Avant-propos :

J'attends vos critiques, ou vos compliments, voir même vos petits « J'ai lu ta fanfic » en MP. Savoir que son écrit est suivi est la meilleure récompense et la meilleure motivation pour un écrivain(en tout cas, pour moi). Je ne cherche qu'à progresser, et il n'y a que vous, lecteurs, qui puissiez m'aider. Si ma fanfic est totalement incompréhensible, dîtes le, n'ayez pas peur. (Mais avant de la critiquer, lisez-la au moins, merci.)
Sur ce, bonne lecture.

Chapitre 1 : Sachaman

Les pokémon existent. C'est un fait, indéniable, indiscutable.
Le problème, c'est que personne ne sait ni comment ni pourquoi...
Prof.Ninaeve, de l'origine des pokémon

(Reo)

Forêt de Fern, Eleze, 24 Octobre 2005, 17H36. Quelque part dans la forêt.

Bonjour !
Je m'appelle Reo, j'ai dix ans, je vais recevoir mon premier pokémon avant d'aller en voyage dans le fabuleux et enchanteur monde des pokémon pour devenir le plus grand dresseur que la terre aie connu !
Malheureusement, mon réveil est tombé en panne alors je suis arrivé en retard et j'ai eu seulement un Pikachu qui est mon meilleur ami. J'ai aussi rencontré une fille avec des cheveux roux et un garçon qui veut devenir le meilleur éleveur et on est les meilleurs amis du monde même qu'on a battu la Team Rocket et qu'on a capturé Mewtwo et tout les autres légendaires. Alors j'ai gagné la Ligue de Kanto de Jotho de Hoenn et aussi celle de plein de pays mais c'est trop long et j'ai pas envie d'écrire et comment je vais faire pour mon chapitre 2 moi j'ai déjà raconté toute l'histoire ?Vous y avez cru, hein ? (Non ? Bon...)
Si c'est pour lire une histoire à la Sacha, avec des héros tout mignon tout plein qui aiment leurs pokémon et sauvent le monde, c'est pas ici, désolé. Lisez la fanfic juste au-dessus. Il y a une gentille dresseuse qui a un Pikachu qui parle. Si. Je vous jure. Allez.
Ici, on n'est pas dans le monde fantastique et magique et fabuleux et tout et tout des pokémon. Non. On n'est pas dans un dessin animé. Les Pikachu, on les mange à midi, avec de la sauce-Chapignon. Perso, c'est pas que ce soit tout à fait dans mes goûts, mais ils sont meilleurs comme ça que dans une arène.
Donc, ici, on est dans la vie réelle, la vraie, la dure. Celles des dresseurs qui se font butter par des Rattata en rogne ou simplement par de la nourriture qui coûte trois mois de salaire par jour. (Euh... J'exagère quand même un peu...) Celles ou les légendaires sont légendaires, donc n'existent pas. Et surtout, celle où le dressage n'est qu'un énorme enjeu financier.
Vous êtes encore là ? Vous êtes motivé. Bon.
Je vais me présenter brièvement, alors, rien que pour vous. Reo, 15 ans, dresseur pokémon de Demelchio. Génial, et modeste avec ça.
Bon.
L'histoire qui va se dérouler maintenant sous vos yeux ébahis est encore pire que ce que je viens de dire. Alors, je ne vous dis pas le traditionnel : « Bienvenue dans le monde des pokémon ! »
Non. Bienvenue en enfer.

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Nous progressions vite dans la gigantesque forêt de Fern. Il y a trois ans, lors du départ de mon voyage initiatique, j'ai tourné en rond pendant 1 mois avant d'en trouver la sortie. Maintenant, grâce aux nouvelles fonctionnalités du pokédex et surtout grâce à Mnémosyne, le petit pokémon robot d'Ena, je pouvais la traverser en 3 jours sans aucun problème.
Zéphyr traînait derrière, comme toujours. C'était pourtant à cause lui qu'on était ici. Quand son équipe a montré sa nullité béante au grand jour contre le champion de l'arène de Pretorie, il s'est décidé(enfin, il s'est laissé convaincre par Ena) à capturer un des Rhinocorne de la forêt, lesquels sont réputés pour leur bonne constitution, pour combler son aberrante faiblesse face aux attaques Electriques. Voilà pourquoi je suis condamné à suivre Mnémosyne depuis 2 heures dans une forêt pleine d'arbres, de feuilles automnales et de cailloux mal placés à la recherche d'un pokémon pour un type incapable depuis 3 mois de dire autre chose que «oui» ou «merci».

« Allez, courage, Zéphyr, encouragea Ena »

Zéphyr eu un petit sourire peu convainquant, et, uniquement pour faire plaisir à Ena, accéléra un peu le pas. Il était incapable, depuis la disparition de Clémentine, de la moindre initiative personnelle. Si on le laissait seul, il resterait planté quelque part, sans manger, sans boire, et, plus grave, sans entraîner ses pokémon.
Ce n'était plus qu'une coquille vide. Une grande coquille avec des cheveux roux, des yeux vert émeraude et portant la tenue de combat aux couleurs de Fleo(donc blanches et rouges), la ville où il avait démarré son voyage initiatique.

