Disclaimer : Teen wolf ne m'appartiens pas, mais l'histoire si !

Raiting : M toujours !
NDA : BON ! Alors pour ceux qui se demandent pourquoi, diable, je poste un one-shot quand je n'ai pas fini ma fiction en cours de parution, eh bien sachez que le chapitre est plus ou moins entamé...
Donc je post ça, comme, qui dirait, un amuse gueule ! En espérant que ça vous plaise ! Je le découpe en plusieurs parties, histoire de biennn vous faire languir :p !
Encore merci ma bêta, Rinkachirikitateku pour sa correction !

Jeanna.

Jeudi 17 décembre, essai : la méritocratie au seins d'une société selon les principes de Durkheim.
Vendredi 18 décembre, EPP : Principes à
tendance sociologique empirique selon Ferri.
Samedi 19, 9h30 – 14h00, Examen Caractéristique de normalité sociale aux antipodes des théories Darwiniste.

Et la liste continue et continue …
Ouais, j'aurais probablement dû faire plus de stage, ouais j'aurais probablement dû me contenter d'un Bac+2 pour finir par me prendre un job comme charpentier dans une petite société avec un nom en abrégé, un truc cool genre ASAP construction !

Bordel je suis tellement pas taillé pour ça.

J'aurais quand même préféré mourir d'épuisement, ça aurait été une bien plus belle mort, sincèrement. Bien plus douce aussi.

Derek ce fout toujours de ma gueule, il dit que je travaille trop pour pas grand chose. Qu'il pourrait faire de moi le gars le plus populaire de la fac en un rien de temps 2,3 pompes et BIM Brad Pitt le retour.

Il dit aussi que je ne sais pas m'amuser, que je bosse trop et ce genre de conneries.

C'est facile à dire quand on se fait payer ses études SPORTIVES par sa famille qui est considéré comme l'une des plus riches du continent. Ils ont même un petit nom bien typique
à la James Bond : Les Alphas Hale.

Sérieusement.

Derek est, comment dire, un connard. Un connard sexy en diable, mais un connard quand même.
La question que tous le monde ce pose c'est comment est-ce que le beau gosse du lycée, et maintenant de la FAC, peut avoir l'espèce d'homme invisible comme meilleur ami.

Bin moi aussi, je me la pose, la question.

Au départ, ça allait. Quand on avait 12 ans, il a commencé à grandir, alors que moi, pas. Mais c'était pas si mal, il me protégeait des petits péteux de service qui ne voyaient pas d'un bon œil que le pauvre fils du shérif intègre leur si grande et belle école.

Les petits cons.

Puis la puberté est arrivé, ooh si douce amie. Derek à commencé à attirer les donzelles - et les gars -, tandis que moi, bah, pas. Et ça, c'était pas bon pour son image, je suppose.

On c'est éloigné quand on a eu quelque chose comme 14 ans, c'était comme qui dirait, le commencement d'un étron bien noir.

Bien, bien noir.

Ça a commencé par un oublie de notre soirée jeux vidéo, puis il a arrêté de dormir chez moi – bin ouais, c'était pas pratique quand il rentrait déchiré avec mon père, tout ça -
et ça a continué, un lapin, puis deux, puis trois. Il a fini par ne plus venir du tout et au final, j'ai, moi aussi, arrêté d'essayer.

On est resté proche, mais seulement quand il avait du temps pour moi.

Et moi, bêtement, j'acceptais.

J'acceptais parce que j'étais con. Con et amoureux aussi. Oui, oui je sais, c'est cliché, le mec invisible qui tombe amoureux de son meilleur ami populaire mais je n'y pouvais rien. Derek faisait partie de ma vie. Il m'a réconforté à la mort de ma mère, ne m'a pas laissé seul une seule seconde.

Alors quand il a commencé à s'éloigner, j'ai pris ce qu'il voulait bien me donner.

Depuis, ça c'est un peu arrangé. Je pense honnêtement qu'il commence tout juste à saturer. Faut savoir qu'il est intelligent, brillant même, le petit champion de basket. Seulement, quand t'es populaire, on juge au muscle, et à rien d'autre. Je crois que je suis bien le seul avec qui il peut être lui même.

