret ce que j'allais m'apprêter à faire.
J'avais aussi un sentiment de regrets, à devoir dépendre d'une personne, mais je savais aussi que la solitude qui me pesait maintenant plus que de raison ne pouvait diminuer sans l'aide d'une personne extérieure.
Je soufflai une fois de plus car Nagini venait de s'enrouler autour de mon cou pour venir poser sa tête sur mon épaule. Je posai la mienne sur la sienne et fermai les yeux.
Mon familier était tout ce que j'avais. Mais le sang froid de mon amie, ma confidente, ne me suffisait plus. J'avais le besoin de plus en plus vital de sentir la chaleur humaine contre mon corps qui me répugnait encore.
Je pouvais encore entendre ce satané parasite de Potter me dire au Ministère tout ce que je n'aurais jamais. Et je devais avouer qu'il avait eu raison… personne ne m'avait aimé, je n'avais jamais eu d'ami véritable et la peur que j'engendrais maintenant m'enlevait à tout jamais la possibilité d'avoir ces choses-là. Celles qui encore il y a quelques temps n'étaient définitivement pas sur la liste de choses que je voulais. Maintenant, je voulais qu'une personne partage mes nuits. Juste une présence… même si celle-ci était factice.
Quand le bruit d'un transplanage envoya valser mes pensées, je déroulai Nagini de mon cou et elle partit se coucher sur son coussin, dans un coin de la pièce. Je me retournai ensuite pour voir que mon invité était là, collier au cou.
Bien !
- Il n'y a qu'une seule règle, dis-je en allant vers lui. Chaque ordre donné devra être exécuté en silence ! Tu as compris ? Demandai-je en étant enfin devant lui.
Je ne pus que m'apercevoir que ses yeux rougis cachaient des pleurs. Petite nature ! Et on appelait ça un homme de nos jours ?
Je le vis hocher la tête et ne voulant continuer plus longtemps dans cette chose aussi nouvelle pour moi, je lui dis, avec une voix claire :
- Couche-toi et dors !
Je vis son regard s'attarder sur le lit deux places. Sachant qu'il allait exécuter mon ordre, comme son père le faisait à chaque fois de peur de perdre sa si précieuse famille, je pris la direction de l'autre côté du lit, où je m'allongeai.
Je pouvais très bien, si en me rendant compte que mon idée n'était pas aussi bien que je ne l'avais pensée, le tuer, tout simplement. Je fus heureux de sentir le poids d'un corps se placer à côté du mien. J'attendis une ou deux minutes, puis me plaçai sur le côté droit et dévisageai le corps raide de peur près de moi.
- Draco… ne t'ai-je pas demandé de dormir, dis-je agacé.
- Oui Maître.
Je le vis alors fermer ses yeux. Ses paupières tremblaient, comme son corps. Puis je vis une larme couler, puis d'autres. Je sentis en moi la colère monter mais je ne fis rien d'autre que me placer sur le dos et fermer moi aussi les yeux.
Si je me concentrais bien, je pourrais sentir petit à petit sa chaleur frapper mon corps.
Voilà, le premier chapitre est publié. Il fait 7 pages, 2.530 mots.
Je ne sais pas du tout si vous avez aimé ou détesté. Et je rappelle ici que le but de la publication de ce premier chapitre est d'avoir votre avis, donc… s'il vous plaît donnez-le.
Pour ce qui est de la publication, si ce début vous donne l'eau à la bouche, il y a deux possibilités.
- Je termine de tout écrire et publie ensuite une fois par semaine.
- Je publie de temps en temps ce que j'écris au fur et à mesure.
La décision vous appartient.
Je ne sais plus quoi dire, donc je vais vous laisser. Peut-être à bientôt pour cette histoire, ou pour d'autres. Merci d'avoir lu jusqu'ici,
(^-^)
Jes Cullen-Malfoy
Chapitre 1 « Pilote » publié le 24 juin 2011