« Alors, Mnémosyne, ce Rhinocorne ? Demanda Ena à son pokémon-machine. »

Mnémosyne était un pokémon pisteur très rare. Il avait en mémoire tous les signes particuliers de chaque pokémon existant sur notre planète, y compris les très hypothétiques pokémon légendaires et les pokémon disparus(c'est d'ailleurs grâce à lui qu'Ena avait pu trouver le fossile de Kabuto). Il a l'apparence d'une petite boite ferreuse pleine de trous d'où sortent des longs tubes grisâtres et extensibles qui lui servaient la plupart du temps de pattes, excepté celui le plus au devant qui se termine par un écran et qui fait office de « visage »
Visage qu'il orienta vers Ena. Une carte y était dessinée : très précise, elle représentait notre position, celle de Rhinocorne ainsi que de tous les arbres, rivières ou autres obstacles gênants. Rhinocorne se trouvait justement prés d'un petit cours d'eau, pratiquement à l'arrêt. Il y avait trois croix à coté de lui, dont l'une rouge, ce qui signifiait que 3 autres personnes ou pokémon se tenait prés de lui. La rouge montrait que l'un d'eux était mort, ou mourrant.
Nous suivîmes la route indiquée par une flèche sur Mnémosyne vers Rhinocorne. La croix qui le représentait sur la carte passait son temps à gigoter; elle semblait en fait se battre contre l'une des autres croix.
Ena fronça les sourcils.

« -J'espère qu'un autre dresseur n'est pas en train d'essayer de le capturer, dis-je.
-Moi aussi, répondit Ena. On devrait alors trouver un autre Rhinocorne. »

Je grommelai, pour indiquer que cette perspective ne me réjouissait pas du tout. Ena répondit en haussant les épaules avec fatalité.
Ena était une fille exaspérante, depuis 3 mois. Elle veillait sur Zéphyr comme une mère sur son enfant. Sa voix n'était jamais teintée de pitié envers lui, plutôt de compassion. Ses yeux bleus lui lançaient toujours des regards remplis de gentillesse et d'affection tandis qu'à moi, ils me lançaient plus souvent des éclairs noirs, surtout quand j'avais le malheur de dire que son cher Zéphyr avait plus sa place dans un cimetière que dans une arène, ce qui était parfaitement vrai.
Elle avait des cheveux bruns qu'elle laissait libre la plupart du temps, mais qu'elle tressait à la « Fifi Brindacier » pendant les combats, car, disait-elle, ils lui gênaient la vue. Elle portait, elle aussi, une des tenues de combat officielles, mais des couleurs de Dmilh'Tba, la ville ou se déroulait les phases finales de la ligue Elezoile. Elle en était fière, surtout depuis qu'une étoile filante surmontée d'une pokéball, symbole de sa victoire dans la ligue du pays, était placée un peu partout sur sa tenue bleue et verte.
J'étais le seul à ne pas porter mon équipement officiel de dresseur en dehors des combats. Je détestais ma ville natale et sa stupide couleur noire. Si j'avais pu, j'aurais jeté cet ersatz de fierté citadine, et aurais pris les couleurs, même si c'était du brun-caca, d'une autre ville dont je pourrais prononcer le nom sans teinter ma voix de haine ou de colère. D'une autre ville que Demelchio.
Mais cela aurait signé la fin de ma carrière en tant que dresseur. En effet, tout dresseur était en quelque sorte « sponsorisé » par la ville de laquelle il était parti ; cette ville lui versait chaque mois un salaire assez peu consistant, mais nécessaire pour pouvoir manger, dormir et acheter les matériels basiques pour pouvoir capturer et soigner les pokémon. C'était également cette ville qui fournissait les équipements de combat, ainsi qu'un pokédex souvent assez peu performant, une carte, une formation de dresseur/éleveur pour ne pas être totalement perdu. En bref, sans cette ville, je ne portais même plus le nom de dresseur. Donc, malgré toute ma haine envers Demelchio, mon village de pécheur natal, je ne pouvais m'en séparer.
Nous parvînmes finalement à la petite rivière qui coulait tranquillement vers un fleuve plus puissant, dont la source se trouvait sûrement en Elemoor, pays voisin de notre Eleze, avec qui nous avions signé un traité de paix il y a 30 ans malgré un passé déchiré par une guerre dont on avait oublié jusqu'au prétexte.
Tout prés, la corne enfoncée dans un arbre, un Rhinocorne mort. Il s'était fait éventrer ; probablement par l'un de ses congénères.
Et zut. Si notre Rhinocorne était mort, nous allions repartir à la poursuite d'un autre.

«C'est probablement la croix rouge de la carte, répondit Ena à mes pensées. Ce n'est donc pas le bon. Notre proie est sûrement toute proche. »

Elle voulut vérifier sur Mnémosyne, mais elle n'eut pas le temps ; déjà, un autre Rhinocorne sortit de nulle part(ou, plus vraisemblablement, de derrière un arbre), courant comme un fou vers nous.

