Ce qui va être posté est vaguement ridicule, écrit en trente minute, et certainement mauvais.

Mais comme je suis très friande de revieuws, je vous invite à laisser à votre petit commentaire.

Bon, je sais que je dois écrire la suite du Journal de Penguin mais ne vous énervez pas ! S'il vous plaît !

Bonne lecture.

Petite dans l'immensité

La guerre et le sang. Le sang et la guerre. Au milieu du carnage, des cris de combattants, grands coups de convictions et d'idéaux. Gueulant hurlant, s'effondrant dans une pluie de larmes tuant avec le contentement d'avoir accomplit leur devoir.

Elle, elle avait arrêté de combattre depuis un moment. Son sabre était tombé. Sa casquette fétiche aussi.

Quand on lui avait dit ce qu'il fallait – mais elle ne s'en souvenait plus vraiment – elle ne s'attendait pas à ça. On lui avait dit que malgré les difficultés, ils réussiraient. Mais à quoi véritablement ? Elle ne comprenait plus. Plus du tout. En venant ici, elle avait un objectif et une idée de précise de ce qu'elle voulait faire mais là...

Elle n'y discernait plus rien. Juste du sang, des cris, du sang, du sang et encore de l'hémoglobine. Cette guerre était insensée.

Elle tomba à genoux sur une pile de cadavre et leva la tête vers le ciel.

Des Marines par centaines et des pirates par milliers. Et elle ne savait plus de quel coté elle était. Elle avait tout simplement arrêté de se battre.

Et c'était triste

Toute cette guerre et cette destruction pour un seul homme. Elle l'avait vu crier des choses incompréhensibles à son frère – qu'ils disaient. Elle l'avait vu pleurer.

Et elle l'avait vu mourir.

Même si derrière cela deux force, rimant chacune avec liberté ou ordre, s'affrontaient, elle ne comprenait rien.

Ni pirate, ni marine.

Elle ne voulait pas. Des gens mourraient. Agonisaient, hurlaient.

Et elle, pleurait. Elle sentait la tristesse, les larmes et la douleur à son paroxysme. Elle ne savait plus quoi faire. Elle ne pouvait rien faire. Et elle pleurait.

Car elle n'y pouvait rien. Elle n'avait pas la force, ni le courage et rien du tout, à vrai dire. Tout ce qu'elle voulait s'était se rouler en boule et devenir sourde et aveugle. Ne plus rien voir, ne plus rien entendre.

Juste mourir. Parce qu'elle était trop faible pour faire quoi que ce soit.

Et elle tomba.

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Shanks venait de mettre fin à la guerre. Sa venue avait été nécessaire, mais sans le garçon aux cheveux roses, il n'aurait fait que plus de mort. Pour cela, il remerciait le p'tiot. Le Youkon prit une bouteille de saké – sortie de nul part – et but au goulot sans un mot.

Il n'osait même pas imaginer la cuite qu'il allait s'infliger pour oublier toutes ces horreurs. Même si cela serait éphémère, même si ce ne serait que le temps d'une nuit, il faudrait oublier. Parce que tout ces cadavres par terre et cette odeur de fer…

Ace… ce garçon… le frère de Lu'. Le fils de Roger. Cet enfant ayant grandit trop vite avec une soif de liberté sans limite et sans frontière.

Gamin. La chair de Roger.

Il regarda le ciel avec un sourire triste sur ses lèvres abîmées par le sel, les yeux perdus dans l'immensité bleue.

Que penserait son capitaine en le voyant ainsi, dans de si profondes et mélancoliques pensées, lui toujours si prompt à s'amuser ? Et Rayleigt ? Et Baggy ?

Son clown préféré n'avait pas dut apprécier la blague. M'enfin, s'il n'avait pas fait ça cet idiot n'aurait certainement jamais sauvé Luffy. Il faudrait qu'il songe à lui trouver une vraie carte pour leur prochaine rencontre et comme ça éviter de se faire encore crier dessus. Et quand bien même il pourrait le faire taire en claquant des doigts, Baggy était encore son ami. Malgré ce qu'il répétait.

Il n'allait quand même pas lui fracasser la tête parce qu'il hurlait trop fort, non plus.

Bien que cela le démangeait.

Il songea qu'il faudrait préparer les plus belles funérailles du siècle pour Barbe Blanche. En même temps, c'était bien l'homme qui avait été en ce monde, depuis la mort de Roger, le plus prés de trouver le One Piece.

Et le fils de Roger aussi. Oh pardon, le fils de Barbe Blanche.

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Smoker en avait raz le bol. Pour une raison qu'il ignorait, i avait été assigné au grand " nettoyage " comme ils l'appelaient. Enlever les morts et panser les blessés. Pas que cela le dérangeait particulièrement mais avoir du sang jusqu'aux coudes commençait à peser.

L'homme posa à nouveau ses yeux troublés sur les nombreux cadavres jonchant le sol. Entre deux lourds hommes au faciès écrasé, il aperçut une petite forme.

D'un coup de jitte, il envoya valser les mastodontes sur les cotés de la pile.

Une petite forme. Des cheveux tachés, un visage couvert de sang. Des yeux vides. Un torse criblé de balles. Un corps sans vie.

Smoker mordit si fort dans ses cigares que ceux-ci tombèrent au sol, coupés.

Avec tout le pourpre qu'elle avait sur elle, il était presque impossible de distinguer son appartenance.

Mais Marine ou pirate, ça Smoker s'en foutait.

Il ne savait pas qui elle était, mais il prit une résolution. Il attrapa la gosse et la plaça dans ses bras. Il se détourna de la pile de cadavres et s'en éloigna à grands pas. Il passa devant les autres Marines qui le dévisagèrent bizarrement. Mais il s'en foutait. Il passa aussi devant les Pirates qui lui jetèrent un regard peu amène. Mais quand il virent la forme entre les bras du Marine, ils se détournèrent. Eux aussi avaient leur part de responsabilité.

Il arriva à la mer, attrapa une planche de bois, et un peu de tout qu'il y a avait autours de lui, et en deux en trois mouvements, il l'installa sur son radeau improvisé.

Le vent gonfla la voile déchirée et s'éloigna sans un bruit. Il ferma les yeux un instant et murmura :

« Hors de question de laisser un enfant dans ce genre d'endroit, grogna-t-il. Pirate ou Marine, à la revoyure, gamine »

Le boutons revieuws s'est juste en dessous.^^