Alors voilà ma nouvelle fic principale à présent que Lion's Rhapsody est finie (je vous invite à la lire si ce n'est pas encore fait! ). Qui dit fic principale dit fic longue! ;p Alors ne me demandez pas pourquoi Roméo et Juliette...C'est comme ça! J'adore les histoires romantiques qui finissent mal, vous avez du remarquer ma tendance sadique de faire souffrir mes persos! Là, c'est parfait, ils souffrent déjà tous seuls! Pauvres petits!
Voici donc une version tout à fait personnelle de Roméo et Juliette. Etant donné qu'il s'agit d'un grand classique de la littérature internationale, je vais mettre quelques points au clair tout de suite pour éviter les éventuelless critiques acides. Ami lecteur gentil et bien attentionné, tu peux te rendre directement à l'histoire! Ce qui suit va être barbant, mais essentiel pour les chercheurs de m. Loin de moi l'idée d'être égocentrique et paranoïaque.(mais mieux vaut prévenir que guérir...j'ai déjà lu de ces reviews...) Désolée pour tous les autres!
- Je n'ai aucune intention de tourner au ridicule cette histoire; je reprends simplement la trame principale, les personnages et les lieux, et je laisse mon imagination faire la suite.
- Non, je ne copie pas la nouvelle série animée Romeo x Juliette qui vient de sortir (que je vous conseille vivement d'ailleurs! ) Je la regarde moi même, je l'adore, et je n'ai aucun intérêt à la plagier. Si la trame peut sembler semblable au début, sachez que toute mon histoire est au chad dans mon petit cerveau et ce alors que l'épisode 5 n'est même pas encore sorti. Inutile donc de chercher des correspondances.
- Puristes de Shakespeare, qui sait, peut-être que cela vous plaira ... Mais malheureusement, j'en doute! " Inutile de me blâmer, vous êtes prévenus!
Voilà! je ferai de mon mieux pour faire une histoire agréable, originale et qui plaira, je l'espère, au plus grand nombre!
J'accepte bien sûr toutes les autres critiques pour m'améliorer!
Avec l'écriture, il ne faut pas chercher trop loin! J'espère que vous prendrez mon histoire telle quelle est: des lignes issues sans aucune perversion de mon cerveau de tordue!
Sur ce, après ce discours barbant(et peut être pompeux pour certain), j'espère ne pas vous avoir trop dégoûté et vous souhaite une excellente lecture! merci de votre soutien!
1. Vérone la damnée.
Certains disaient que Vérone était la plus belle ville de tous les continents, qu'elle resplendissait sur sa colline verdoyante comme un joyau dans un écrin. Il était vrai que la cité avait fière allure avec ses hautes murailles de pierres blanches qui reflétaient la lumière du soleil à des lieus à la ronde. Mais ne dit-on jamais qu'une cage reste une cage, quand bien même ses barreaux sont dorés ? Voilà ce qu'était réellement Vérone pour ceux qui y vivaient : une cage, un cachot sordide, un puit sans fond dont les relents d'hypocrisie et de corruption empestaient les rues à donner la nausée. Ses larges tentures chatoyantes et ses places ornaient de statues n'y changeaient rien. Cette ville se putréfiait, elle pourrissait de l'intérieur et bientôt elle tomberait, comme une pomme trop mure.
La vie y subsistait pourtant et tous les habitants essayaient d'oublier la lourde atmosphère qui pesait sur la ville. Les bourgeois vivaient reclus dans la partie haute et riche de la ville, séparés par une haute palissade de la ville basse, se réjouissant chaque jour d'être de bonne naissance. Quant aux autres, ils survivaient tant bien que mal dans des taudis, protégés tout de même des attaques extérieures par un mur d'enceinte. Encerclés par des pierres, comme des bêtes. Telle était la vie pour les pauvres. Et pour les survivants du Clan Montaigu.
Lord Montaigu avait eu la mauvaise idée de vouloir prendre le pouvoir à la mort de son souverain, une décade auparavant. Ce fut sa première et sa pire erreur. Il avait grandement sous-estimé le deuxième conseiller du feu souverain de Vérone, Lord Capulet. Ce dernier réussit à s'insinuer dans l'esprit du jeune prince hériter, Escalus, et le manipula comme sa marionnette dans ses jeunes années. Il signa la fin des Montaigu. Traqués comme des bêtes, ils furent exterminés froidement par la milice royale. L'ordre avait été de les tuer jusqu'au dernier, mais depuis quelques années, une rumeur se répandait dans la ville basse. Des membres du clan avaient survécu, peut-être même le vieux Lord. Et il risquait bien de venir détrôner Lord Capulet de son poste si confortable de grand conseiller royal. Apprenant cela, ce dernier était devenu impitoyable envers tous les habitants de la ville basse où devaient se dissimuler les renégats. Et Vérone était devenue un enfer.
