La voiture roulait aux travers des rues peu fréquentables et pourtant, parsemées de villas aisées. On trouvait toute sorte de personnes dans ces genre de rues à Los Angeles : des mendiants priant pour quelques dollars les femmes aux maris pleins aux as qui elles, par contre, portaient des Louboutins et avaient aux poignet un sac Diesel... En bref, avaient sur elles assez d'argent pour satisfaire les besoins triviaux des SDF. Les lampadaires éclairaient la silhouette des hommes et femmes aux yeux rouges et au regard vitreux, assis par terre, une aiguille planté dans le bras. Le liquide parcourant leurs veines comme simple compagnie, le liquide leur faisant oublier leur solitude, leur appartement miteux et leur manque de confiance en eux.

Quinn Fabray détourna le regard de ce spectacle désastreux et désolant, se disant qu'elle était finalement dans une bonne situation, comparait à certains. L'odeur de l'intérieur cuir arriva à ses narines alors qu'elle examina l'intérieur de la Mercedes d'un air neutre.

Trois hommes étaient avec elle : le conducteur était chauve, porté des lunettes noires, un costume noir et ne jeté aucun regard aux passagers sur la banquette arrière, dont en faisait partie Quinn. Il n'avait dit aucun mot et était resté dans la voiture quand il était venu chercher les invités dont Quinn en faisait partie, alors que l'associé du chauve, lui, était sortit de la voiture.

Celui-ci, assis sur la place du mort -comme l'appelait la blonde- autrement dit, le siège passager. Il était blond, plutôt jeune pour ce genre de métier, du même âge que la seule fille de la voiture sûrement. Un regard bleu, un sourire charmeur et sournois, qui s'adressait souvent à Quinn qui lui répondait d'un regard sec et froid.

Martie, assis aux côtés de Quinn, fixait le dehors, les mains croisés sur ses cuisses. Une de ses mèche châtain cachait une partie de son visage et la blonde se remémora ses yeux verts clairs pétillants qui se posaient sur elle et elle eut un petit sourire. C'est à ce moment là que la brun tourna sa tête vers la blonde et sourit.

La voiture tourna soudainement dans une petite ruelle et s'arrêta quelques mètres plus loin, devant une porte métallisée verte. Postés devant, deux hommes -faisant bien deux fois le poids de la blonde- portaient un costume identique à celui du chauffeur, un était noir et les cheveux court, presque rasé, l'autre était blanc aux cheveux noirs qui redescendaient sur ses joues en une barbe.

Le premier ouvra la porte de derrière et Martie sortit suivit de Quinn.

« Nom ? Demanda le blanc alors que l'autre passa ses mains sur le brun, sur ses flans, ses jambe et son dos.

-John Smith. Ironisa Martie. L'homme de main leva un sourcil.

-C'est que t'es un rigolo toi. Le partenaire de Quinn leva les épaule, l'air de dire « J'y suis pour rien », avec un petit sourire. Le noir recula d'un pas.

-Gregory Lewis. Répondit Martie d'un calme impressionnant.

-Gregory ? Sa fait pas trop Russe comme nom... Remarqua la noir en direction de son collègue.

-Et ? Commença Quinn, faussement impatiente. Vous n'êtes pas obèse et vous ne vous appelez pas Mamadou à ce que je sache ? Cela doit il mettre en doute votre nationalité et vos origines pour autant ? »

Le ton si calme et pourtant tranchant de Quinn fit taire les hommes qui la fixait avec surprise. Mais un rictus d'énervement se lisait sur le visage du blanc.

« Ehe, ce que ma charmante femme veut dire -intervenu Martie en mettant son bras autour de la taille de Quinn, un sourire innocent au visage- c'est que nous sommes juste venu pour une partie de Poker entre amis, rien de plus. »

L'intervention réussit à détendre l'atmosphère et ils purent finalement avancer vers l'entrée.

« Non mais ça va pas ? Il faut que je te rappelle la plan ou quoi ? » chuchota Martie avec un ton de reproche.

« Mais tu oublis que, grâce à sa, il ne m'ont pas fouillée. » Se justifia Quinn avec un ton fier en souriant et en haussant les sourcils. Martie leva les yeux et l'embrassa tendrement et furtivement sur les lèvres.

