Secrets

Disclamer: les personnages de m'appartiennent pas

Résumé: Qu'arrive-t-il si tous nos secrets sont découvert? Que nous arrive-t-il? Tous, nous avons l'illusion que l'on peut se cacher au monde entier, mais il y aura toujours une personne pour nous faire découvrir le contraire

Rating: M

Couple: secrets? Il y aura surement du yaoi, du yuri ou des relations hétérosexuels

Genre: Romance et hurt/confort

Note: Ceci est ma première fiction avec les personnages de Naruto. De plus, je suis très loin d'être la meilleur en orthographe (mes notes scolaires peuvent appuyés ce point), mais je fais quand même de mon mieux, vu que je n'ai aucune correctrice.

Aussi, ce ''chapitre'', n'est en fait qu'une présentation des personnages et le contexte dans lequel ils vivent.

XXXXX

When life is not a bed of roses, remember who wore the thorns.

-Inconnu

22 avril 2017, 22h40

L'adolescent passa ma main sur son cou, tirant sur le collier antivol pour chien, espérant pouvoir respirer un peu plus. Il était serré, beaucoup trop serré, encore une fois. Ce même collier était relié à une niche. Cette nuit, ce sera son lit. Il sent les larmes monter et sa poitrine se serrer, mais s'interdisait de les laisser couler. L'homme qui l'avait attaché ne les méritait pas.

Il s'approcha de la niche, en poussant de léger gémissement. Il avait mal partout. Il s'allongeant au sol, n'osant pas regarder autour de lui. Il ferma ses yeux, voulant dormir une fois pour toutes et ne plus se réveiller. Malheureusement, il n'entendit que des bruits d'os se cassant sous la pression d'une corde, les gémissements d'un chien à qui on prive d'oxygène.

L'adolescent se recroquevilla en tremblant, même s'il se refusait de le regarder, malgré ses yeux fermés, il le voyait. Il voyait son magnifique chien blanc, la corde toujours enroulé autour de son cou, serré. Il savait que ses pattes ne touchaient plus à terre, il savait que la prochaine fois, ce serait pour l'enterrer. Il savait aussi qu'il serait détacher demain, que l'homme l'obligerait à aller détacher le chien lui-même, à creuser un trou et y mettre le chien, à moins que ce trou ne soit pour lui. Il ne savait plus. Il ne savait pas quand ça allait arriver, mais il savait que c'était avant l'aube, c'était toujours avant l'aube.

Il frissonna, de froid, mais aussi de peur. Il ne savait pas ce qu'il allait arriver lorsque l'homme allait revenir. Celui-ci aurait-il retrouvé toute sa tête ou serait-il encore complètement bourré? Après tout, il lui restait encore une journée avant de retourner à l'école, il espérait que tout serai plus calme d'ici à là, il en avait besoin.

Il s'allongea sur le dos, ouvrant les yeux. Il regarda la lune, les étoiles et les nuages. N'étant pas en ville, on pouvait y voir facilement les constellations et les nuages essayant de cacher la lune. Il laissa finalement une larme couler le long de sa joue. L'homme ne méritait peut-être pas ses larmes, mais son chien oui.

23 avril 2017, 14h10

Un autre adolescent, dans un appartement en pleine ville, soupira. Il en avait marre de tout ça. Il regarda par la fenêtre, au-dessus de levier de la cuisine, il n'y avait aucun nuage. Tout était étrangement bleu. Il soupira à nous en regardant l'assiette devant lui où il y avait du riz, de la viande et des légumes qui l'attendaient, rien n'avait été touché. Il sentait le regard de son père sur lui, il décida de l'ignorer. Il fixait son ennemi. Il soupira encore une fois, il prit la fourchette et porta un peu de riz à sa bouche, malgré son envie de vomir. Une fois la bouchée avalée, il sent la tension baisser et il entendit son père soupirer et sa mère dire un merci, tout bas, mais il l'entendit. Il savait qu'à partir de la première bouche, il avait 45 minutes pour tout manger. C'était la règle. Il n'avait pas le droit de sortir de table avant d'avoir tout fini. Il se mit à compter les minutes, même s'il n'avait qu'à regarder l'horloge accroché au mur. Il savait qu'il avait besoin de se distraire pour pouvoir continuer à avaler sans vomir, alors il comptait. Il avalait, une bouché à la fois, lentement. Le psychiatre lui avait que ça viendrait plus facile avec le temps, il en était pas si sûr. Il ferma les yeux, se concentrant sur les chiffres. Il savait que sa mère faisait très bien la cuisine, mais la nourriture goûtait le carton. Il sent son estomac se contracter, il remit sa fourchette dans son assiette, il continua à compter, sentait la tension monter à nouveau. Il devait garder la nourriture, il attendit que ça passe, il savait qu'il n'eût pas d'autre choix. Lorsqu'il ouvrit les yeux, le malaise parti, il vit sa mère, tête baissée, sa main tremblait. Sa mère si forte, il lui faisait du mal. Il reprit sa fourchette et se remit à manger, espérant que ça calmerait sa mère. Il savait que chaque repas mangé lui permettait de rester un peu plus longtemps avec sa famille, évitant ainsi une autre hospitalisation.

