Bonjour tout le monde !
Voici une nouvelle fanfic, et non ce n'est pas une pure création de mon esprits, grand bien vous fasse ^^
Ce nouveau teste est une co-écriture avec mllesniffle, une nouvelle sur , mais une auteur très prometteuse….
Je crois que c'est à peu près tout, pas la faire de faire un grand spitch quand il n'y en a pas tant que ça à dire. Sutout que je ne suis pas très douée pour ce genre de mots^^
Voilà, il ne me reste plus qu'a remercier GlitterHeaven ma fantastique, ma merveilleuse béta et bien sur mllesniffle.
Il ne me reste plus qu'à vous souhaiter une bonne lecture.
Enjoy !
Chapitre 1
« Tu as gâcher ma vie … »
C'est les cinq uniques mots que j'ai prononcé, ils étaient vide de tout sentiment et de tout sens, comme allait être ma vie après cela. Sans hargne je refermais la porte au nez du pire salopard que je n'avais jamais connu de ma courte vie.
Dans un court instant désespoir je me laissais glisser dos à la porte passant les mains dans ma nuque où je sentis la trace de son infamie, cette trace désormais indélébile.
Très mélodramatique n'est-ce pas ? Je trouve aussi…
Et pourtant c'est moi, qui pleure toute seule derrière la porte. Comment j'en suis arrivée là ? Bonne question, dont vous connaîtrez la réponse assez rapidement.
Mais d'abord laisser moi me présenté, Wilhemina Johnson, dit Mina, 23 ans, jeune fille plutôt charmante dans tout les sens du terme et assez agréable, même si j'ai mon petit caractère. J'ai récemment obtenu mon diplôme de maître des potions, et je travaillais dans un laboratoire spécialisé dans la recherche d'un remède contre le vampirisme.
D'ailleurs le matin où tout a commencé j'étais en retard au travail. Enfin en retard c'est un bien grand mot, disons que j'étais pile à l'heure. J'enfilais vite fait ma blouse quand Miss Granger, ma supérieure, me tomba dessus.
« - Miss Johnson, encore juste à l'heure comme un matin sur trois, fit-elle d'un ton las, comme vous n'êtes pas encore plongé dans votre travail vous en profiterez pour vous occuper du nouveau patient.
- Bien mademoiselle, fit-je en essayant de cacher mon désaccord, mais ce ne fut pas un grand succès.
- Et avec un peu plus d'entrain si possible », avait ajouté Miss Granger en entrant dans le laboratoire.
Vielle fille décatie !
J'attrapai le carnet et le kit de prélèvement qui étaient posés sur le paillasse à l'entrée du labo, puis en ruminant ma rancœur envers ma supérieure hiérarchique, je me dirigeais vers la salle d'examen.
Je détestais m'occuper des patients, déjà parce que je n'avais pas à proprement parlé la formation pour, c'est vraie j'étais maître des potions pas médicomage. Et ensuite parce que généralement nos cobayes étaient des rustres fini, misogynes et arrogants.
Avec un soupir je passais la porte de ma salle de torture, et sans un regard à mon futur interlocuteur je posais le matériel sur un meuble quelconque de la pièce. Puis je me retournais fin prête à affronter la situation. Sortant un stylo de ma poche je déclarais mécaniquement.
« Vous êtes bien Dave Avery Irwin Jenning, né les 26 mai 1885 à Londres ? »
Je sais, vous n'y croyez pas en voyant l'année de naissance, moi aussi au début ça me faisait bizarre de parler a des gens plus vieux de mon arrière grand oncle gâteux, mais bon à force on s'y fait…
« C'est bien ça mademoiselle, » répondit une voix agréable et sans sous entendus déplacés.
Je lavai les yeux de ma fiche de renseignement pour découvrir un homme très bien conservé pour son âge, vu qu'il semblait avoir environ vingt-cinq ans.
« - Pas d'allergie, pas de fragilité particulière, je pense à des problèmes cardiaques, rénaux, ou autre… continuais-je.
- Non rien, me répondit-il.
- Je vous préviens je ne suis pas médicomage de formation, donc vous risquez d'avoir un bleu, plaisantais-je en attrapant de quoi faire une prise de sang.
- Ce n'est rien, le dernière fois que j'ai eu un bleu il est parti en deux heures, m'assura-t-il.
- Quel chance! Fis-je avec enthousiasme, ça fait plus d'une semaine que j'ai glissé dans la cage d'escalier et j'ai toujours un énorme hématome.
- Oui en effet c'est une chance que j'ai… » Rétorqua le nouveau patient avec un doux sourire, un peu triste.
Sur le moment je ne fis pas très attention à son aire mélancolique, trop occuper que j'étais à lui charcuter la veine à coup d'aiguilles.