« Mais regardez moi ses beaux enamorados ! s'exclama Senior R. avec un sourire roque et un accent espagnol bien prononcé.

-Hey ! S.R ! Comment allez vous ? Suivit Martie de même enthousiasme.

-Bien, très bien fiston ! Dit S.R en se levant et en s'essuyant d'un revers avec une serviette. Il s'approcha de Martie posa ses mains sur ses épaules avant de l'embrasser sur les joues. Et toi gamin ?

-Bien, merci Senior. Je vous présente -il fut coupé par S.R-.

-...Una Maravillosa créature! L'homme s'approcha de Quinn, lui prit la main et l'embrassa avec un sourire. »

Senior R , était un homme disons..bien en chair. C'était le portrait type de l'espagnol : une moustache noir touffu où de petits morceau de tomate gisaient encore, des cheveux noirs plaqué sur son crâne. Son visage luisant d'une apparente sueur où, au milieu, un nez impressionnant attiré l'intention. Il aurait des liens avec la mafia Espagnol ou Mexicaine que sa n'étonnerai pas Quinn qui, pourtant, ne l'avait jamais rencontré.

« Senior Rodriguez, pour vous servir señorita. Il se redressa.

-Lucy Lewis. Répondit Quinn, un ravissant sourire au visage. Le vieil homme se retourna vers Martie.

-Dios Mio mon garçon, tu as fait une très belle trouvaille avec cette fille ! Ne la lâche pas ! Puis il rigola d'une voix grasse, Martie eut un petit rire et serra Quinn contre lui en la regardant dans les yeux d'un regard dont lui seul avait le secret.

-Ne vous en faites pas, je ne compte pas la laisser partir si facilement. » Pendant un instant, ils ne furent plus que tout les deux, les paires de yeux verts planté dans l'autre, Quinn perdu de vue pendant une seconde leur mission.

« Dites moi les jeunes, vous aller vous regarder amoureusement encore longtemps ? Se fût le garçon qui brisa le contact visuel.

-Bien sûr que non ! Où est la table? »

La blonde remarqua une goutte de sueur glisser sur le long de la tempe de son ami.

Chacun posèrent ses cartes sur la table, Martie en dernier, quand il le fit, des exclamations et des injures sortirent de la gorge des hommes autours de la table.

« Sa fait la troisième fois ! T'as pas finis !? Martie rigola devant la marronnage du garçon blond qui était dans la voiture.

-Comment tu fais sérieusement ? Demanda un des autres.

-Aha le bluff mon ami ! C'est ma meilleure amie! Il finit sa phrase en jetant un regard à Quinn qui lui sourit tendrement.

-C'est mon garçon sa ! Rigola Senior R. Dites moi, mademoiselle, vous ne voulez pas jouer ? »

Le regard des coéquipiers se croisèrent.

« Non c'est bon, elle n'aime pas jouer. Trancha Martie en prenant les jetons sur la table.

-Pardon ? Comment tu te permets de répondre à ma place ? S'horrifia Quinn.

L'atmosphère fut plus tendue.

-Non mais je t'en prie ! Rigola Martie en triant les cartes pour une nouvelle partie. Se moquant de la blonde. Tu vas pas me faire croire que tu veuille jouer au Poker ? Quinn se colla contre son siège, les bras croisé en un souffle de désapprobation. Et même est-ce que tu sais jouer ? Parce qu'à part discuter avec tes copines et acheter du Chanel, tu sais pas faire grand chose !

-Ah ouais ? Parce qu'à part boire, baiser et voler tu sais faire chose peut-être ?!

-Je ramène le fric au moins ! Si toi tu ne pourrais faire, au moins, rien que le ménage ! Mais non ! Même pas ! « Mais Greg, ça va m'abîmer les ongles »- Quinn se leva de sa chaise.

-Okay, tu sais quoi ? Ta gueule, ferme ta gueule ! Je veux même plus jouer à ton jeu de Pédé !

-Ah parce que je suis Pédé maintenant ?

-Oh la ferme tu comprends rien ! Quinn prit son sac en se retournant.

