Coucou à toutes !
Je vous avez promis un OS alors le voici. Il est en rapport avec ma fic "Dix ans plus tard" mais pour celles qui ne l'ont pas lu, il reste totalement compréhensible !
Je n'écris pas sur un couple ordinaire de l'univers Twilight et j'appréhende légèrement l'accueil qui lui sera fait !
Si vous avez envie de lire des OS sur d'autres couples qui seront cités dans ce OS ou pas d'ailleurs, n'hésitez surtout pas à me faire des suggestions !
Bonne lecture !
Aujourd'hui c'est le mariage de mon frère jumeau, Seth avec une de mes meilleures amies, Jane. Jusque la tout va bien, me diriez vous. J'ai tout pour être heureuse, c'est vrai, mes parents sont amoureux comme au premier jour après presque quinze ans de mariage, je travaille comme styliste dans la maison de couture de ma tante Alice, le boulot de mes rêves ! J'ai une petite soeur de 10 ans, Angie que j'adore, tout comme mon frère. J'ai une famille aimante, un job de rêve et pourtant en ce moment, je donnerais tout pour être ailleurs qu'à ce mariage. La raison tient en quatre lettres : Alec.
Alec est le prénom du frère jumeau de Jane, son témoin comme je suis celui de Seth et aussi mon premier amour. Lors de notre première rencontre il y a un peu plus de dix ans, nous avions quatorze ans et il était nouveau. Tout de suite, je suis devenue amie avec sa soeur qui avait remit mon jumeau dans le droit chemin après sa rébellion, et une fois que j'étais chez eux à jouer à action et vérité, j'avais dû l'embrasser, notre premier baiser, suivit d'une longue série. Nous étions sortis ensemble pendant deux ans et il a été le premier en tout ; premier baisé, premières caresses, premier petit ami et première fois.
Mes parents bien qu'ouverts, après tout ma mère était tombée enceinte avant ses 18 ans, avaient eu du mal a accepté une relation aussi jeune. Surtout mon père, mais je lui avais prouvé que j'étais sérieuse, que mes études restaient ma priorité. La naissance d'Angie l'avait un peu adoucit et je lu avais même composé un morceau au violon. Je n'avais et je n'ai toujours pas son talent pour la musique mais il était plus que correct. Cette marque d'affection l'avait énormément touché, lui qui avant d'être prof de piano au conservatoire, était un pianiste et un compositeur renommé avant de tout abandonner pour rester avec nous, après avoir découvert l'existence de ses enfants.
Edward, notre père, ne savait pas justement qu'il était père, avant que le sien, grand père Carlisle soit promu chef de service de je ne sais plus quoi et devienne le chef de Bella, notre mère. Longue histoire !
Bref, papa avait fini par accepté ma relation avec le frère de Jane, prononcer son prénom me fait encore souffrir 9 ans après les faits.
Contrairement au premier petit ami de ma tante Leah, il ne m'avait pas trompé avec ma cousine. Difficile dans mon cas puisque la fille de mon oncle Em et de sa femme Rose n'avais que 4 ans à ce moment-là ! Mais il m'avait plaqué pour Heidi Parker, une blonde siliconnée à forte poitrine.
Non pas que physiquement, j'ai de quoi me plaindre ; j'ai hérité du vert émeraude de mon père pour les yeux et j'ai une flamboyante chevelure rousse bouclé qui représente plutôt bien mon caractère enflammé. Dire que je l'avait mal pris, serait mentir et loin de la vérité. Je l'avais très très mal pris et j'avais dû retenir Seth, pourtant pacifiste, de lui refaire le portrait. Cela s'était arranger à mon entrée en fac pour devenir styliste, contrairement à ce que nombre de mes collègues pensent, Alice m'a engagé car j'ai du talent et que je suis bonne dans ce que je fais. Mon diplôme de major de la promo et mes créations peuvent en témoigner et non parce que j'ai été pistonner.
