Disclamer :

Personnages : Appartiennent à Steven Moffat et Mark Gattis et Sir Arthur Conan Doyle SAUF Stessie et Louise.

Histoire : M'appartient ! (Défense de diffusion ou de traduction sans mon accord)

Epoque : Moderne. (XXIème siècle)

Lieux : Londres/Angleterre.

Inspiration : Énorme partie emprunter au Moftiss (Je l'avoue ^^).

UA-OS-POV MOLLY

Un accident fortuit,

Une colocation certaine.

Je venais d'avoir mon permis voiture. J'étais contente. Ma meilleure, Stessie, m'avait prêté sa voiture. On s'était retrouvées Louise, elle et moi au café du coin et je leur avais annoncé la nouvelle. Aussitôt dit, aussitôt la blonde me donna ses clefs de voiture et m'ordonna d'aller faire un tour.

Je lui répondis que je souhaitai finir notre soirée entre filles avant de m'essayer à la conduite.

C'est un ainsi qu'après avoir parlé de la fac…

''C'était clair et net, moi je faisais Bac ES, économique et social, et rien d'autre… déclara Louise.

- Tu veux faire quoi ? lui demandai-je.

- Avocate, dans le meilleur des cas, me répondis-t-elle.

- Moi, j'aimerai être journaliste… expliqua ma meilleure amie.

- C'est cool comme métier ça !

- Et toi Molly ? Tu veux faire quoi comme profession ?

- Hum… je voudrais faire médecin légiste…''

Mes deux amies s'étouffèrent dans leurs verres.

''Légiste ? Tu… tu veux travailler au beau milieu de morts ?

- Oui ! m'exclamai-je. Je ne vois pas en quoi c'est dérangeant.

- Il y a des cadavres et tu ne vois pas où est le problème ?

- Je veux aider la police, ce n'est pas un drame !'' déclarai-je.

Elles se regardèrent dubitativement sans piper mot.

… des garçons…

''Quand je vous disais que Marc était romantique ! dit ma meilleure amie, ironique.

- Oui mais, riais-je, pour qui t'offre un fastfood pour votre un an de rencontre, c'est un peu gros !

- Moi, quand une de mes conquêtes fera ça, je m'en contenterai ! Enfin si j'arrive au bout d'un an ! expliqua mon autre amie.

- Oui, eh bien, il faudrait peut-être que tu arrêtes de chercher le bon Louise et que tu te fixes ! la gronda Stessie.

- Pourquoi ? s'écria la brune. Molly fait exactement la même chose et tu ne le lui fait pas remarquer !

- Je cherche mon âme sœur mais je n'essaye pas tous les Jules qui me passe sous la main'', rectifiai-je.

Louise rougit de honte à ma remarque sous-entendue, piquée au vif.

''D'ailleurs, toi tu n'en cherche pas un par hasard ? me questionna-t-elle.

- Non, je n'en éprouve pas le ''besoin'', lui rétorquai-je.

- Il n'y en a pas un qui te tape dans l'œil ? insista Stessie.

- Aucun, répondis-je négative. Et même si j'en avais un, je ne vous le dirai pas ! Vous essaieriez encore de jouer les entremetteuses !

- Nous ?! s'écrièrent-elles. Jamais !''

Elles sourirent d'un air tout à fait entendu.

… de la famille…

''Comme chaque année… Mes parents me force à aller voir ma tante qui à déménager en France à ''Lïmoge'', ''Limogesse'', ''Lïmogesse'', bref c'est ce que les français appellent ''La capitale de la porcelaine''

- Des vacances ennuyantes quoi, résumai-je. Et toi Stessie ?

- Je ne sais pas encore où va Marc, donc aucune idée…

- Tu ne fais que le suivre ? demanda Louise, mi-amusée, mi-curieuse.

- Toujours, répondit la concernée avec un sourire.

- Et sans surprise, tu restes à Londres, Molly ?''

Je souris malgré moi. Elles le prirent pour une réponse positive.

Ainsi dépeinte, vous devez me prendre pour une vieille fille propriétaire d'un chat…

Et bien, je dois dire que malheureusement vous vous approchez tristement bien de la vérité.