-C'est sa, casse-toi ! »

Arrivée aux toilette du bar, Quinn félicita une nouvelle fois son jeu d'actrice. Elle se regarda dans le miroir et sourit. Mais ce n'était pas tout, elle avait des diamants à voler.

Elle s'assit sur un couvercle de toilette et sortit de son soutien gorge une clé USB puis de son sac un genre de mini-tel de poche. L'informatique n'était pas l'activité où Quinn excellait, loin de là, mais heureusement pour elle, quand elle brancha sa clé, tout s'activait sans qu'elle n'eut besoin de composer un code ou autre. Des nombres bleus, des bars se remplissant défilèrent sur l'écran et Quinn les observaient d'un regard dépassé. Puis un bip sonore fut suivit d'une phrase en russe, bleue, clignotante. Elle sourit et rangea le tout dans son sac.

« Q ? C'était Martie qui venait de rentrer dans la salle.

« J'arrive.

-T'as réussis ? »

Quinn sortit de la cabine et le garçon se retourna vers elle qui présenta le mini-tel d'un air glorieux. Le garçon sourit en lisant ce qu'il y avait écrit. Il prit Quinn par les hanches et passa ses lèvres sur celles de la blonde. Il avait un doux goût, ses lèvres se mouvèrent et il se recula.

« Tu es géniale, je t'aime »

La porte claqua et tout les regards se tournèrent vers la blonde qui, en furie, sortit de la salle de bain, Martie la suivant.

« Je t'en prie chérie ! Je suis désolé.

-Tu sais quoi ? Je m'en fous ! Moi, je me casse ! Charles est en chemin, il va pas tarder à venir me chercher. »

Quinn traversa la salle, tout les regards posaient sur elle. Elle les ignora tous, ainsi que leurs paroles.

Elle ouvrit la porte verte et sortit de la pièce. Heureusement, les gardes étaient restés à l'intérieur. Elle regarda autour d'elle et sourit en remarquant la petite voiture grise au bout de la ruelle, avec une fille au volant. Elle s'avança vers elle puis l'ouvrit.

« Ca c'est bien passé ? Demanda la brune alors que Quinn s'installa sur la banquette arrière.

-Nickel.

-Bien, t'as -elle regarda l'horloge de la voiture- 10 minutes d'avance sur le plan, mais traîne pas. Quinn avait déjà commencé à enlever sa robe.

-T'inquiète.

-Bravo d'ailleurs, pour la dispute. » Quinn leva son regard vers Allison qui avait un sourire gai, Quinn lui rendit.

Allison Argent portait à son oreille un genre d'écouteur dont Quinn avait oublié le nom : elle est vraiment nul en informatique. Surtout comparée à Allison qui s'occupait de tout l'informatique sur le terrain. Une nouvelle recrue très prometteuse avec laquelle Quinn s'était vite attachée. Elle était une bouffé d'aire pour la blonde, un échappatoire à sa vie hors du commun. La brune était d'une gentillesse sans faille et voulait absolument diminué le nombre de décès pendant les missions, ce qui n'a pas était vain : le nombre de mort par mission a diminué de 10% et a aidé Quinn à réévaluer l'importance d'une vie. Allison éleva la voix :

« Tu l'as alors ? Alors que Quinn remontait son pantalon de jogging noir, elle releva la tête, les sourcils froncés. Le décrypteur 20 BD-C ? Lui expliqua Allison comme la chose la plus évidente. Quinn fronça encore des sourcils en ouvrant la bouche et en penchant la tête , la brune leva les yeux aux ciel avant de dire d'une façon précipité et impatiente : le mini-tel !

-Ah oui ! Quinn prit le mini-tel dans son sac et lui passa. Allison le prit et chercha un fil dans son sac en marmonnant :

-Mini-tel...N'importe quoi... Puis elle releva sa tête vers Quinn en lui disant légèrement énervée : C'est un décrypteur. Rappelle toi s'en ! Quinn mit ses mains à plat devant elle, en signe de retraite. »

Quand la blonde eut finit de s'habiller en habits d'espionnage et qu'Allison pianota sur son ordinateur portable, Quinn remarqua l'air incrédule d'Allison.

« Oh oh..

-Quoi ? Comment sa « oh oh » ? Demanda Quinn en se penchant vers elle.

