Chapitre 1
Cher journal,
Il est dit qu'il y a cinq stades du deuil. Le déni. La colère. La négociation. La dépression et pour finir, l'acceptation. Cinq mots simples qui résout une tragédie de la vie en une banalité. J'aimerais pensé comme cela sauf que comme disait John Irvin. ''Lorsque l'on perd quelqu'un, quand on ne s'y attendait pas, on ne la perd pas en seule fois on la perd morceau par morceau.''
Je suppose que si on se réfère aux stades, je me trouve dans la quatrième phases. Je ne sais pas comment je me sens à ce sujet. En réalité, je me sens plus du tout.
Aujourd'hui, est le jour de la rentrée scolaire et je sais que je devrais être entrain d'écrire comment j'allais tout faire pour me reprendre en main et avancé sur ma vie. Dieu sait qu'Elena est probablement entrain d'écrire cela en ce moment mais je ne suis pas elle.
En fait, elle et moi, sommes l'opposé. Quant elle passait son temps à obtenir tout son été occupé pour évité ses phases d'apitoiement. Je me trouvais cloîtré entre les quatre murs de ma chambre à regarder simplement dans le vide et attendre que les jours passent.
Jusqu'à hier, j'avais été comme cela et n'avais pas dit un seul mot. C'était toujours le cas, d'ailleurs. Je n'avais jamais été d'une grande oratrice de toute manière. Je préférais observé en silence et passé à travers. Et c'était ainsi que j'estimais commencer mon année. En silence …
Je refermais le carnet usé par les années et laissa mes doigts traîné sur la gravure avec nostalgie. Cela était un cadeau de ma mère. Elle disait toujours que l'écriture était le remède à la folie et je riais toujours pour cela en connaissance de cause. Si je n'avais pas eu ce carnet, j'aurais sombré. Et bien, bien plus que je ne l'ai déjà.
Je me levais de mon lit avec mon carnet encore en main et m'agenouillai sur mon parquet. Je prenais bien conscience des bruits venant de l'étage dans un état de préservation et tira la latte du plancher avant de caché mon carnet à la vue de tous. J'avais découvert cette planque à partir du jour où Jeremy, mon jumeau avait osé lire mon journal.
Si j'étais l'opposé d'Elena, je l'étais d'autant plus de mon propre jumeau. En fait, j'étais l'étrange parmi ma famille où plutôt parmi ceux qui restaient.
Je pouvais déjà entendre les voix hystérique de tante Jenna ainsi que celle d'Elena venant d'en bas alors je prenais mon sac et le porta en bandoulière sur mon épaule. Je ne prenais même pas la peine de vérifié ma tenue, n'ayant pas vraiment de soucie pour cela. Je savais déjà que je portais un tee-shirt noir simple ainsi qu'un jean skinny noir et une paire de vans noir et blanche. Total look, noir. Typiquement cliché de la dépressive vous allez me dire mais attendez de voir le look total défoncé de mon frère. Tout le monde savait qu'il s'était mis à la drogue depuis la mort des parents et pourtant, personne ne bougeait le moindre petit doigt. Je suppose que s'était la même chose pour moi. Mon silence leurs faisait peur tout comme mon état amorphe et pourtant, tout comme Jeremy, ils ne faisaient rien.
Non, pas que cela ferait une quelconque différence de toute manière. J'étais bien trop buté pour même écouter et me fichais pas mal de ce que les gens pensaient de moi. Contrairement à Jeremy se n'était pas un acte d'appel désespéré pour l'attention. Non ! J'étais ainsi et me complaisais dans le mutisme.
Quand je passais le pas de la cuisine, je pouvais sentir tout les yeux sur moi comme je me dirigeais vers la machine à café et me servit une tasse. Je faisais totalement abstraction de leurs regards sachant qu'ils ne tarderaient pas à continuer avec leur routine et leva la tasse à mes lèvres.
Comme je l'avais prévu, Jenna reprit bientôt sa stimulation, hystérique.'' Oh ! C'est votre premier jour de cours et je suis déjà complètement dépassée. '' Admit-elle avant de nous tendre des billets devant nos yeux. ''De l'argent pour le déjeuner ?''
'' Non, c'est bon ça va.'' Refusa poliment Elena en secouant négativement la main.
Parle pour toi. Ça nous en fait plus. Je pris les billets tout comme Jeremy et déposa ma tasse avant de prendre également la part d'Elena sous les yeux ahurit de Jenna et mes chères sœur et frère.
Je les dévisageais tous uns à uns, les défiant de dire quelque chose et haussa nonchalamment les épaules quand je savais qu'ils allaient gardé leurs pensée à eux-mêmes.
'' Au moins, c'est une réaction.'' Entendis-je Jenna murmurer discrètement à Elena et mourrais d'envie de rouler des yeux. ''Autre chose ? Crayon à papier, autre oubli important ?''
Je levais les yeux sur l'horloge sachant qu'elle avait un cours dans à peine quelque minute et Elena prit sur mon geste. Avec un sourire niais, elle lui rappela sa thèse et comme je l'avais prévu, Jenna paniqua complètement. Elle rangea dans une manière désordonné tout ses bouquins dans son sac et dénoua l'élastique de ses long cheveux, laissant ses boucles vénitienne tombé dans son dos tout comme elle déclarait être en retard. Et puis, fila à travers la porte dans un coup de vent. Nous laissant tout les trois dans un silence pesant.
