Dans une petite ville du Maine, nommé Storybrooke, Régina Mills, une belle jeune femme de 35 ans, aux cheveux noirs ébènes, des yeux noirs d'où son regard pouvait faire des ravages, Maire de cette petite ville, se trouvait dans un état de désespoir le plus total. Son fils Henry, unique fils était gravement malade. Cela faisait près de six mois que ce dernier n'avait pas quitté sa chambre d'hôpital. Son espoir, une greffe de rein. Son petit prince était arrivé au bout de toutes ses forces. Et sur toute cette petite ville du Maine personne n'était compatible avec se petit être de dix ans.

Régina, cherchait désespérément la solution qui pourrait sauver son fils. Son fils adoptif. Elle le savait. Retrouver sa mère biologique. Mais cela allait de conséquence. Elle avait besoin de cette génitrice juste pour sauver son fils. Les clauses de l'adoption stipulaient bien que la mère n'avait laissé aucune identité. Comment faire ? Sidney, Sidney Glass, ce fouineur de journaliste. Elle savait qu'il pourrait trouver.

Un matin d'automne, le responsable du Mirror vint frapper à la porte du bureau de Mme Le Maire.

- Mme Le maire, j'ai les infos que vous m'avez demandez.

- Donnez les-moi Sidney, et merci de fermer la porte dès que vous serez parti.

Le journaliste lui tendit le dossier et partit. Régina éplucha les documents. Emma SWAN. C'est donc le nom de la mère biologique de son fils. Elle habite à Boston et occupe le métier de garante de caution. Son téléphone personnel sonna. C'était le Docteur Whale. Elle décrocha rapidement. L'état d'Henry c'était encore empiré. Elle prit son manteau, informa sa secrétaire d'annuler tout les rendez-vous et courut à sa voiture pour se rendre rapidement auprès de son fils.

- Mme Mills, votre fils ce trouve en fin de vie. Sans rein je ne lui donne pas 72 h. Je suis désolé. Nous ne pouvons rien faire. Les dialyses n'ont plus aucun effet sur lui.

Régina, malgré son masque de femme froide et autoritaire, de pu empêcher une larme couler devant le docteur. Cette dernière se rendit au chevet de son fils. Melle BLANCHARD Mary-Margaret, institutrice et bénévole à ses heures perdues à l'hôpital était auprès de lui et lui lisait des histoires de contes de fée. Malgré la réticence qu'éprouvait Régina envers l'institutrice de son fils, elle ne pouvait aller à l'encontre aux volontés d'Henry. Cela le faisait voyager dans son esprit hors de cette chambre austère et froide.

Mary-Margareth voyant la mère d'Henry arriver, lui céda la place et pausa le livre sur la table de chevet. Régina prit la main de son fils.

- Ne t'inquiète pas maman, ça va aller, je n'ai pas peur…

- Tu n'as pas peur de quoi ?

- De mourir…

Régina fondit en larmes, elle voulait être forte pour son fils, mais c'est lui qui était fort, ce petit être tout frêle, haut comme trois pommes qui avait le sourire et qui réconfortait sa mère.

- C'est le livre que lit ton institutrice ?

- Oui maman, et malgré que ce ne soit que des contes ça parait tellement réel.

- Réel ?

Régina pris le livre imposant où était écrit en gros caractère doré « Once Upon a Time ». Intriguée, elle ouvrit le livre. La belle jeune brune devint blême en voyant l'illustration. C'était elle, elle en Reine « l'evil queen ». Mais d'où vient ce livre ?

- Henry,

- Oui ?

- Ou as-tu eu ce livre ?

- C'est Melle Blanchard qui me l'a donné. En plus dans le livre, elle me fait penser à Snow- White.

- Chéri je reviens de suite.

Régina quitta la chambre de son fils et se rendit à l'accueil de l'hôpital. Elle demanda à la standardiste de faire appel à Melle Blanchard. Melle Blanchard oui, ou Snow-White. Voilà 28 ans qu'elle croisait ça belle fille, 28 ans qu'elle jouissait de la voir perdu, triste, solitaire, cette malédiction qui les avaient tous enfermé dans cette bulle du temps, cette bulle ou elle seule, l'evil queen avait le pouvoir, le pouvoir certes mais depuis peu, elle allait perdre l'être qui lui était le plus cher. Son fils, de dix ans. Dix ans de bonheur, jusqu'à que ses foutus reins ne veulent plus fonctionner.

- Mme Mills ? Vous vouliez me voir ?

Régina sortit de ses pensées.

- Sno… Melle Blanchard, d'où vient ce livre que vous lisez à Henry ? Dit-elle sur un ton hautain.

- Et bien, lorsque j'ai décidé de ranger la bibliothèque de l'école, j'ai trouvé ce livre. Je ne l'ai jamais vu auparavant. J'ai tout de suite pensé à Henry. Comme il est seul dans cette chambre, je me suis dit qu'un peu de rêves et de fins heureuses pourraient lui faire du bien.

