vaaalaaaaa

une nouvelle fic NCIS avec la visite de Dean et Sam ^^

NCIS : Mmm courant de la saison aller 5 disons
SPN : courant de la saison 2

j'espère que sa vous plaira merci a Nachan qui ma corrigé et a Cybèle pour les traduction en italien ^^


Passé présent futur...

Assis à son bureau, Tony bullait…
Tout en jetant un regard à sa montre hors de prix, il laissa échapper un soupir. Plus que huit minutes et ils seraient en week-end.
L'enquête qu'ils avaient bouclée aujourd'hui avait été bien plus compliquée que ce qu'ils avaient d'abord cru. Le coupable avait finalement avoué après avoir passé deux minutes seul avec Gibbs dans la salle d'interrogatoire.
A peine leur patron sorti de la pièce, Leon Vance l'avait convoqué dans son bureau. Depuis personne n'avait revu le marine.
Ce qui était assez inquiétant…
Nouveau regard sur la pendule, plus que six minutes. Il s'étira en baillant allègrement, l'ennui commençait à le gagner et un italien qui s'ennuie, ce n'est jamais bon. Avec un sourire machiavélique, il s'approcha doucement du bureau de Ziva, mais avant qu'il n'ait pu l'atteindre et lancer une pique à l'israélienne, le téléphone sur le bureau du chef sonna.
Il jeta un regard menaçant à McGee qui venait de se lever :
« Ne décroch… »
« Bureau de Jethro Gibbs… »
Tim attrapa un calepin et nota quelques informations :
« Oui très bien ! Nous arrivons. »
Il raccrocha :
« Il y a eu deux marines retrouvés morts sur le toit d'un immeuble… »
Tony grogna, adieu le week-end de congés. Il abattit sa main sur le crâne de son collègue :
« Pourquoi tu as décroché ? »
Il grimaça quand la voix de son patron retentit derrière lui :
« Tu es encore en service il me semble agent DiNozzo ! »
Le regard impressionnant de Gibbs lui fit répondre automatiquement :
« Oui patron ! »
« Alors en avant… »
Le sourire moqueur de Ziva le fit soupirer, quelle belle soirée en perspective.