Mais je ne m'en plaignais pas.

J'étais majeure et saine de corps et d'esprit. C'était tout ce qui m'importait ! Tout ce qui ne touchait pas à l'ordre de mes études ou de ma santé, je m'en fichais.

Alors les relations amicales et/ou amoureuses pensez bien que ce n'était pas dans mes priorités.

J'ai toujours étais une fille discrète, curieuse et aimable avec tout le monde, mais mon but n'était absolument pas de plaire mais plutôt de réussir ma vie et de quitter le cocon familial.

Ce n'était pas que je n'aimais pas mes parents, au contraire je les adorais, mais je voulais, comme tout le monde, prendre mon envol.

Bref revenons à nos moutons :

… donc après avoir parlé de ces sujets plutôt ordinaire, je pris la voiture de ma meilleure amie et la route jusqu'au domicile familial en faisant un long détour pour ramener prestement Louise et Stessie chez elles. Contrairement à ces dernières et malgré le fait que mon âge me le permettait, je n'avais pas bu une goutte d'alcool de toute la soirée.

J'étais épuisée mais je devais rentrer alors je mis un peu de musique pour me tenir compagnie.

Je chantais à tue-tête en balançant doucement ma tête en rythme.

Un long moment passa. Avec un sourire, je repensai à la discussion que j'avais eue plus tôt avec les filles. C'est vrai qu'elles n'avaient pas tort. Je devais être trop coincée. Je devais peut-être me lâcher un peu… Expérimenter la gente masculine…

J'en étais là de mes pensées quand une grosse bête me barra la route. L'animal était noir et s'était élancé directement sur le capot. Le bruit mat du choc me tira de ma torpeur.

Je sortis de la voiture pour constater les dégâts. J'allumai la lampe torche de mon portable pour voir quelle bête était-ce.

Quand j'entendis un gémissement plaintif tout sauf bestial qui venait de la masse noire gisante per terre.

C'était un homme. Un jeune homme brun et svelte. Le visage pâle ravagé par la douleur.

Je me précipitai sur lui pour voir ce qui n'allait pas.

Je le remarquai assez vite. Une flaque sombre s'agrandissait sous lui.

Prise de panique, j'appelai les urgences. L'homme ne bougeait plus. J'étais morte de peur. J'avais tué un homme.

'' Restez pas plantée-là, femme stupide ! Vous ne voyez pas que je fais une hémorragie'', hurla-t-il en grognant.

Ah non… Finalement il n'est pas mort ! Il est tellement vivant qu'il est capable de m'insulter et de me donner des ordres ! Pour un peu, je croirai presque qu'il n'est pas si mal en point que ça.

''Oh ! Oh ! Oh ! m'exclamai-je. Ne me parlez pas sur ce ton !''

Je défis son écharpe malgré ses protestations et la pressai contre son abdomen blessé.

''Si je ne le fais pas vous allez mourir sur cette route… Ça serait bien bête !''

Je pris soudain conscience que je n'avais pas pris les mesures d'urgence.

''Monsieur, continuez d'appuyer sur votre blessure je n'en ai pas pour longtemps…

- Je sais ce que je dois faire bécasse mais si vous éloigner ce sera non-assistance pour personne en danger ! dit-il en grimaçant''

Je n'en pris pas compte. Il ne valait mieux pas créer un second accident. Je courus prendre le triangle de présignalisation à trente ou quarante pas. A vrai dire j'ai arrêté de compter quand j'ai vu la police et les urgences arrivaient.

Je revins vers la voiture et aperçu un homme aux cheveux courts et châtains parler à son téléphone puis raccrocher et s'approcher de moi à grand pas.

J'avais peur de me faire jeter ne prison pourtant il ne sortit pas ses menottes et afficha même un sourire rassurant.