« -Zéphyr, à toi ! Dis-je
-Oui ! »

Il lança une pokéball rouge et blanche sans un mot, d'où sortit un Tartard féroce. Inutile: déjà, le Rhinocorne s'était écroulé. En le regardant plus attentivement, on pouvait remarquer que la roche sur son dos était cassée à plusieurs endroits.

« Pokéball, Go-o ! »

Cela venait d'un petit gamin que je n'avais pas vu arriver(Qui a eu l'idée stupide de mettre autant d'arbres dans cette foutue forêt ?). Il avait pris une pose ridicule en lançant sa pokéball noire. Il était accompagné d'un Sablaireau presque aussi grand que lui.
Il était vraiment très petit, quand on y pense. C'était probablement un nouveau dresseur. Il avait des cheveux noirs mal coiffés sur son visage ovale, et ses yeux très clairs plein de joie innocente regardaient la pokéball hésitante avec excitation. Il avait un grand sourire béa.
Mais moi, je ne souriais pas. Non seulement il nous avait piqué notre proie, mais je reconnaissais bien sa tenue toute noire, celle de Demelchio, mon propre village natal.
Il se jeta sur sa pokéball, et gueula :

« WOUAIS ! J'ai capturé un nouveau pokémon ! »

Il prit alors une pose ridicule toute droite sortie d'un dessin animé célèbre et pour moins de dix ans, qui a comme un héros un piètre dresseur nommé Sacha. Le gamin était tout content. Pas moi. Zéphyr devait capturer un Rhinocorne, de préférence rapidement. Maintenant que « Sachaman » nous avait pris celui là, nous devrions en trouver un autre, ce qui m'ennuyait profondément.
Il va falloir tenter quelque chose pour ne pas prolonger la chasse au pokémon rocheux.

« -Hey, gamin, dis-je, il est à nous, ce pokémon !
-C'est pas vrai, scanda-t-il. C'est moi qui l'ai mis KO avec mon fidèle Sablaireau!
-Ouais, Ouais... et ben, si t'as les couilles, je te propose un défi: Un combat avec Rhinocorne comme enjeu ! »

Hé hé. Je suis génial. Il est accro à Sacha. Hors, Sacha accepte toujours ce genre de défi débile. En plus, j'étais sûr de gagner : il avait l'air d'avoir très peu d'expérience.

«-J'accepte! Tu vas perdre, dresseur de pacotille ! Enfin, mon premier combat ! Sabl...
-Reo, NON ! Explosa alors Ena. Ce dresseur a capturé ce Rhinocorne loyalement. »

Et voilà ! Tadmorv de Grotadmorv ! Elle recommença à me lancer des éclairs noirs. Et en plus, elle a foutu en l'air mon plan.

« -En plus, tu sais bien qu'il n'a aucune chance, me dit-elle, d'une vois un peu plus douce.
-Si, j'ai mes chances ! Gueula « Sachaman ». Je suis un grand espoir de Demelchio !
-Et en plus, il en est fier, murmurai-je, dégoûté.
-Je te défie, Reo !
-Avec Rhinocorne comme enjeu ? Dis-je, plein d'espoir.
-Oui !!
-NON ! NON ! Intervient Ena. NON, Reo !
-Bon, alors, je refuse ton défi.
-Lâche !!
-Quel intérêt ai-je à me battre contre un minable ?
-Je suis pas un minable !!
-NON ! »

Cette fois, le « NON » ne venait plus d'Ena. C'était Zéphyr qui nous interrompait. Son Tartard, que tout le monde avait oublié, regardait vers un arbre où le pauvre Sablaireau s'était encastré.
J'éclatai de rire.

«Sablaireau ! A qui est ce Tartard? »

Il rappela vite son pokémon dans une pokéball noire. Ensuite, il me regarda avec une insistance peu amicale.

« Hé ! C'est pas mon Tartard ! Me défendis-je. C'est celui de Zéphyr ! »

Pour une fois, la distraction de Zéphyr m'amusait. Un dresseur consciencieux aurait rappelé son pokémon depuis longtemps, ou au moins l'aurait dressé à ne pas attaquer à tout va sans ordre. Cet imbécile de pokémon aquatique avait sûrement cru qu'il avait été envoyé dans l'optique d'un match contre Sablaireau.

«Zéphyr ? S'étonna le gamin. »

Le nommé n'eut pas la moindre réaction visible. Il regardait autour de lui comme si il cherchait celui qui répondait au prénom « Zéphyr ». Après un moment, il parut comprendre que c'était le sien et cligna des yeux, étonné.

« Euh... Vous êtes sûr que c'est lui ? Demanda Sachaman. Il n'a pas l'air d'un véritable dresseur. »

Le ton du gamin, sérieux comme un pape, me donna une nouvelle crise de fou rire. Que je ne réprimais que difficilement. Sachaman parut se demander s'il avait atterri dans un groupe de fou, et Ena soupira de détresse.

