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Point de vue de Bella
Je m'appelle Bella Swan, je vis avec ma mère à Phoenix depuis que je suis bébé. Elle avait quitté mon père Charlie parce qu'elle n'aimait pas la ville ou il habitait. On l'appelait Forks, la place la plus sombre et mouillé que j'avais connu. Moi-même je détestais cet endroit. Chaque été, j'y allais pour y passer deux semaines durant mes vacances. Je n'aimais guère m'y trouver, je détestais le froid et la pluie.
J'ai maintenant dix ans, j'étais encore une petite fille pour ma mère et demain je devais partir en vacance chez mon père. Beurk! J'ai hâte de pouvoir protester à ne plus y aller. Comme à chaque année, je faisais toujours le même discourt.
- Maman, pourquoi je dois aller chez Charlie?
- Papa Bella! Tu dois y aller car tu lui manques. Tu lui dois au moins ça durant deux semaines, pas plus chérie.
Je soupirai et depuis l'âge de huit ans je répondais toujours la même chose.
- Un jour, je ne serai plus obligé d'y aller.
- Et ce jour n'est pas bientôt Bella.
- Je sais.
Je fermai ma valise avec atrocité et soupirai fortement.
- Bella!!!
- Quoi?
- Sois moins brusque, il te demande seulement deux semaines par année. Compte-toi chanceuse qu'il ne te demande pas tous les weekends.
C'était aussi une des raisons pour laquelle j'y allais encore. Mon père me manquait souvent, mais je détestais cette ville.
- Je sais maman, je suis prête maintenant.
Ma mère prit ma valise et alla la déposer dans le coffre de la voiture et je la suivis trainant les pieds. Elle me conduisit à l'aéroport et comme à chaque année, j'étais surveillé par un agent de bord jusqu'à Forks. Mon père m'attendait près des douanes. À ma vue il sourit de toutes ses dents, moi aussi, il m'avait terriblement manqué comme à chaque année. Il me prit dans ses bras et m'embrassa longuement sur la joue.
- Papa!
- Bella! Je suis content que tu sois enfin arrivé.
- Moi aussi.
Je ne lui avais jamais dit que je détestais venir chez lui, mais j'étais contente à chaque fois de le revoir. Il m'emmena chez lui après avoir été mangé une glace. Ma chambre n'avait pas changé depuis ma naissance, le berceau avait été remplacé par un lit simple. Je n'avais pas beaucoup de jouets chez Charlie, je préférais la lecture. Depuis que je savais lire, je lisais beaucoup de romans pour les grands. J'étais une très bonne élève.
Mon père était le chef de police de Forks, il prenait ses vacances en même temps que les miennes, pour être tout le temps avec moi. Il ne s'était jamais remarié. Derrière la maison de Charlie y longeait une forêt qui m'avait toujours fait peur et encore aujourd'hui je n'osais pas m'y aventurer seule. Une enfant de dix ans ne devait pas avoir peur de ses choses.
Demain nous serons samedi et comme à chaque année il pêchait, c'était le seul truc qu'il ne se privait pas en ma présence. Je déteste la pêche, il me laissa donc chez les Black. Billy avait deux filles jumelles, que j'avais chaque fois du mal à me rappeler leurs noms. Son plus jeune était un garçon du prénom de Jacob. Je m'entendais bien avec lui, nous jouions souvent ensemble, pendant les parties de pêche de Charlie. Ce matin là j'avais hâte de revoir Jacob. Il était d'un an plus jeune que moi.
- Jacob!
Je lui sautai dans les bras et il me tira à l'arrière de la maison. Nous faisions du vélo chaque fois, je prenais celui de sa sœur. Il était toujours plus rapide que moi, je le suivais assez de loin, ne voyant que sa roue arrière devant moi. Il décida de bifurquer dans la forêt.
- Viens Bella, je vais te montrer quelque chose!
- J'arrive!
Je pédalai un peu plus vite que d'habitude, ne voyant encore que sa roue, mais d'un coup je le perdis de vue. Je me mis à le crier. J'étais sûr qu'il ne m'entendait pas.
- Jacob, moins vite je ne te vois plus!
Il ne me répondit pas. Je m'arrêtai, deux chemins se trouvaient devant moi. Un à droite, un à gauche, je ne savais lequel prendre. Je bifurquai à droite, je me rendis compte au bout de trente minutes que je n'avais pas prit le bon. Je débarquai du vélo et regardai autour de moi. Je m'étais perdu et je le sentais. Je laissai le vélo là où je l'avais déposé et je me mis à marcher dans la forêt. Je ne portais qu'une veste et un pantalon souple.
