Titre : Te souviens-tu ?

Auteur : Usagi-chan

Disclamer : Si jamais je dis que j'ai volé les magnifiques bishos de Kishimoto-sama en me travestissant comme lui ? Non, toujours pas ? Pff... *Serre son Winnie et pleure dans sa fourrure* Il n'y a que toi qui me comprenne...

Résumé : XIXème siècle, Londres. Là où tout est acceptable et où cela ne dérange personne. Là, où la vie d'un jeune homme est tombée dans un enfer permanent. Qui pourrait le faire sortir des abysses dans lequel il a perdu ses ailes ?

Genre : Drama/Tragedy/Romance/AU/OOC

Raiting : M (Pour le langage utilisé.)

Eto... Sono... Je sais que j'ai déjà deux fictions en cours et que je me donne du travail en plus, mais, ce début je voulais vraiment le poster car il me tient vraiment à coeur. Allez savoir pourquoi. Sinon, cette fiction aura sa prochaine publication quand mes deux histoires en cours seront terminées et postées dans leur intégralité. Alors ne vous attendez pas à voir prochainement la suite, vous êtes prévenus.

PS : C'est une sorte de cadeau à cause de mon retard sur A en perdre la raison.

! YAOI ! Ou relation homosexuelle si vous préférez. Donc c'est à vos risques et périls. Vous êtes prévenus.

Ne venez pas vous plaindre.


Dernière nuit.

'Le soleil est le rêve inaccessible de la lune.'

Dis, de là ou tu es, dans ce monde encore inconnu pour moi, es-tu heureux, dans ce paysage emplit de verdure et de lumière aveuglante ?

Penses-tu à moi ? Pauvre petit roturière orpheline. Non… Je ne suis pas et ne peux pas être une femme. Je n'ai pas l'appareil génital pour. Je ne suis qu'un putain de misérable travelo bon qu'à joué les vides-couilles pour les aristocrates pathétiquement frustrés et imbus de leur personne si parfaite. Pitoyable existence d'esclave pour les bourgeois mal baisés par les catins qui leurs servent de femmes.

Penses-tu à notre rencontre ? Cette entrevue si fortuite.

Penses-tu à ce 'nous' qui a, un jour, existé ? Cette relation, qui à peine avait-elle débutée était déjà vouée à devenir un échec. Un péché des plus capitaux.

Mais tu sais, bientôt, je te rejoindrais. Dans peu de temps, tu ne souffriras plus de la solitude. Tu sais, tu ne dois pas te sentir coupable pour mon dernier geste. Je veux vraiment en finir avec cette chienne de vie. Mais tu sais, j'ai vraiment essayé de l'apprécier cette destinée que tu m'as offerte en échange de la tienne. J'ai vraiment essayé… Mais je ne peux pas. Vivre sans toi, sans ta présence, sans tes bras entourant amoureusement mes hanches, sans tes petits rictus, sans tes yeux abyssaux où j'aimais me perdre. Alors, s'il te plaît, ne m'en veux pas de gâcher l'existence que tu m'as donnée. Et puis, tu ne seras plus seul dans cette terre que personne ne connaît. Je ne serais plus seul… Essaye de me comprendre, j'ai pour obligation de le faire. Je veux le faire…

Il leva lentement sa main vers sa magnifique chevelure couleur blé et enleva la coûteuse aiguille à cheveux. Un de ses rares cadeaux. Tellement risible… C'était une belle aiguille, d'une grande finesse et digne d'un œuvre d'art. Elle était faite d'or et était très fine. Un petit rubis ornait le début du bijou. Sa couleur préférée… Il approcha le bijou près de sa gorge. La peau était si fine et délicate à cet endroit. Ça serait si facile de la planter ici… Il ferma les yeux.