« Tais-toi un peu, dit-elle à l'adresse du gamin. C'est un très bon dresseur. »

Cette fois-ci, j'éclatai franchement de rire, et je crus qu'elle allait me frapper, mais rapidement, elle desserra les points et repris son sourire gentillet désormais coutumier.
Le gamin lui s'assombrit.

« Je voulais faire mon premier combat, moi... »

Il a l'air déçu. C'est pas moi qui vais le consoler. A cause de lui, nous allions devoir chercher un nouveau Rhinocorne.
Ena, elle, visiblement, ne supportait pas de voir ce bout d'chou triste. Elle hésita, puis dit :

«-Allez, tu vas te battre contre moi. Mais pas ici. On va rentrer à Pretorie et combattre dans la salle de combat.
-On abandonne la chasse au Rhinocorne, alors ? Demandais-je, plein d'espoir.
-Ca ne te dérange pas, Zéphyr ?
-Non. »

Zéphyr remontait dans mon estime, aujourd'hui. Il ne le faisait pas exprès, mais ça méritait une juste récompense.

« -Je te donnerai mon Embrylex, lui dis-je.
-Merci. »

Il rappela ce si cher Tartard et nous nous dirigeâmes vers Pretorie. Mnémosyne nous guidait(« Que c'est pratique, ce pokémon ! Disait Sachaman. Moi, ça fait 1 mois que je tourne en rond dans cette forêt... » Quel nul, hein?)
Le gamin ouvrait la marche. Il n'arrêtait pas de parler de lui, de ses pokémon, de la façon dont il lançait ses pokéballs. Comme si on en avait quelque chose à faire, que Mewtwo l'empsykote! Heureusement, petite consolation, il se prit quatre fois les pieds dans une racine, ce qui me fit bien rire.
A mi-chemin, il me demanda :

« -Tu as déjà participé à la Ligue Elezoile, toi ?
-Bien sûr.
-Tu as été jusqu'où, la première fois ?
-Ta gueule. »

Je n'aimais pas parler de cette élimination au premier tour de la Ligue du pays.

« -Ho, t'es pas sympa, dit-il. Moi, je suis sûr de gagner. J'ai déjà de bons pokémon.
-Non, je suis sûr que tu vas perdre au premier tour. Rare sont les dresseurs qui le passent dés leur première année.
-J'en ferais parti !
-Je ne crois pas. Si tu tombes sur moi, par exemple...
-Tu participes cette année aussi ?
-Oui. J'ai déjà tous les badges, et Ena aussi. Il n'en manque qu'un seul à Zéphyr.
-Mais... On ne peut combattre dans les arènes que depuis un mois seulement !
-On a fait rapide, admis-je
-J'en ferais autant, si j'avais Mnémosyne.»

Il était vraiment sûr de lui ; il se considérait comme exceptionnel. D'un coté, il n'avait pas tout à fait tord. Pouvoir partir en voyage initiatique était une chance rare.
A Demelchio, et c'était probablement comme ça partout, c'était le maire qui décidait des dresseurs pouvant partir en voyage initiatique. Il avait le choix entre des centaines de jeunes dont le rêve était d'être Maître Pokémon, et ce chaque année ; et pourtant, seuls un ou deux pouvaient partir. Demelchio n'avait en effet aucun intérêt à payer une trop grande quantité de dresseurs.
L'objectif principal en tant qu'initiateurs de voyage de dressage de chaque ville et village est évidemment financier. Le meilleur moyen pour ce genre d'objectif était de rentrer dans ce qu'on appelle les « 9 grandes », c'est à dire les neuf villes dont les dresseurs ont fait les meilleurs résultats. Dans la mieux classée se tenait la Ligue Elezoile, le plus grand événement Pokémon dans l'année, et les 8 suivantes accueillaient les arènes. Cela engendrait des bénéfices économiques gargantuesques : les dresseurs y arrivaient en masse, ce qui rentabilisait les SHOP's et les hôtels. Le pays construit des routes pour faciliter leur déplacement, ce qui permet des échanges commerciaux plus rapides avec les villes plus éloignées. Une ville avec une arène, c'est toujours une ville prospère.
C'est exactement ce qui s'est passé à Pretorie cette année. Son dresseur phare, Nomi Pascaly, l'a envoyé en 9ième place du classement grâce à ses bons résultats. La ville en a été transformée et énormément agrandie. Les hôtels ont poussé comme des mauvaises herbes, et une route reliait désormais le petit village avec la capitale.
C'était pour que cela se produise à Demelchio qu'on avait envoyé Sachaman : le maire avait vu en lui un dresseur capable de résultats assez bons pour propulser Demelchio dans les neuf grandes. De ces capacités, toutefois, je ne voyais aucune trace.
Par contre, un truc qui n'a pas changé à Prétorie, c'était le centre pokémon. Toujours aussi horrible : tout blanc, à part le comptoir gris-metallique. L'infirmière n'était pas une Joëlle, à la grande déception de Sachaman. C'était un étudiant de 14-15 ans qui travaillait là pour se faire un peu d'argent de poche ; il n'avait pas de Levainard (et pas de pokémon tout court) et sa seule qualification était de savoir activer la coûteuse machine-à-soigner-les-pokémon, autrement dit d'appuyer sur un bouton rouge.