Je n'avais pas l'heure et je voyais à travers le feuillage le soleil se coucher. J'étais vraiment perdu. Charlie devait être mort de peur, ainsi que Billy et Jacob, qui devait ce sentir coupable de ne pas m'avoir attendu. Je n'étais ici que depuis un jour et j'étais maintenant perdu dans un endroit que je ne connaissais pas. La noirceur venu je me terrai dans les fougères et je me mis en position fœtal, déposant mon livre à côté de moi. J'avais terriblement faim. Je me mis à pleurer et je m'endormis.
À mon réveille il faisait encore nuit et je me sentais affaiblie, j'avais surement passé une autre journée sur ces fougères. Je me levai, ramassai mon livre et me mis à marcher, espérant que quelqu'un passera par là un moment donné. Après quelques heures, mais je n'en étais pas sûr, je me remis à pleurer et me laissa tomber dans les feuilles échappant mon ouvrage par terre. Je mis mon visage dans mes mains et je sanglotai sans arrêt.
Je sentis d'un coup une main froide sur mon épaule.
- Tu es perdue petite?
Je sursautai, je n'avais pas entendu la venue de cet étranger. Je me levai, mais je tombai immédiatement sur le sol. Le garçon me releva d'une main.
- Ça va?
- Oui, merci.
Je le contemplai longuement. Il avait les yeux dorés et les cheveux cuivrés et désordonnés. Il avait la peau très pâle, pas étonnant dans ce patelin. Je ne connaissais que les gens de la Push, là où Jacob vivait. Tout conte fait, il était mignon, mais trop vieux pour moi, une fillette de dix ans. Il me sortit de ma rêverie.
- Tu es perdue?
J'avais entendu ça quelque part. Plus tôt il me l'avait demandé.
- Oui, mais je n'ai pas le droit de parler aux étrangers, mon père me l'interdit.
- Oh! Mais comment feras-tu pour rentrer si tu ne veux pas que je t'aide?
- J'en sais rien! Mais là j'ai terriblement faim et je me sens trop faible pour marcher.
- Depuis quand?
- Pardon?
- Depuis combien de temps es-tu ici?
- Samedi matin je faisais du vélo avec un ami et je l'ai perdu de vue.
- Oh! Ton père doit être inquiet. Ça fait deux jours que tu es ici.
- Vraiment?
- Oui, tu veux que je te dépose chez toi?
- Non… j'ai… vraiment trop faim, je suis trop faible pour bouger.
- Attends, ne bouge pas je reviens.
- Mais, ne me laisse pas seule!
- T'inquiète je te ramène quelque chose à manger.
- D'accord.
Il partit tranquillement à la droite d'où j'étais. Je ne devais pas lui faire confiance, mais il m'avait pourtant l'air très gentil. Il revint au bout de cinq minutes.
- Dis donc t'as fait vite!
- J'habite juste à côté.
- Pourquoi tu ne m'as pas emmené chez toi alors?
- Je ne crois pas que ça aurait été une bonne idée.
- Ah! D'accord.
Il me tendit un sac en papier brun, je l'ouvris, il y avait de bonne chose à l'intérieur.
- Merci.
- Mais de rien.
- Tu es très gentil tu sais.
- Merci, j'adore aider les gens. Je te ramène chez toi après.
- Au fait je m'appelle Isabella Swan!
- Salut, appelle-moi juste Ed.
- D'accord.
Je mangeai mon repas et il me reconduisit chez moi, mais n'allait pas plus loin que la lisière de la forêt.
- Ne dis pas que je t'ai ramené. Dis-toi juste que je suis ton ange gardien.
- OK.
Je me tournai pour contempler la maison et puis je regardai Ed, il n'était plus là. Le tout c'était produit en une fraction de seconde. Je haussai les épaules. Je pris donc mon courage à deux mains et me dirigeai vers la maison. Je sonnai à la porte. Charlie l'ouvrit à la vas vite et m'empoigna dans ses bras et me serra fort.
- Isabella! Ou étais-tu passé?
- Je m'étais perdu en forêt, c'est Jacob qui…
- Ce n'est rien, ce n'est pas de ta faute, il m'a tout dit déjà.