Après une solennelle poignée de main, je regardais se charmant vieillard s'éloigner et passer le porte de notre département. Enfin je retournais au laboratoire où Granger attendait impatiemment ses échantillons. La mégère aigrie s'empressa d'infecter deux pauvres souris qui n'avaient rien demandé à personne puis tout le monde se remis au travail.
Pour ma part je me plongeais dans un vieux grimoire poussiéreux rédigé en alphabet runique. Que du bonheur…
Parfois, je me demandais ce que je faisais là… Pas dans le sens, ce que je faisais là comme maître des potions. Non, je savais exactement d'où venait ma passion pour les élixirs. Jamais je n'avais douté de vouloir m'orienter dans cette branche. Mais je parle plutôt, du « là » qui désignait ce labo de recherche, dirigé par cette harpie de Granger. J'étais payé une misère, à faire des taches pour lesquelles je n'avais pas été formée, et le balai qui servait à nettoyer les toilettes était plus haut dans la hiérarchie de cet établissement que mon humaine personne. Mon rôle principal, se cantonnait à accourir comme un clebs, quand la reine mère de Granger me sifflait pour les basses besognes que son auguste majesté ne trouvait pas dignes de sa grandeur. A moins que ce soit parce que elle me croyait incapable de faire quelque chose de plus compliqué…
Bref, c'était à peine si j'avais déjà ouvert une fiole, dans ce labo ! D'ailleurs en y repensant les rares fois où j'avais été autorisée à les toucher, c'était pour mieux les remettre à Miss Granger…
Je n'avais aucunes libertés, et que très peu de responsabilités. Et je m'ennuyai …
J'aurais voulu que l'on me donne l'occasion de faire mes preuves, j'avais des capacités, je le savais, mon diplôme n'était pas issu d'un œuf Kinder tout de même ! Mais au lieu de ça je me retrouvai à potasser un manuscrit qui devait avoir cinq fois l'âge de ce Dave Jenning !
Le point positif s'était que j'étais payé, pour le peu que je faisais… Bon j'étais sûre que ma supérieur déversait un bien plus gras salaire aux elfes de maison qui travaillaient avec nous, et je peinais à manger en fin de mois. Mais au moins j'étais payé …
Sans oublier la renommé. Avoir travaillé avec Miss Granger, qui était, en dehors de son caractère despotique, une brillante personne, et très reconnue dans le milieu, ne pouvait qu'embellir mon CV.
Pour ne pas péter les plombs, je me rassurais avec ces deux petits points positifs, me motivant à coup de « ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort », je tenais le coup.
De la matinée je ne quittais mon ami grimoire, que deux fois la première fois parce que Miss Granger m'avait demandé d'aller chercher son hibou, et la seconde fois n'avait été que pour répondre au besoin naturel de faire la vidange de ma vessie, j'étais allé pisser pour être plus clair, mais ça faisait moins poétique…
Midi arriva avec la lenteur d'un escargot essoufflé, mais arriva quand même.
Techniquement, j'avais le droit d'aller manger à la cafétéria du laboratoire…. Mais j'avais solennellement juré de plus jamais remettre les pieds dans ce nid de scientifique vaniteux, et méprisants, depuis le jour où j'avais fait l'erreur d'y aller la première fois.
Je m'en souviens encore… Si je me plaignais de ne pas avoir beaucoup d'importance au sein du laboratoire, il était clair que mon statut de « nouveau », était imprimé sur mon front. Ce ne fut pas faute d'essayer de rentrer dans les conversations, mais la seule réponse que j'avais obtenue, était celle de Gustave Hammer, un maitre des potions, qui m'avait juste demandé le sel en écorchant mon prénom au passage… Si il avait su où j'avais eut envie de lui mettre son sel, il aurait prit tout de suite rendez vous chez le gastro-entérologue, c'est moi qui vous le dit !
Le midi, j'avais donc prit l'habitude de manger un sandwich, à l'extérieur. Aujourd'hui s'était repas en tête à tête avec un Jambon-Fromage, ma foi délicieux !
Puis lorsque l'heure m'indiquait que mon « travail » allait reprendre, je retournai au labo, non sans trainer les pieds.
Nos patients étaient des vampires et des loup garou, et l'architecture du bâtiment avait été spécialement étudié pour les accueillir. Par exemple il n'y avait aucunes fenêtres, car les vampires étaient allergiques à la lumière solaire. L'unique source lumineuse, était un éclairement magique. Et cela donnait un peu l'impression de travailler hors de tout. Comme si le laboratoire, isolé du soleil était en réalité sur une autre planète, ou dans un autre monde. Comme pour les dates de naissance extravagantes de nos patients, j'avais eut besoin d'un temps d'adaptation, à ce manque de lumière, et cette sensation d'isolement.