«-Alors, on le fait, ce combat ? Demanda Sachaman, après avoir soigné ses pokémon. Je suis prêt, moi ! Mes pokémon sont ultra-boostés !
-Attends un peu, lui répondis-je, à la place d'Ena. Je dois d'abord donner mon Embrylex à Zéphyr.
-Mais ça va durer longtemps ! »

Sachaman était vraiment un petit gamin impatient.

« On voit bien que tu ne connais pas les nouvelles technologies... »

Je sortis mon pokédex et le connectai à ma ceinture de dresseur grâce à un câble noir.

« Pokédex ! Transfert : Pokémon numéro 3 Brasegali contre Pokémon numéro 53 Embrilex ! »

Brasegali était l'un de mes meilleurs pokémon, et je l'utilisais fréquemment en combat. Par contre, j'avais capturé Embrylex un peu par hasard et il restait depuis longtemps placé sur le « Système de stockage informatisé des pokémon » appelé plus fréquemment le « PC » ;
Maintenant, cependant, plus besoin de se connecter à un ordinateur, on pouvait le faire via un pokédex.
L'appareil rouge enregistra l'ordre grâce à son capteur vocal, et s'exécuta. Un « BIP » confirma le bon déroulement de l'action : Embrylex avait pris la place de Brasegali dans ma ceinture, alors qu'aucune pokéball n'avait semblé bouger. Sachaman fronça les sourcils.
Ensuite, je connectai mon pokédex à celui de Zéphyr et dis :

«-Moi, Dresseur Reo, donne mon pokémon numéro 53 Embrylex à Dresseur Zéphyr !
-Moi, Dresseur Zéphyr, accepte le pokémon numéro 53 Embrylex de Dresseur Reo ! »

« BIP ! »
Voilà, c'est fini. Je donnai la pokéball d'Embrylex à Zéphyr. Sachaman me regarda, bouche bée. Pour lui qui n'est jamais sorti de ce trou perdu qu'est Demelchio, c'est de la haute technologie, car habituellement, il fallait suivre toute une procédure avec les machines à échanger qui sont très rares et extrêmement lentes! Je m'attendais à ce qu'il nous dise « Hé ben... Pour avoir des appareils comme ça, vous devez être de très bons dresseurs ! »

« Hé ben... »

Je pris un air fier, prêt à répondre avec la modestie sans faille qui me caractérise.

« Tu dois vraiment être un médiocre dresseur, si tu as au moins 53 pokémon ! »

Me retenez pas, je vais faire un malheur...

« Sache, espèce de Ramoloss, qu'un bon dresseur possède en plus de ses pokémon habituel une grande série d'autre capturés, susceptibles d'intégrer mon équipe si jamais ils montrent des bonnes qualités au combat ! Les autres, ceux qui s'avèrent trop faibles, je les abandonne... »

Sachaman y réfléchit pendant tout le trajet qui nous menait à la salle de combat. Il n'acceptait pas cette vision des choses, trop Sacha pour comprendre cela ; pour lui, un pokémon était un ami ; on ne stockait pas indéfiniment un ami sur un PC et on ne l'abandonnait pas. Le pauvre, il finira rapidement à comprendre la dure réalité. Ou alors, il ne serait pas dresseur longtemps.
Mais il avait du suivre une formation de dresseur avant de partir en voyage initiatique et ce que je venais de dire, c'était la base du système actuel. Capturer beaucoup, mais ne garder que les meilleurs et abandonner le reste ; c'était le principe même de l'Elitisme. Comment cela se faisait-il qu'il ne le savait pas ?
La salle de combat était un bâtiment tout rectangle et tout moche. De l'extérieur, ce n'était qu'une immense boîte de métal surmonté d'un toit rouge sans charme. De l'intérieur, ce n'était aussi qu'une immense boîte de métal. Horrible.
Nous rentrâmes, nous payâmes notre entrée à une femme potelée qui se limait les ongles et nous nous dirigeâmes vers un terrain, tout au fond.
Partout, des dresseurs combattaient. On voyait la différence entre les boulets genre Sachaman ou les dresseurs expérimentés comme nous. Les boulets gueulaient comme des Psykokwak leurs attaques (Ferosinge ! Tu feintes avec ton poing droit, mais attention, après, tu lui mets un Ultimapoing dans sa tronche ! Il n'a aucune chance d'esquiver, à moins de savoir lire dans mes pensées !) sans comprendre que l'adversaire allait forcément éviter l'attaque, avec tant d'informations.
Les expérimentés, eux, ne disaient rien. Ils communiquaient leurs ordres par code, voir par gestes. C'est ça, l'art du combat. En finesse.
Notre terrain était une arène simple, sur sol basique. Une pokéball indiquait le centre du terrain, comme la tradition le veut, et était traversée par la ligne médiane. Des boucliers protecteurs étaient projetés partout sur les bords, pour empêcher les attaques et les pokémon de sortir du terrain.
Ena se mit à une extrémité du terrain, Sachaman à l'autre. Je me mis au centre perpendiculairement à la ligne médiane, comme arbitre (je n'ai officiellement pas le droit d'arbitrer, mais tout le monde s'en fiche)
Zéphyr, lui, alla faire un tour pour chercher des adversaires pour gagner quelque Adollars (la monnaie du coin dont le symbole est : .) Il en fallait bien un peu... En effet, le salaire de dresseur, très petit, nous permettait à peine de nous nourrir et de dormir. Il nous fallait en gagner autrement ; Et combattre ne suffisait pas : il fallait aussi faire des bons résultats en tournoi, et vendre des pokémon.
Je pris un air d'arbitre professionnel, et dit :