Après un voyage en voiture mouvementé ils étaient arrivés au pied du bâtiment quasiment sains et saufs pour apprendre que l'ascenseur était en panne. Tony pesta de nouveau, chose qu'il ne se serait pas permis si son patron avait été dans les parages. Vingt-deux étages à monter… Il jeta un œil par dessus la rampe. Gibbs et Ziva étaient déjà probablement en haut, il entendait McGee et Palmer souffler deux étages plus bas. Il sourit en les imaginant croulant sous le matériel que Ducky leur avait demandé de porter. Le médecin légiste passa à coté de lui, aussi en forme que s'il marchait dans la rue :
« Tu halètes mon cher Antony, pense à bien respirer c'est la clé ! »
Péniblement (uniquement par ce qu'il était tard et qu'il avait déjà travaillé toute la journée) il monta les vingt-et-un étages. Le premier corps se trouvait au centre des escaliers, c'était un homme de race blanche, la trentaine, ses cheveux étaient blonds coupés en brosse et une masse impressionnante de sang maculait son thorax.
Gibbs et Ziva étaient penchés sur lui, déjà au travail. Tony s'approcha un peu plus et grimaça. La cause de la mort semblait évidente, en plein milieu de sa poitrine là où aurait dû se trouver son cœur, il n'y avait plus qu'un énorme trou.
Jethro releva la tête et ordonna :
« Le second corps se trouve sur le toit. »
Comme il ne bougeait pas, le marine ordonna sèchement :
« Prends les photos ! »
« Euh oui. »
Il grimpa les quelques marches qui restaient et poussa la porte, elle se referma dans un claquement sec. Mais l'italien ne s'en aperçut pas, figé, incapable de bouger, il observait deux hommes penchés sur le corps, deux hommes qu'il ne pensait pas revoir. Le policier de garde le dévisagea :
« Vos collègues ont déjà commencé à examiner le corps monsieur. »
Collègues…
« Vous pouvez y aller, nous allons nous occuper de ça. »
Une fois l'homme entré dans le bâtiment, Tony s'approcha, troublé par cette rencontre et surtout inquiet. D'une voix trop grave, il interpela les deux imposteurs :
« C'est a se demander ce que les frères catastrophe font sur MA scène de crime. »
Les deux hommes se relevèrent d'un même mouvement, le plus petit des deux lui lança sans la moindre trace d'inquiétude :
« Depuis quand les italiens gominés ont des scènes de crime ? »
« Depuis quand les mômes mènent l'enquête ? »
« Depuis qu'ils ont grandi ! »
Doucement, il s'approcha :
« Les Winchester si je m'y attendais. »
Ravi de retrouver deux vieux amis, Tony oubliait tout le reste. Il se ressaisit vivement :
« C'est ce que vous chassez ce qui a fait ça ? »
Sam acquiesça :
« Ouais c'est une araignée D'agras, on est sur sa piste depuis trois jours… »
« Va falloir que vous partiez là tout de suite vaut mieux pas que mon boss vous trouve. »
Bien sûr, Dean protesta :
« Hé c'est notre chasse. »
« Mais si Gibbs vous voit, ça sera vous la proie. »
Il fouilla dans sa poche, sortit ses clés et les lança à l'aîné :
« Installez-vous chez moi, je vous y retrouve dès qu'on a fini ! »
La porte s'ouvrit, Sam attrapa son frère et l'entraîna vers l'escalier de secours légèrement trop tard :
« C'était qui eux ? »
Ziva bien entendu. Tony sortit son sourire le plus innocent :
« Qui ? »
« Les deux mecs que tu viens de laisser partir là ! »
Il observa l'escalier qu'elle montrait :
« Ca c'est un corps, c'est notre victime Ziva ! Et tu devrais déjà être en train de l'examiner. »
Il sortit son appareil photo et mitrailla la scène, la jeune femme ne comptait pas en rester là mais elle fut interrompue par McGee qui poussa la porte, la sueur perlait à son front, sous l'un de ses bras il portait un brancard et sous l'autre deux boites hermétiques :
« Merci de nous avoir aidés Tony ! »
« Mais de rien. »
Jethro ouvrit la porte à son tour, bousculant le bleu :
« Assez baillé aux corneilles, au boulot ! »
Les quatre agents et le médecin légiste travaillèrent tout le reste de la nuit à recueillir des preuves qui de toute façon n'aideraient pas à emprisonner un coupable. L'italien sentait sur lui le regard de sa collègue, il ne souhaitait plus qu'une chose, rentrer chez lui.
Mais quand il fut enfin devant la porte il hésita, tenait-il vraiment a replonger dans cette folie ? Il eut un sourire et frappa, aussitôt Sam lui ouvrit :
« C'est pour quoi ? »
« Monsieur laissez-moi vous présenter notre tout nouveau aspirateur à démons ! »
Il se mit à rire et le serra dans ses bras un instant avant de l'entraîner dans la maison :
« On s'est installé… »
« Vous avez bien fait ! Où est Dean ? »
