Bonjour, bonsoir tout le monde! Je reviens avec mon prochain succès *ok je me tais*, une fic à chapitre! J'ai fais un rêve tout à fait étrange (pour ne pas changer) mais très intéressant la nuit dernière, et j'ai décidé de vous le raconter! Bien sûr, j'ai creusé l'histoire, approfondi le sujet, éclairci les zones d'ombres (oui, parce que je ne me souviens pas de tout mon rêve en détails) et solidifié le tout avec plus de détails. Bref, c'est ma nouvelle petit perle et je pense qu'elle va vous plaire! Enfin je l'espère en tout cas! Je ne vous en dis pas plus, et je vous laisse apprécier!


Toutes les histoires ont un début, et une fin. Le début d'une histoire est toujours un peu pareil. Des personnages, un lieu, une époque. Tout se passe normalement, rien qui pourrait laisser présager les événements qui vont suivre. Puis, arrive ce maudit élément perturbateur -Ô combien haï par les personnages de l'histoire- Et la vie de tous change, chamboulée. Jusqu'à la fin heureuse ou tragique. Dans les contes, l'histoire se termine toujours bien. Sauf qu'ici, nous ne sommes pas dans un conte. Non, nous sommes dans la cruelle réalité, celle ou des gens meurent tous les jours, où le bonheur n'est pas à la portée de tous. Une réalité dure et sinistre, celle ou le sang et les larmes coulent. Notre réalité.

C'était la rentrée, nous nous rentrouvrions tous pour une année de plus. Une autre année dans ce lycée plus qu'étrange, où l'ont voyait toutes sortes de choses bizarres. Enfin, pas si bizarres que ça, lorsque l'on y est habitué. On allait retrouver nos amis, nos ennemis aussi, les professeurs, les salles de cours, la cantine...Le lycée, en somme. J'avais passé mes vacances à la maison, comme d'habitude, Lovino était là aussi. Nous avions passé nos journées les pieds dans l'eau, à bronzer sous un soleil de plomb, et déguster mes délicieuses tomates. Des vacances de rêve ! Je dois avouer que j'étais un peu triste de retourner au lycée, même si j'allais revoir tous les autres. Et en parlant des autres ! J'entrais à peine dans le hall du bâtiment Littéraire que l'on me sautait dessus.

-Hey, Antonio ! C'est cool de te revoir ! Tu n'as pas donné beaucoup de nouvelles pendant les vacances, je commençais à croire que tu nous avais oubliés…

-Francis, t'exagères ! Antonio était avec Lovino, il avait autre chose à faire, si tu vois ce que je veux dire…Kesesese !

-Honhonhon ! Antonio, petit cochon, tu aurais pu m'inviter !

Ces deux là étaient vraiment incorrigibles. Francis et Gilbert étaient mes meilleurs amis depuis la première année du collège. On ne pouvait pas en dire autant pour Lovino, qui les évitait le plus possible. Francis lui faisait peur et il trouvait Gil idiot. En fait, Lovino trouvait beaucoup de gens idiot, et il n'était agréable qu'avec les filles. Même avec moi, il était mesquin et désagréable comme tout. Enfin, pas tout le temps, disons qu'il m'appréciait tout de même un peu plus que les autres.

-Oy, bastardo, dépêche-toi où on va être en retard. J'ai pas envie de me prendre une heure de colle à cause de toi dès la rentrée.

-Lovino, la cérémonie de bienvenue est à huit heures trente, on à bien vingt minutes devant nous !

-Je m'en tape.

Ah, Lovino était tellement charmant. Mais il n'avait pas tout à fait tord, j'avais beaucoup de monde à retrouver, je ne devais pas trainer ! Bon, évidemment, il y avait certains visages que je n'avais pas forcément hâte de revoir. Celui d'Arthur par exemple. Et quand on parlait du loup…Arthur avait le don de profondément m'irriter, et je ne dis pas ça parce qu'il m'avait battu plus d'une fois quand nous nous bagarrions. Arthur avait toujours été quelqu'un de bizarre, étrange. Enfin, ce lycée tout entier était étrange ! Mais Arthur l'était encore plus. Il parlait tout seul, faisait et racontait des choses bizarres.

-Eh, vous avez vu la nouvelle ?

-La gothique ?

-Ouais ! Elle fout la trouille…Mais elle est sacrément bien roulée !

-Gil, ne parles pas comme ça des filles, ce n'est pas très gentil…Et puis tu ne la connais pas ! Comment tu as dis qu'elle s'appelait au fait ?

-Je l'ai pas dis.

Je ne pensais pas qu'une nouvelle ferait son apparition. J'avais quand même hâte de la voir, malgré les rumeurs qui se répandaient déjà sur elle. Il ne me fallut d'ailleurs pas longtemps pour dénicher cette mystérieuse élève, étant donné son apparence…Plus qu'anormale. En effet, elle faisait plutôt froid dans le dos…Une peau si pâle qu'on aurait dit un cadavre, de longs et fins cheveux noir ébène, et des yeux –mon Dieu, ces yeux !- d'un vert émeraude si perçants que j'avais l'impression qu'elle pouvait regarder à l'intérieur de moi, lire mes pensées et découvrir tous mes secrets les plus enfouis d'un simple regard. Mais son corps était incroyablement divin, elle possédait une taille élancée et svelte, de grandes jambes fines, et de très belles formes féminines juste la où il fallait, ni trop ni pas assez. En fait, si on ne prenait pas en compte l'aura inquiétante qui se dégageait de cette fille, c'était vraiment, la fille parfaite.