Comme Elena se tourna vers Jeremy avec ce fameux regard empathique, je ne pouvais pas m'empêcher de rouler des yeux en prévision de ce qui allait découlé.
'' Ça va, toi ? '' Demanda-t-elle à l'attention de Jeremy sachant que je ne prendrais pas la peine de répondre et le grognement de Jeremy était presque instantané. '' Arrête avec ça.''
Il versa sa tasse dans l'évier et décolla dans une affaire de seconde. Elena se tourna vers moi s'apprêtant probablement à me posé la même question et je ne prenais même pas la peine de l'écouter comme je sortis de la cuisine et marcha droit pour la porte.
J'attrapais ma veste en cuir sur le passage et l'enfila avant de refermé la porte derrière moi et descendre les marches du perron. Mon carrosse attendait patiemment dans l'allée et je marcha droit vers mon SUV rouge, flambant neuf. Pour tout ce que j'avais affaire, Elena se rendait au lycée avec Bonnie Bennett alias meilleure amie en chef d'Elena puis il y avait Caroline Forbes, l'amie au insécurité et manque de tact.
Je ne haïssais personne. Non, vraiment. Mais je n'éprouvais pas de grand intérêt pour eux, voilà tout. Il y avait un moment donné où mon frère et moi, étions proche mais ça, c'était avant.
Sur mon passage pour me rendre au lycée, je regardais les rues et les magasins animés la petite ville qu'était Mystic Falls et fronça les sourcils à la vue étrange de corbeaux. Ils n'étaient pas vraiment répandu dans la région et pour tout ce que je savais, ils avaient mauvaises réputations. Je me moquais pas mal des réputations et continua mon observation jusqu'à mon arrivée sur le parking déjà bien rempli du lycée.
Après m'avoir garé, je coupais le moteur et pris mon sac sur la banquette arrière avant de descendre de l'habitacle et verrouilla les portières en prenant une longue inspiration.
C'était le moment.
Le moment où je devrais affronté les regards empathiques que je détestais tant. Je n'aimais pas être au centre de l'attention et encore moins être plaint. Tout ce que je voulais était de passé inaperçu et être l'une des nouvelles orpheline de la ville n'aidait pas.
Mon regard fut aussitôt interpellé par le coin des drogués locaux et je secouais tristement la tête à la vue de Jeremy, Vicki Donovan et Tyler Lockwood qui semblaient en pleine argumentation.
Ces deux étaient également des amis d'Elena et bien, Vicki pas tellement. Elle était surtout la sœur aînée de Matt qui était l'ex petit-ami d'Elena et pour ce que je savais, elles ne s'entendaient pas si bien. Si seulement, Elena savait que Vicki et Jeremy avait été couché ensemble durant tout l'été, elle frôlerait sûrement la syncope.
Comment je le savais ? Facile, je vous avais dit que lorsque que l'on se taisait et observait son environnement, ont pourrait voir des choses que personnes ne faisait attention.
Je me noyais dans la mer d'adolescents et arpenta les couloirs pour mon casier. Dès l'instant où j'arrivais devant la porte de métal, je composais mon code. 58: 32:66. Et ouvrit la porte pour allégé mon sac puis referma la porte ainsi que le verrous.
Tout comme je m'apprêtais à me rendre en classe, je percutais de plein fouet un tronc, évident bien musclé comme je fis quelque pas en arrière à l'impact et laissa tombé mes affaires dans la maladresse.
Je tombais aussitôt à genoux et m'attela à ramasser mes affaires dans la précipitation.
'' Je suis sincèrement désolé. Je ne t'aies pas vue et … je suis vraiment désolé.'' S'excusa le jeune homme, presque nerveux comme il s'attela à m'aider à ramasser mes affaires et je levais les yeux pour rencontrer les yeux verts les plus intense que j'avais jamais vu.
Ce n'était pas vraiment leurs couleurs qui m'interpella le plus mais le vécu qu'ils portaient en eux. C'était comme ci, on pouvait se sentir immédiatement pris dans de tel yeux. S'en était presque effrayant et en même temps fascinant. Mon regard dériva un peu plus sur lui. Il avait une forte mâchoire carré et une peau légèrement blafarde. De ce que je pouvais voir et avais sentis, il possédait une forte carrure et de larges épaules. Je pouvais facilement le comparé à l'un de ces mannequins dont ma sœur bavait dessus à longueur de temps.
Ne parlant pas, je me redressais avec mes affaires et le vis me tendre l'un de mes livres avec un sourire penaud. '' Je suis Stefan. Stefan Salvatore.''
Salvatore ? Je le jaugeais maintenant avec méfiance. Je connaissais un seul Salvatore et il habitait seul dans un immense manoir et n'avait aucune descendance. Plus je prenais dans sa personne et plus un sentiment hors se dégagea. Je ne savais pas vraiment quoi en penser mais choisissais de penser plus tard comme je pris le livre qu'il me tendait et avança ma main en signe de la serrer.
Il lorgna ma main avec un sourcil haussé en curiosité avant de la serrer avec un sourire amicale.'' Je n'ai pas entendu de prénom.''