Il m'embrassa sur le front et alla appeler Billy. Je montai à ma chambre.
- Je vais me changer.
Il me fit signe de la main. J'enlevai mes vêtements et me changeai, m'habillant de mon pyjama après m'être lavé. Je me couchai sur mon lit pensant à mon sauveur. Était-il réellement existant? Était-il mon ange gardien? Il était trop magnifique pour être réel. Aux yeux d'une enfant comme moi, il était un rêve.
Durant les années qui avaient suivi je n'avais jamais revue mon ange gardien. J'étais maintenant âgé de dix sept ans et depuis l'âge de quatorze ans, j'avais arrêté d'aller chez Charlie. J'avais finalement osé protester à ma mère. Aujourd'hui je voulais y retourner, je voulais aller vivre avec lui, il me manquait terriblement. Il avait accepté avec joie mon arrivé chez lui. C'était ma mère qui avait protesté cette fois-ci.
- Bella Pourquoi?
- J'ai envie de le voir c'est tout et j'ai besoin de changement.
- Mais pourquoi? Tu es bien ici.
- Oui, mais je vois que tu t'emmerde sans Phil à cause de moi, je veux juste ton bonheur. Comme ça tu pourras le suivre partout. Je ne suis plus une petite fille.
- Je sais, mais je ne veux pas que tu me quittes.
- Papa à aussi besoin de moi. Je suis autant à lui qu'à toi. Il est content que je vienne vivre avec lui.
- Je sais, tu vas me manquer.
- On s'appelle maman.
J'étais à l'aéroport et cette fois-ci je n'avais pas besoin de surveillance. Mon père me ramena à la maison après avoir fait les salutations encore plus puissantes que lorsque j'étais petite. J'avais vue à quel point je lui avais manqué. Ma chambre était toujours pareil, mais cette fois-ci, le lit simple avait été changé de couvre-lit, par celui un peu plus pour mon âge.
- Merci papa.
- Mais de rien. Demain t'as école, je t'ai inscrite au lycée de Forks.
- Merci, j'irai.
Il sortit de ma chambre me laissant m'y habituer. Je détestais toujours Forks et je me demandais si j'allais finir par m'y habituer. Le lendemain matin je me rendis au Lycée avec la camionnette rouge délavé des années cinquante que Charlie m'avait offerte en cadeau de bienvenue. Je l'adorais. Je rencontrai plein de nouveaux camarades et ce n'est qu'au diner que je me fis des amies. Angela, Jessica, Mike et Éric. Nous nous assîmes à la même table. Un plateau devant moi, je contemplai une table au loin, où il y avait cinq personnes assises devant un plat pas encore entamé, je les trouvais vraiment différents de nous. Je me tournai vers Angela.
- C'est qui eux?
Elle regarda là ou je lui montrai les cinq personnes.
- Ce sont les Cullen, ils sont très indépendants et il n'aime pas la compagnie. La blonde c'est Rosalie, elle sort avec Emmett qui est assis à côté d'elle. Alice et Jasper sortent ensemble. Le dernier c'est Edward, toutes les filles veulent sortir avec lui, mais il refuse toute demande.
- Ils sont frères et sœurs?
- Non pas réellement, ce sont les enfants adoptifs du Docteur Cullen et sa femme.
- Oh!
Elle retourna à son plateau. Je contemplai toujours cette fratrie, mais plus précisément, c'était Edward qui m'intéressait. Il regarda enfin vers ma direction et ne lâcha pas mon regard un moment. Je détournai le mien. J'étais sûr de l'avoir déjà vue quelque part par le passé, mais je ne me rappelle plus quand et où. Je le regardai de nouveau, il m'observait toujours. Jesse me sortit de ma contemplation.
- Edward Cullen te matte Bella.
- Oh! Je suis sur de l'avoir déjà vue.
- Impossible, les Cullen sont ici que depuis deux ans.
- Ah!
J'avais dû donc me tromper, il ressemblait étrangement à quelqu'un que j'avais déjà vu, mais je ne me rappelais pas où. Edward fini par détourner le regard après m'avoir glissé un sourire amical par ma contemplation. Je rougis et détournai le mien.
La cloche du diner sonna sa fin et je me rendis à mon cours de Bio. C'est là que j'y vis encore une fois ce Cullen. Edward était assis à la paillasse ou il y restait la seule place libre. Le prof me demanda de m'y installer.