«-Noms des combattants ?
-Ena Bedinho.
-Lloyd Damoiseau. »

Mon poing se crispa. Je vis Ena ouvrir sa bouche, puis la refermer. Un Damoiseau ? Comment était-ce possible ?
Je me repris. J'espérais que Sachaman- ou plutôt Lloyd- n'avait pas remarqué mon trouble

« -Règles ?
-3 VS 3, répondit Ena, elle aussi choquée -un Damoiseau !- Avec la ceinture en Mode 6 »

La « Mode » de la ceinture correspondait au nombre de pokémon maximum qu'elle pouvait contenir. En combat, le Mode 6 était pratiquement la seule utilisée, même si parfois le Mode 3 voir, malheureusement de plus en plus souvent, la Mode 9, étaient choisies pour des combats spéciaux.

« -Que beau soit le combat, et que le meilleur gagne ! Dis-je
-QUE BEAU SOIT LE COMBAT, ET QUE LE MEILLEUR GAGNE ! Répétèrent-ils à l'unisson. »

C'était la phrase rituelle. L'excitation de Lloyd était presque palpable. Ena, elle, était plutôt relax.

« Voltali, GO ! Cria Sachaman. Montre leur ta puissance ! »

Je ne le dirai pas, mais il prit une pose ridicule.
Sa pokéball noir décrivit une longue courbe avant de s'écraser sur le terrain. Voltali en sortit, et se prit illico un Mach'punch dans les dents.
Le pauvre allait s'écraser contre un des boucliers.
Déjà, le Tygnon d'Ena se précipitait sur lui pour l'achever, mais...

« Stop ! Je demande un temps mort ! Cria Lloyd »

Oui, les dresseurs ont le droit de demander des temps morts.

« Refusé »

Oui, j'ai le droit de les refuser -

«-Laisse-lui son temps mort, Reo. Que veux-tu, Lloyd ?
-Ton Tygnon a frappé mon Voltali avant même qu'il ne soit sorti complètement de sa pokéball. Je demande à recommencer le combat ! Répondit-il, indigné.
-Demande refusée, dis-je. On n'y peut rien si son Tygnon a eu le temps de faire trois fois le tour du terrain avant que ta pokéball ne touche le sol. C'est pas un dessin animé. Il fallait que ton lancer soit droit et dirigé vers le sol, et non pas courbe.
-Reo, soit gentil, laisse-lui une chance... »

Mais cette fois, je ne pliai pas. Si on devait recommencer le combat à chaque fois qu'il faisait une erreur...
J'avais du mal à croire que Demelchio aie choisi un tel minable pour partir en voyage initiatique. Je savais bien que le maire était un Rattata ignare, mais pas à ce point là. Lloyd n'avait reçu aucune formation, alors que la mienne avait été colossale. Il ne connaissait même pas les principes de bases, tels que la table des types. Il s'est arrêté une fois en plein combat pour écouter son pokédex : Il était tout étonné de retrouver son pokémon KO, n'ayant pas reçu d'ordres ; Il a confondu Tempête de Sable et Jet de Sable ; et, pour finir, il a demandé à son Rhinocorne d'utiliser l'attaque Surf(« Tu peux réussir ! Je le sais ! »)
Comment Sachaman a-t-il pu être choisi pour être dresseur ? Est-ce parce que c'est un Damoiseau ?
Résultat du match : Victoire d'Ena, 3-0.
Nous sortîmes de la salle de combat après avoir été rejoint par Zéphyr, qui avait gagné 15 . Il faisait maintenant nuit ; il n'était pourtant que 7H30.
Lloyd, l'air triste et déçu, nous suivait. Bientôt on serait débarrassé de lui à jamais. Il logerait au centre pokémon, qui avait des chambres pourries mal entretenues mais gratuites, tandis que nous prenions nous autres dresseurs d'exception une chambre dans un hôtel.
Bientôt, nos routes se séparèrent. Le centre à droite, l'hôtel à gauche.
Malheureusement, mes espoirs furent déçus. Zéphyr se trompa de route et tourna à droite, avant de nous rejoindre, mais Sachaman nous suivit.