Et bien, il allait devoir faire avec comme je haussais les épaules et resserra mes livres contre ma poitrine en marchant jusqu'à ma prochaine classe. Je pouvais facilement sentir ses yeux perçant des trou avec confusion et curiosité dans mon dos et je continuais mon bonhomme de chemin avec la pensée de ce Stefan Salvatore.
Dans l'ensemble, la journée avait passé dans un flou et je me retrouvais déjà à mon dernier cours sans même m'en apercevoir.
Grâce à mes notes studieuses, j'avais passé au grade supérieur et pour mon plus grand ennui, me trouvais dans la même classe d'histoire que ma chère sœur. Je pouvais déjà sentir ses vicieux petit yeux marron chocolat me suivre dès l'instant où j'avais passé le pas de la porte et je me dirigeais maintenant vers ma place habituelle au milieu de la deuxième rangé partant des fenêtres tout simplement pour m'apercevoir qu'elle était déjà occupé.
Je haussais les sourcils avec légère surprise à la vue de Stefan assit à ma place avant de laisser mon visage stoïque reprendre forme. À ma vue, le garçon m'envoya un sourire éclatant me rendant nerveuse par la même occasion étant donné que je savais que la plupart des amis de ma sœur ainsi que cette dernière nous observait attentivement.
Je décidais de lui laisser ma place pour évité d'obtenir plus d'attention et m'asseyais au siège non loin du sien avant de recentrer mon attention à l'avant de la classe. Mon pire cauchemars entra juste à ce moment et je redoutais déjà cette année avec sa simple vue.
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L'homme était un vrai fléau de l'enseignement et je me demandais chaque année, pourquoi il occupait encore ce poste. Le seul vrai plaisir qu'il obtenait dans sa profession était quand il rabaissait ses élèves et je pouvais vous dire qu'il se faisait un plaisir de ciblé la famille Gilbert. En partie à cause de Jeremy mais je savais que j'étais sa cible préférée. Après tout, j'étais la seule pouvant supporter ses insultes sans tiquer une seule fois.
Cependant, il se pourrait qu'il avait fait une introspection et avait décidé de me laisser en paix où alors il agissait comme tout les autres, par pitié comme il continua l'ensemble de son cours, m'accordant à peine un regard haineux.
En revanche, j'avais pu facilement remarqué les longs échanges de regards à travers la pièce entre Stefan et Elena. Et bien, on dirait qu'elle avait bien fait de sous-évalué Matt. Non que j'avais quelque chose contre le quart-arrière étoile de football mais il était beaucoup trop simple pour Elena. Il lui fallait quelque chose de beaucoup plus … aventureux.
Finalement la cloche sonna m'interrompant dans mes pensées et je me pressais de ramasser mes affaires dans le soulagement d'avoir fait à travers la journée et fonça droit pour la sortie. J'avais laissé la moitié de mes affaires dans mon casier plutôt de sorte que je n'avais plus cas me rendre à mon SUV et rentrer dans le confort de ma chambre.
J'irais probablement à travers quelque livres où jouerait même de ma guitare avant de faire mes devoirs et écrire dans mon journal avant de dîner et finir par me coucher. Une vie ennuyeuse vous direz mais c'était exactement ce qu'il me fallait. Après la perte de tout mes repaires à la mort de mes parents, j'avais besoin d'obtenir à nouveau un semblant de normalité et comme je n'avais plus vraiment goût à rien, c'était déjà une grande victoire pour moi.
J'étais à mi-chemin pour ma voiture quand une voix familière scandant mon nom me stoppa dans ma démarche. Je tournais le dos avec un sourcil levé et vis Elena courir droit vers moi avec un large sourire.
'' Hey ! Je voulais savoir si tu voulais aller voir papa et maman avec moi ? '' Suggéra-t-elle, dans l'espoir et je devais me retenir de la regarder avec une grimace agacé.
Bien sûr, ce serait super ! Une liaison de collage sœur au cimetière. J'y vais, maintenant de ce pas.
À la place, je me contentais de hocher la tête faisant baisser l'expression d'Elena dans un froncement de sourcils inquiet et reprit le pas en direction de mon SUV.
Je montais dans le siège conducteur et me ceintura avant de mettre le moteur une fois qu'Elena s'était attaché à son tour. Je pouvais voir l'anxiété grandissante sur le visage d'Elena à mesure que nous roulions et ne pouvais pas la blâmer. Après avoir été dans l'accident avec les parents, c'était tout à fait compréhensible. Même moi qui n'avait pas été dans l'accident, j'étais devenu beaucoup plus angoissé au volant.
Je pouvais observé du coin de l'œil comme Elena s'agita dans son siège en me lançant en continu des regards hésitant et voulais juste lui crier de dire ce qu'elle avait sur son fichu esprit déjà mais à la place, je restais totalement impassible.
Finalement, Elena se tourna vers moi avec ce regard adoucit que je redoutais.'' Mila.'' Appela-t-elle doucement me faisant lui jeté un regard de côté en signe d'écoute.'' Tu ne peux pas garder de t'enfermer dans le mutisme.''
Un peu que je peux ! Je pouvais voir Elena me regardé dans l'expectative mais garda les lèvres closes en recentrant mon attention sur la route.