''Monsieur l'agent, débitai-je bégayante, tentant de m'expliquer, c'est un accident, je vous jure que je n'ai pas vu cet homme traver…

- Inspecteur Lestrade, me coupa-t-il en me serrant la main. Ne vous inquiétez pas. Cet homme est entre de bonnes mains. Aucune poursuite judiciaire ne sera faite à votre encontre car vous n'êtes pas la fautive dans l'histoire. Bonne soirée Mademoiselle.

Il partit en me laissant dubitative à côté de la voiture.

Je me promis d'oublier cette histoire.

Fin ?

''Molly ? Molly Hooper ?!'' m'interpela un homme.

Je me retournai et fus ravie de voir mon on-ne-peut-plus jovial professeur d'anatomie, Mike Stamford. Un gars bien sympathique avec un petit embonpoint et des lunettes rondes dignes d'Harry Potter.

''Mr Stamford ! Oui, bonjour comment allez-vous ?

- Appelle-moi Mike, je vais très bien et toi ? J'ai appris que tes parents sont morts. Toutes mes condoléances. Que s'est-il passé ?

- Ils sont morts'', dis-je simplement un sanglot dans la voix.

Il fut gêné et me proposa un café que j'acceptais volontiers. Nous nous assîmes ensuite sur un banc public. Il me demanda d'une voix professorale.

''Tu continues tes études au moins ? Tu es une élève brillante tu sais. Nous perdrions un bon élément !

- Merci. Et oui je continue. Mais ça va être dur pour moi de trouver un logement sachant que je ne touche que l'assurance de mes parents…

- Et tu n'as pas de famille qui pourrait t'héberger ?

- Pas la moindre, lui répondis en secouant la tête légèrement triste.

- Et… comment elle s'appelle déjà ? Stessie ! Elle ne peut pas te dépanner ?

- Alors là… autant rêvé. Elle est en couple et vit avec son homme. Elle a coupé les ponts comme on dit.

- Ben, je ne sais pas, trouves-toi une colocation…

- Je vous en prie, qui voudrais vivre avec moi ?''

Ma réponse l'amusa. Après lui avoir demandé ce qu'il y avait de drôle, il m'expliqua que j'étais la deuxième de la journée à lui dire ceci.

''Et qui est le premier ?''

Pour me répondre, il me conduisit à St Bartholomew, son lieu de travail, et par extension mon lieu d'études. Nous entrâmes dans un laboratoire que je n'avais jamais vu. Il avait l'air perfectionné mais totalement désordonné voir même dangereux. Mike me tint la porte tandis que je m'exclamai :

''J'aurai la chance d'y travailler dans ce labo cette année ? Si c'est le cas, il faudra fixer des règles de sécurité.

- Oui je pense aussi'', m'avoua-t-il.

Soudain une voix masculine et grave interpela mon professeur :

''Mike, tu me prête ton portable ? Je n'ai pas de réseau sur le mien.''

Je me tournai vers le propriétaire et vis un jeune homme aux boucles brunes et aux yeux d'un bleu profond. Ces iris perçants me fixèrent un instant. Ils semblèrent m'analyser au plus profond de mon être. Je tressaillis mais restai parfaite calme.

''Il ne marche pas le fixe ou quoi ? s'inquiéta légèrement Mike.

- Je préfère les textos'', répondit l'homme le plus simplement du monde.

Le premier s'excusa, gêné :

''Désolé, il est dans mon pardessus.''

L'autre, quant à lui, se reconcentra sur son microscope, les traits impassibles.

Ma nature aidante me cria d'aider ce pauvre garçon qui me disait vaguement quelque chose sans que je ne sache quoi. C'est ainsi que je lui lançai en lui tendant mon portable :

''Tenez, prenez donc le mien…''

Il me remercia presque surpris de mon offre tout à fait anodine.

''Je te présente Molly Hooper, expliqua mon enseignant.''

Il s'approcha de moi pour le prendre et demanda sans me regarder :

''Etudiante ou professeure ?''

Sa question me fit perdre un peu ma contenance. Je lançai un regard à Mike qui arborer un sourire en coin.

''Pardon ?

- Vous êtes quoi ? Une étudiante ou une professeure ?'' réitéra-t-il.