-Eh bien je..je m'attendais pas à sa... balbutia la brune en pianotant de nouvelles choses sur le PC.

-Il y a un problème ? On c'est fait repérer ? On pouvait clairement entendre la panique dans la voix de Quinn. Allison releva sa tête avec de grands yeux.

-Moi ? Me faire repérer ? Tu m'as prise pour une débutante ? Non...je paniquerai plus sinon. Il semblerait que ce ne soit pas un code d'un coffre.. Enfin, pas d'un coffre qui contiendrait des diamants.

-C'est-à-dire ?

-Regarde -Allison tourna légèrement l'ordinateur vers Quinn même si elle ne comprenait pas ce que cette suite de chiffres et de lettres pouvaient vouloir dire- ce n'est pas un code qui s'attribuerait à un coffre dectalisé.

-Donc, il n'y a pas de diamants... »

L'espionne savait très bien ce que voulait dire dectalisé, c'est un coffre qui contient des diamants. Du jargon de la mafia russe. (note de l'auteure : en fait j'en ai aucune idée, c'est juste imaginé) . Même si le terme « coffre » était employé, s'en était pas vraiment un, plutôt une salle où les diamants étaient recueillis pas l'acheteur avant d'être scellé chez lui. Contrairement à ce qu'on pense, il s'y trouve, la plupart du temps, plus de diamants dans le coffre dectalisé que chez l'acheteur. Et le Patron a eut l'idée de cambrioler directement le coffre dectalisé plutôt que risquer de s'introduire chez Senior R. Car oui, c'était le bar de Senior R, ses gardes, sa voiture, ses diamants...Enfin, pas pour longtemps. Malgré le contre temps.

«Et c'est un code pour quoi ? Continua Quinn. Elle voyait dans les yeux bruns de son amie qu'elle cherchait les mots, qu'elle était dépassé par l'événement.

-Pour une..boite mail... La blonde leva un sourcil.

-C'est une blague ?

-Regarde par toi même, c'est un code d'une putain de boîte hotmail !

-Arrête de me montrer cette chose, tu sais bien que je comprends que dalle ! Lui dit Quinn en désignant l'ordinateur.

-Bon, dans tout les cas, tu dois vite aller dans son bureau et trouver un ordi ! Le temps te manque là ! Quinn paniqua.

-Mais ça va changer tout le plan ! J'étais censé tuer le gros !

-Quinn ! S'exclama Allison.

-Pardon. Mais je veux dire..sa change tout. La brune leva les yeux.

-Tu vas pas me dire qu'un petit contretemps va bouleverser à ce point Quinn Fabray ? Aller, sors de ma bagnole et va dans sa messagerie ! Il te suffira juste de brancher -elle fouilla dans sa boîte à gant- sa, dans l'ordinateur quand tu seras dans sa boîte mail. La blonde prit la clé USB et la regarda d'un air vide.

-Et je fais comment pour le code de son ordi ? Précipitamment, la hackeuse tapa certaines choses sur son ordi, une seconde après elle lui dit :

-« StCarolina. » aller, bouge !

Du rose..Partout..le sol...les lumières...les filles. Quinn était choquée. Elle ne s'attendait pas à ce genre de club. Elle releva la tête et continua de ramper dans l'endroit étroit et sombre puis elle arriva à un croisement.

« Droite, gauche, tout droit, gauche, gauche, tout droit, droite...Donc...à gauche. » se murmura t-elle, fermant les yeux. Elle entreprit son avancé dans les conduits jusqu'à arriver à la grille qui l'intéressait. Elle passa son bras droit derrière son dos et fouilla dans sa besace. Elle en tira une petite chose noir de la taille d'une pile. Avec les ongles de son autre main, elle prit le petit bout ressortant et tira dessus, la « pile » se rallongea 5 fois plus et s'affina. Elle appuya sur le petit bouton rouge et la caméra se déclencha, elle se remit sur une position plus confortable et passa la caméra entre les barreaux de la grille qui était en bas. Sur le petit écran de l'autre bout de la tige, elle put observer le couloir sombre où il y avait deux hommes en costumes discutant et fumant.

Deux hommes ? Un jeu d'enfant.