C'était un matin comme les autres, calme et serein dans la ville haute. Les soldats discutaient tranquillement sur le mur d'enceinte dans leurs armures rutilantes, hallebarde en main. Le soleil se levait au loin par delà les collines, embrasant le ciel de couleurs chatoyantes.
Un soldat sortit au sommet de la tour qui dominait le chemin de ronde et inspira profondément, en écartant les bras. Il aimait venir ici. Certes, il surplombait toute la ville, mais aussi toute la contrée alentour. Et c'était ça qu'il appréciait plus que tout. D'un bond souple, il sauta sur un créneau pour apprécier la vue. Silencieux, il laissa son regard se poser sur les champs, les rivières et le lac à l'horizon, si grand qu'il disparaissait dans l'épaisse forêt qui s'étendait jusqu'à la mer. Là bas…L'océan…Un soupir passa ses lèvres mais il revint vite sur terre, réajustant son heaume scintillant qui lui couvrait seulement le haut du visage et laissait ses cheveux s'échapper par le haut du casque en une haute queue de cheval, tel que le voulait la tenue des soldats de Vérone. Ses longs cheveux blond pâle, presque blancs, tombaient sur ses reins, doucement soulevés par la brise légère. Il arrangeant une dernière fois son armure, épaulettes, plastron, épée puis, saisissant sa hallebarde, il sauta dans le vide.
Le vent fouettant son visage lui fit l'effet d'une gifle, faisant circuler son sang dans tout son corps. Il était bien là. Ici, à Vérone. Et non ailleurs. Pas le temps de rêver. Il avait du travail. Ce fut alors que ses grandes ailes s'ouvrirent dans un claquement sec. Il sentit avec délice le vent filer entre chacune de ses plumes à reflets argentés alors qu'il planait dans les airs et se déposer avec douceur sur le chemin de ronde. Une fois là, il les replia et les plaqua l'une contre l'autre. Elles étaient peu encombrantes ainsi et ne posaient aucun problème pour circuler partout, même dans les maisons.
-T'es à la bourre Césario ! lâcha un soldat en riant.
-Encore en train de compter fleurette à une jouvencelle, tombeur ? s'enquit l'autre avec un sourire.
-Serait-ce de la jalousie que je perçois dans ces propos ? releva le jeune homme en s'approchant pour les saluer à la manières dans soldats, en frappant leurs poings l'un contre l'autre.
-Plutôt de l'admiration, rectifia le premier. J'aimerai avoir ta belle petite gueule…
-C'est ça la classe ! fit Césario en riant.
-Au fait, t'es tout seul ? s'étonna le second en jetant un regard par-dessus l'épaule du nouveau venu.
-Non, Tybalt ne va pas tarder à arriver…
Il vit les deux autres s'entre regarder, l'air gêné. Il osa un petit sourire, perturbé :
-Quoi ?
-Rien, répondit aussitôt le premier soldat.
-Quoi !? répéta-t-il d'un ton plus agressif.
-Mais rien ! répéta l'autre.
-Mais crachez le morceau bon sang ! Il vous fait peur, c'est ça !?
-Bah…Un peu oui, avoua le second soldat en se grattant le menton. Il est tellement…froid.
-Ce n'est pas le neveu du Lord pour rien, rappela l'autre.
Césario les dévisagea quelques instants puis haussa les épaules :
-Il n'a jamais mangé personne à ce que je sache.
-Mais fait battre des hommes, oui.
Le jeune homme les foudroya de ses yeux violets.
-Et alors !? lâcha-t-il d'un ton sec. Il est Capitaine ! Et si les hommes n'obéissent pas, il est normal de les punir !
-De là à les condamner à la Tour Blanche…
-Les renégats y vont. Les traîtres aussi, fit Césario d'un ton dur. Tout comme les soldats qui font preuve d'insubordination.
Les deux hommes semblèrent blêmir légèrement, avant de se redresser. Césario comprit pourquoi sans même avoir à se retourner. Il sentait cette aura dans son dos et ce regard écrasant sur sa nuque.
-Tirez-vous avant qu'il n'arrive, grinça-t-il.
Les deux soldats n'attendirent pas plus longtemps. Après un bref salut à leur supérieur qui approchait, ils s'envolèrent à tire d'aile pour rejoindre les quartiers de la garde au château.