Alors que je m'apprêtai à aller replonger dans ma lecture au combien passionnante une voix stridente que je ne connaissais que trop bien m'interpella :
Miss Johnson !
- Oui Miss Granger … Répondis-je, en allant la rejoindre. Elle tenait une fiole, et je me sentis caresser l'espoir qu'elle me donne enfin une manipulation de potion à effectuer. Mais sa main resta cramponnée comme une serre crochue autour de la petite bouteille, et elle me tendit un dossier de son autre main, renduisant à néant, la petite flamme d'espérance qui était née en moi.
- Aller retrouver notre patient, et faite lui signer ça …
- Bien madame, dis-je, sans réussir à retenir un soupir de déception.
- Et avec le sourire ! Me reprit-elle sévèrement. A cette critique, je ne répondit pas, il le valait mieux pour moi d'ailleurs. Je pris le chemin pour me rendre à la chambre de Mr Jenning. Lorsqu' après avoir frapper à la porte, j'entrai dans la pièce sombre, je trouvai le patient assis au bord de son lit.
Avant même que j'ouvre la bouche, il s'exclama, en me voyant.
- Pas de bleu !
Mes sourcils se froncèrent, interloqué par cette réplique dont je ne comprenais pas le sens. Remarquant ma mine d'incompréhension, il tendit son bras, posant le doigt à l'endroit où je l'avais charcuté le matin même à la recherche d'une veine.
-Pas d'hématome ! Précisa-t-il avec un sourire. Mes traits se détendirent tout de suite, alors que mon cerveau raccrochait la réplique avec les événements du matin. J'eus à mon tour un sourire.
-Et bien, on dirait que je commence à m'améliorer ! Dis-je, presque fière de cet exploit, que dis-je de ce miracle ! Puis je m'approchais de lui, non sans me cogner dans un meuble ou deux.
-Miss Granger voudrait vous faire signer ça … Ce sont les closes du contrat sur le remède que l'on veut tester, et pour lequel vous vous êtes porté volontaire. Précisais-je, en lui tendant la paperasse.
Notre laboratoire avait déjà eut quelque bons résultats. Sans prétendre pouvoir tout de suite trouver un remède efficace à la vampirisation, nos chercheurs essayaient déjà de rendre le quotidien des patients un peu plus agréable. Ainsi, la potion que nous avions commencé à tester sur les vampires, devait leur permettre de soigner leur allergie au soleil. Du moins de leur éviter de brûler vif au contact de ses rayons. Ce n'était encore qu'expérimentale, mais d'après ce que j'avais entendu dire, certain des cobayes avaient pu revoir un lever de soleil, pour la première fois depuis des centaines d'années. Quant à la bronzette, la potion n'était pas encore au point, mais les nouveaux essais seraient peut être concluant…
Il avait tendu le bras vers moi, saisissant le maigre dossier. Presque immédiatement, il se mit à lire.
Pendant ce temps, je restais là, debout à le regarder. Ses prunelles d'émeraudes, allaient de gauche à droite, parcourant les lignes rapidement, et pourtant j'étais sûre qu'il ne sautait pas le moindre mot !
Il semblait terriblement concentré, ses sourcils légèrement broussailleux, s'étaient figeé dans un faible froncement, qui avait fait naitre d'uniques rides sur sa peau blême, et lisse. J'avais beau chercher, parcourir son visage, seuls les traits creusés de son expression concentrée, lui mordaient le visage. Pas la moindre trace de vieillesse, pas la moindre trace de rides, de peau flétri… Rien de cela. S'en était presque fascinant. J'eu une pensée pour toutes ces bonnes qui se tartinaient de la crème anti ride, et j'esquissais un sourire amusé.
A part le fait qu'il paraisse terriblement jeune pour son âge, Dave n'était pas le genre que l'on pouvait qualifier de « laidron », certes selon moi, un petit tour chez le coiffeur pour domestiquer, et revoir d'urgence la longueur de sa chevelure brune, ne serrait pas de trop ! Il fallut aussi dire que j'avais toujours préféré les cheveux très courts, presque à la coupe militaire, j'ai bien dit presque, les siens étaient plus long que ça, de quelque centimètre dérangeant.
A part cela, il avait les dents alignés, la peau pâle, mais sans imperfection, des yeux ma foi, plutôt du genre magnifique, un nez droit et élégant [oui, oui, un nez peut être élégant], et chacun de ses traits dégageaient de la masculinité. Conclusion, il n'était pas moche.
Il avait déjà, finit sa lecture, et il me demanda, toujours très courtois un crayon qu'il puise apposé sa signature.
Une fois le document signé, il me le rendit. Pour la deuxième fois de la journée , nous échangeâmes une poignée de mains. Après quoi, je dus quitter la pièce, pour rejoindre, sans grand enthousiasme, ma … merveilleuse patronne.