Les deux hommes ne regardaient pas dans la direction de la caméra, un était contre le mur l'autre debout deux mètre devant l'autre. La blonde rentra sa caméra dans sa besace et y sortit un petit tournevis dont elle se servit pour dévisser les morceaux de fers qui bloqués la grille. Sans aucun bruit, elle la posa de l'autre côté du trou. Elle prit une petite balle dans sa poche et la fit tomber par terre.

« Eh, t'as entendu ? » Demanda un des deux. Il n'eut pas de réponse et Quinn entendit les talonnes des chaussures se rapprocher de sa position. Tel un félin, elle se plaqua contre la plaque en fer qui lui servait de sol. Son cœur battait contre ses tempes et elle prit la sarbacane dans sa poche et y glissa une fléchette. Quand le haut du crâne de l'homme fût dans son champ de vision, elle porta le tube en bois à ses lèvre et souffla d'un grand coup dedans, la fléchette empoisonnée se planta dans la nuque de l'homme de main et il s'écroula.

« Eh ! Jerry ? »

Elle se glissa dans le trou, se tenant encore en suspend dans le vide, l'homme eut à peine le temps de sortir son arme qu'il reçu un coup de pied dans le nez et perdit l'équilibre. Quinn retomba avec agilité sur le sol, s'avança vers l'homme passa son bras droit derrière la nuque de l'homme et le força à se baisser, elle releva son genoux qui se percuta contre le ventre de l'homme de main, il poussa un hoquet de douleur. Le garde maîtrisé, elle prit avec force ses cheveux courts et tapa sa tête contre le sol, une giclé de sang l'éclaboussa. La blonde prit une fléchette et la planta dans la nuque de l'homme avant que celui-ci n'est eut le temps de contre-attaquer.

L'espionne se releva, vérifia autour d'elle que personne n'avait entendu le combat, ce qui n'était pas le cas. Elle enjamba le corps inerte et commença à marcher dans le couloir sans aucun bruit. Elle compta chaque pas :

« Un, deux, trois quatre, cinq, six...»

Elle observa les posters roses qui brisaient la monotonie des murs sombres, la plupart des posters contenaient des photos de filles dénudées.

« C'est moi où tout les gens malhonnêtes sont malsains au possible ? » se demanda Quinn en levant les yeux aux ciel. Elle prit un virage à droite.

« huit, neuf, dix, onze, douze. » Elle s'arrêta à un croisement, à sa gauche se trouvait une caméra caché. Allison l'avait détecté quelque jours avant l'opération, elle lui avait dit où elle se trouvait et comment l'évitait en lui indiquant son champ de vision. Quinn resta caché derrière le mur et quand la caméra pivota, en trottinant vers la caméra, la blonde sortit de son sac, une petite mine qu'elle posa d'un coup sec sur la caméra. Celle-ci se baissa un moment et se releva.

Ce qui est enregistré par la caméra pendant le prochaine heure sera ce que la caméra vient juste d'enregistrer. La blonde continua son chemin et quelque mètre plus loin elle vit un escalier en colimaçon qui montait. Elle le prit et y trouva en haut un minuscule couloir avec au bout une porte rouge avec des contours plaqué or.

« Quelle modestie... » chuchota à elle-même Quinn.

« Quinn ? Grouille-toi, des individus avancent vers ta position. » la voix d'Allison fit sursauter la blonde. Elle avait oublié l'oreillette que son amie lui avait obligé à porter. Par instinct, Quinn regarda derrière elle et s'avança vers la porte.

« Il y a quelqu'un dans la salle devant moi ?

-Non, pas de chaleur. S'il y a quelqu'un, il est mort depuis longtemps.

-Merci, ça me rassure.

-Pas de quoi. »

Avant d'ouvir la porte, elle se mit à genoux et examina la serrure :

« Serrure simple, sans piège, difficulté un peu difficile. Ca va le faire. »

La blonde sortit de sa besace magique un crochet et un « entraîneur ». Un, servant à trouver la bonne position et l'autre à faire pression. Elle inséra l'entraîneur dans la partie supérieure de la serrure le tourna jusqu'à entendre le petit clique, elle fit entrer le crochet dans la partie inférieur et tourna doucement, au bout de la deuxième tentative, le serrure fut déverrouiller.

L'entrée par effraction était le domaine favoris de Quinn.