Ca s'est arranger car je ne le voyais plus changer de filles comme il changeait de caleçon. J'ai bien profité de mes années de fac pour essayer plein de choses côté garçons et pour tenter d'oublier celui qui avait piétiné mon coeur. J'étais sortie avec Ben ,Matt ,David, Noah,Marc ( c'était décevant avec lui ), Will et avec Dimitri, le sexe avec lui était torride mais c'était un coureur, que j'ai vite plaqué avant qu'il ne devienne mon plan cul, que j'ai aussi jeté. Mais c'était vraiment un bon coup ! Je n'ai présenté aucun de ces garçons à mes parents, ma dernière relation sérieuse était avec Charlie, bizarre surtout lorsqu'on sait que le père à ma mère s'appelle comme ça, c'était plutôt gênant lors des repas familiaux.
Et puis, il y trois ans, Seth et Jane annonçaient leurs fiançailles et lors des sorties, c'était à celui qui tirait le plus la gueule entre Alec et moi. Je gagnais haut la main même si je faisais des efforts devant Seth et Jane.
Je suis tellement plongée dans mes pensées que je n'ai pas remarqué Leah qui s'installe à côté de moi avec son ventre bien arrondit. A 31 ans, elle attend son premier et dernier enfant, dixit elle-même. Elle a adoré s'occuper de nous et nous servir de baby-sitter comme avec Angie, mais la grossesse la rend irritable, encore plus que d'ordinaire et je plains sincèrement Allistair, son compagnon. Elle refuse de se marier, elle est trop indépendante pour ça, toujours selon elle.
-Alors, tu t'amuses bien ? me demande-t-elle.
-Tu parles, quant je pense que je vais devoir danser avec lui, je rétorque.
-Tiens, toi aussi tu es irritée, tu ne serais pas enceinte par hasard ? se moque-t-elle.
-Ne te méprends pas, je suis heureuse pour Jane et mon frère, depuis le temps que ça dur ces deux-là, seulement, je me serais bien passer de le côtoyer.
-C'est portant inévitable, vous faites partis de la même famille désormais, contre ma tante.
-Tu fais bien partie de la même famille que Sam et Emily, je rétorque.
C'est un coup bas, je le sais et je regrette mes paroles aussitôt, elle avait beaucoup souffert au moment de leur trahison et avait mis du temps avant de refaire entièrement confiance à un homme. Allistair en avait pas mal bavé !
-C'est différent et tu le sais, mais parlons d'autre chose, je ne suis pas ta mère ou tes autres tantes pour te psychanalyser, j'ai une question à te poser. On s'est mis d'accord avec Al, bon il n'a pas tellement eu le choix, rajoute-elle devant mon scepticisme, j'aimerais que tu sois la marraine de Paul, une fois qu'il sera né. Tu es d'accord ? me demande-t-elle soudain incertaine.
-J'en serais ravie, je réponds avec émotion.
C'est une très belle preuve de confiance qu'elle m'accorde et c'est un véritable honneur.
-Evidemment, je demanderais à Seth d'être le parrain, une fois qu'il sera revenu de lune de miel, continue Leah.
Je regarde la piste de danse où évolue mon frère et ma nouvelle soeur, enlacés dans un slow langoureux, tout comme mes parents et Alice et Jasper. Emmett lui, fait le pitre pour divertir les plus jeunes, sous le regard bienveillant mais quelque peu agacé de Rosalie, sa femme. Mes grands-parents discutent tout les quatre dans un coin et j'ai une pensée pour mamie Renée et papy Phil, ils auraient aimé voir Seth se marier, j'en suis sûre.
Le DJ me sort de mes songes en annonçant que les témoins doivent rejoindre la piste pour danser ensemble. Le moment que je redoutais le plus arrive.
Alec affiche un sourire en coin qui ne me dit rien qui vaille.
-Carlie, me salut-il.
-Alec, je réponds froidement.
-Tu as l'air en forme, commence-t-il alors que la danse débute.
