Auteur : Nanako.

Disclamer : Les personnages sont réels ! Sauf un : Nathaël Raanan sortit tout droit de mon petit crâne. Ainsi que les autres qui apparaîtrons progressivement. ou pas.

Note de l'auteur : Bah, il faut bien commencer un jour. Alors voilà mon petit blabla :

* Cette histoire sera en plusieurs chapitre parfois long, parfois court et parfois moyen !

* Elle sera écrite dans le monde de : "On n'demande qu'à en rire"

* Normalement les chapitre apparaîtrons tous les week-end. J'ai bien dis NORMALEMENT ! Car moi et les délais...

Je crois que c'est tout. Bon aller, place à l'histoire.

Bonne lecture ;)


Chapitre 1.

Le ciel est bleu. Les nuages son blancs. La brise est chaude. Le chant des oiseaux est à peine perceptible. Le moteur des voitures. Les conversations des personnes. Le bruit des pas de ces personnes. Les rires des enfants. Les regards qui épient, qui critiquent, qui jugent, qui rabaissent, qui reconnaissent. Tu les entends. Tu les vois. Pourtant, tu n'y fais pas attention. Les mains dans les poches de ton jean, la chemise noire, dont les deux premiers boutons sont détachés, en dehors du jean, tu avances avec nonchalance entre tout ça. La montre accrochée au-dessus de ton poignet droit, indique qu'il est : neuf heure cinquante huit. Dans deux minutes, l'enregistrement pour l'émission va commencer. Mais, tu ne t'en inquiètes pas. Encore quelques pas et tu es devant les portes du Moulin Rouge.

Le calme. Ce magnifique silence troublé seulement par tes pas réguliers ressemble à une douce symphonie. Rien à voir avec la cacophonie de l'extérieur. Non. Le son régulier de tes pas te font pensés au "Tic-Tac" des pendules. Un son rythmé. Toujours de ta démarche indolence, tu arrives au lieu du tournage où tout le monde semble t'attendre. Ta montre indique qu'il est dix heure. Tu es arrivé à l'heure pile comme toujours. Tu t'arrêtes aux côtés des Lascars Gays.

- Yo Nathaël ! Te saluèrent-ils.

- Salut, les gars. Réponds-tu, plus par automatisme que par envie ou par politesse, de ta voix lasse.

Ton entré est passé inaperçu. Laurent n'est pas encore arrivé. Les autres humoristes discutent tous entre eux. Les mots. Les rires. Les regards. Encore une fois, tu les entends et les vois. Le brouhaha est revenu. La douce régularité de la symphonie à disparu.

- Ah ! ça va pas du tout, tout ça ! Nathaël !

Ton regard se porta sur Majid et Hugues avec négligence, celle dont tu fais preuve tout le temps. Plusieurs regards se sont tournés vers vous. Tu les sens. Tu les vois.

- Qu'y a-t-il ?

- Mais voyons, mon frère ! Tu ne peux pas rester comme ça !

- Il a raison ! Sois plus énergique ! Tu es trop mou !

- Vous n'allez pas remettre ça ? Demandes-tu toujours aussi apathique.

- Si ! Dirent-ils en cœur.

Les bras croisés sur le torse. Le regard dur, tenace. Cette fois, tu ne pourras pas t'en sortir aussi facilement que les autres fois. A moins que Ruquier face son entré maintenant. Mais, tu en doutes. Laurent n'arrive jamais au bon moment. Si c'était le cas, Jeremy Ferrari deviendrait un Ange, un comique de l'absurde et Arnaud Tsamère un Démon à l'humour noir. En somme : Impossible. Impossible ? Pas vraiment. Tu dirais plutôt que c'est improbable. Après tout, ce l'on voit n'est qu'illusion. Oui, une simple illusion.

- Nathaël !

Tu émerges de tes pensées. Tu focalise de nouveau ton attention sur les Lascars.

- Hum ?

- Arrêtes de te perdre dans tes pensées mec ! Te réprimande Majid.

Tu opines de la tête pour toute réponse. Tu n'as pas envie de faire l'effort de répondre. Tu trouves que tu as déjà trop parlé. Si cela aurait été un autre jour, tu aurais répondu de manière ironique. Tu te serais moqué d'eux. Seulement, tu es ennuyé par cette situation. Elle est si répétitif. S'en est lassant. Au début, tu pensais que se serait amusant de voir de quelle manière, ils vont tentés de te faire devenir plus énergique. C'est toujours le cas. Tu attends avec un sourire amusé. Mais, une autre équation s'est ajoutée au tableau. Tu attends. Tu attends leur actions. Mais, pas seulement. Tu veux voir. Cette lueur de patience. Tu veux voir combien de temps, elle va restée au fond de leur prunelles. L'un complète l'autre. Si, l'un ne bouge pas. Tu attends que l'autre avance ou recule. C'est aussi simple que ça.

- Sa suffit, les gars ! Intervins Constance. Vous n'arriverez pas à le faire sortir de ça mollasité.

Tu appuies ton dos contre le mur derrière toi en une attitude décontractée. Le ton de la blonde avait une note consternée et venimeux. Un sourire en coin étire tes lèvres. Ton regard améthyste sur la blonde. Tu repenses à une expression : les blondes sont connes. Celui qui à écrit cela à raison. Seulement, toutes les blondes ne sont pas idiotes. Mais, celles que tu connais le sont.

- Constance, Constance, Constance... Répètes-tu comme une fatalité, secouant la tête de gauche à droite. On ne dit pas "mollasité" mais "mollasserie".