- Vous connaissez son histoire, mon fils n'aura pas de fin heureuse alors pourquoi lui faire croire en de l'espoir… Pourquoi lui faire du mal !

- Ce n'était pas mon intention Madame Le Maire, je pensais que vu son état…

- Vous n'avez pas à penser ! Ne venez plus voir mon fils ! Et surtout rangez-moi ce maudit livre au fin fond de votre bibliothèque. Oh non, je vais le garder. Au moins je sais que vous ne le redonnerez pas à Henry. Vous êtes faible et je sais que si Henry vous le demande vous ne résisterez pas à lui donner.

- Mais…

- Au revoir Melle Blanchard.

Régina partit rejoindre son fils. Elle voulait profiter des derniers instants avec Henry. Il fallait qu'elle parte ce soir, oui il le fallait. Trouver cette Emma SWAN. Elle pouvait sauver son petit prince. Même si ramener à Storybrooke la mère biologique d'Henry était risqué, elle le devait. Malgré tout, il y avait un infime espoir et elle comptait dessus.

- Tout va bien Maman ? Tu as l'air en colère.

- Non mon chéri ne t'inquiète pas. Tout va bien. Je vais bien. Repose-toi.

- Maman, ou est mon livre ?

- Pourquoi le veux-tu ? Tu n'en a pas besoin.

- Mais Maman, je l'aime beaucoup ce livre, j'ai envie de finir de le lire avant que…

- Avant que quoi Henry ?

- Avant de partir.

Henry baissa la tête et fit la moue, quelques larmes roulaient sur ses joues, il regardait ses mains. Ses petits doigts jouaient avec le drap blanc de son lit. Régina posa sa main sur la siennes et lui serra. Ces petites mains toutes frêles et toutes froides.

- Henry… Je vais partir ce soir, je ne serais la que demain sûrement en fin de matinée.

- Mais ou va tu ? Pourquoi ?

- Je pars loin de notre petite ville. Je vais à Boston.

- A Boston ? Mais ?

- Henry, lorsque je reviendrais et si tout ce passe comme je le veux, je t'expliquerai. Promets-moi par contre de ne le dire à personne, tu entends, à personne. Si tu as besoin de me parler ou de m'entendre tu sais que tu peux m'appeler mon chéri même si c'est au milieu de la nuit.

- Et je vais faire quoi tout seul.

Régina, voyant son fils peiné, décida malgré tout de lui rendre le livre. Elle se dit que si tout fonctionnait pour le mieux, elle pourra lui reprendre par la suite. Elle ne partait qu'une nuit. Elle déposa délicatement le livre sur les jambes de son fils, lui caressa la joue et l'embrassa sur le front.

- Juste pour cette nuit le livre.

Il lui fit un sourire des plus enjoués et ouvrit la page de là où son institutrice avait arrêté la lecture.

Son fils pris en plein dans ses histoires, qui malheureusement lui déplaisait au plus haut point car Henry étant tellement intelligent et était tant imaginatif, avait peur qu'un jour en grandissant connaisse la vérité. Elle savait aussi que l'enfant que cette maudite Snow et de son prince Charming, pouvait rompre la malédiction. Mais l'enfant n'avait jamais été retrouvé que cela soit dans la forêt enchanté ou dans se nouveau monde.

Régina sortit de l'hôpital, avec un énorme pincement au cœur. C'est la première fois qu'elle laissait son fils seule. Elle savait que son fils était attaché à cette institutrice. Et elle savait que malgré tout, Henry serait heureux au moins d'avoir Melle Blanchard auprès de lui demain matin.

Elle composa le numéro de cette dernière.

- Allô.

-Melle Blanchard, ici Mme Le Maire, je veux que vous soyer demain matin auprès d'Henry, malheureusement je vais avoir un contre temps et ne pourrais être auprès de lui avant la fin de la matinée.

- Mais vous m'avez dit que…

- Oubliez cela, je pense au bien de mon fils.

- Très bien je serai présente.

Régina raccrocha sans un au revoir. Elle monta dans sa Mercedes et pris la direction de la sortie de la ville. Cela sera la deuxième fois qu'elle quittera la ville. La première, était pour aller chercher Henry au service des adoptions à Phoenix. Là, c'était pour aller chercher sa mère dix ans plus tard. Ironie du sort.

Elle savait qu'elle seule pouvait quitter la ville comme bon lui semble. Les autres, les gens, les fées, les nains, les princes et princesses étaient coincés dans la bulle du temps.

En passant le panneau « vous quittez Storybrooke » une étrange sensation lui parvint. Elle ne se rappelle pas avoir eu cela il y a dix ans. Elle se dit que cela était dû surement à la fatigue et à l'angoisse de trouver cette personne et surtout de laisser son fils aux mains de cette idiote de Snow.