Titre : Le prix à payer

Chapitre : Mourir une première fois

Disclamer : snifff ! aucun perso à moi ! ils sont tous à J.K Rowling et à l'univers d'Harry Potter.

Avertissement : Cette fanfiction contiendra la mention d'un couple homosexuel, voir d'actes explicites ( pas sur mais je préfère prévenir que guérir) donc, homophobes, s'abstenir. Je n'accepte pas les reviews du style : ce couple est improbable, mais j'aime pas le yaoi etc… Vous êtes prévenus, donc, si vous lisez cette histoire, ne venez pas vous plaindre après ! Regardez bien les ratings, merci !

Couple : Je le dis maintenant ou pas ? arghhh ! J'hésite ! Bon, remarquez, ce sera flagrant mais… Allez, pour le plaisir !... Je le dis passss ! Juste un indice, y'a Lupin dans le couple Yaoi ! Oh et puis c'est marqué XD

Rating : Pour ce chapitre, K+. ( pour la violence) En revanche, pour le reste, ça peut tourner à T, voir M. (si je me décide à faire un lemon, pas sur, pas sur… voir même mal barré mais bon ! XD)

Genre : Yaoi / drame ( p'tre un peu) / possibilité de POV

Spoiler : Spoiler sur le tome 6. L'histoire se place après le tome 6 et un hypothétique tome 7 (on prend de l'avance sur la guerre ! )

Mot de l'auteur : Bah rien à dire pour commencer, à part, heu… bonne lecture ! Et excusez moi par avance c'est ma toute première fic sur Harry Potter…

Ah ! et mon pseudo étant provisoire, ne soyez pas surpris si un changement de nom survient en cours de route !


« Non ! Lâchez moi ! Je ne veux pas ! »

Un jeune homme vêtu d'une longue robe de sorcier sombre se débattait, maintenu par de puissants mangemorts qui le conduisaient de façon irrémédiable vers les ténèbres d'une cellule. Malgré toute la violence et malgré toutes ses tentatives, leur prisonnier ne parvenait pas à leur faire lâcher prise. Comme l'étau du destin, leurs mains venaient broyer son bras, comme si elles souhaitaient ainsi le détruire. Et lui, traîné par ces dernières, ne tarda pas à entendre les grilles d'une geôle émettre un grincement pareil à un cri alors qu'on le poussait sans ménagement dans une petite pièce aux murs de pierre, où un homme d'une quarantaine d'années, assez quelconque, se tenait prostré.

En entendant le choc du corps sur le sol de pierre, ce dernier releva son visage et posa ses yeux d'un bleu profond sur ce qui semblait être son nouveau colocataire. Son regard s'agrandit un instant de stupeur. Mais il semblait en bien trop piteux état pour émettre le moindre son.

Le jeune garçon se releva et se précipita sur les grilles. Trop tard. Elles avaient été refermées, et il se retrouvait maintenant prisonnier face à un individu qu'il craignait plus que tout. Il se retourna d'ailleurs vers lui, et posa deux grands yeux d'un bleu limpide sur ce prisonnier, un magnifique regard agrandit par la terreur.

Son vis-à-vis ne semblait pas comprendre une telle manifestation de peur. Et, honnêtement, peu de gens l'auraient comprise. Qu'avait donc de si effrayant, un homme amaigri par une longue et pénible détention, une silhouette décharnée portant des vêtements sales et en partie en lambeaux, avec un regard si vide, que l'on aurait pu croire ce corps inhabité depuis bien longtemps? Un regard éteint, ou ne semblait plus briller le moindre espoir. Un regard bien différent de celui du jeune homme, qui le fixait toujours, comme s'il s'attendait à voir à tout instant un monstre surgir à la place du pitoyable prisonnier.

Ce dernier détourna bien vite son attention du garçon. Rien n'avait le mérite d'attirer celle-ci désormais. Depuis le temps qu'il était enfermé ici, subissant séquestrations, sévices, coups et malnutrition, il n'était plus en mesure de réfléchir posément et calmement. D'ailleurs, il n'avait même plus véritablement la notion du temps. Depuis quand était-il enfermé ici ? Une semaine ? Une heure ? Des jours ? Plusieurs semaines ? Plus ?

Sous l'effort de la réflexion, ses sourcils se plissèrent, mais son regard resta vide. Il tenta de compter les souvenirs d'une douleur bien familière, mais, hélas, il ne parvenait pas à s'en rappeler. Il ne s'était sans doute même pas rendu compte que le regard du jeune garçon ne le fixait plus lui, mais la fenêtre, derrière lui, si petite, où l'on voyait le ciel s'ensanglanter avant la tombée de la nuit.

Une nuit, qui allait être longue.

Il ne se serait sans doute aperçut de rien, s'il n'avait pas ressentit assez soudainement le picotement désormais familier qui parcourait ses doigts, à la manière de milliers d'insectes. Dès que cette sensation commença à l'envahir, l'homme émergea de sa torpeur, et releva son visage aux traits tirés, mais cependant, toujours aussi doux, vers le jeune homme pétrifié par la terreur qui lui faisait face.

