Salut, ça fait longtemps que j'avais cette idée en tête donc j'ai essayé de la mettre sur papier, on va bien voir ce que ça donne... S'il vous plaît, soyez indulgents dans vos reviews, c'est ma première fanfiction.

remarques :

1) C'est du femslash avec un peu de slash

2) rien ne m'appartient puisqu'Harry Potter est à JK Rowling

3) Il y aura probablement beaucoup de fautes.


Prologue:

(deuxième année, dans les toilettes de Mimi Geignarde)

Hermione était terrifiée. Elle se tenait recroquevillée sur le sol des toilettes de Mimi Geignarde, ses bras enveloppant ses genoux, des larmes coulant sur ses joues. Dans un petit peu moins d'une demi-heure, Harry et Ron allaient revenir et voir dans quel état elle était. Qu'allaient-ils dire ? Est-ce qu'elle allait pouvoir redevenir normale ? Un sanglot lui échappa, elle ne pouvait pas croire qu'elle avait été aussi stupide pour ne pas tester les poils présents sur la robe de Parkinson. Elle se retrouvait à présent avec des oreilles de chats, une fourrure et une queue…

Les trente minutes passèrent à la fois trop vite et trop lentement : d'un certain côté, elle était terrifiée par la réaction de ses meilleurs amis mais d'un autre, elle ne supportait pas l'attente…

« Hermione ? Malfoy n'est pas l'héritier de Serpentard ! » s'écria Harry

« Vraiment ? Qu'avez-vous appris d'autre ? demanda-t-elle le plus naturellement possible

« Tout va bien ? Pourquoi tu n'es pas sortie ? » Cette fois-ci c'était Ron avait parlé.

Elle inspira profondément et décida qu'en tant que Gryffondor elle devait se montrer courageuse et tenter le tout pour le tout en sortant pour les rejoindre. Tremblante, elle ouvrit la porte et fit quelques pas en évitant leur regard. Elle balbutia pour combler le silence qui s'était abattu dans la pièce :

« Je me suis plantée : ce n'était pas un cheveux qui était sur la robe de Parkinson, c'était un poil de chat… »

Elle releva finalement la tête et rencontra les regards étonnés d'Harry et Ron. Pas dégoûtés, juste choqués. Le brun se reprit au bout de quelques secondes et s'exclama :

« On doit t'emmener à l'infirmerie de suite ! »

Hermione blanchit : il était hors de question qu'elle se balade dans les couloirs alors qu'elle ressemblait à un mélange de chat et d'humain ! Il fallait qu'elle se débrouille seule… Elle secoua la tête et rétorqua :

« Non, imagine que quelqu'un me voie ? Je ne veux pas qu'on me traite de me monstre ! Et puis, comment on peut expliquer mon état ? En disant ''Nous avons décidé de faire du Polynectar, ce qui est totalement interdit, et nous n'avons même pas pris la peine de vérifier si le poil était humain ou non'' ? C'est vrai que je me vois tout à fait dire ça à l'infirmière… » ironisa-t-elle

« D'abord, tu n'es pas un monstre, tu as juste des appendices de chat, ce qui est très mignon ! » commença Ron

« Ensuite, il faut que tu ailles à te faire soigner parce qu'on ne sait pas quels effets ça pourrait avoir sur toi. C'est peut-être extrêmement dangereux ! Je préfère me faire exclure en sachant que ma meilleure amie va bien plutôt que de finir ma scolarité sans toi ! » finit Harry, les larmes aux yeux.