Cette fois-ci je restai quelques secondes désemparée. Mon précepteur était toujours souriant mais diablement muet ! J'attendais qu'il me sorte de cette impasse. Mais au contraire il ne dit rien. Je me forçai alors à répondre.

''Une… une étudiante… en médecine, balbutias-je, mais comment savez-vous…''

L'arrivée d'un jeune homme blond interrompit ma phrase qui mourut dans ma voix.

''John, mon café !''

Le blondinet en question sourit timidement mais ce sourire disparut lorsque le ténébrun questionna (NdA : un brun ténébreux. Ce jeu de mot est pour toi Benny ^^):

''Vous portez une cravate ? Vous n'en portez pas d'habitude… Vous comptez sortir ?

- Euh oui… avec ma copine…''

L'indiscret se tourna ensuite pour boire son café et retourner à son travail en avouant :

''Vous devriez la sortir, elle ne vous va absolument pas !

- D'accord, fit le concerné mort de honte en filant rapidement hors de la salle et j'imagine le plus loin possible de cet énergumène à boucles brunes !

- Est-ce que vous aimez le violon ?'' reprit-il.

Un silence se fit pesant. Devant le mutisme de Mike, je compris que la question était pour moi. Mon esprit voulait dire totalement autre chose mais ma timidité traitresse me fit bafouiller mon incompréhension :

''Je vous demande pardon ?

- Je joue du violon quand je réfléchis et je ne parle pas pendant des jours parfois, expliqua-t-il, ça vous embête ? Deux futurs colocs doivent savoir le pire l'un de l'autre…''

Suite à sa tirade débitée à une folle allure, il fit un sourire étrange qui faisait froid dans le dos.

Mais ce n'est ce qui m'estomaqua le plus. Venait-il vraiment de dire colocs ? Abasourdie, je sollicitai mon instructeur :

''Vous lui avez parlé de moi ?

- Pas du tout, m'avoua-t-il rieur.

- Alors qui a parlé de colocataires ?''

L'homme, qui me paraissait de plus en plus agaçant avec ses phrases à demi-mots, me répondit tout en mettant son manteau et son écharpe :

''Moi. Ce matin, j'ai dit à Mike que pour me trouver un coloc, ça ne serait pas évident et le voilà qui se pointe, juste après l'heure du déjeuner, avec une étudiante en recherche de logement, le reste est facile à deviner…

- Comment avez-vous su que je cherchais un meublé ?''

Il ne me répondit pas. A la place j'eus droit à une explication excentrique :

''J'ai trouvé un beau petit appart dans le centre de Londres…''

Je suis heureuse pour vous mais pourquoi me le dire à moi ?

''… A nous deux on devrait pouvoir se l'offrir…''

Attends ! Quoi ? Nous deux ? Ai-je bien entendu ? Nous deux, il a dit ? Mais je ne te connais pas moi ! Je ne sais même plus où je t'ai déjà vu !

''… On se retrouve demain soir à 19 heures.''

C'était quoi ça ? Un rencard ? Et puis où ? Mon coco tu vas attendre avant de vouloir me draguer ! J'ai envie de savoir qui tu es d'abord ! Et puis crotte ! Un peu de romantisme ça ne te fera pas de mal !

Puis il s'excusa :

''Désolé, faut que j'y aille, je crois bien que j'ai oublié ma cravache à la morgue…''

Deux minutes, on se calme ! Ce n'est pas un dangereux criminel qui utilise des cravaches dans des morgues. Ce n'est pas non plus un de ces pervers qui abuse de jeunes filles. On se calme sur les préjugés Molly. S'il était vraiment ça, Mike ne te l'aurait jamais présenté ! Alors calme-toi. Respire. Mais pourquoi Mike te présenterait un diable comme ça si ce n'est pas pour te faire un peu de mal ? Oh stop ! Molly tu pars trop loin ! Et puis arrête-le ! Il va s'enfuir !

Il s'apprêta à franchir la porte quand mes lèvres, sans que je ne sache pourquoi ni comment, formèrent trois simples mots que je maudis dès que je les prononçai :

''Et c'est tout ?''