«-Arrête de nous suivre, Lloyd, lui dis-je. On va à l'hôtel, nous. Toi, tu dois aller au centre pokémon.
-Et pourquoi je pourrais pas aller à l'hôtel, moi aussi ?
-Parce qu'une chambre, ça coûte 30 et que tu n'as qu'un petit salaire pour le mois. Si tu vas à l'hôtel aujourd'hui, tu vas devoir jeûner pendant 1 semaine...
-Et toi, alors ? Tu fais comment ?
-Moi, je gagne des en gagnant des combats contre d'autres dresseurs, entre autre.
-Ne t'inquiète pas, renchérit gentiment Ena, un jour, tu pourras aussi aller dans un hôtel. Moi aussi, j'ai dû loger au centre, quand je n'avais qu'un petit salaire de 250 pour seul revenu.
-250 ? Dit-il avec ébahissement. Mais...
-C'est vrai que tu dois en avoir un peu moins, répondit Ena, compatissante. C'est 200 , à Demelchio, c'est ça ?
-Oui, dis-je.
-Bien sûr que non ! J'ai bien plus, moi ! 2000 par mois ! »

Je restais sans voix. Ce que disait le petit est impossible. Fondamentalement impossible. 2000 , c'était une somme énorme. Presque un an de salaire pour moi. Même ce gros Psykokwak de maire ne donnerait pas un tel salaire à un dresseur, surtout si faible.
Dans ce genre de cas, je préférais rigoler. Ena elle-même ne put pas se retenir.

«Vous ne me croyez pas ? Se vexa-t-il. Regardez ! »

Je dus me frotter les yeux pour me convaincre, mais les faits étaient bien là : Lloyd sortit une dizaine de billets rouges « 200 » de sa poche.

« -Comment as-tu pu avoir ça? Dis-je, effaré.
-Je te l'ai dit, c'est mon salaire du mois !
-C'est impossible...
-Mais si ! A Demelchio, ils ont reconnu en moi les germes d'un vrai champion, voilà pourquoi ils me payent tant ! »

Il avait l'air fier. Moi, j'étais halluciné, et Ena aussi. Même Zéphyr donnait des signes de surprise(en fait, non, il n'écoutait pas, mais c'est pour la rhétorique, vous comprenez ?). Je m'attendais personnellement à ce que Lloyd me dise un truc du genre : « Souriez, vous êtes filmés, c'était une caméra cachée! » Mais ça ne se produisit pas. Il se contentait juste de sourire, content de son petit effet.
Son sourire s'effaça bientôt, et il baissa les yeux.

«-Mais je ne suis pas à la hauteur... J'ai été pitoyable...
-Je ne te le fais pas dire ! le complimentai-je »

Il me lança un regard noir. Ena aussi, mais ses yeux rigolaient.

« C'est pour ça que je voudrais vous demander... »

Il avait l'air gêné. C'était la première fois.

« -Si je ne pouvais pas rester avec vous... Pour pouvoir progresser et accomplir mon destin de Maître Pokémon !!
-Il n'en est pas question, répondis-je au tac au tac.
-Mais bien sûr, que tu peux ! Répondit Ena. »

Evidemment, c'était inévitable. Avec Ena, qui n'arrivait plus à vexer qui que ce soit, on allait bientôt avoir l'entierté des loosers de l'Eleze sur le cul.

«Non. »

Au moins, Ena connaissait ma position. Mais elle n'en tient pas compte. Pour le moment seulement, car j'avais bien l'intention d'avoir une petite discussion avec elle.
Nous arrivâmes à l'hôtel quelques minutes plus tard. Celui-ci avait un prix relativement bas, et ses chambres étaient grosso-modo bien entretenues, même si les couvertures étaient déchirées à plusieurs endroits et que les douches, communes, ne marchaient pas très bien. Après avoir reçu les clés des chambres, Lloyd alla directement se coucher. Nous, nous sommes restés un peu plus longtemps éveillés. Tacitement, nous nous rejoignîmes tous trois dans la chambre de Zéphyr ; On sentait bien qu'une discussion sérieuse, à l'abri des oreilles de Lloyd, devait se tenir.

