Posté le : 27 Octobre
P'tit mot : Ma fiction se concentrera majoritairement sur le livre mais il n'est absolument pas nécessaire de l'avoir lu. Pour m'en éloigner, j'ai décidé de m'intéresser principalement au personnage de Newt. Ma fiction débute donc bien avant l'arrivée de Thomas, bien qu'il s'agisse d'un Newtmas ! J'espère que vous l'aimerez, et que vous ma laisserez un p'tit avis, ça fait toujours plaisir (même si c'est négatif, ça aide à avancer ;) )
Musique qui m'a inspiré dans l'écriture : One Day de Kodaline
AFTER THE FALL
CHAPITRE I - PARTIE 1
"Faute de renseignements plus précis, personne, à commencer par moi, ne savait ce que j'étais venu foutre sur Terre." - Sartre
Une sensation agréable parcourait son corps. Il n'avait jamais ressenti cela auparavant, n'avait jamais été aussi détendu. C'était une sensation étrange car inconnue, l'impression de se laisser porter, de voler, d'être enfin libre. Son esprit divaguait. Il se trouvait entre deux mondes. Et c'était reposant, Il n'avait qu'à se laisser aller, ne pas penser, juste ressentir pendant quelques instants. Peut-être même plus que quelques instants, mais cela importait peu car tout ce qu'il souhaitait, c'est que cette sensation dure. Dure. Dure. Encore et encore. Le plus longtemps possible. Mais toute bonne chose a une fin. Et celle-ci approchait.
Il sentit d'abord ses paupières lui picoter, puis ses doigts. Comme si des millions de petites punaises lui rentraient dans la peau au même moment. Une autre sensation s'ajouta, encore plus désagréable. Sa peau commençait à chauffer, à le brûler. Il avait envie de crier. Mais il ne pouvait pas, sa bouche s'ouvrit en grand mais aucun son ne sortit. Il fallait qu'il sache, qu'il comprenne ce qui était en train de lui arriver. Il était si bien auparavant, comment ça avait pu changer en une minute à peine ? L'explication ne lui venait pas... Peut-être fallait-il ouvrir les yeux ? Alors tout serait clair. Sauf qu'il ne le voulait pas, lui restant encore cette sensation si agréable et particulière qui lui avait procuré un vif plaisir. Si il ouvrait les yeux, tout serait terminé, il en était persuadée. Il n'y aurait plus de retour en arrière. Se battait alors en lui cette sérénité tellement libératrice – qu'il espérait bien retrouver en lui sous peu – et cette curiosité qui l'animait, qui le faisait s'interroger. Où était-il ? D'où provenait cette douleur ? Qu'est-ce qui l'avait amené là ? Et, plus important, qui était-il ?
« Je m'appelle Newt. » se dit-il. C'était la seule chose qui lui revenait, qui lui semblait logique. Le fait de connaître son prénom le rassurait un peu.
Néanmoins, il fallait faire un choix. Le savoir lui importait plus. Il fallait qu'il ouvre les yeux et qu'il comprenne enfin. Alors, il ne lui fallut pas très longtemps avant qu'il n'agisse. Ses yeux s'ouvrirent, une seconde au moins, avant de se refermer soudainement, ne supportant pas d'être autant éblouie. Il devait retenter l'expérience. Les paupières se soulevèrent encore une fois, mais cette fois il savait à quoi s'attendre. Newt cligna plusieurs fois des yeux avant que sa vue ne s'adapte pour de bon. Un beau ciel bleu le dominait, c'est tout ce qu'il pouvait dire. Mais ce n'était pas suffisant comme information. Il bougea ses doigts, la douleur était totalement partie, il se sentait juste groggy. Chacun de ses membres se réveillaient, prêt à bouger enfin. Newt déplaça donc ses mains puis ses coudes pour soulever le haut de son corps et ainsi prendre une position assise. Et là, il eut une bonne vue de l'ensemble.
Il semblait se trouver dans une immense plaine, bordée par des murs gigantesques recouverts de lierres pour la majorité. A sa droite, des arbres cachaient une partie du mur. Juste en face de lui cependant, il pouvait voir une grande fente qui permettait d'accéder de l'autre côté du mur. En se tournant, il constata que chacun des quatre murs qui l'encerclait possédait cette ouverture.
Ce lieu lui était totalement inconnu, et c'était bien le plus surprenant. Comment s'était-il retrouvé ici ? Où était-il exactement ? Encore des questions qui s'ajoutaient. A croire que, plus il en voyait, plus les questions émergeaient.
Newt avait tellement était obnubilé par le décor qui l'entourait qu'il n'avait pas fait attention à ce qui se trouvait tout proche de lui. Un grognement qui émanait de derrière lui le fit sursauter et se retourner immédiatement. Il écarquilla alors les yeux et se leva lentement. C'était pas croyable... Une dizaine, ou peut-être même plus, de garçons étaient allongés au sol ou alors en train de faire le même constat que lui. Eux aussi semblaient perdus.
- Eh toi ! Tu sais ce que c'est ce bordel ?!
Un garçon blond aux joues gonflées et au nez aplati s'approcha de lui. Il avait l'air plus énervé que choqué par ce qui lui arrivait. Il était plutôt baraqué, bien bâti, et Newt se sentait bien frêle par rapport à lui. Sa grosse main se posa sur l'épaule de Newt et il se pencha pour lui parler.
- Qu'est-ce que j'en sais ? Je viens de me réveiller comme toi. J'ai aucun souvenir de...
Là, ça le marqua. Non, il n'avait aucun souvenir. Son existence passé, tout avait été effacé. Rien ne lui revenait. Ses parents... - parce qu'il devait bien avoir des parents – lui étaient totalement inconnus.
Newt ne comprenait pas. Les questions s'entassaient un peu plus dans sa tête au fur et à mesure. Il se détourna du garçon qui le maintenait toujours et se tourna vers de grosses caisses un peu plus loin, qu'il n'avait pas vu auparavant. Et une autre question s'ajouta parmi les autres quand il vit les inscriptions sur les caisses.
Que signifiait « Wicked is good » ?