« Il ne faut pas que tu restes ici… »

Lança t-il en penchant légèrement la tête, ses yeux à présent aussi terrifiés que ceux du jeune homme qui le fixait. Ce dernier recula, et se retrouva bientôt contre la grille, alors que l'homme lui lançait un regard paniqué. Bientôt, ça allait commencer. Il sentait déjà son esprit s'engourdir, il sentait venir le moment fatidique. Le temps semblait alors ne plus avoir de mesure. Car bientôt, la nuit s'abattit sur les environs. Ce n'était pas une de ces nuits sombres où les pires cauchemars viennent nous hanter. Non, c'était une des ces magnifiques nuits, claires, où quelques étoiles filantes se risquaient à traverser le ciel, illuminant pour un temps le bleu magnifique de ce soir si magique. C'était une de ces magnifiques nuits, où la lumière de la lune se miroitait sur les étendues des lacs. La lune, qui avait alors la forme d'un cercle.

Un cri.

Guttural, sauvage, inhumain.

« va t-en ! »

Des paroles à peine audibles, et un ordre impossible à réaliser. Le jeune homme sentit son souffle devenir court, alors que devant lui, le prisonnier se dressait, grandissait, ses vêtements se déchirant sous la violence de la transformation. Il semblait souffrir mille morts, alors que ses ongles devenait griffes, et ses dents, crocs. Il lui était impossible de détacher son regard de ce spectacle horrible et terrifiant. Bientôt, ce ne fut plus un humain qu'il eut en face de lui, mais une bête terrifiante. Il fixa ses yeux. Il n'arrivait plus à respirer. Le regard de la bête se fit un court instant peiné, il vit même quelque chose y briller. Puis, la pupille se dilata, et la créature poussa un hurlement, déchirant, auxquels plusieurs échos répondirent.

Lorsqu'elle fixa de nouveau l'humain face à elle, ce n'était plus dans une expression de peine. Ses iris dorés ne reflétaient plus que la faim et le plaisir de la chasse. A ce moment là, le jeune homme comprit qu'il n'avait plus d'espoir.

La créature se jeta sur lui, mais il esquiva ses crocs de justesse. Qu'importe ! Cela ne découragea pas son adversaire qui revient à la charge quelques secondes plus tard, griffant l'air de pattes.

Le temps, encore une fois, semblait ne plus avoir court. Mais il se passa quelques heures, quelques interminables heures, avant que l'on entende la bête prononcer un grognement de satisfaction, alors que ses crocs se refermaient sur une chair jeune et tendre. Un hurlement de douleur retentit. Quelques geôliers levèrent la tête, avant de reprendre paisiblement leur partie d'échec.

Dans une cellule au fond, on pouvait entendre les sons d'un animal affamé pouvant enfin plonger ses crocs dans son repas. Il n'avait eu aucune chance, la pièce était petite, il était désarmé, et bien loin de pouvoir lutter avec son adversaire. Il s'était battu, jusqu'à l'épuisement. Il avait voulu tenir jusqu'à l'aube, mais ne l'avait pu. Comme dans ce conte qu'on racontait aux enfants, le loup planta ses canines dans sa chair blanche. Quelques hurlements d'agonie, mais si peu.

Il ne tenta même plus de se dégager, une fois les crocs plantés dans son bras. Il avait juste regardé la fenêtre. La lune déclinait, mais il était trop tard. Peu à peu, le manque de sang et l'épuisement rendirent sa tête lourde. Il se sentait sombrer. La douleur ? Il commençait à l'oublier, à ne plus le ressentir, comme dans un état second. Il ne voulait pas abandonner. S'il se laisser aller, c'était fini. Mais en avait-il vraiment le choix. Et puis, il avait eu si mal. Il ne voulait pas que ça recommence.

Incapable d'émettre la moindre pensée logique, il soupira. Peu à peu, il sombrait dans l'inconscience. Sa dernière pensée fut pour la bête qui le déchiquetait. Quel était cet éclat dans ses yeux ? il ne savait pas pourquoi cette question avait tant d'importance… Il savait qu'il ne pouvait pas mourir avant d'y avoir répondu.

Il tenta de hurler une nouvelle fois, mais n'y parvint pas. Sa vue se brouillait, multipliant les tâches rubis q'il voyait autour de lui.

Quel était cet éclat ?

Ça avait tant d'importance !

L'aube perçait enfin. Il eut un sourire. La bête poussa un râle. La lune s'éteignait, laissant de nouveau place à un astre rougeoyant comme le sang autour de son corps meurtri et déchiqueté. Finalement, il avait gagné. Il n'aurait pu en être autrement ! Il n'était pas n'importe qui, non ?

Ah ! Mais ça y est !

Il avait compris…

Cet éclat dans les yeux de la bête…

Et si c'était...?

Sa tête vacilla alors, ses yeux d'azur se fermèrent, et les ténèbres l'engloutirent.


Voilà, le premier chapitre est fini ! Une petite review peut-être ? ce serait gentil en tous cas ! à bientôt pour la suite !