'' Mince, Mila.'' Soupira Elena, sonnant frustré comme elle se repositionna dans son siège.'' Tu n'as pas dit un seul mot depuis les funérailles et tu as gardé de t'enfermer dans ta chambre durant tout l'été. Je suis inquiète pour toi.''
Elle ne l'avait pas à l'être. Je vivais pleinement ma vie comme cela et je ne voulais pas d'attention. Je voulais juste … je voulais être laissé seule. À moi-même et ne plus ressentir ce creux vide intérieur qui ne continuait de me suivre partout où j'allais. Je voulais de nouveau marcher dans ma maison et sentir l'odeur des muffins spécial de maman. Je voulais allé dans le salon et trouvé papa entrain de regarder un match des Yankees avec Jeremy et plus encore, je voulais ma vie d'avant. Mais nous savions tous que cela était impossible alors je resterais enfermé dans mon mutisme et continuerais à remettre ma vie en ordre, à ma manière.
Je coupais le moteur, une fois devant les portes du cimetière et resta ancré dans mon siège comme Elena posa à nouveau son regard désespéré d'entendre ma voix sur moi.'' Mil, tu sais que ce n'est pas ce que les parents voudraient pour toi. Au moins, Jeremy, je peux l'aidé avec les cachets mais toi. Toi, tu ne dis rien.'' Je voulais lui dire que s'était parce que j'étais brisé au-delà du réparable mais resta muette en regardant droit devant moi.
'' Tu m'écoutes au moins ? '' Cassa Elena, exaspéré maintenant comme elle attrapa mon visage pour que je la regardais dans les yeux.'' Dis quelque chose. Je sais pas, fais un son. Parle-moi, Mila ! Je t'en prie. '' Explosa-t-elle, implorant comme son regard s'adoucit dans le désespoir quant elle vit que je sursautais légèrement à son éclat.
Elle se détacha en attrapant son sac dans l'exaspération et descendit du véhicule en claquant fortement la porte pour souligné sa colère. Je me redressais en suivant sa silhouette fuyante par le portail du cimetière et retomba dans mon siège en levant les yeux au ciel avec un soupir.
Je restais, là à observé le plafond gris de mon SUV, sans rien ressentir à part cette peine balayant toute mes autres émotions.
Je voulais crier, pleurer, dire combien j'avais mal mais cette douleur me paralysait complètement. C'était une partie de ce qui m'empêchait de parler. Je ne pouvais plus rien faire sans sentir cette présence. C'était comme ces gens qui se faisait amputés d'un membre et pouvait encore le sentir. Cette douleur, cette peine était comme une personne à par entière. Elle était avec moi à chaque instant et peu importe, ce que j'essayais pour la faire partir, elle était là.
Je ne savais pas combien de temps, j'étais rester assise, là, les yeux dans le vide et les pensées se bousculant dans mon esprit mais quand Elena remonta dans le siège passager. Elle arborait une expression intrigante. Elle avait un petit sourire niais en coin mais fronçait encore les sourcils, songeuse. Je me demandais bien ce qui avait pu la mettre dans cette état mais gardais comme à mon habitude pour moi.
J'avais conduit jusqu'à la maison dans un silence quasi-religieux et étais rentrée dans la maison à la suite d'Elena. Aucun mots d'échangés entre-nous. Elle était monté dans sa chambre et j'avais fait mon chemin dans la mienne. C'était ainsi que le reste du trajet c'était passé.
Je me trouvais sur mon lit quand une idée surgit. Les mots d'Elena planaient encore dans mon esprit et peu importe, ce que je faisais, ils ne cessaient de revenir au galop. Je jaugeais ma paire de Vans dans l'indécision avant de me lever sur un coup de tête et les chaussa avant d'attraper ma veste en cuir sur le dossier de ma chaise de bureau et vérifia les poches pour mes clés de voiture avant de l'enfiler.
Je dévalais les escaliers d'un pas déterminé en sautant les deux dernière marches avant de me stopper dans ma démarche à la vue devant moi. Sur le pas de ma porte, se trouvait Stefan Salvatore qui semblait tout aussi surprit que je l'étais et regardait entre Elena et moi avec un froncement de sourcils perplexe.
Elena remarqua également sa confusion et fis des va-et-vient entre moi et Stefan.
'' Stefan, je te présent Mila. Ma petite sœur. '' Présenta Elena en se tournant vers moi et je roulais des yeux l'utilisation de petite. '' Mila, c'est Stefan Salvatore.''
'' Oh ! Ont s'est déjà rencontré. '' Expliqua Stefan avec un sourire à mon attention.'' Je savais bien que j'obtiendrais ton prénom.''
L'expression d'Elena s'assombrit à cette déclaration et elle regarda Stefan, nerveuse.'' Mila … Mila ne parle plus vraiment.''
'' Oh ! '' Fut tout ce que Stefan pouvait sortir comme il posa ses yeux confus sur moi. '' Elle parle le langage des signes ? '' Suggéra-t-il me faisant rouler des yeux à nouveau.
Je n'étais pas muette où même sourde. Pourquoi les gens pensaient automatiquement à cela. Je pouvais voir la nervosité grandir chez Elena comme elle gesticulait discrètement et je me tournais vers elle attendant qu'elle expliquait cela.