« -Pourquoi as-tu accepté, Ena ? Commençais-je, assis par terre comme elle. Si on doit commencer à accueillir tous les dresseurs débutants de l'Eleze...
-Celui-ci est exceptionnel.
-Exceptionnellement nul, oui...
-Justement. Il y a quelque chose de bizarre autour de lui. Tu ne trouves pas étrange qu'un dresseur comme lui, sans avoir reçu aucune formation, puisse partir à l'aventure avec un si gros salaire, en plus ?
-Si, bien sûr, mais ce n'est pas une raison. Nous ne sommes plus des dresseurs ordinaires, au cas où tu ne l'aurais pas remarqué. Nous avons reçu une mission, et Lloyd sera un boulet pour nous.
-Il pourrait être utile.
-Explique.
-On ne sait pas où les ravisseurs de Clémentine se terrent. On devra vraisemblablement voyager dans tout l'Eleze. Hors, trois dresseurs qui tournent en rond sans but, c'est suspect. Par contre si ceux-ci sont accompagnés d'un jeune dresseur n'ayant encore aucun badge, ça peut passer. Son voyage initiatique nous servirait de couverture.
-Tu oublies une chose : on est déjà sur les tablettes des Diamants Noirs. Qu'on se fasse remarquer ou non, ça n'a pas d'importance. Ils finiront par en avoir marre de nous et nous enverrons un tueur pour nous liquider, Sachaman y comprit.
-S'ils voulaient nous tuer, ils l'auraient déjà fait depuis longtemps. Ils croient sûrement qu'on a abandonné les recherches. Si on se fait remarquer, ils se douteront de quelque chose. »

Elle marqua une pause.

« Moi, je pense que, reprit-elle, Lloyd nous sera très utile. C'est un Damoiseau, n'oublie pas. Il pourrait peut-être nous renseigner, qui sait. On pourrait alors sauver Clémentine... »

Je regrettai déjà mes futures paroles, mais tant pis. Cette dernière affirmation était de trop.

« -Plus personne ne peut sauver Clémentine, tu le sais bien. Elle est morte. Notre objectif n'est plus de la sauver, mais de la venger. »

Un frisson nous parcourût. J'avais été dur. Un climat gêné s'installa. C'était un sujet tabou. Ena ne répondit pas. Elle baissa les yeux, tristes, frappés encore une fois pas cette évidence. Elle savait, elle savait pertinemment que j'avais raison. Clémentine était morte.
Mais depuis la disparition de celle-ci, justement...
Rapidement, l'impression de tristesse qu'elle dégageait disparut. Elle reprit un sourire optimiste, et me scruta d'un air sévère ;
Elle ne se permettait plus ce genre de faiblesse. Elle voulait toujours tenter d'être heureuse et optimiste pour nous trois, ne se laissant jamais aller à avoir l'air accablé, comme si la voir souriante, elle, suffisait à nous rendre le moral.
Zéphyr, lui, resta calme. Pour lui, il était temps de tourner la page, d'oublier celle qu'il avait aimée. De comprendre qu'elle était morte. Mais il ne voulait pas. Et Ena ne l'y encourageait pas. Il préférait espérer, et cet espoir là le rendait aussi vivant qu'un rocher.
Le silence s'éternisa. La discussion semblait terminer. Je crois que finalement, Sachaman nous accompagnerait.
Je sortis avec Ena de la chambre de Zéphyr.

« Elle est vivante, dit celui-ci, convaincu. Je le sais. »

C'était une des seules phrases qu'il parvenait encore à prononcer.
Ena étouffa un sanglot.
Moi aussi.

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Bonjour Reo,
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Pour ce premier message, voici la fiche de notre beau pays :

Eleze
Pays situé sur les territoires de l'Ouest du Cercle d'Elgame, grand continent à forme circulaire très éloigné d'Hoenn.
Capitale : Fern
Habitants : Elezois(Masculin)-Elezoise(Féminin)
Adjectifs : Elezois(Masc.)-Elezoise(Fém.)
Monnaie : Adollar()
Langue officielle : Elezan
Limites : Au Nord, frontière avec Elemoor. Au Sud, frontière avec Stankea, et sur quelques kilomètres avec Kolorade. A l'Ouest, limité par l'Océan Extérieur ; A l'Est, par la Mer Intérieure.
Relief : Tout l'ouest du pays est occupé par la forêt de Fern. A l'est, grande plaine.
Ligue Pokémon : Ligue Elezoile(Nom officiel)-Ligue Etoile(Nom plus couramment utilisé)
Siège de la ligue : Change selon les années. Cette année : Dmilh'Tba(1ière des neuf grandes)
Tenant(e) du titre : Ena Bedinho, 15 ans, de Dmilh'Tba
Finaliste : Nomi Pascaly, 17 ans, de Prétorie
Arènes : Changent selon les années. Cette année, par ordre croissant de point au classement des villes des villes : Prétorie – Matissa – Aaglebe -Fleo- Tales -Pytaglôr- Sundora- Fern
Rang aux classements des pays de la FICP : 56ième

Fédération Internationale de Combat Pokémon.

PS : la carte de ce pays sera disponible à la demande dans quelques semaines.

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Bonjour Reo,
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Pour ce premier message, voici la fiche de la création des laboratoires de BigBall :

Mnémosyne
Pokémon Pisteur
Type : Métal/Electrique
Etymologie : Mnémosyne était une Titanide grecque. Son nom a notamment donné les mots « Mnémotechnique » en français.
Découvert à : Eleze
Fiche POKEDEX :
Pokémon mécanique conçu par les hommes pour faire office de pisteur. Il ne possède ni pensée ni vie propre. Coûte cher. Déconseillé au combat.