Je délirai ! Il n'y avait que ça pour expliquer mon imbécillité ! J'étais forcément masochiste sinon pourquoi aurais-je fais une chose pareille ?! Cet inconnu savait tout de moi, -j'en étais quasiment certaine-, et il venait de m'inviter pour une… quoi ?

Colocation !

Vivre ensemble !

Dans le même espace environ 15 heures sur 24 !

Partager les mêmes sanitaires, la même cuisine, le même l…

Stop !

Calme-toi un peu tu as le droit de refuser aussi ! Et en plus je lui demandais s'il n'y avait pas autre chose !

J'avais envie de taper ma tête contre un mur, mais ce dernier était trop loin et je risquai d'effrayer mes deux interlocuteurs, enfin mon interlocuteur, et Mr Stamford toujours muet comme une carpe !

Sa voix de baryton retentit alors à mes oreilles et me sortit de mes pensées :

''Et c'est tout quoi ?'' demanda-t-il en faisant un petit détour presque ridicule pour se retrouver face à moi.

Lui aussi était d'accord quand je disais que ma réponse était stupide ! Au moins on est d'accord sur le même point !

Je lui fis quand même part de mon trouble quant à sa proposition :

''On vient de se rencontrer et on va visiter un appartement…''

Je ne sais pas si c'était par effronterie, une fois de plus, par esprit de contrariété ou parce qu'il ne comprenait pas la bienséance, ce qui expliquerait beaucoup de choses, qu'il me posa cette question :

''Y'a un souci ?''

J'avais envie de le gifler !

Bien sûr, qu'il y a des soucis ! Je ne te connais pas et tu veux vivre avec moi !

''Nous ne savons rien l'un de l'autre, je ne sais où vous trouvez ni votre nom…''

Non mais ! Il va apprendre qu'on ne fait pas ce qu'on veut dans la vie, et que tout n'arrive pas tout cuit comme monsieur le veut ! De plus cet homme m'horrifiait autant qu'il me fascinait. Ce qui amplifia mes craintes quant à mon masochisme. Je commençais à admirer un homme qui m'inquiétait.

Il marqua une pause pour souffler discrètement et débita d'une traite en changeant de ton, comme s'il devait prendre le train :

''Je sais que vous êtes étudiante dans cet établissement en recherche de logement, que Mike est votre professeur, que vous avez perdu vos parents il y a peu, que vous avez un chat et que vous avez eu un accident il y a trois ans, je crois que ça devait suffire…''

Il s'approcha dangereusement de moi et, à quelques centimètres de mon oreille, il me souffla de manière à ce que moi-seule l'entende, tout en remettant une de mes mèches de cheveux derrière cette-dernière :

''Je sais aussi que c'est vous, qui m'avez renversé il y a trois ans, mais je ne vous en tiens pour l'instant pas rigueur… A contrario, je compte sur vous pour être une colocataire exemplaire…''

Je rougis. J'avais senti son souffle chaud sur mon cou et ses maudites boucles caresser ma tempe. Cette proximité m'avait saisie. Mais le pire dans tout ça c'est qu'il venait de me rappeler où je l'avais noté dans mon esprit. Je m'étais promis d'oublier cette histoire et elle revenait en force.

L'homme qui s'était tenu devant moi il y a quelque secondes était le même homme qui s'était jeté sur le capot de la voiture et que j'avais percuté. En plus, il venait aussi de me pardonner officiellement. Subséquemment, il me proposer, même il m'ordonnait presque d'accepter, un bail ! C'était impensable mais c'est pourtant vrai. Je me pinçai pour me rassurer et me prouver que ce n'était pas un rêve.

''Name is Sherlock Holmes and adress is 221b Baker Street ! Bonne journée ! lança-t-il en partant dieu sait où.

Mike m'expliqua, amusé, qu'il était toujours comme ça ce qui fit montait une angoisse sourde en moi.

Allais-je vivre avec un homme en sachant que j'avais pu le tuer ?

Allais-je refuser alors que l'aventure me tenter ?

Seul l'avenir me le dirai…

A/N : Un chapitre 2 ?