En le voyant comme ça, Hermione comprit qu'elle serait obligée d'abdiquer : le brun avait déjà eu à supporter la mort de ses parents et il ne laisserait plus aucun de ses proches en danger. Elle finit par acquiescer et laissa ses meilleurs amis la diriger vers l'infirmerie. Lorsqu'ils arrivèrent, Pomfresh lisait un document derrière son bureau. Elle leva la tête et eut un hoquet de surprise en voyant Hermione. Elle bredouilla :

« Que vous est-il arrivé ? »

« J'ai voulu m'entraîner en potion en faisant du hors-programme et je n'ai pas remarqué à tant qu'un poil de chat s'était glissé dans le chaudron… » répondit la brune. Techniquement, ce n'était pas un mensonge : la potion qu'elle avait brassée était hors-programme et elle n'avait effectivement pas remarqué que c'était un poil de chat…

« Très bien, je vais vous demander de vous allonger dans ce lit juste là et vous deux, allez-vous coucher immédiatement, le couvre-feu est passé depuis longtemps ! » ordonna la vieille femme d'un ton professionnel, comme si elle n'avait pas à soigner une élève à moitié transformée en chat.

Hermione fit ce qu'on lui avait dit de faire et tenta d'occulter le fait que l'infirmière lui annoncerait peut-être de très mauvaises nouvelles. Cette dernière reprit la parole :

« Je pense que je n'ai même pas besoin de préciser que faire des potions sans la surveillance d'un adulte est totalement stupide et interdit à Poudlard. Bon, quelle potion étiez-vous en train de faire et comment avez-vous été en contact avec cette potion ? A-t-elle explosé ? L'avez-vous ingérée ? »

« J'ai essayé de faire du Polynectar et je l'ai bu » bafouilla l'étudiante en rougissant de honte.

La vieille femme soupira mais n'essaya même pas de la gronder pour avoir tenté de faire une telle potion seule puisque de toute évidence, l'élève se fustigeait suffisamment elle-même. En silence, elle lança plusieurs sorts de diagnostics.

Hermione la regarda faire, de plus en plus anxieuse alors qu'elle la voyait pâlir et jurer. Que se passait-il ? Y avait-il un risque qu'elle meure ? N'y tenant plus, elle demanda :

« Madame, que se passe-t-il ? »

L'infirmière hésita avant de finalement décider de ne rien cacher à sa patiente :

« Le Polynectar a modifié votre ADN et ce serait trop dangereux d'annuler ces modifications : il y a trop de risques qu'on touche à d'autres gênes. »

« Je vais rester comme ça toute ma vie ? Avec des poils, une queue et des oreilles de chat ? » Hermione était à deux doigts de pleurer ce qui attendrit le vieille.

« Pas les poils : la partie de votre ADN correspondant à votre pilosité n'a pas encore été touchée. Par contre, c'est vrai que vous allez devoir rester avec les oreilles et la queue. En plus, vous aurez peut-être un petit peu un comportement de chat… »

Elle pleurait à présent. A cause d'une stupide erreur, elle allait passer sa vie à se faire traiter de monstre… Elle demanda tout de même d'une toute petite voix :

« Et il est impossible de me les enlever par chirurgie ? »

« Non, pour plusieurs raisons. Déjà, vous êtes mineure et qu'il faudrait donc l'autorisation d'un tuteur magique pour subir une opération dans un hôpital sorcier, peu importe l'opération en question. Vos parents étant moldus, le ministère ne les considérerait pas capable de prendre une telle décision. Ensuite, parce que nous n'arriverions jamais à vous refaire des oreilles humaines et à les reconnecter à votre cerveau, vous vous retrouveriez complètement sourde. Pour la queue, elle vous est nécessaire pour votre équilibre et vous seriez désormais incapable de marcher sans tomber si vous ne l'aviez pas. »

Pomfresh fit une petite pause avant de reprendre :

« Par contre, vous pourriez utiliser un glamour afin de cacher vos oreilles et votre queue. Il faudrait le renouveler tous les jours et cela consommerait en permanence un peu de votre magie. Ça pourrait être une solution… »

Hermione releva la tête brusquement, relativement soulagée. Elle n'avait jamais entendu parler de ce sort mais il avait l'air extrêmement intéressant.

« Est-ce que … Est-ce que vous pourriez m'enlever tous ces poils et m'apprendre à lancer un ''glamour'' s'il vous plaît ? »

« Bien-sûr » la rassura l'infirmière avec un petit sourire.