Sam haussa les sourcils :
« Ecoute ! »
De la salle de bain provenaient des bruits d'eau qui coule et des brides de chanson :
« Oh quelle horreur, c'est quoi Highway to hell ? Si le chanteur de ACDC avait su qu'on en arriverait là il n'aurait jamais écrit cette chanson ! »
« N'oublie pas de lui répéter ça. »
Tony posa son sac sur le canapé et se dirigea vers le coin cuisine ouvert sur le salon. Son appartement était assez spacieux et il s'y sentait bien :
« Vous avez mangé ? »
« Non on t'attendait. »
Le chasseur s'installa sur l'un des tabourets et s'accouda au bar pendant que l'italien servait trois bières. Sam le remercia et en but une gorgée :
« On ne pensait pas trouver un chasseur dans le coin. »
« Ca fait longtemps que je ne lui suis plus. »
Une sorte de malaise s'installa, et puis la porte de la salle de bain s'ouvrit :
« Hé le monsieur NCIS est de retour. »
Dean, une serviette enroulée autour des reins, vint le saluer. Il lui tendit la main :
« Ca fait plaisir de te voir ! Oh et en plus tu m'offres de la bière j'ai toujours adoré ce mec. »
Il attrapa la bouteille et se rendit dans la chambre :
« Ton frère n'a pas changé. »
« Non ça c'est sûr ! »
Leur regard se croisa, ce qui les fit sourire :
« Bon allez, dis-moi ce que vous chassez, que je sache à quoi m'attendre. »
Le jeune homme inspira fortement :
« En fait, c'est une araignée D'agras. On n'a pas encore toutes les infos, ce qu'on sait pour le moment c'est qu'elles sont deux et qu'elles se nourrissent de cœur humain, de préférence en pleine forme physique. »
« D'où les marines ! »
« Ouais. »
Dean sortit de la chambre pieds nus en jean et t-shirt, c'est à lui qu'il posa la question :
« En parlant de marine où est votre père ? Je suis étonné de ne pas le voir. »
Sam secoua la tête :
« Il… Il… »
« Mort il y a plus deux ans déjà. »
Tony grimaça, c'est souvent ce qui arrivait aux chasseurs :
« Mes condoléances a tous les deux. »
« Merci ! »
Il était visiblement urgent de changer de sujet. Dean força un sourire en demandant :
« Alors dis-moi Antony, qu'est-ce qui t'a amené au NCIS ? »
« Oh c'est une longue histoire, dites-moi plutôt comment vous allez chasser ce truc ? »
Les deux frères échangèrent un regard et c'est Sam qui répondit :
« Bah en fait elle ne sort que la nuit donc on attend la nuit prochaine et on observe les données atmosphériques, cette chose attire la chaleur alors dès qu'il fait plus chaud à un endroit elle est peut être la. »
« C'est… Hasardeux. »
L'ainé s'affala sur le canapé et sirota sa bière :
« C'est ça la chasse ! »
Tony occulta les quelques souvenirs qui remontèrent à la surface :
« Pizza ça vous va ? »
Il passa commande et fila sous la douche à son tour, il avait tenté de ne pas penser a LUI, mais avec cette nouvelle enquête et ses invités, c'était quasiment impossible.
Shaï…
Souvent, trop souvent, des souvenirs douloureux refaisaient surface. Dans ces moments-là, il lui suffisait de faire autre chose, de fanfaronner, de sortir avec de jolies filles, pour oublier de nouveau. Comment fuir cette fois quand son ancienne vie se mettait à le pourchasser de cette façon ? C'était pourtant agréable d'avoir des nouvelles des chasseurs, il avait tellement été coupé de ce monde qu'il n'avait rien su de la mort de John.
Quand il retourna dans la salle, les deux frangins étaient installés sur le canapé, Sam pianotait sur son ordinateur et Dean zappait :
« La pizza est là ! »
Le repas fut vite avalé, les deux garçons continuèrent à lui raconter tout ce qu'il avait manqué en sept ans d'absence…
Tout ce temps déjà. Il se souvenait bien de la première fois qu'ils s'étaient rencontrés tout les quatre. Chacun de leur coté ils avaient chassé le même fantôme, Shaï et lui avaient été bien surpris de voir d'aussi jeunes chasseurs, quinze et onze ans à l'époque. Même si John n'était pas loin. Maintenant qu'il y pensait, Gibbs et lui se ressemblaient un peu, la même rigueur, la même force de caractère, le père des deux garçons aurait sûrement plu à son patron.
La voix de Dean le tira de ses pensées :
« Tu devrais peut-être te reposer t'as pas l'air frais. »
« Dean ! »
« Quoi, c'est vrai. »
« Ouais je vais y aller, j'ai besoin de dormir quelques heures avant de retourner au boulot chasser un tueur qui n'existe pas. Vous avez besoin de quelque chose ? La chambre d'amis ne contient qu'un lit, l'un de vous veut le canapé ? »
Sam jeta un coup d'œil à son frère :
« Ca va on a tout ce qui faut et ne t'en fais pas, on a l'habitude. »