Celle-ci actionna la poignet et heureusement, il n'y avait aucuns morts. Ce n'est pas que tuer lui posait des problème, mais depuis qu'elle a regardé des films d'horreur à partir de ses 16 ans, voir un corps inerte à laquelle elle ne s'y attendait pas lui a toujours fait un peu peur..

Le bureau de Senior R était luxueux. Le bureau en bois dur était positionné face à la porte, un ordinateur portable posé dessus, derrière, le mur était comme une immense bibliothèque faite en bois d'acajou. A gauche, une fenêtre immense donnait vue sur le clair de Lune se reflétant sur la mer Californienne et à droite, il y avait une armoire faite du même bois sombre que la bibliothèque. Elle contourna le bureau et s'asseya sur la chaise en cuir.

Le PC était déjà allumé, il était ouvert sur une liste de contact avec des numéros de téléphone, du regard, elle parcouru les noms et les numéros, elle fronça les sourcils en remarquant une ligne presque vide, seulement deux lettres étaient inscrites sur la colonne « Nom » :

« S.R ».

« C'est évident que le marché se casse la gueule ! » La blonde releva le regard vers la porte fermée. La voix venait de l'escalier. Une lueur de panique lui traversa le regard, elle examina la salle.

«L'armoire est trop petite. Merde, merde » Puis lui vint une idée folle. Mais aux situations désespérées, mesures désespérées. Elle se releva et couru sans faire de bruit vers la vitre immense.

« Mais on s'en fouuut !

-Putain Stephan, tu fais chier quand t'es bourré ! Critiqua une voix féminine et au léger accent espagnol. »

En écoutant le dialogue d'une oreille, Quinn passa ses mains sur les carreaux jusqu'à trouvé un écart entre plusieurs petite vitres, elle poussa ses mains contre ses vitres et elles se détachèrent.

Il y a avait en fait, un énorme hublot encastré dans la fenêtre murale qui s'ouvrit en basculant à l'extérieur. Quinn soupira de soulagement et enjamba le trou, elle fut hors de vue quand la porte s'ouvrit.

« Tiens, la porte est déverrouillée ? Remarqua la voix espagnole.

-On s'en fouuut !

-Ta gueule Stephan ! Gronda la voix latine.

-Un petit whisky ? Ce gros lard en a toujours dans son armoire. Demanda une troisième voix.

-Aller. »

Quinn avait grimpé sur le toit...Elle n'avait pas le choix. Les doigts accrochés entre les tuiles elle essayait de ne pas glisser est tomber sur le littoral où la mer cognait avec fracas, l'air faisait virevolter ses cheveux et embrassait son visage. Malgré l'effort physique dont elle devait faire preuve, elle écoutait d'une oreille la discutions entre les trois personnes.

« Après, pour ça, on peut pas faire grand chose. Dit la voix espagnole.

-Je pense que si ! Rien n'est perdu.

-Pourquoi s'embêter ? Autant passé à autre chose. Il eut un silence. Et part autre chose, je parle de la la venue de la marchandise, venue directement d'Allemagne.

-Quelle marchandise ? Parce qu'entre l'or, la coke et j'en passe..

-T'as pas vu aux infos ? On a retrouvé une centaines d'œuvres volée par les nazis, pendant la deuxième guerre mondiale. Et devine qui l'a trouvé ?

-Non ? C'est vous !?

-Pas du tout ! Mais disons qu'on va...emprunter le paquebot chargé de ramener les œuvres aux pays à qui elle reviennent. Et là, oui, ça va être nous qui allons nous en occuper. L'homme rigola.

-Très fort ! Je me prosterne ! Vous allez vous y prendre comment ?

-Aha, tu crois vraiment que je vais te le dire comme sa ?

-Aller ! L'autre c'est endormit et on est seul ! Quinn souria Aller, lâche le morceau, après tout, vous êtes seuls...

-Les murs ont des oreilles... »

Quinn eut un rictus d'énervement puis elle entendit des mots lointain venant sûrement d'en bas des escaliers puis les deux personnes réveillèrent le troisième et ils partirent.

« Quinn ? Alors ce code ?

-Laisse tomber les diamants, j'ai beaucoup mieux... »