(Le lendemain matin)

Hermione se réveilla et remarqua de suite qu'elle n'était pas dans son dortoir mais à l'infirmerie. Très vite, elle se rappela ce qui s'était passé la veille et elle dut se retenir de pleurer. Elle passa sa main dans ses cheveux et fut soulager de constater que ses oreilles étaient humaines. De toute évidence, le glamour avait tenu toute la nuit, c'était plutôt une bonne nouvelle…

« Hermione ? »

Elle rouvrit les yeux et remarqua que ses deux meilleurs amis étaient juste à côté de son lit, tous deux inquiets pour elle. Ça lui réchauffa le cœur de savoir qu'ils la soutenaient et ne l'abandonneraient pas. Elle murmura émue :

« Vous aviez raison tous les deux : c'était une excellente idée d'aller à l'infirmerie. Merci de m'avoir forcé la main »

« C'est normal Hermione, tu aurais fait pareil pour nous… » rétorqua Ron, clairement touché par le fait qu'elle les remercie ainsi. « Comment vas-tu ? »

« Pas si mal vu ma situation, je crois… Pomfresh vous a tout expliqué ? » s'enquit Hermione

« Non, elle a dit que c'était à toi de décider qui tu voulais mettre au courant. » lui expliqua Harry.

La brune sourit : elle appréciait de plus en plus l'infirmière qui sous son apparence un peu terrifiante, était en fait très gentille et respectueuse des choix de ses patients. Il faudrait qu'elle la remercie.

« Le Polynectar a modifié mon ADN et les oreilles et la queue sont donc définitives. »

« Pourtant, tu as d'après ce que je vois des oreilles humaines, non ? » s'étonna le brun en fronçant les sourcils.

« Ron, tu veux bien me passer ma baguette s'il te plaît ? » Lorsqu'elle eut dans les mains, elle murmura le contre sort du glamour et laissa apparaître ses oreilles de chat qui pointaient à travers sa masse de cheveux. Devant leur air confus, elle décida de leur donner de plus amples explications. «Pomfresh m'a appris à mettre en place des glamours qui me permettent de cacher mes… ''différences''. Je peux vous demander de garder ce qui m'est arrivé un secret ? »

« Bien-sûr ! Tu peux nous faire confiance ! » la rassura Ron avec une lueur de détermination dans les yeux. Il rajouta ensuite sur un ton pensif. « Même si honnêtement, je pense que peu de gens se moqueraient. Ils seraient tous surpris, oui, mais je ne vois pas pourquoi ils auraient une mauvaise réaction… »

Harry hocha la tête pour montrer qu'il approuvait les propos de son meilleur ami. Il lui sourit d'un de ces sourires qu'il était le seul à pouvoir faire et qui la rassurait instantanément. Une bouffée de joie la traversa et elle eut soudainement moins peur de ce qui pouvait lui arriver.

« Merci les gars, je sais pas ce que je ferais sans vous. Je vous aime vraiment… » les remercia-t-elle sincèrement

Elle fut brusquement surprise lorsqu'une tornade brune la tira dans un gros câlin, vite suivie par Ron. Elle écarquilla les yeux et réagit tout d'abord pas, puis entoura ses deux meilleurs de ses bras et ronronna, ce qui surprit les trois adolescents, même si personne n'osa faire de remarque sur le bruit de moteur qui résonnait dans la pièce. Hermione, toujours blottie et ronronnant, se racla la gorge et balbutia :

« J'adore les câlins et ça me fait donc super plaisir que vous m'en fassiez un, ne vous méprenez surtout pas, mais pourquoi ? Vous n'avez jamais été aussi tactile auparavant… »

« Tu nous as foutu une sacrée frousse, on a quasiment pas pu dormir de la nuit tellement on était inquiet… Et puis, j'ai toujours aimé les câlins… » se justifia le brun en haussant les épaules.

Merlin, elle adorait vraiment ses amis…