Disclamer: Harry Potter appartient à JK Rowling .

Je n'ai pas grand chose à dire sur cet os . J'attend vos avis .

Elle était là, elle avait toujours été là . Il l'avait cherchée partout sans penser à regarder juste devant son nez. Il savait où il la trouverait, elle était avec son propriétaire, son ancien propriétaire : mort et enterré . Doucement il se leva de son fauteuil, caressant au passage la tête de son plus fidèle ami, s'il pouvait appeler ça comme ça. Il allait la chercher maintenant, ensuite plus rien ne pourrait l'arrêter : pas ce stupide ordre, pas ce stupide gamin, personne.

Sans un bruit, sans un regard pour la pièce où il se trouvait, il regarda son compagnon lui transmettant des ordres et disparut.

Le ciel était noir, les nuages arrivaient de plus en plus , prêts à exploser ; l'eau du lac s'agitait comme si de sombres créatures allaient sortir des méandres des profondeurs. On pouvait apercevoir au milieu de cette étendue d'eau une île, une île qui ne contenait que quelques arbres. Le lieu était calme, paisible comme s'il ne voyait pas l'étrange atmosphère qui se trouvait autour, comme s'il était protégé. Mais aucun calme ne dure éternellement.

Une silhouette marchait les pieds nus sur le sol, sa longue tunique noire s'accrochant aux branches, mais elle n'en avait cure. Il y était, à son but. Tous croyait qu'elle n'était qu'un mythe qu'on racontait aux enfants pour les endormir, et leur faire apprendre des valeurs morales ; mais lui, il savait, il connaissait l'étendue de son pouvoir, pouvoir qui était à lui désormais. Il arriva devant un autel en marbre posté au centre de l'île. D'un simple geste de la main, il fit tomber la pierre tombal de cet autel , faisant ainsi apparaître l'entrée d'un cercueil. Le temps s'était comme arrêté, aucun bruit ne troublait ce silence. Il avait dû parcourir plusieurs pays pour la trouver, il avait interrogé plusieurs vendeurs qui, en échange de leur coopération, avaient reçus la vie sauve selon son humeur. Finalement, c'était le vieux fou qui lui avait donné la fin de l'énigme, il lui avait finalement avoué sous la torture qu'il avait subi un larcin et en entrant dans son esprit il eut juste à identifier le voleur. La suite avait été facile, les pièces s'étaient assemblées toutes seules dans sa tête et il avait eu sa réponse. Il tendit sa baguette et d'un geste, il brisa la pierre. Il était là, endormi dans un sommeil éternel, sa barbe toujours aussi blanche et longue attachée par un fil reposait sur sa poitrine. L'homme se pencha en avant, sans pour autant toucher le mort qu'il regarda un instant, avant de diriger son regard vers les mains du défunt. Elle était là, elle avait toujours était là, entre les mains de celui qui avait été le plus grand sorcier de tous les temps. Il prit délicatement la baguette et la sortit du tombeau . Il crut apercevoir un faible sourire amer sur les lèvres de celui qui fut jadis son professeur, mais n'y porta pas plus d'attention. Seul comptait la baguette qu'il avait dans ses mains : la Baguette de la Destinée, Baguette de Sambucus, le bâton de la mort, la baguette de sureau. Il l'observa pendant quelques instants.

Faite en bois de sureau avec un crin de queue de sombral, cette baguette était la plus puissante au monde. Sur son manche se trouvait trois sphères de taille différente, partant du milieu de la baguette, de la plus petite à la plus grosse, près de la poignée. Il esquissa alors un rictus, puis il leva la baguette vers le ciel, faisant sortir du bout un puissant et effrayant éclair argenté ; lorsqu'il toucha les nuages, le serpent électrique argenté fit exploser tout ce les nuées retenaient. L'orage éclata. Un rire sinistre s'éleva alors dans l'air, et le mage noir prononça une phrase :

« Tu es fini, Harry Potter. »