Disclaimer : Les personnages et l'univers de NCIS ne m'appartiennent (malheureusement) pas, je ne fais que les emprunter à Donald P. Bellisario.

Couples : Giva, JenTony

Commentaire : Ceci est ma première fic, alors soyez indulgents s'il vous plaît ! j'espère vraiment qu'elle vous plaira.

Chapitre 1 :

En arrivant au quartier général du NCIS avec sa Mini rouge, Ziva savait qu'elle était très en avance. Evidemment, comme tous les jours, Gibbs était déjà sur place, un café à la main en train de se battre vaillamment avec son ordinateur.

- Bonjour Gibbs

- Salut Ziva. Déjà là ?

- Eh bien oui... et toi, toujours des problèmes de PC ? Tape-lui dessus, ça ira mieux…

- Tu crois vraiment que je n'ai pas déjà essayé ?

- …

Un silence plutôt confortable s'installa entre les deux agents. Parfois un petit regard en coin, un sourire, mais jamais de paroles. C'était comme ça tous les jours depuis qu'ils travaillaient ensemble, et ça ne les dérangeait pas. Question d'habitude.

McGee arriva 45 minutes plus tard, les salua timidement, puis se mit rapidement au travail. Tony, comme à son habitude, était en retard. Mais depuis un certain temps, il ne racontait plus à qui voulait l'entendre ses exploits du week-end. A croire que son histoire avec Jeanne l'avait changé. Souriant comme à son habitude, il salua tout le monde dans un grand élan de motivation et ne se priva pas de se moquer de la nouvelle coupe de cheveux du Bleu. Il prit place à son bureau et s'amusa à lancer des boules de papier dans la corbeille.

- Le téléphone de Gibbs sonna.

- On a un marine mort, informa-t-il son équipe.

- Je vais chercher la voiture.

- J'appelle Ducky.

- Je me charge du matériel.

- Eh, vous ne voulez pas savoir où on va ? les interrompit Gibbs.

- Oui, Boss.

- Base navale de Norfolk

Arrivés sur place, ils furent accueillis par le chef de police, un vaniteux petit monsieur qui en plus de tout, renversa le café de Gibbs. Heureusement, il n'avait pas encore eu le temps de semer la pagaille et l'équipe put se charger de prendre les photos, les mesures et relever les indices. Le marine était allongé sur le dos. Le tueur lui avait gravé sur le torse un symbole représentant un cœur, et quelques impacts de balles étaient visibles.

- De quoi est-il mort, Duck ?

- Oh Jethro, je viens juste d'arriver ! Je peux juste te dire que l'heure du décès est environ vers minuit. Pour la cause de la mort, je suppose que ces balles lui ont été fatales, mais je te donnerai de plus amples informations quand je l'aurai autopsié. Tu sais, ça me rappelle une affaire il y a quelques années, un marine capturé et torturé par son ex-femme…

- Pas maintenant, Duck.

A quelques mètres de là, Tony trouva un couteau, portant des traces de sang, et également des traces de pneus sur la route. Indices pour Abby.

De retour au quartier général, Gibbs leur attribua les tâches, comme toujours.

- Dinozzo, trouve son adresse. McGee, ses relevés téléphoniques, je veux les noms de toutes les personnes qu'il a appelées avec son portable. Quand vous aurez fini, vous allez fouiller chez lui.

- On y va, patron.

- Ziva, je veux savoir tout de la vie de ce marine.

- Il s'appelle John Prost, né en 1980 à NY, déménagé à Washington DC avec ses parents en 1993. Engagé chez les marines depuis 2001, il n'est pas marié mais avait une copine, une certaine Mary Trow, qui l'a largué il y a un mois. Ses collègues l'aimaient bien, il n'a pas l'air d'avoir de problèmes au travail : il n'a eu qu'un conflit avec un certain James Lint il y a 6 mois, cause inconnue.

- On va à la base interroger ce type. Après on ira voir son ex.

- Je peux conduire ?

- Bien sûr, je ne suis pas Dinozzo.

Arrivés à la base, ils trouvèrent facilement James Lint. D'après son chef, c'était un bon marine, mais avec un caractère parfois un peu trop prononcé. Sa dispute avec John Prost était due à la copine de ce dernier. James la voulait, mais elle disait aimer John ; donc, il s'en est pris à lui. Depuis, ils n'étaient pas amis, mais ils ne s'ennuyaient plus. James ne raconta pas grand-chose à Ziva et à Gibbs. Ziva dût le prendre à part dans une chambre pour le convaincre de parler, sous l'œil attentif de Gibbs, qui ne voulait pas risquer que le comportement de Ziva mette fin à la vie de ce marine.

- Alors, tuer un marine, ça fait quel effet ?

- Eh, lâchez-moi, Madame, je n'ai rien fait, Madame !

- Ne m'appelez plus jamais « Madame » si vous voulez encore pouvoir avoir des enfants. Bien que je pense que ce ne soit pas une bonne idée…

- Pardon, Mada…Mademoiselle.

- Officier David, rectifia Gibbs en prenant la relève.

- Monsieur, Monsieur, je n'ai rien fait, merde !

- Vous avez dit une grosse bêtise là… l'informa Ziva. Vous n'auriez pas dû l'appeler « Monsieur ».

- Mais je n'ai rien fait ! Oui, je me suis énervé avec ce mec, John, mais je ne l'ai pas vu depuis avant-hier ! Et puis cette nuit, j'étais au Sunset bar avec une fille si vous voulez vraiment savoir. Je peux vous donner ses coordonnées.

Gibbs le lâcha enfin, en lui jetant un regard tellement froid que James en fut désorienté. Ziva le dévisagea d'un air satisfait et suivit son patron vers la voiture.

Gibbs allait s'asseoir au volant, provoquant Ziva. Celle-ci répliqua et essaya de saisir les clés des mains de son patron. Tout-à-coup, elle le plaqua contre la voiture, son corps contre le sien, leurs souffles se mélangeant… ils se regardèrent dans les yeux, une lueur naissant dans les deux regards. Puis Ziva recula et alla s'asseoir à la place du passager, comme si de rien n'était, tout de même un peu gênée. Gibbs ne laissait rien paraître, comme toujours, mais en vérité il n'était pas moins chamboulé qu'elle. Il y réfléchira plus tard ; en attendant, un meurtre était à résoudre.

Pendant ce temps, Tony et McGee avaient fouillé l'appartement de John. Ils y trouvèrent des lettres que Mary lui avait envoyées et différentes photos. Ils embarquèrent son ordinateur pour l'amener à Abby.


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