-Je m'appelle Espérencia. Espérencia Dolorès.

-Hm ?

Avant que j'aie eu le temps de m'en rendre compte, elle était devant moi, à quelques centimètres, et me tendait la main, affichant un grand sourire sur son visage si fin. Je répondis par un bégaiement, et lui sera la main avec peut-être un peu trop d'hésitation pour un homme. Elle s'en alla, et je pus sentir le parfum absolument enivrant et captivant qui émanait d'elle. Il était capiteux, et me monta en un instant à la tête. Je n'étais pas expert en parfums, mais je pouvais sentir l'odeur de la tubéreuse, du musc et du jasmin, mêlé à ce qui semblait être de la vanille. Espérencia, avait-elle dit ? C'était un nom peu commun. Ma foi, cela allait bien avec le personnage. AH, mais avec tout cela j'en oubliait la rentrée! C'était déjà l'heure de la cérémonie de Bienvenue. Comme les années précédentes, nous devions tous nous rendre dans le gymnase, le proviseur faisait son discours habituel de la rentrée, on annonçait ensuite la composition de chaque classe...Une rentrée comme une autre. Je fus quelque peu surpris en entendant le nom d'Espérencia Dolorès pour la classe 1A -ma classe, bien entendu- et je ressentis un étrange frisson, que je n'arrive toujours pas à m'expliquer. Je me dirigeais en cours avec Lovino à mes côtés, se complaisant que Francis était dans notre classe, mais le fait que la nouvelle y était aussi le rassurait. Lovino n'avait pas l'air de la trouver bizarre. En fait, c'était une femme, alors par définition il l'appréciait. Je trouvais cela un peu dommage, qu'il ait une confiance et une admiration si aveugles enfers les femmes. Ce n'est pas que je n'aimait pas les femmes, loin de là! Simplement, je n'aimais pas que Lovino les aime tant. Peut-être étais-ce parce que cela l'éloignais un peu plus de moi...Bien sûr, j'avais depuis longtemps abandonné l'idée que nous soyons un jour ensemble, mais j'aimais cette proximité que nous avions.

-Dis, Antonio?

-Oui, Francis?

-Tu sais, la nouvelle...

-Oui?

-J'ai un mauvais pressentiment la concernant. Tu me connais, j'adore les femmes et je ne suis pas du genre à dire du mal d'elles sans bien les connaitre, en fait c'est plutôt le contraire...

-J'avoue que c'est rare de t'entendre dire ça d'une fille. Surtout une fille aussi jolie.

-Oui, mais je ne sais pas pourquoi, j'ai l'impression qu'elle va nous causer des ennuis.

Moi aussi j'avais une légère impression similaire. Mais bon, c'était peut-être juste à cause de son aura étrange. Elle paraissait dangereuse, mais c'était peut-être simplement une image qu'elle se donnait. On ne peut jamais savoir totalement ce qui se trame dans l'esprit des femmes...Enfin, toujours est-il que ma théorie se confirmait petit à petit. Le cours passa et parut horriblement long, et à l'heure de la pause, je regrettait déjà si amèrement les jours tranquilles où Lovino et moi nous prélassions au soleil comme deux lézards. Tiens, et en parlant de lui, il était introuvable...J'entrepris de le chercher mais on m'entraina dans un couloir avant que j'aie pu dire un mot. C'était Arthur. Qu'est-ce qu'il me voulait encore? On était que le premier jour de l'année scolaire, et il me cherchait déjà des noises? En le regardant de plus près, je m'apercevais d'une chose: Sous ses sourcils épais et broussailleux affreusement laids, il avait des yeux d'un vert éclatant. Et étrangement ressemblant à ceux d'Espérancia...Ah, il fronça ses affreux sourcils. Je ne savais pas ce qu'il voulait, mais s'il croyait que j'allais céder comme ça, il rêvait.

-Bon, écoute, je suis venu te parler de quelque chose d'important.

-Oh, vraiment?

-Je suis venu te parler...De la nouvelle élève.

-...Et qu'est-ce qu'il y a, avec la nouvelle élève? Elle t'as tapé dans l'œil, c'est ça? Remarque, ça ne m'étonnerait pas, vous êtes bizarres tous les deux.

Arthur me ficha un bon coup de coude dans le flanc droit. Il fronça plus ses sourcils et prit un ton colérique et agacé.

-Je crois qu'elle cache quelque chose. J'ai eu une vision tout à l'heure, et ça n'avait rien de joyeux. Je crois que Lovino et Feliciano sont en danger. Je sais que tou t'entends bien avec Lovino, alors jette un oeil sur lui, qu'il l'approche le moins possible...

-Et pourquoi je te croirais? Tu fais toujours des trucs tellement étranges et glauques toi aussi! Toi et tes tours de magie bizarres...Pourquoi je devrais te faire confiance?

-Ne fais pas l'idiot! C'est sérieux là! Enfin, je t'aurai prévenu. Si jamais il lui arrive quelque chose, tu seras le seul responsable!

Il me relâcha, et s'en alla. J'avais envie de faire comme s'il ne m'avait rien dit, et je ne pouvais pas faire entièrement confiance à Arthur. Mais étant donné que cette fille était en effet réellement inquiétante, j'allais tout de même suivre son conseil. Ma mission pour le moment, était de retrouver Lovino.