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Quand le réveil sonna 11h, Tony grogna, il n'avait dormi que quelques minutes. La tête dans le brouillard, il s'habilla et sortit de sa chambre.
Ses deux invités dormaient, il leur laissa son numéro sur un bout de papier et sortit. Pour la première fois depuis qu'il travaillait pour le NCIS, il s'y rendit à reculons. Cette enquête était impossible a mener, Gibbs n'abandonnerait pas, chercherait le tueur encore et encore. Comment lui dire qu'il ne trouvait rien ?
Qu'il ne devait rien trouver, rien qu'à la pensée que son patron puisse un jour apprendre la vérité sur ce qui se tapissait dans le noir, Tony grimaça. Jethro ferait sûrement un bon chasseur du même acabit que John et il finirait probablement pareil, brûlant en enfer.
[i]Non c'è paradiso per i cacciatori, Anthony. Le fiamme dell'inferno li aspettanno.[/i] (1)
Il avait perdu le compte du nombre de fois où sa grand-mère lui avait répété cette phrase. Le pire c'est qu'il lui avait répété à LUI des centaines de fois et ça les faisait rire. Être promis au supplice éternel ne les effrayait pas du moment qu'ils les affrontaient ensemble.
Un frisson horrible le secoua en pensant à l'endroit où se trouvait Shaï, souvent depuis sa mort Tony avait espéré que sa grand-mère se trompait et qu'il y avait bien un paradis pour eux…
Traînant les pieds il sortit de l'ascenseur, Gibbs était déjà là bien sûr. Était-il seulement rentré chez lui ?
C'était étrange de revenir ici dans ses bureaux avec le souvenir de son amant en tête, d'habitude il s'arrangeait toujours pour occulter cette tristesse pour ne pas y penser quand il était face à ses collègues, mais bien sûr aujourd'hui il était incapable d'y arriver. Espérant passer inaperçu il s'installa à son bureau le plus discrètement possible mais bien sûr rien n'échappait a l'ex marine :
« Tu as une sale tête ! »
Un petit rire échappa à l'italien :
« Ouais on m'a déjà dit ça aujourd'hui. »
Il osa fièrement affronter le regard de son patron, combien de fois avait-il rêvé de ces yeux-là ? Il détourna bien vite la tête, ce n'était vraiment pas le moment de penser à ça. Il alluma son ordinateur et tenta de changer de sujet :
« Où sont McGee et Ziva ? »
« Au boulot comme tu devrais l'être depuis 20 min. »
Aie.
Gibbs s'approchait de son bureau, on aurait dit un félin s'approchant de son prochain repas :
« Ou étais-tu ? »
Ca n'augurait rien de bon ce genre de question :
« Chez moi ! J'ai fait comme tu as dit je me suis reposé pour être d'attaque pour cette nouvelle enquête. Enfin j'ai supposé que c'est ce que voulait dire ton grognement après le 'rentrez chez vous'. »
Il grimaça, depuis quand avait-il des attitudes suicidaires ?
Le pire fut que son patron ne réagit pas à la plaisanterie, pas de tape, pas de regard noir, rien. Ce n'était vraiment pas bon signe :
« En arrivant ici, à l'heure ! Ziva m'a raconté une histoire intéressante. »
Maudite petite fouineuse :
« Tu as quelque chose à ajouter ? »
« Pour ma défense je présume ? »
Gibbs commençait à s'impatienter, et jouer avec les nerfs de son patron n'était pas une bonne idée :
« Je ne sais pas ce qu'elle t'a dit mais je n'ai rien à me reprocher. Quant à elle, elle devrait peut-être prendre des vacances, je pense qu'elle est surmenée. »
Il ne fallait pas qu'il craque, il devait continuer à soutenir ce regard, comment il pouvait être aussi clair, aussi perçant. Comme si rien qu'en le fixant ainsi, Gibbs pouvait lire en lui. Il imagina un instant la tête qu'il ferait s'il apprenait pour Shaï.
Son regard dut se troubler car son patron se releva :
« Mets-toi au boulot DiNozzo ! »
Plus facile à dire qu'à faire. Comment orienter les recherches ? Et par quoi commencer quand il n'y avait rien à trouver ?
Il aurait dû se faire porter pale et aider les deux jeunes à chercher leur araignée machin, pour qu'ils puissent repartir au plus vite et emmener les souvenirs qu'ils faisaient remonter à la surface avec eux. Sauf qu'il n'y aurait rien à chasser avant la tombée de la nuit.
Cette situation était frustrante, d'abord parce que malgré toutes ses réticences il retrouvait l'excitation que procurait la traque au démon et ensuite parce qu'il savait déjà ce qui avait tué les marines mais que bien sûr il ne pouvait rien dire.
Soit Gibbs le prendrait pour un fou, soit il le croirait et c'était bien cette option la pire.
Poursuivre des criminels, les mettre en prison, comprenait des risques, mais chasser les démons et les créatures mythiques qui hantaient les rues consumait peu à peu le corps et l'esprit. Et il ne voulait pas que l'âme de Jethro finisse par brûler en enfer.
« Tony ! »
