Ce texte est une ébauche de récit que j'ai du réalisé en cours de français. La prof nous ayant demandé de continuer la phrase : "Si par une nuit d'hiver un voyageur..." ; voilà ce que j'ai pondu. Je trouve ce texte plutôt réussi j'ai donc décidé de le publier ici.
Je remercie ma Bêta Eedjil, qui encore une fois me fait un superbe travail.
Bonne lecture.
Si par une nuit d'hiver, un voyageur… entrait dans une auberge le manteau recouvert de neige. Si cette nuit là était beaucoup plus fraîche que les autres. Si ce voyageur commandait une soupe à l'aubergiste. Si ce voyageur tout à fait anodinétait en fait un homme d'un certain âge doté d'une immense sagesse. Et si cette nuit là où la neige tombait sans interruption, une bande de malfrats avaient choisi cette auberge pour s'amuser un peu.
Les jeunes venus en quête d'un endroit chaud où ils pourraient se détendre comme bon leur sembleraient hélèrent l'aubergiste afin de commander des ragoûts bien fumants et par la même occasion d'évacuer les voyageurs déjà présents. Le pauvre aubergiste connaissant ce type de racaille refusa catégoriquement de faire sortir ses pauvres clients qui n'avaient rien demandés de tel. C'est ainsi que les jeunes malotrus perdirent vite leur sang froid et que le chef attrapa l'aubergiste pas rassuré pour un sous par le col.
- Si j'étais toi, je laisserais ce pauvre homme honnête en paix, lança une voix calme et emplie de sagesse.
- Malheureusement pour toi, tu n'es pas moi. Et tu ne vois donc pas que je suis occupé ? Sors d'ici on il t'en cuira, le chef s'était retourné et avait parlé d'une voix qui ne cachait que très peu sa colère.
Puis il se retourna à son occupation précédente où il leva brutalement son poing et frappa l'aubergiste de toute sa force.
Il ne l'effleura même pas.
L'homme qui avait parlé calmement avait fait dévié le poing de sa trajectoire.
- Je t'avais dit non, remarqua noblement le voyageur.
- Et toi, tu n'as pas saisi qui j'étais.
À présent, le chef ne contenait plus sa colère. Il leva son bras pour frapper son opposant. Celui-ci avait bougé. Trop vite. Tellement vite que son geste parût flou. Il s'était très souplement décalé et du même mouvement avait mis le truand hors d'état de nuire. Ses complices voulurent l'aider. Ils n'en eurent pas le temps. Le voyageur avait de nouveau agi. Bien trop rapidement.
Les neuf malfrats n'avaient eu aucune chance. Ils s'enfuirent tous sans un regard en arrière, sous l'œil ébahi de l'aubergiste. Il voulut parler. Le voyageur inclina légèrement la tête et alla finir son souper. Quand il l'eût fini, il se leva, donna quelques pièces à l'aubergiste que ce dernier refusa.
Il hocha une dernière fois la tête envers l'aubergiste. Puis il s'en alla. Toujours aussi sereinement que quand il était arrivé.
Son visage heurta la neige qui cascadait autours de lui lorsqu'il sortit. Il releva doucement le visage vers le ciel étoilé. Et Jilano Alhuïn sourit tendrement au vent en lui murmurant une promesse.
C'était une simple nuit d'hiver.
J'arrive au bout de cette ébauche de récit. J'espère qu'il vous a plu.
Pour tout avis positif, critique ou autre, je suis ouverte à tout genre de review.
Merci d'avoir lu.
Bien à vous & Amicalement,
Fallen Angel of the Dark