Césario inspira profondément deux fois pour chasser toute colère de son esprit. Tybalt savait lire dans son regard mieux que quiconque. Ils avaient grandi ensemble après tout, c'est lui qui avait veillé sur lui depuis son enfance et qui lui avait tout appris, depuis comment agiter ses ailes à comment manier une épée. C'était la personne qu'il respectait et qu'il aimait plus que tout au monde. Et comme à chaque fois, où il y a du respect, il y de la crainte.
Le jeune homme aux yeux violets se tourna avec un sourire vers son aîné en sentant ce dernier juste dans son dos.
-Bonjour, fit-il.
L'autre le dévisagea sans lui rendre son sourire. C'était un fier gaillard, aux épaules épaisses et aux bras forts. Il faisait environ une tête de plus que Césario et ses ailes argentées, marque d'appartenance à la noblesse, étaient plus larges et plus puissantes que celles des autres soldats qui avaient une couleur bronze du fait de leurs origines bourgeoises. Ses cheveux dorés lui arrivaient au niveau des épaules et ils s'accordaient parfaitement avec la couleur ambrée de ses yeux. Son armure lui donnait un air supérieur, dominateur, et toutes les ciselures sur le plastron tout comme sur son heaume démontrait son appartenance à la classe des gradés.
Alors qu'il le dévisageait avec insistance, son jeune interlocuteur baissa la tête, légèrement gêné par cet examen silencieux. Il finit tout de même par relever les yeux, osant un autre petit sourire. Ses prunelles avaient pris une teinte rosée et luisait d'un éclat différent. Plus doux. Alors seulement Tybalt sourit à son tour.
-Bonjour Juliette.
Une course poursuite. Juste le bruit des pas précipités sur les pavés. Les trois jeunes gens tournèrent à l'angle d'une maison, l'un d'entre eux manquant de s'étaler en glissant dans une mare de boue. Derrière eux, des soldats vociféraient des injures.
-Par ici ! siffla le premier fuyard en faisant signe aux deux autres.
Ils se glissèrent tous trois par un soupirail et chutèrent dans une cave poussiéreuse. Retenant des grognements de douleur, ils retinrent leur souffle alors que les bruits de pas des soldats passaient devant le soupirail. Une fois ceux-ci disparus, les trois jeunes gens éclatèrent de rire.
-C'était chaud ! fit l'un d'eux en se redressant.
-La faute à qui ! grogna un autre en époussetant ses vêtements. Qui était censé faire le guet ?
-Mmh…Moi ? répondit son ami avec un sourire candide.
-Exact tête de nœud ! A cause de toi, on a failli finir à la Tour blanche !
-La Tour blanche n'est pas pour nous, déclara le dernier en hissant un sac sur son dos.
Ses amis lui jetèrent un coup d'oeil, suspicieux. Il leur fit un large sourire :
-Nous ne sommes que des voleurs de la ville basse, déclara-t-il en ouvrant la porte pour quitter la pièce.
-Ne dis pas ça Roméo ! grogna le jeune homme à sang chaud en saisissant à son tour un chargement. Tu vas démoraliser les troupes avec des telles idioties…
-Je suis d'accord avec Mercutio pour une fois, intervint leur ami, s'attirant un regard mauvais de ce dernier. Ces paroles ne sont guère à leur place dans la bouche du fils Montaigu.
-Serait-il même le roi ! s'emporta Mercutio en grimpant les marches quatre à quatre pour se placer face à Roméo. Pas de défaitisme ! lui hurla-t-il à gorge déployée en pleine face.
-Mais oui à l'hygiène, grimaça l'autre alors que son ami piquait un fard et que l'autre éclatait de rire. Aurais-tu oublié l'existence d'une pièce qui se nomme « salle de bain » ?
-C'est pour les fillettes et autres créatures apparentées, rétorqua Mercutio en haussant les épaules. Ou encore pour les hommes nommés Benvolio, ajouta-t-il avec un sourire cruel en se tournant vers son ami blond.
-…qui a un succès fou avec les femmes, finit l'agressé d'un ton mielleux.
-Hey ! J'ai du succès ! se défendit son ami en le rattrapant. Moins que Roméo, certes, mais quand même !
-Que dirais-tu d'un petit pari alors ?
Les yeux de miel du jeune homme se rétrécir alors que Benvolio le regardait d'un air candide. Ca sentait mauvais pour lui…
-Je déteste quand tu as cette tronche, gronda-t-il.
-Quelle tronche ? fit l'autre avec l'innocence d'une jouvencelle.
-Celle qui te permettrait de te fondre dans la maison mère des Capulets. Celle que t'as en ce moment même.
Benvolio se mit à rire. C'était bien là sa force. Impossible de le blesser. Même avec la pire des insultes.
-Pour ça, il me manque quelque chose d'essentiel, rappela-t-il avec un clin d'œil.