'' Non. Elle-elle a juste arrêté de parler.'' Répondit-elle, doucement la tristesse s'infilter dans sa voix et c'était plus que je pouvais prendre.
Je marchais vers la porte en ignorant la surprise et la confusion sur les traits de Stefan et le passa sur mon chemin vers ma voiture. Je pouvais sentir leurs regards posés sur moi jusqu'à je me retirais sur la route et même alors, j'étais persuadé qu'ils m'avaient suivit du regard jusqu'à ce que j'étais hors de vue.
Elle n'avait pas à agir aussi triste où même nerveuse à ce sujet. C'était juste comme cela que j'étais et elle devrait l'accepter tôt où tard. Bien que ce serait mieux, tôt.
J'avais roulé pendant une bonne demi-heure sans vraiment savoir où j'allais et finalement, reçu l'envie de nutrition. C'était plutôt étrange pour moi étant donné que je n'avais pas ressentit la satiété depuis longtemps. J'avais même perdu plus de dix kilos durant l'été et j'avais dû acheté de nouveaux vêtement, deux tailles en dessous. Je n'avais jamais été grasse en premier lieu mais j'avais plus de forme qu'à présent. Bien que cela m'importait peu. Ce n'était pas comme ci je me souciais de mon apparence.
Je me garais dans le parking familier du Grill. Un bar où la plupart de la ville se réunissait quasiment tout les soirs et les adolescents aimaient traîner. Je sentis une légère appréhension à l'idée de sortir étant donné que je n'étais pas sortie depuis plusieurs mois et devais prendre une profonde inspiration pour calmer mes battements de cœur et mon anxiété vers le bas. Je retirais les clés du contact et vérifia mes poches pour mon téléphone portable ainsi que mon portefeuille avant de descendre et marché par la porte d'entrée.
Dès l'instant où j'avais mis les pieds à l'intérieur du bar, je fus enveloppé par cette chaleur rustique et la musique pop qui se dégageait et balaya rapidement la salle. Comme je l'avais prévu, la plupart des adolescents se trouvaient déjà là et prônaient sur les tables de billard où les multiples stand.
POV Elena
Elena se tenait assit à l'un des stands du Mystic Grill au côté de Stefan et en face de Bonnie et Caroline qui ne cessait d'interrogé Stefan pour obtenir des informations quand Bonnie leva la tête en écarquillant les yeux dans l'incrédulité avant de reposé ses yeux sur Elena.
'' Oh mon dieu. '' Exhala-t-elle, alertant tout le monde à la table. '' Elena, tu devrais regarder ça.''
Elena regarda dans la direction que Bonnie regardait comme toute les autres à la table et la brune écarquilla les yeux à son tour à la vue de sa petite sœur se tenant à l'entrée. Elle semblait nerveuse comme elle observait ses alentours et Elena ne pouvait pas s'empêcher de se faire du soucis pour elle. C'était déjà difficile avec Jeremy sous les médicaments mais Mila était un problème encore plus dur à gérer. Elle ne savait plus quoi faire pour la faire parler de nouveau.
Chaque fois, qu'elle la voyait, elle portait se regard vide et cette expression anéanti comme ci elle portait toute la douleur sur ses épaules. Elle savait que la mort de leurs parents avaient particulièrement affecté sa sœur étant donné qu'elle était la plus proche d'eux mais elle ne comprenait pas pourquoi elle avait cessé de parler. Avant, elle avait toujours été plus où moins réservé mais elle parlait, souriait et agissait comme une adolescente maintenant, elle ressemblait seulement à une coquille vide ayant perdu toute son essence.
'' On devrait lui dire de venir avec nous. Tu ne crois pas ? '' Suggéra Bonnie en posant ses orbes brunes hésitante sur Elena.
'' Pourquoi ? C'est pas comme ci elle allait participé à la conversation. '' Laissa échappé Caroline et Elena cassa son regard sur elle dans l'incrédulité. La blonde avait la décence de regarder penaud comme elle détourna le regard. '' Désolé.''
'' Cela fait longtemps qu'elle ait comme cela ? '' Questionna Stefan, attirant aussitôt l'attention d'Elena sur lui avec envie. Le brun cuivré posa ses yeux sur Elena et elle sentait son cœur palpité sous son regard perçant.
Il avait eu le don de lui faire sentir comme cela depuis qu'ils s'étaient rencontré malencontreusement dans les toilettes des hommes où plutôt devant les toilettes des hommes et elle ne s'était pas sentis aussi vivante depuis la mort de ses parents. C'était comme ci il pouvait lui faire sentir comme la seule fille dans la pièce avec un seul regard. Puis, elle se rappela qu'il avait posé une question sur Mila et elle reposa son regard sur sa sœur pour constater qu'elle n'était plus là. Elle la chercha aussitôt à travers le Grill et son regard tomba quand elle l'a trouva assise seule à l'un des stand avec un menu entre les mains.
'' Depuis que ses parents sont décédés.'' Expliqua Bonnie, prenant le manque de réponse d'Elena pour un moment d'inattention douloureux.
