Le monde dans lequel je vis est plein de contrainte et d'obligation, j'ai l'impression que l'on vit ma vie à ma place, mes vêtements, mes cheveux, ainsi que le vernis que je porte.
Je partage ma chambre avec ma sœur Alice, elle adore cette vie, elle a de la chance , elle est la cadette, moi je suis l'ainée j'ai beaucoup plus de responsabilité qu'elle, le poids de ma famille pèse sur mes épaules , mes parents sont très exigeant envers moi, à cinq ans je savais parfaitement parler Anglais, Italien, espagnol, chinois ainsi que le Français , je savais monter à cheval, j'ai eu toutes sortes de professeur à domicile , mes parents ont peur que quelqu'un ne m'enlèvent , car mon père n'est pas un homme de loi ou un homme politique, non Charles Alberto Swan est un mafieux de New-York , mon père est un homme… exigeant , je n'ai pas le droit à l'erreur ou j'étais punis.
Bien sûr je faisais tout pour que cela n'arrive pas.
Les arbres à la fenêtre de ma chambre ce mouvaient comme dans un balais classique, c'est quelque chose que j'adore la danse classique, j'en ai fait petite mais j'ai dût arrêter, mon père a été déçut et m'a privé de nourriture pendant trois jours, puis il m'a inscrite au conservatoire de New-York je faisais du violon, et j'en ai fait mon métier j'ai eu les plus grands professeur, et j'ai vu la lueur de fierté dans ces yeux durant quelques secondes, puis il m'a rappeler que j'avais rater une note, ce moment est rester graver dans ma mémoire, le seul but de mon père est de nous façonner à notre image.
Après la mort de mon frère Jacob je suis devenue moins indulgente, je me suis rebellé et évidemment je me suis prit une branlée phénoménale, j'ai dût rester alitée pendant une semaine, j'ai eu trois côtes, le nez et le bras brisés...
Jacob n'a jamais été mon frère de sang, il était le fils des meilleurs amis de ma mère, elle est morte et mon père l'a prit sous son aile, lui apprenant les ficelles du métier, c'est à dire l'assassinat, le meurtre et le racket, malgré toutes les chose qu'il faisait je pouvais voir son âme, et cette âme est la plus lumineuse qu'il m'a été donner de voir dans ma vie emplie de ténèbres.
Un soir où il pleut j'entends un bruit sourd a re de chaussez, je descend et j'entend les cris assourdissants de ma mère, elle cris, jure, pleure, et hurle.
Je me baisse pour que mon père ne me voit pas, mais c'est l'image de Jake que je vois, une longue trainée de sang sur le sol mène jusqu'à son corps inerte, il ne bouge pas, ne respire pas, mon père s'acharne sur sa poitrine, il la comprime, lui fait du bouche à bouche, soudain un bruit affreux jaillit de sa poitrine, sa bouche, est envahit par le sang il coule a flot ! Ma respiration est hachée, la sienne n'est plus, sa peau est lisse, la mienne dégouline de sueur, mon cœur bat dans ma poitrine j'ai l'impression qu'il va jaillir en dehors de mon corps j'ai du mal à respirer ! Je vois trouble, mes yeux papillonnent entre Jacob et mon père, mais Jake est là, allongé sans vie, Jake n'est plus là ! C'est juste un corps sans vie avec des trous dans la poitrine, cette vision d'horreur ne me quitte pas, ces yeux révulsés, cette bouche dont le sang jaillissait i peine quelques minutes.
Je descends les escaliers me cramponnant à la rampe, je ne sais toujours pas comment j'ai réussit à rester debout je marche sur le carrelage froid et glisse sur un liquide chaud, et épais ma peau pale est recouverte par le liquide rouge, mais je continu à marcher vers l'homme que j'ai tant aimer.
Je m'agenouille dans le sang à côté de son corps, je sais qu'il est parti à ce moment mais je tente, de ma main, tremblante de toucher sa poitrine, pour vérifier au cas ou, je prend sa main chaude dans la mienne l'amène à mon visage.
Je ferme ces yeux, nettoie sa bouche et l'embrasse une dernière fois, son sang donne un goût de rouille à notre baiser mortuaire.
Je regarde mon père, un verre de cognac à la main, les yeux rougit par les larmes le sang à tacher sa chemise.
-Il y a eut une fusillade, j'ai essayer de le protéger…
Je me relève chancelante, tangua d'un pied sur l'autre.
-C 'est de ta faute, c'est toi qui l'a tué !
C'est la première fois que je me suis opposée à Charles, il semblait tellement blessé par mes paroles, tant mieux, je veux que mes mots soient pareils à une balle en plein cœur.
Après avoir regarder le corps de mon frère, mon ami, mon amant, une dernière fois je tourne les talons et remonte dans ma chambre laissant une empreinte sanglante à chacun de mes pas.
J'espère que vous avez aimer je fais en sorte que cela reste mystérieux mais nous avons là une Isabella particulièrement sombre et hantée par ces démons intérieur.
Trouvera t-elle la paix ?