Tes paroles sont remplis d'amusement. Tu vois ses joues rougirent de fureur. Ton sourire ne bouge pas. Il ne s'agrandit pas. Non. Les sourires que tu adresses aux gens sont toujours aussi ironique, amusé. Seulement, la longueur de ton sourire se restreint. Avant, ton sourire se serait un peut agrandit devant cette scène. Mais, là, non. Cette réaction ne t'amuses plus autant. Elle est devenue normal, quotidienne. Ce qui t'avais le plus amusé dans cette réaction lors de tes premiers passages dans cette émission est le fait qu'elle ne te connaissait pas. Pourtant, cela ne l'a pas empêchée de te détester. Sans que tu en connaisses l'élément déclencheur. Les querelles entre vous, ont prient formes.

- Tu te crois malin de connaître un tel mot ? Te demande-t-elle.

La question à ne pas poser. Une question avec ce type de contexte aura toujours la même réponse :

- Si cela permet de pourrir ou d'ennuyer quelqu'un alors, oui : je me crois malin.

- Espèce de...

- Jeremy n'est toujours pas arrivé ? Demandes-tu, la coupant dans son insulte qui, d'après toi, ne devait pas volé au-dessus du CE1.

Ton sourire à disparut. Ton dos se décolle du mur. Ton regard balaye la pièce cherchant ton ami de ton regard lasse. Avec toute cette agitation, tu n'as pas remarqué l'absence de l'humoriste.

- Il doit être en retard comme d'habitude. Te réponds Arnaud s'approchant de toi avec le sourire aux lèvres. Sinon, maintenant que tu es libre, on va pouvoir te saluer.

- Ouais ! Crie Sentou.

Les accolades vont de bon trains après cette magnifique exclamation du plus petit humoriste du groupe. Les blagues fusent de toute part. Le partenaire de Garnier reste accroché à toi comme une moule à son rocher. Cela ne te dérange pas plus que ça. Après tout, tu en as l'habitude maintenant. Finalement, Garnier te viens en aide et décroche Sentou de ton dos. Arnaud vient vers toi. Il te prends dans ses bras et t'embrasses la joue. Par réflexe, tu enlève tes mains de tes poches et les passent autour du corps d'Arnaud. L'accolade dure quelques secondes. Vous vous relâchez. Tu aimes bien les câlins que te font Arnaud et Jeremy. Tu te retrouves dans un cocon protecteur. Dans une chaleur bienfaisante. Dans ses moments là, tu peux te permettre de fermé les yeux. De profiter quelques instants.

- Hé, bien ! Notre Seigneurie Ferrari se faisait attendre !

Cette voix. Tu la reconnais. Elle appartient à Lamine. Il essaie de t'imiter. Il pourrait être crédible si il avait un sourire amusé au coin des lèvres. Un simple détail peut tout briser. Tu trouves cela dommage. La réplique était bonne. Il manquait juste le sourire. Ton regard se pose sur la Seigneurie en question. Il avance calmement vers vous. Il n'a pas l'air pressé. Comme d'habitude. Cela ne t'étonne plus. Tu a très vite remarqué qu'il arrivait toujours en retard. Aussi qu'il le faisait intentionnellement pour enquiquiner Laurent ainsi que les autres humoristes qui y sont habitués. Ton regard dérive vers ta montre qui t'indique qu'il n'est que dix heure dix. Ton regard semble s'assombrir par l'ennuie. Il te semble que le temps ralentit ces derniers temps. Ton regard se déplace vers le retardataire.

- Jeremy ! Tu es enfin là ! Dit Constance de sa voix nasillarde.

Une grimace déforme le coin de tes lèvres l'espace d'une seconde. Tu ne supportes pas la voix de cette fille. Elle monte trop dans les aigus. Elle à une mauvaise sonorité. Encore, si ça voix était moins criarde, tu penses qu'elle aurait pu devenir chanteuse a cappella à l'opéra. Mais, c'est peut probable. Probable ? Non, plutôt impossible. Aucune personne tenant à garder l'ouïe, ne prendront le risque d'y aller. C'est comme si, lors d'un concert le violoniste à un empêchement de dernière minutes et pour comblé son absence, le chef d'orchestre envoie un pauvre débutant sur scène. La représentation est alors fichue.

- On vous à dit que vous feriez un très beau couple tous les deux ?

A l'entente de cette question, tu te retourne vers le porteur de cette interrogation on ne peu plus débile. Il s'agit de Laurent. Cela ne t'étonnes pas vraiment. Un sourire prend forme sur tes lèvres. Un sourire moqueur. Et c'est avec espièglerie que tu prononce cette phrase :

- Voyons, Laurent !

Plusieurs regard convergent vers toi. Ton sourire s'agrandit de deux-trois millimètres. Espièglerie ? Vraiment ? Oui. Mais, pas l'espièglerie douce. Oh, non ! Ton espièglerie va au-dessus de tout cela.

- Toutes personnes censés ne sortirait avec une telle calomnie intellectuel.

Quelques rires se font entendre. Laurent rit aux éclats. Tu te retourne vers le "couple". Étrangement, tu vois Pittard avec un sourire en coin. Jeremy ne te regarde pas dans les yeux. Il ne te fait pas de sourire complice. Arnaud danse sur ses deux pieds ayant l'air mal à l'aise.

- Hé, bien. Sache, très chère Raanan que Jeremy et moi sommes en couple !

Ton sourire disparaît. Peut être trop rapidement. Le rictus de Constance s'agrandit. Tu ne comprends plus rien.


Voilà pour le premier chapitre ! Mes excuses pour les quelques fautes d'orthographes et pour ce chapitre court ! sinon, j'espère que vous l'apprécierez ! Alors, normalement, j'aurais dû poster ce chapitre ce week-end mais bon. Donc, le chapitre 2, ce week-end normalement.