'' Mais elle n'a jamais été du type bavarde.'' Intervenu Caroline à son tour en reprenant son ton de commérage et Elena se retourna avec un froncement de sourcils. '' Où n'a jamais vraiment eu des amis que ce soit.''
'' Vraiment ? '' Reprit Stefan, son ton légèrement étonné comme il fronça les sourcils en repensant à son introduction de plus tôt avec la jeune Gilbert.
'' Mila a toujours été plus du genre studieuse et réservé. D'où le fait qu'elle ait sauté une classe.'' Expliqua Bonnie en donnant un regard soucieux sur Elena de peur qu'elle disait quelque chose de mauvais. Elle était bien consciente de la relation en lambeaux qu'Elena entretenait avec sa sœur et savait à quel point cela l'atteignait.
Stefan qui avait remarqué l'humeur morose d'Elena se tourna vers elle.'' Je suis certain que cela lui passera.'' Dit-il doucement en regardant attentivement la jolie brune et elle le dévisagea, stupéfaite.
Il y avait un silence autour de la table comme Elena et Stefan obtenait un échange de regard tacite et Caroline qui les observaient avec envie surgit pour obtenir de nouveau l'attention de Stefan sur elle.'' Au fait Stefan, t'es nouveau ici alors sache qu'il y aura une petite fête demain.''
'' Ouais.'' Convenu Bonnie comme Stefan et Elena regardaient les deux filles maintenant.'' Mais genre fête du lycée.''
Stefan posa à nouveau son regard intense sur Elena.'' Tu comptes y aller ?''
Elena était tellement hypnotisé par ses yeux qu'elle ne répondit pas au premier abord et Bonnie en profita pour répondre à sa place, d'un ton enjoué.
'' Bien sûr, qu'elle y va.''
POV Mila
Je m'étais installé dans l'un des stand les plus éloignés de la table d'Elena et ses amies comme je l'ai avaient repéré lors de mon tour du bar et fut surprise de trouvé Stefan à leurs côtés. De part, les regards qu'il avait échangé avec Elena depuis que j'étais assise, il se passait quelque chose entre-eux.
Le serveur qui avait prit ma commande revint avec l'ordre et me donna un sourire beaucoup trop lumineux à mon goût tout en posant mon hamburger, frite et je le remerciais d'un hochement de tête avant de jaugé la nourriture.
Maintenant, que j'avais la nourriture devant moi, je n'étais plus certaine d'avoir très faim. J'avais mangé par infime quantité depuis si longtemps que je n'étais pas sûr de pouvoir remangé normalement.
Après avoir jaugé la nourriture pendant plus d'une dizaine de minutes sans vraiment rien faire, je me relevais de mon siège et déposa l'argent sur la table avec mon dîner intact avant de faire mon chemin vers la sortie.
Le parking du Grill s'était considérablement vidé depuis mon arrivé et la nuit sombre enveloppait l'air tout autour de moi. C'était presque sinistre. Des papiers volaient au sol comme l'un de ses films d'épouvante flippant et même l'un des lampadaires clignotait en vient et en dehors.
Un froncement de sourcils entacha mon visage comme je faisais mon chemin vers ma voiture et je ne pouvais étrangement pas cessé de jeté un regard par-dessus mon épaule au moindre bruit. C'était juste comme ci cette impression d'être surveiller ne pouvait pas me quitter. Je pressais le pas en cherchant mes clés d'une manière plutôt frénétique dans mes poches de ma veste et sentis un profond soulagement quand j'étais dans la sécurité de mon SUV. Je reposais ma tête sur le châssis avec un long soupire et jeta un regard sur le Grill et ses lumières.
Je pouvais définitivement appeler cette nuit un échec.
Je posais sur mon lit, les yeux rivés sur le plafond et mes longs cheveux bruns éparpillés en éventail autour de moi. Un silence m'enveloppait et seul les pas tonitruant de Jenna venant du premier étage pouvait se faire entendre. Je savais que je devais me levé et obtenir prête pour le lycée mais je n'avais aucune envie de bouger.
Parfois le creux dans ma poitrine était tellement profond que je n'avais plus la force de me lever et affronter la réalité. Aujourd'hui était un de ses jours. C'était l'effet de la dépression. Nous ne savions jamais quand elle allait frapper le plus difficile.
Tic , tic , tic , tic.
Le bruit irritant m'interpella et je fronçais les sourcils en arquant la tête sur le côté pour trouver que la source du bruit se trouvait être un corbeau frappant du bec sur ma fenêtre. Comme ci il avait sentit mon regard, il cessa de frapper et se contentait maintenant de m'observer avec la tête pencher, presque avec … curiosité. Si cela n'était pas un drôle d'oiseau, je ne savais pas ce que s'était.
Je haussais les épaules et retourna à mon observation silencieuse du plafond. Il était d'un blanc d'albâtre et certaine fissure de plâtre s'était formé au fil des années. J'avais l'habitude de pensé que chaque petit craquèlement représentait à quel point j'étais brisé moi-même.
J'entendis l'ouverture de la porte de ma chambre et pouvais sentir la nouvelle présence se trouvant à mes côtés. Je restais immobile comme une statue et gardais ma position même. Le soupir de résiliation ne tarda pas à se faire entendre suivit de près par la fermeture de la porte et je savais que j'étais de nouveau seule.