-Il a signé ? Demanda-t-elle tout de suite.
-Oui
-Il a posé des questions ?
-Non
-Vous n'avez pas oublié de sourire au moins ?
-Non
J'avais déclanché le mode monosyllabe, afin de raccourcir au maximum l'échange. Miss Granger posa son regard perçant de vieille fille sur moi, comme si elle doutait de mes dires.
-Bien, il ne s'agirait pas de faire fuir nos patients avec votre manque d'enthousiasme !
Hum cela voulait donc dire que j'étais capable de les retenir en souriant… Ca devait être un compliment à la Granger. Je lui offris un sourire forcé, auquel, elle ne fit pas attention, car elle avait déjà tourné les talons.
Effaçant vite cet affreux sourire de pouffe ayant abusé du botox de mon visage, je retournais à mes tâches. En fait j'allais y retourner quand Granger m'ordonna de lui apporter une tasse de café et tant que j'y étais la cafetière plaine. Elle s'appétait à faire des heures supplémentaires ce qui voulait dire que moi aussi j'allais en faire. J'attendis qu'elle se soit éloignée pour grogner et donner un violent coup de pied dans un mur, je faillis me briser tout les orteils, mais Merlin ce que ça défoulait !
Moins enragée contre ma supérieure je boitai vers la cafetière, je lançai la machine et attendais le liquide daigne bien remplir le récipient… Mon regard vide était fixé sur les gouttes qui tombaient traçant de petits cercles concentriques à la surface du café.
Pendant un instant mon esprit fut vide de toute pensée, le monde aurait pu s'écrouler que ça m'aurait été bien égale, à ce moment mon univers se résumait aux petits globes de liquide brun sombre. J'aurais pu resté là pendant un millénaire ou deux que cela ne m'aurais pas déranger. Mais cela aurait déranger l'impératrice du laboratoire, je sortis donc de ma torpeur pour attraper une tasse et filais vers le bureau de mon bourreau de travail.
Comme je l'avais prédit la fin de journée fut longue, très longue, voir infiniment longue… Pour finir Hermione ne vida pas une, mais deux cruches de café, a ce demander par quel miracle cette femme n'a pas encore fait de crise cardiaque due a une overdose de caféine. Je failli m'endormir sur ma paillasse. Quand je pus enfin sortir, je ne pressai même pas, de toute façon il était tellement tard que quelque minutes de plus ou de moins n'allaient pas me tuer. Je passais sans m'en rendre compte la porte de la chambre de Jenning.
« Miss ! » fit-il en me voyant passer.
Un peu surprise qu'un patient m'adresse la parole, autrement que pour se plaindre du mauvais goût de nos préparations, je me retournais. Il avait les cheveux en bataille et il était en peignoir, mais il gardait malgré tout une certaine classe.
« - Pourriez vous m'accordez quelque minutes ? demanda t-il le plus poliment du monde.
- Bien sûr, répondis-je, demandé si gentiment comment refuser.
- Pourquoi vous faite ce métier ? Je veux dire pourquoi vous travaillez dans cet institut ? questionna t-il.
- Pour avoir de quoi payer mon loyer et me nourrir, rétorquais-je avec un sourire.
- Evidemment, rit-il en souriant à son tour.
- Mais si vous voulez vraiment savoir, commençais-je, j'ai eu plusieurs réponses à diverse lettre d'emploi pour divers postes dans des laboratoires, et j'ai accepté celle-ci, parce que, ça me semblait le meilleur choix. Je ne suis pas devenue maîtres des potions pour me faire mousser, mais pour aidez les gens en essayant de trouver une solution à leur bobo de tous les jours comme à leur mal les plus profond. »
C'est là que je vis une lueur dans ses yeux, quelque chose qui ressemblait vaguement à de l'admiration, mais très vaguement.
Puis il fallu que je parte, et oui, mon dîner n'allait pas se faire tout seul et mon ventre criait déjà famine, notez que c'est la façon poétique de dire que je crevais grave la dalle et que mon bedon faisait un bruit de croquemitaine en colère.
Dave pris la peine de me raccompagner jusqu'à l'entré du bâtiment, je ne m'y opposait pas car dehors la pénombre avait déjà envahis les rues.
Juste avant de transaplaner, j'ajoutais « Au faite appeler moi Mina ça sera plus facile à reconnaître que Miss ».
Je ne vis pas sa réaction, malheureusement.
Fin du premier chapitre, vous être triste que se soit déjà fini, frustré de ne pas en avoir plus, ou furieux parce que vous avez trouvé que c'était nul….
Une petite reviews pour le dire peut être ^^
A bientôt, au prochain chapitre !
