Bonjour/Bonsoir !

Voici le nouveau chapitre !

Désolé d'avoir mis autant de temps à revenir.

Certain auront remarqué que les queleques chapitre publiés de cette seconde saison avaient été supprimé.

En effet, par manque de temps et d'inspiration, j'avais retiré la fiction du site en attendant d'y revenir plus tard.

Et me revoici enfin !

Je recommence à poster petit à petit, ainsi j'aurais le temps d'avancer dans la suite en attendant que vous redécouvriez le début.

Je vous remercie pour votre patience et j'espère sincèrement que cette attente ne vous à pas trop dépités.

Bref, assez de blabla et en avant l'histoire !

Bonne lecture !


Disclaimer : Je rappelle que l'univers de Grey's anatomy et ses personnages ne m'appartiennent pas. Ils sont la propriété intellectuelle de leurs créateurs et de la chaine ABCstudio.

Je ne touche aucun revenu ou commission sur cette fiction.


Karev Anatomy

Saison 2


Prologue

Meredith : Nous autres, Médecins, sommes habitués à lire les signes annonciateurs…

La forêt s'étendait, immense, à perte de vue. Elle était silencieuse. Beaucoup trop, s'était inquiétant. Il n'y avait, comme seul élément perturbateur, le son d'un caillou frappé contre une tôle. Ce fut sans doute ce bruit qui réveilla en sursaut Arthur. Ça, où l'infernale douleur qui le tiraillait dans les entrailles.

Sa première réaction fut, lorsqu'il eut ouvert les yeux, de regarder en tous sens. Il n'arrivait pas à faire le point, sa vision était en partie troublée, mais il constata qu'il était entouré d'arbres. Que faisait-il ici ? Il tenta de mettre de l'ordre dans pensées, mais il n'y parvenait pas. Il avait une horrible sensation de flottement. Il essaya alors de se souvenir de comment il était arrivé ici.

Ceux qui précèdent le décès de l'un de nos patients…

Il se souvenait de l'avion, d'avoir fermé les yeux une petite seconde car il était tard, et après… Soudain, il se rappela d'avoir entendu comme une explosion, puis d'avoir été éjecté de son siège violemment vers l'avant. Il avait ensuite vu… Le vide. Rien que le vide tout autour de lui. Puis le sol, se rapprochant inévitablement.

Son corps avait traversé l'amas que formaient les branches des arbres, le fouettant, le coupant, mais ralentissant sa chute. Ensuite, était venu l'impacte, suivit d'une douleur immense. Et après… Après, il avait purement et simplement plongé dans l'inconscience. Et dans un sens, il aurait peut-être préféré que cela dure plus longtemps.

Pourtant, malgré notre aptitude à remarquer ce genre de choses….

Il voulut faire un mouvement pour se relever, car il était en position assise contre un arbre, mais une vive douleur lui arracha un cri étouffé, et soudain, le gout du sang lui parvint en bouche. Prenant enfin conscience que quelque chose n'allait vraiment pas, il se résolut à baisser son regard sur le point d'origine de la douleur. Et lorsqu'il vit ce qui lui causait de tels tourments, son cerveau s'arrêta une seconde, et il murmura :

-Non…

Une barre de fer, ou de tôle, ou de Dieu sait quoi de métallique, s'enfonçait profondément dans son abdomen. Et le traversait de par en part, ressortant dans son dos. Sa respiration s'accéléra, son cœur s'emballa, ses idées s'embrouillèrent, et la panique le gagna entièrement, comme une vague qui emportait toute sa contenance et sa réflexion.

Nous restons incapables de remarquer, de détecter…

Il se mit à hurler, plus de peur que réellement de douleur. Un cri perçant, qui s'élança dans la forêt, sous la cime des arbres, mais ne rencontra aucune réponse. Il ne restait ici-bas que le silence, la douleur, la panique, et la solitude. Incapable de se calmer, Arthur Newton continua de hurler, les larmes montant à ses yeux, le goût du sang se répandant dans sa bouche.

Lorsque la fin est proche pour nous-mêmes…

La seule pensée qu'il parvint à se formuler était d'une incroyable ironie, presque dérisoire au vu de la situation actuelle :

« Mais comment en suis-je arrivé là ! »