Figure, qu'aujourd'hui serait une journée d'absence.
Après quelque heures de contemplation morbide, les bruits s'étaient arrêter et seul le son de ma respiration régulière pouvait être entendu. Je décidais finalement de sortir du lit et marcha droit pour ma commode et attrapa les premiers vêtement que je pouvais obtenir. C'est-à-dire, un jean noir skinny, un tee-shirt à manche longue vert foncé et ma vieille paire de tennis.
Une fois vêtu, je descendis les escaliers et attrapa ma veste au vol avant de sortir sur les rues déserte de Mystic Falls. L'ensemble de la ville était occupé à travaillé où se rendre au lycée, l'endroit où je devrais être en ce moment. Mais à la place, je déambulais dans les rues de Mystic Falls avec les mains dans les poches de ma veste et ne savais pas vraiment où j'allais.
À un moment donnée, je m'étais enfoncé dans les bois familiers de la ville et marchais maintenant entre les arbres et la verdure de la forêt. Les feuilles croquaient sous mes pieds et mes cheveux volaient avec l'air frais. La forêt avait le don d'apaiser ma douleur, c'était comme ci, le silence me rendait quelque peu plus vivante. Plus moi-même, dans un sens.
C'était complètement fou mais je me sentais en sécurité à travers ses bois.
C'était pour cela que je me surprenais à sursauté au prochain bruit de craquement qui suivait. Je fis volte-face en alerte et écarquilla les yeux à la vue d'un homme.
'' Relax. Je ne voulais pas te faire peur.'' Déclara-t-il avec les mains levés en signe de reddition mais quelque chose chez lui me disait qu'il mentait. C'était peut-être son sourire narquois où la façon dont ses orbes bleuté brillaient avec intensité.
Pour la deuxième fois en deux jours, je me laissais absorbé par les yeux du garçon et ne pouvais pas discerné le moindre sentiment. C'était comme ci, il était vide et creux à l'intérieur. Cela me rappelait de moi-même en quelque sorte et je laissais traîné mon regard avec plus de curiosité sur lui.
Il avait cette aura sombre, presque sinistre et cela n'était pas seulement parce qu'il portait un total look noir. Veste en cuir noir de type mauvais garçon, jean noir, chemise noir et botte de motard noir. Il devait probablement être dans la vingtaine. Ses traits étaient anguleux et sa mâchoire saillante. Sa peau pâle contrastait avec ses cheveux d'un noir de jais coiffé dans un style désordonné et je ne pouvais pas m'empêcher de penser à Stefan. Quelque chose chez ce gars me rappelait du Salvatore mais je ne savais pas vraiment si cela était une bonne où une mauvaise chose.
Honnêtement, si je pouvais sentir l'attraction sombre chez Stefan, je pouvais encore sentir la bonté mais chez ce gars-là, tout n'était que noirceur. J'en avais la chair de poule, tellement que je prenais inconsciemment un pas en arrière ce qui n'échappa pas au regard perçant de l'homme.
'' Qu'est-ce qu'une petite fille comme toi fait seule dans les bois ? '' Questionna-t-il comme il prit un pas en avant avec ce sourire railleur de nouveau et je fronçais les sourcils à l'appellation. J'étais certes menu mais je n'étais pas une petite fille. '' Et bien, le chat à perdu sa langue ? ''
Il n'y avait aucun moyen en enfer que j'allais lui répondre et encore moins rester dans les parages d'ailleurs. Ce type était effrayant et je n'allais pas rester plus longtemps pour voir mes pensées prouvées. Si cela se trouvait, il était un psychopathe rampant dans les bois à la recherche de ses victimes.
Je commençais à marcher dans le sens que j'étais venu mais il se trouva à mes côtés dans une fraction de seconde avec un froncement de sourcils épais.
'' Il est impolie d'ignorer les gens.'' Surgit-il d'un ton de sermon même si l'amusement était beaucoup plus prééminent dans sa voix pour être pris au sérieux. '' Tes parents ne t'ont jamais appris cela ? ''
honnêtement, je ne savais pas ce qui m'avait pris. Si c'était l'irritation grimpante que ce gars me procurait où alors ma panique intérieur quant à son insistance mais les prochains mots qui quittaient mes lèvres étaient plein de haine et de froideur à couper le souffle. '' Ils sont mort, connard.''
Le son de ma voix me suffisait à faire une halte dans ma marche et je regardais droit devant moi, les yeux écarquillés dans la réalisation. Un, j'avais parler. Deux, j'avais insulté un hypothétique psychopathe et trois, j'avais parlé.
'' Je suis navré.'' Présenta-t-il ses respects et je le dévisageais incrédule. Son expression m'indiquait qu'il était tout sauf désolé. Si il était quelque chose, s'était amusé par mon éclat.
Je secouais la tête, agacé et fis demi-tour pour m'éloigner de ce connard mais malheureusement pour moi, il tomba dans l'étape avec moi, sans aucun effort. Il devait probablement être plusieurs têtes de plus que moi et avait de longue jambes, lui permettant de facilement soutenir le rythme. Pour dire que cela ne me rassurait pas le moins du monde était un euphémisme.