Il sursauta au point de faire tomber le porte-crayon qui se trouvait sur son bureau :
« Tu as l'intention de te mettre au travail ? »
Est-ce que non serait une réponse acceptable pour Gibbs ?
« Oui patron ! »
Il fallait bien l'avouer, il avait bien plus de courage devant des démons en furie que devant son boss. Il jeta un coup d'œil au bureau de ses collègues, probablement occupés dans les appartements des deux victimes. Gibbs n'était resté que parce qu'il était en retard et qu'il voulait savoir ce qui s'était passé sur le toit.
Cette enquête allait être impossible à mener :
« Abby nous attend, dépêche-toi. »
Abby… Les choses étaient loin de s'arranger.
La laborantine était plongée sur son microscope, un énorme soupire lui échappa et elle sursauta quand la voix de Gibbs retentit dans le labo :
« Qu'est-ce que tu as pour nous ? »
« Gibbs tu m'as fait peur ! »
« Tu m'as appelé. »
« Oui mais je t'attendais plus, j'étais obnubilée par ce truc bizarre là… »
« Quoi ? »
Tony grimaça, pas bon pas bon du tout :
« Cette substance que Ducky a trouvée sur les corps, je n'arrive pas à déterminer ce que c'est. »
« Change d'appareil. »
« Hé, ce n'est pas mon microscope qui ne va pas, c'est ce truc ! Ou alors c'est moi qui perds tous mes neurones ? Je savais bien que j'aurais pas dû aller à ce concert, c'était… »
Devant le regard de son patron, elle se reprit :
« Il n'y a rien qui ressemble à ça, c'est bizarre c'est organique mais inconnu, c'est… »
Tony fit tout son possible pour croiser le regard de son amie mais elle continuait de gesticuler sans le voir :
« C'est… »
« Abby ! »
Elle releva la tête, Tony savait que Gibbs le fixait :
« Evan ! »
« Evan… Evan ! Oh c'est pas vrai tu sais ce que ça veut dire ? Je n'ai pas perdu toutes mes facultés intellectuelles, je ne suis pas out et mes appareils vont très bien. »
Elle se mit à sautiller visiblement heureuse et puis s'arrêta subitement. Elle jeta un coup d'œil à son patron et fixa l'italien :
« Evan ? »
Son visage se figea :
« On est mal… »
Jetrho restait impassible, d'une voix glacée il ordonna :
« Dans l'ascenseur DiNozzo ! »
Avant de sortir Abby forma avec les lèvres :
« Ne lui dis rien ! »
Au moment où le marine arrêta l'ascenseur, les paroles de Ducky traversèrent l'esprit de l'italien ''bien respirer c'est clé'' :
« J'attends ! »
Jouer les idiots ? Ou rester sérieux ? :
« Tu attends ? »
Vu le regard que lui jeta le marine il n'avait pas choisi la bonne réponse. Respirer c'est la clé et se taire peut être une solution, il n'avait jamais essayé ça marcherait peut-être.
« DiNozzo ! »
« Ca ne sert à rien de hurler. »
Après l'avoir observé un instant, Gibbs remit l'ascenseur en route :
« Tu rentres chez toi, je ne veux pas de toi sur cette enquête ! »
« Quoi ? »
Il quitta la cabine sans un mot de plus :
« Patron tu peux pas… »
Pourquoi fallait-il toujours qu'il en fasse trop ? Rentrer chez lui, c'est ce qu'il voulait après tout. Mais de la façon dont le disait Gibbs c'était comme s'il n'était pas indispensable et il voulait être indispensable…
Il sortit du bâtiment en ronchonnant, il serait bien passé voir Abby avant de partir, elle avait eu l'air très effrayée, mais il valait mieux ne pas mettre son patron un peu plus en colère. Quand il avait commencé à travailler au NCIS, Evan et Abby sortaient ensemble depuis trois semaines.
Elle pensait encore à l'époque que la chasse au démon était cool et marrante. Quand Tony l'avait rencontré, il avait tout de suite compris que c'était un chasseur. Il avait tenté de protéger la jeune fille, de lui dire qu'il était dangereux de côtoyer ce monde-là quand on ne le connaissait pas vraiment. Elle l'avait rassuré et questionné sur sa propre expérience, des tas de questions, des montagnes de questions, qui les avaient rapprochés. Abby était la seule à savoir, la seule à comprendre vraiment.
Une nuit Evan était arrivé à son appartement blessé gravement par un démon, il s'en était sorti de justesse et c'est à ce moment que la jeune femme avait vraiment pris conscience que ce monde-là n'était marrant que de l'extérieur.
Il grimpa les quelques marches qui menaient à son domicile, toujours pas remis de s'être fait jeter par son patron.
A peine la porte de son appartement ouverte, les effluves d'un bon repas assaillirent ses narines. Installé au bar, Sam faisait semblant de taper sur son ordinateur. Mais son regard était fixé sur frère qui s'attelait au fourneau.
Il les fit sursauter tous les deux quand il lança :
« Chérie je suis rentréééé ! »

Traduction (1) : Il n'y a pas de paradis pour les chasseurs Antony les flammes de l'enfer les attendent.


voilà j'espère que vous avez aimé que le tout n'est pas trop ooc la suite bientôt si sa vous plait