-Et toi, tu as l'air de préparer un mauvais coup, je rétorque.
-Moi ? fait Alec, mine de se vexé. Non, je suis simplement heureux de te tenir dans mes bras continue Alec avec son sourire ravageur, celui auquel je ne résiste pas et il le sait cet idiot.
Je détourne mon regard et essaye de me concentrer sur autre chose, oh, des ballons qui décorent les coins de la salle.
-Je veux simplement m'excuser pour mon comportement minable que j'ai eu à chacune de nos rencontres.
Il semble sincère, c'est étrange et pourtant c'est le Alec dont je uis tombée amoureuse.
-Quel est le piège ? je demande toujours sur la réserve.
-Il n'y en a pas, me souffle-t-il au creux de l'oreille, me provoquant des frissons dans tout le corps et ce qui rallume la flamme dans mon bas ventre, qui s'était éteinte depuis si longtemps.
Il faut que je me calme, il peut très bien me manipuler. Je passe le reste de la danse et de la soirée dans un état second. Je monte dans ma chambre, la réception se faisant dans un hôtel de luxe de San Francisco, ville où vivent les nouveaux mariés.
Dans l'ascenseur, je croise Alec, encore et toujours lui. La tension est palpable et avant que je n'ai pu faire le moindre mouvement, il fond sur mes lèvres. Le baiser est sauvage, remplie de notre passion refoulée depuis presque une décennie. Il y a toutefois une pointe de tendresse. Je n'essaye pas de le repousser, je n'en ai pas envie. Il force le barrage de mes dents et sa langue s'engouffre dans ma bouche où elle commence un ballet érotique avec la mienne.
Le ding de l'ascenseur nous calme un moment, juste le temps de demander à l'autre :
-La tienne ou la mienne ? Il hoche des épaules de répondre d'une voix rauque.
-La plus proche.
La sienne l'est et à peine étions nous entrer, toujours en nous embrassant, qu'on commença à se déshabiller.
Ma robe partie la première, très vite rejointe par sa chemise et son pantalon. Nous étions tout les deux en sous-vêtements, enfin plutôt caleçon pour lui et en string pour moi, son regard coula sur moi et je me sentais déjà mouillée pour lui. En d'autres circonstances, je l'aurais caressé, sucer et il aurait fait pareil avec moi mais un besoin presque bestial me consumait et je n'avais qu'une hâte, le sentir bien dur en moi.
Je n'eux pas besoin de parler avant qu'il n'arrache le dernier rempart de dentelle qui cachait mon sexe. Je fis pareil et je déglutis péniblement devant son sexe dressé et dur comme un roc.
-Je te veux maintenant, je le suppliais et il me prit contre le mur après avoir enfilé un préservatif, mes jambes autour de ses hanches. Lorsqu'il s'enfonça jusqu'à la garde, je poussai un soupir de contentement, avant qu'il ne se retire pour mieux revenir.
-Putain, grognai-je, plus vite, et il exauça mon voeux.
Bientôt les parois de mon vagin se resserrèrent autour de son membre et il se déversa en moi. Il dû me retenir, mes jambes refusaient de me porter.
-C'était bon, très bon, me dit-il en m'accompagnant sur le lit.
Nous refîmes plusieurs fois l'amour, avec tendresse, passion, lentement, brutalement.
-Carlie, épouse moi, me demande Alec au petit matin. J'ai fais le con, je sais mais épouse moi.
-Je croyais que c'était généralement les femmes qui faisaient ce genre de demandes après une nuit d'amour torride, je rigole.
-Je t'aime, épouse moi, me demande-t-il pour la troisième fois.
-Je t'aime aussi et oui je veux devenir ta femme.
Et c'est reparti pour un tour, la suite n'appartient qu'à nous...
Alors qu'en avez vous penser ? Surtout n'hésitez pas à me laisser vos suggestions en commentaires !
Amicalement,
Gwen who.
21/10/2017.
