Rencontre

Rating : K+

Paring : Fong x Kawahira (oui, mon cerveau va très bien, merci. u.u)

Disclamer : Tout appartient à Akira Amano ! J'ai déjà essayé de lui acheter Fong, mais elle a pas voulu…

Note de l'autatrice : Mouahaha ! Je suis une pionnière ! Je suis la première à imaginer un Fong x Kawahira, mais aussi la première à faire une fic avec Kawahira dedans ! Je suis fière ! A part ça, la sonnerie de I-Pin est Magic Melody, de DHT.

Le passage en italique est un flash-back, si jamais.


I-Pin n'osait pas bouger d'un cil. A peine si elle osait respirer. Pourquoi fallait-il que l'ambiance soit aussi lourde ? Son maître était pourtant d'un naturel plutôt joyeux d'ordinaire…

Son téléphone sonna, brisant le silence et lui donnant une échappatoire. Jamais elle n'avait été aussi joyeuse que son patron l'appelle pour qu'elle livre des ramens.

- Excusez-moi, fit-elle en se levant.

Fong ne bougea pas, fermant simplement les yeux pour lui signifier qu'il l'avait entendue. Et qu'il ne comptait pas l'accompagner, cette fois.

La jeune chinoise tourna les talons et ne se permit de courir qu'une fois passée la porte de l'agence immobilière. Tout en courant, elle tenta de se souvenir comment une simple livraison avait pu se changer en… La bise lui fouetta le visage, la faisant frissonner. Mais elle avait trouvé une comparaison.

Ce qui aurait du n'être qu'une simple livraison à un client – et ami – s'était changé en une simulation de l'hiver d'Hokkaido. Sans les montagnes et la neige, mais en aussi froid.

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- Maître ! Vous avez fait bon voyage ?

Le dit maître lui répondit d'un sourire.

I-Pin n'en croyait pas ses yeux. Son maître, Fong, avait retrouvé sa taille normale. Elle n'aurait jamais pensé qu'il serait aussi grand…

- Comment…

- Verde et Viper se sont associés, répondit-il laconiquement.

La jeune fille respecta son silence. Il avait parfaitement le droit de ne pas en parler. Une musique plutôt rythmée sortit du sac de la livreuse de ramens. Elle fredonna machinalement la mélodie en fouillant dans ce qui ressemblait plus à un gouffre sans fond qu'à une simple sacoche.

- Allo ? fit-elle après avoir enfin réussi à extraire son téléphone portable.

- …

- Mais… Patron, c'est mon jour de congé…

- …

- Il n'y a vraiment personne d'autre ?

- …

- Bon, d'accord…

Elle rangea son portable, prenant bien soin de le garder à portée de main.

- Je suis désolée, je vais devoir faire des livraisons…

- Ce n'est pas grave. Puis-je t'accompagner ?

- Si vous le voulez…

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Il s'avéra que la première livraison était pour M. Kawahira. Celui-ci ayant passé quelques mois en Chine quand il était plus jeune, I-Pin avait depuis longtemps pensé à le présenter à son maître. Mauvaise idée…

Dès que leurs yeux s'étaient croisés, elle avait eu l'impression de s'être exilé dans l'Himalaya. Aussi remercia-t-elle le ciel lorsque son portable la ramena à son travail. Sa sonnerie portait bien son nom, elle était magique.

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Dans l'agence immobilière Kawahira, la tension n'avait pas changé. Le propriétaire des lieux se leva dans le but d'aller se faire un thé, son bol de ramens toujours dans les mains.

En le voyant revenir, Fong commença à se demander pourquoi Reborn était aussi méfiant envers lui. Il oublia bien vite cette pensée en voyant une théière foncer droit sur lui, alors que Kawahira tentait désespérément de conserver un semblant d'équilibre et, surtout, de ne pas lâcher son bol.

Une fois la théière évitée et les ramens sauvés, Fong se surprit à sourire. Il faut dire aussi que les yeux pleins d'étoiles de Kawahira fixant son bol miraculé valaient le détour.

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I-Pin frappa à la porte et attendit patiemment qu'on lui ouvre. Elle entendit simplement un « Entrez ! », au lieu de voir la silhouette de M. Kawahira se dessiner. Elle entra. Sa mâchoire faillit se décrocher.

Au lieu de l'atmosphère glaciale qui régnait lorsqu'elle était partie, il y avait plutôt une ambiance… Familiale… Elle n'avait jamais vu son maître sourire autant.

La jeune chinoise ne voulait pas savoir ce qui s'était passé. Par contre, alors qu'elle pensait avoir tout vu, Fong lui annonça qu'il allait rester à Namimori pendant quelques temps. Et qu'il allait loger chez M. Kawahira.

Morale de l'histoire, pour vous faire des amis, jouez les équilibristes avec un bol de ramens.