Après ses 45 minutes de repas, il alla s'assoir dans le salon, il avait interdiction d'être seul pour les deux prochaines heures et ce, même s'il allait à la salle de bain. Son père sort un jeu d'échecs et le posa sur la table basse du salon. Son père s'assit par terre ou il fit la même chose, mais face à lui. Autant passer le temps comme ça.

- Ton cahier avant.

Il soupira à nouveau et prit le petit cahier qui l'accompagnait partout où il allait. Son psychiatre avait eu l'horrible d'idée de ce cahier. Il l'ouvre à la page où il avait déjà commencé à écrire et où la date d'aujourd'hui s'inscrivait . Il écrivait tout simplement son repas avec deux moins ( - ) à côté. Il le referma et le posa près du jeu d'échecs.

- Tu sais que tu devrais écrit plus dedans? lui demanda son père.

Il haussa les épaules sans répondre. Il le savait, mais il ne savait pas quoi écrire et même s'il le savait, il ne l'écrirait pas devant son père. Toute cette histoire de cahier l'ennuyait vraiment.

- S'il te plaît, parle nous ou écrit, mais fait quelque chose, lui dit son père. Le psychiatre nous a dit que tu devais parler plus, sinon...sinon, il y a des risques que tu y retournes. Tu comprends?

Il ne dit pas un mot, mais il se mordit l'intérieur de sa lèvre inférieur. La situation était vraiment chiante, mais il avait raison et il refusait d'y retourner. Il se mit à installer le jeu d'échecs, ignorant le commentaire de son père. Celui-ci soupira et le regarda installer les pièces du jeu. Deux heures, ça allait être long et chiant, mais c'était l'une des règles. Ils commencèrent doucement la partie, ce n'est pas comme s'il leur manquait de temps. De toute façon, selon les règles, il ne devait pas sortir sans surveillance. C'est un peu dur pour quelqu'un de 17 ans, mais il supposait qu'il l'avait cherché.

- Alors tu es prêt pour demain?

Il haussa une autre fois les épaules. Demain était sa première journée dans sa nouvelle école. Ça lui importait peu, au moins c'était un moment de répit. Il supportait mal le regard de ses parents. Il lui faisait mal, malgré le fait qu'il savait que ce n'était pas le but de ce regard. Les parents de l'adolescent voulaient tout simplement l'aider, mais ne savaient pas comment le faire. Sa mère s'appuya sur le mur, près de l'entrée du salon. Son mari et son fils jouaient, ils se ressemblent tellement et ils sont si différents à la fois. Le corps triste et faible lui faisait mal à l'intérieur, mais elle savait qu'il n'y avait rien à faire temps que son fils ne voulait rien faire. Le fils en question maintenait la tête en dehors de l'eau, mais c'était tout, il ne vivait plus pour lui, mais pour ses parents. Malheureusement, il refusait d'être sauvé, il considérait qu'il ne le méritait pas, mais il considérait qu'un geste impardonnable de sa part serai injuste vis à vis de ses parents. Malgré son non-respect de lui-même, il en avait pour ses parents.

16h25

La jeune femme retenait son souffle, elle était épuisée. Elle avait dû revenir à son travail beaucoup plus tôt que prévu. Les urgences étaient pleines. Elle avait reçu un code et s'était empressé d'aller au 4e étage de l'hôpital où elle travaillait. Ils avaient besoin d'une infirmière de l'urgence pour les aider avec un cas.

La jeune femme prit une inspiration, c'était son dernier essai, si elle ne réussissait pas, elle devrait contacter soit le médecin de l'urgence déjà déborder ou l'urologue lui-même. Son uniforme rose et blanc était recouvert de petites taches rouges, une chance qu'elle en avait un autre dans son casier. Ce n'était pas la première fois, pourtant à chaque fois, la poitrine lui serrait en voyant son nouveau client serrer la mâchoire de douleur.

Le client sortait tout juste de chirurgie, une chirurgie qui l'empêchait de se mobilisé, ils avaient donc installé un cathéter pour éliminer l'urine. Le client, jeune, mais l'infirmière ne le remarqua pas, avait fait un accident de voiture. Des caillots de sang s'étaient formés dans sa vessie suite à l'accident, il était donc important d'éliminer tous ces caillots. Un cathéter intraveineux lui avait été posé où une solution de NaCl, un énorme sac de 4L, s'écoulait à l'intérieur de lui en une période de 30 minutes. Ce 4L, il fallait bien qu'il sorte un moment donné, habituellement c'était à la même vitesse que ça entrait. Malheureusement, l'imbécile d'étudiante en charge du client ne s'était pas aperçue que rien ne sortait. Le client se retrouvait donc le ventre gonflé, se tordant de douleur pendant que l'infirmière essayait de faire passer l'urine à travers son urètre. Deux infirmières avaient déjà essayer avant elle, mais avaient échouées. Ils avaient au moins eu la présence d'esprit d'arrêter le liquide de couler. Le jeune homme coucher sur le lit d'hôpital venait de passer à travers de sept tentatives de mettre un cathéter et de plus de deux heures de mal. L'infirmière ne pouvait plus rien lui donner pour le mal sans lui en causer plus.