'' Donc tu n'as toujours pas répondu à ma question.'' Intervenu-t-il la malice dans son ton.'' Qu'est-ce qu'une petite fille comme toi fait dans les bois, seule ? ''
Il semblerait que j'avais de la colère refoulée comme je serrais fortement les poings à son appellation et sentais mes ongles creusés dans mes paumes et cassais mon regard irrité sur lui.
'' Un, je ne suis pas une petite fille.'' Cassais-je froidement, lui faisant hausser les sourcils, hilare et j'accentuais mon froncement de sourcils comme je baissais la voix.'' Deux, ce n'est pas tes affaires.''
'' Hum. Le chat a des griffes.'' Railla-t-il avec un sourire narquois avant de froncé les sourcils, songeur et fut dans un instant en face de moi. Je reculais sous le choc avec les yeux écarquillés dans l'incrédulité et son sourire tomba, sombre. '' Pourquoi tu es seule dans les bois ? ''
Je ne pouvais pas m'empêcher de ressentir l'attraction que ses yeux dégageait et ses pupilles se dilatèrent m'envoyant dans une sorte de brume soporifique. Je voulais garder le silence et j'étais bon dans ce domaine d'habitude mais s'était comme ci, je ne pouvais plus contrôler mon corps. Ni mon esprit, ni ma bouche où mes lèvres.
'' Cela apaise ma douleur.'' Répondis-je mes lèvres tremblantes comme mon ton semblait monotone. L'homme leva un sourcil surprit à ma réponse avant de rétrécir ses yeux sur moi.
'' Pourquoi ? '' Fut tout ce qu'il dit.
Mon esprit frappait et criait à l'intérieur de moi pour ne pas lui répondre et voulais plus que tout s'échapper. Je ne voulais pas lui répondre. À lui où à personne que ce soit. Ça faisait mal. Simplement de pensé à la réponse que je donnerais. Je savais que dès que les mots auraient quittés mes lèvres, je ne pourrais plus être en contrôle de moi-même où de mes émotions, d'ailleurs. Le pensé était quelque chose mais le dire à voix haute en était une autre.
'' Parce que … parce que je suis brisé.'' Mon ton était resté toujours le même mais des larmes silencieuse avait commencé à coulées le long de mes joues et je pouvais sentir mon cœur coulé dans ma poitrine comme tout m'accablait de plein fouet.
C'était fini, tout. Tout était terminé. Mes parents étaient mort dans cet accident et rien, ni personne ne pourra les ramener. Je ne pourrais plus jamais les revoir. La douleur qui occupait mon corps explosa en plusieurs morceaux et le poids de la réalisation était tellement puissant que je sentis mes genoux cédé sous moi. Premier mes genoux, ensuite mes mains puis vint ma joue. Je sentais le sol terreux et les craquement des feuilles sous mon poids mais j'étais bien trop faible pour faire le moindre geste. Je restais sur le flanc, allongé en chien de fusil et enfonçais mes ongles dans la terre pour obtenir une emprise mais cela était inutile. La noirceur m'enveloppa. Je le savais.
Je sombrais.
J'avais été hors et dans de la conscience depuis plusieurs heures déjà et j'avais sentis quelqu'un me porté. La chaleur de son touché, le confort de son épaule et la force de ses bras. Puis, vint le son. Il était assourdissant, irritant presque et je réalisais que quelqu'un me hélait. Je ne voulais pas ouvrir les yeux. Non. Je voulais rester dans l'abîme qui était le sommeil éternel. La vie était la peine, la douleur. La mort était paisible, facile …
Je ne voulais plus ressentir cela. Plus rien de tout cela n'avait d'importance maintenant.
'' Mila ! Hey ! Mila ! Tu m'entends ? Mila ? '' Cette voix irritante de nouveau. Je sentis une main sur mon épaule, me secouant dans un état paniqué et j'étais obligé de battre des cils dans la conscience. J'ouvris lentement les yeux pour rencontrer les orbes brunes inquiète d'Elena qui planait sur moi avec préoccupation.'' Oh mon dieu, Mila. Tu es gelé. ''
Maintenant qu'elle le disait, je pouvais sentir les frissons rampé le long de mon corps et je me mis a tremblé comme une feuille. Mes dents s'entrechoquaient provoquant un petit claquement régulier et je refermais mes bras sur moi dans une vaine tentative de me garder au chaud.
Il faisait nuit maintenant et je pouvais facilement discerné l'endroit où je me trouvais. Il semblerait que j'étais allongé sur notre balancelle mais le truc, c'est que je ne me souvenais pas m'être assoupit ici.
Elena fronça les sourcils en numérisant mon apparence et reposa les yeux sur mon visage. '' Dieu mais où est-ce que tu as été ? Tu es couverts de feuilles et de saleté. '' Elle retira une feuille de mes cheveux emmêlé en signe de preuve mais j'étais incapable de dire quelque chose. La douleur était toujours là, me paralysant et son regard s'adoucit dans la sympathie.'' Viens. On va te nettoyé.''
Je sentis ses mains serpenté mon dos dans une tentative de me relevé et elle devait mettre toute ses forces pour me tenir contre elle. Je ne l'aidais pas vraiment mais cela m'importais peu. J'étais incapable de faire quoique ce soit de toute manière.