Du coup, de temps en temps, il vient dans ma chambre, et il parle pendant que moi je travaille. Il me parle de filles, de soirées, d'amis, et parfois, quand il a bu un bière de trop, il parle d'avant.

J'ai arrêter d'avoir mal à chaque fois qu'il me parlait de Kate, sa petite amie. Je vous dit pas ce que ça façonne quand tu tombes sur ton meilleur ami - duquel tu est amoureux – après des semaines sans se voir, et que la première chose qu'il te dise, c'est à quel point le sex c'est génialissime et que l'amour l'est tout autant, que l'âme sœur existe, qu'il a trouvé la sienne, sa juliette, lui son roméo.

Blah, blah blah.

Ils sont ensemble depuis tellement longtemps, que j'ai arrêter de compter les années -ou même d'espéré une rupture-.

I ans j'ai commencé à suivre une thérapie, et Derek ne l'a jamais su. Comment aurait-il pu ?
Il a seulement cru que j'étais le genre de gars à grandir blazé. Il aurait jamais pu s'imaginer que je virerais dépressif du jour au lendemain.

Il m'a quand même aidé, souvent.

Un jour où je n'ai pas eu la force de sortir de ma chambre, un jour où je me suis dit que je sortirai demain et au final, qui a fini en un je ne sortirais plus du tout.
Il est venu me traîner hors du lit, assumant que Lydia – qu'il a toujours considéré comme ma Juliette - m'avais rembarré une fois de trop.

Et moi je l'ai laissé croire. Je l'ai laissé croire parce que c'était pathétique de lui dire, qu'en plus d'être un hyperactif bourré de toc, j'étais dépressif.

Et comment l'aurait-il su ? C'est pas comme ci je me mutilais ou quoi que ce soit. J'étais juste, triste, vide, seul.

J'avais des bleus aussi, c'est vrai. Ils ont fini par s'estomper, à force, alors je me suis dit que ce n'étais pas si grave.

Les gamins de l'époque avaient tendance à pas apprécier les p'tites tantouzes. Par gamins j'entends Jackson, Jacke et Prescott, les meilleurs amis de Derek. Inséparable ces quatre là, ils l'entraînent dans toutes leurs conneries. Enfin, comme il dirait, ce ne sont absolument pas mes affaires.

Je ne pense pas qu'il l'ait jamais su, pour les bleus je veux dire. Enfin, pas au début, tout du moins.

Alors ouais, on se voit un peu plus maintenant qu'avant, mais il n'empêche que je préfère passer du temps avec Scott.

Scott, c'est mon frère de cœur, il déteste Derek, mais il le supporte pour moi. Enfin, il le supporte, disons plutôt qu'il s'arrange pour ne jamais être dans la même pièce que lui.

Derek n'aime pas Scott non plus, donc forcément, ils se croisent aussi souvent que .. Bah moi et Derek, en fait.

Tout ça pour dire que j'ai un tas de boulot, et que Derek commence sérieusement à me gaver. Je ne suis même plus amoureux de lui, et pourtant j'ai toujours aussi mal à chaque fois que je le croise. Le pire c'est qu'il continue de me sourire.

Son stupide sourire tout droit sorti d'une pub colgate !

Je soupire en me rendant compte que je viens de relire la même ligne depuis un quart d'heure.

Et voilà que je recommence à être distrait par ce petit con, comme si j'avais besoin de ça à la veille de trois examens .

J'ai vraiment besoin de prendre l'air.

Il est 14h37 quand je retrouve Scott au café dans lequel il travaille. C'est une espèce de dérivée du starbuck, souvent bondé parce que le plus proche – et le moins cher – du départements des sciences, autant vous dire qu'ils ont bien choisis l'emplacement.

« Hey ! »

Je me retourne pour tomber nez à nez avec Alison, la petite amie de Scott. Elle me souris gentiment, l'air sereine :

« Tu attends Scott ?

- Hm. Je hume. »

Elle fronce les sourcils mais ne commente pas. Avec le temps les gens ont appris à s'habituer à mon air taciturne et morne.