L'infirmière de l'urgence respira un bon coup, sorti le cathéter déjà présent dans l'urètre, en sortant, le cathéter sorti plusieurs caillots de sang. La vue des caillots de sang horrifia l'étudiante, mais l'infirmière l'ignora, sa priorité était son client. L'infirmière nettoya le pénis du jeune homme, après avoir installé un nouveau kit stérile pour réessayer une dernière fois. Elle se mit à installer le cathéter pendant que le client grimaçait de douleur. Elle lui demanda de pousser comme s'il voulait uriner, ce qu'il fit avec effort, elle poussa un peu plus le cathéter et un peu d'urine sorti. La jeune infirmière entendit sa collègue aux longs cheveux blonds soupirer, pendant qu'elle gonflait le ballonnet qui permettra au cathéter de rester en place. Elle attache un sac Foley au cathéter, ce n'était pas fini, mais le pire était passé pour le moment. L'urine était rouge, malgré tout le visage du client se détendit un peu. Celui-ci murmura un merci en fermant les yeux. Elle chargea l'étudiante et sa collègue de nettoyer le client. Celui-ci étaient en effet couvert de sang, du moins son ventre, ses organes génitaux et ses cuisses, les petits caillots de sang étaient prit dans les poils du jeune homme.

Elle enleva ses gants en sortant de dernière le rideau qui cachait le client du reste des clients de la chambre, après avoir salué ses collègues et son client. En regardant les autres clients, on pouvait y lire leur question, il avait s'en doute entendu les gémissements de douleur, mais par respect de confidentialité, elle leur offrit un petit sourire et sortit de la chambre en se lavant les mains avec du gel antibactérien, puisque aucun lavabo n'était disponible avant les toilettes.

En sortant, elle porta peu attention aux jeunes gens qui discutaient avec une autre infirmière, surement des amis du client, vu leurs yeux fatigués.

Elle repart vers les urgences, après s'être mit un autre uniforme. Elle adorait y travailler, c'était bien l'un des endroits de l'hôpital où on y voyait les cas les plus improbables.

Elle alla derrière le comptoir pour prendre les dossiers qui lui était assignés. Le médecin arriva et lui donna deux autres dossiers. Elle les examina en soupirant et bien, ce n'était pas elle qui allait gagner le pari de cette semaine: celui qui aura le dossier le plus farfelu de la semaine.

Elle alla dans la pièce où ce situaient les médicaments et prépara 1mg de dilaudid* pour l'administrer au premier patient, ainsi que du dimenhydrinate*. Elle montra les seringues préparées à une autre infirmière pour que celle-ci valide le dosage et alla dans la petite salle où l'attendait le patient.

Il y avait trois personnes, elle s'approcha de celui qui était allongé sur la civière, vérifia son identité et lui demanda de se tourner sur le côté pour lui faire les deux injections au-dessus de la fesse droite. Elle le vit se crisper après la dose de dilaudid, il faut dit que son injection n'était pas du tout agréable. Elle lui dit qu'elle allait revenir bientôt pour voir comment il y allait.

Elle alla ensuite remplir rapidement le dossier du client et alla voir son deuxième client ou plutôt cliente. Elle alla sans préparation, puisque tout ce qui lui fallait était déjà dans la pièce. Le médecin avait demandé de lui de nettoyer la plaie de la patiente avant que le médecin vienne lui injecter un anesthésique et lui poser des points sur son arcade sourcilière.

Elle observa sa patiente, elle était très jolie, même avec la tête penchée vers l'avant, ses cheveux roux légèrement ébouriffés. L'infirmière lui fit relever la tête avant de commencer à nettoyer sa plaie. Elle remarqua les bleues autour de son cou ainsi que sur sa tempe et sa pommette. Cette femme avait été frappée. Elle essaya de discuter un peu avec elle, mais elle ne disait pas un seul mot. L'infirmière au grand cœur aurait bien aimé l'aider, mais elle savait aussi que certaine personne ne voulait pas l'être. Elle ne fit donc que son travaille, mais elle laisserait quand même un note dans le dossier de la jeune femme.

La plaie nettoyée, elle ramassa son bazar et partit sans un regard derrière elle

XXXXX

Note: Et voilà, premier chapitre finit, qu'en pensé vous? Moi, ça fait tout bizarre, cela fait une éternité que je n'ai rien écrit.

Si vous avez des suggestions d'amélioration, des idées pour la suite, des ajouts que vous voudriez que je fais, je suis preneuse! Si vous voulez des scènes plus développé comme pour le pari, les règles ou même le cahier dites le moi.

Avez-vous reconnu les personnages? Et oui, le gars dans le lit va être un des personnages que l'on va revoir. Des idées pour les couples?

*Dilaudid: Médicament contre la douleur

*dimenhydrinate: Médicament souvent associé avec le dilaudid (ou seul) pour contré l'effet de la nausée qu'à souvent le dilaudid.