Il écarta les bras et battit l'air avec en sautillant, évitant les flaques de boues et d'eau croupie mélangés à des excréments et imitant le bruit d'une poule. Mercutio et Roméo éclatèrent de rire.
-C'est vrai qu'ils ressemblent à ça, ces sales volatiles ! déclara le premier.
Il sourit cruellement et soudain, ses dents se transformèrent en crocs alors que son visage s'allongea légèrement en un faciès bestial.
-Et j'en boufferai bien un !
-Et moi donc ! lâcha Benvolio en lui tapotant l'épaule. Mais je suis sûr qu'ils nous donneraient des aigreurs d'estomacs. Même leurs chairs doivent êtres empoisonnées.
-Tu as probablement raison, acquiesça l'autre en crachant au sol, son visage reprenant peu à peu une forme humaine. Maudite soit leur maison !
A quelques pas devant eux, Roméo ne les écoutait que d'une oreille, ses yeux verts braqués sur les rues tortueuses qui se déroulaient devant lui. Bientôt ses fuites à travers la basse Vérone putréfiée seraient révolues. Son plan avait fonctionné à merveille. Ils avaient à présent assez d'armes pour commencer à entraîner de nouveaux hommes, recruter de nouvelles troupes. Lui, défaitiste ? Si seulement ses amis savaient ce qu'il se tramait dans son esprit ! Tous les plans qu'il dressait, toutes les idées qu'il avait à chaque minute, à chaque seconde ! Le jour viendrait où cet hideux château qui obscurcissait le ciel de Vérone chuterait. Et entraînerait les Capulet dans son déclin.
Mais pour l'instant, il fallait agir avec prudence. Les attaques de dépôts de nourriture et d'armes qu'il organisait depuis quelques temps commençaient à inspirer la peur dans les rangs des soldats. Roméo attaquait désormais à visage découvert, dévoilant assez de sa véritable forme pour que les hauts placés se mettent à trembler. Déjà la rumeur se répandait dans la ville basse. Les Montaigu était de retour, mais on ne savait pas comment. Les fils de la terre préparaient l'assaut, mais on ne savait pas où. Les hybrides réclamaient vengeance, mais on ne savait pas quand. Et c'était le Loup Bleu, qui les guidait. Mais on ne savait pas qui.
-Le Loup Bleu ?
Tybalt fixait l'horizon de ses yeux ambrés. Son visage était grave, comme de coutume. Mais pour la première fois depuis longtemps, Juliette le trouvait soucieux. Assise sur un créneau, le vent jouant dans ses plumes, elle se répétait mentalement ce que son cousin venait de lui apprendre. Des renégats, des Montaigu. Voilà qu'ils pointaient de nouveau leur nez de traîtres. Pire. Qu'ils donnaient du souci à l'homme qu'elle aimait le plus.
-Tybalt Capulet craindrait-il un homme qui se cache derrière un sobriquet ridicule ? dit-elle avec un sourire en se penchant doucement pour capter son regard.
Comme elle s'y attendait, un sourire se dessina sur les lèvres du jeune homme alors qu'il tournait les yeux vers elle. Dans la lueur éclatante du soleil matinale, son armure scintillait de mille feus et ses ailes miroitaient.
-Je ne crains pas l'homme, répondit-il alors qu'elle hochait la tête. Je crains ce qu'il représente, ajouta-t-il avec gravité.
La jeune femme hocha la tête en sautant au sol pour se placer à ses côtés, les bras croisés sur la pierre. Au dessus d'eux, la Vérone basse fourmillait, grouillait telle une pomme pourrie par les vers.
-Si mes soupçons sont fondés, ce Loup Bleu a un lien direct de parenté avec les Montaigu, continua-t-il. Et s'il commence à piller impunément nos réserves, qui sait où il ira la prochaine fois…
-Il faut l'arrêter avant que ses troupes ne se renforcent, déclara Juliette en se tournant vers son cousin. Envoie une milice dans les bas quartiers.
-J'y ai songé. Il s'agit de savoir où frapper…
-N'importe où.
Tybalt posa ses yeux sur elle, le regard fermé, mais elle savait qu'il attendait la suite. Pourtant, il connaissait aussi bien qu'elle. C'était ce que ferait tout Capulet.
-Frappe n'importe où, lâcha-t-elle avec un sourire un coin. Traque le, blesse sa meute, emprisonne ses petits, et le loup sortira de sa tanière.
A suivre...
voilou! Non non, Juliette n'est pas du tout une perverse et roméo un fou de guerre...Non non, ils ne sont pas tous tarrés...Comment ça c'est moi qui le suit?
à très bientôt! N'hésitez surtout pas à me dire ce que vous en pensez pour que je puisse m'améliorer!