Les aléas des pathologies dépressives, quelle joie.

Elle semble reprendre contenance et prend place sur la banquette en face de la mienne.

« Il ne devrait pas tarder, dit-elle. Tu le connais, la ponctualité c'est pas trop son truc. »

J'acquière simplement, ne sachant pas quoi dire d'autre. A quoi bon répondre un oui, c'est trop d'effort inutile.

Vraiment, vraiment trop.

Elle prend une gorgé de ce qui ressemble à un cappuccino avant de reprendre la parole :

« Et sinon, avec Derek, ça va ?

- Hm. »

Elle soupir, un sourire triste au visage :

« Je l'ai croisé tout à l'heure. Il était avec Jackson et Prescott... »

Elle fronce les sourcils, l'air dégoûté.

« Ne le dit pas à Scott hein, mais je crois qu'il m'a sifflé...

- Qui ? Prescott ?

- Plutôt Jackson. »

Je ricane doucement, suivi de près par Alison.
Jackson a toujours été un énorme connard. Le stéréotype même du gay refoulé qui subit la pression de sa famille adoptive. Il c'est toujours senti supérieur, mais en réalité, il a toujours été la risée du lycée. Bin oui, vu que la bâtisse est composé à 80 pour cent de geeks, autant vous dire qu'il avait pas trop la côte le gars.

« C'est bizarre, quand même. Elle chuchote presque.

- De ?

- Bin, Derek, qui traîne avec Jackson. Il le détestait tellement avant, tu sais, quand il te-

- Oui, je sais. »

Ma voix résonne dans le silence qui prend place. Alison murmure un léger ' désolé ' et choisi de continuer à boire son café, comme si de rien n'était.

Je refuse qu'elle croit que ça m'affecte. Parce que ce n'est plus le cas. Je ne ressens plus rien, rien du tout, et dieu sait que j'aimerais me mentir à moi-même en disant ça, seulement, c'est la vérité. Je n'ai juste plus la force de lui en vouloir, d'essayer de comprendre ni même de le comprendre .

Je suis juste las.

Je bois une gorgé de ma propre tasse avant de me racler la gorge.

« Enfin bon, c'est comme il dit, tout le monde change et toi tu suis.

-St-

- T'en fais pas, Derek ne vaut pas la peine que je me morfonde. Parlons plutôt de toi, comment ça va avec Scott ? Il te fatigue pas trop ? »

Elle souris tendrement, oubliant totalement le sujet 'Derek'.
Ces deux là s'aiment tellement qu'il suffit de prononcer le nom de l'autre pour que la terre s'arrête de tourner, j'vous raconte même pas ce que j'ai dû endurer.

Ni le nombre de nuit où j'ai dû rester à la bibliothèque deux ou trois heures de plus pour leur laisser un peu ' d'intimité '.

« Oh, tu sais, il est un peu tête en l'air, mais je l'aime comme il est. Et puis il est très gentil. On est très proche depuis qu'il a parler à mon père, c'est dingue, ces deux là s'entendent comme larrons en foire! »

Je me garde bien de lui donner la version de Scott et me contente plutôt de lui sourire.

« D'ailleurs, je vais devoir y aller, j'ai du travail, moi au moins ! Tu lui passeras le bonjour de ma part ?

- Pas de souci. »

Je rigole doucement tandis qu'elle se lève et rassemble ses affaires.

Quelle barbe, il va sûrement me bassiner avec ses ' Mais pourquoi tu ne l'as pas retenue ! '.

Je soupir une nouvelle fois. Décidément ça va vraiment être une journée de merde ,aujourd'hui.

Si j'avais su.

Merciii D'avoir lu cette petite mise en bouche. Le chapitre est relativement court MAIS c'est uniquement parce que je veux voir si l'histoire en elle même plait xD ! Le one-shot fait quelque chose comme 60 pages et j'ai toujours pas finis donc, no worries, y a du contenu ! (enfin de la quantité quoi).
Commentaire etc sont appréciés, les mp aussi, à vos clavier les n'enfants, je vous revois bientôt !
Jeanna