Si il avait été humain, il serait éreinté, mais çà nature vampirique lui permet juste d'être ivre de rage. Ce ridicule petit humain le faisait courir depuis bien trop longtemps, de Volterra à la France, il y avait quand même une petite distance.
Rien pour un vampire, mais Félix eu un doute sur la nature de sa proie, dont l'odeur dans la forêt était forte, mêlait a eu autre odeur, sucré et salée en même temps.
Il continua de courir, moins vite, les deux odeurs étaient proches. Il trouva d'abord l'humain, à moitié mort de fatigue en train de boire dans un ruisseau. Un Volturi n'a aucune pitié….
Il fondit sur sa proie et la tua de manière sanguinaire, c'était bien un humain, un kamikaze en joueur en quelque sorte.
Quand il se redressa, la chemise poissait de sang tiède, il remarqua alors le lieu, une clairière baigner de lumière, où couler un ruisseau où eaux limpide. Et au milieu de ce ruisseau, debout, une jeune fille, la source de l'odeur sucrée salée. Elle le fixait, avec de grands yeux bleus océan, tellement prochain qu'il crut qu'il allait s'y noyer.
Ce qui restait de sang dans sa victime se déversa dans la rivière, colorant de rouge l'eau qui vient chatouiller ses pieds nus. Le bas de sa longue jupe bleu bouffante, ne touchait pas l'eau, mais sembler l'effleurer, comme si le tissu été la continuité du cours d'eau.
Une brume légère fut balayée par un vent aussi froid que sa peau de vampire. Elle le regardait toujours, et il finit par encrer son regard rouge sang dans les deux océans de la jeune fille.
« Qu'es-tu ? » grogna-t-il.
Elle cligna doucement ces paupières, avant de répondre d'une voix douce et clair comme de l'eau.
« Je suis une Ondine »
Il cligna des paupières, aux prises avec ses pensées tourmentées. Une ondine ? Cette fée des eaux vive ? Immortelle et tentatrice ? On lui a trop parlé de la dangerosité de ses créatures.
Il releva les yeux vers elle, elle avait placé ses mains sur le lacet de son corsage bleu, et avait avancé d'un pas.
Poussé par une force invisible, il s'avança à vitesse humaine. Lorsqu'elle fut sortie de l'eau et a un pas de lui, il baissa le regard, mais ne plus contemplé que ces long cheveux bleu nuit.
Elle regardait son cou, plus exactement son pendentif, l'insigne des Volturi, sa maison, sa famille, qu'il avait presque oublié, durant sa contemplation.
« Volturi » chuchota-t-elle. « Cela fait longtemps que je ne leur ai pas rendus visite, peut rentrer avec toi ? »
Elle leva ces beaux yeux vert lui, il ne plus résister et hocha positivement la tête. Il se tourna, et fut pris par surprise quand l'Ondine sauta sur ton dos, enserrant ces larges épaules ses bras fins mais discrètement musclé, et posant son front sur sa nuque. Ses jambes encerclèrent sa taille fine. Ainsi elle sentait la forme de son corps, son dos en V, ses muscles épais de prédateur.
Il se mit en marche, à vitesse vampirique, et partis vers Volterra. Elle n'avait pas plus de poids qu'une plume, et son souffle chaud lui caressa agréablement le cou. Il était totalement en confiance, alors qu'il était face à une inconnue, dont il connaissait uniquement l'espèce.
Quand tout à coup, elle le fit trébucher et l'écrasa au sol. Il aurait du se méfier.
« Si tu restais avec moi ? » gazouilla-t-elle. Avait-il vraiment le choix ? « Tes maitres font tout pour me tuer, mais toi tu ma rien fait… je t'aime bien tu sais ? Tu me plais vraiment beaucoup. Tu reste avec moi ? »
Elle mordu sa peau de cou dure, sans pour autant la percer. Il usa de sa force et se releva, cette fille était folle !
Mais quand il la regarda, il la prit dans ces bras, rongé par un amour étrange, comme un coup de foudre. Elle détacha la chaine de son cou, et la lança au loin, avant de le reprendre dans ces bras, amoureusement, et de déposer une baiser tiède sur ces lèvres.
