Cette fiction fait l'objet d'un concours dont voici les détails

une fiction de plus de 3 chapitres qui doit forcément parler de la fête nationale du 14 juillet. Je suis donc partie sur la suite de COS afin de pouvoir parler de Paris plus facilement. C'est une romance/adventure/humour en yaoi royed pour faire plaisir à l'organisatrice

J'en profite donc pour la publier ici afin de faire profite certains de mes lecteurs tel plume sombre, basilic edofanart, Haruna et Alisa qui me reviewent très souvent et je les en remercie beaucoup.

Voici donc le prologue


Prologue :

« Laissez, il est avec moi » annonça le premier ministre français à ses gardes du corps qui protégeaient sa suite. Les deux gorilles habillés en costume noir laissèrent passer l'homme et son invité qui fut excessivement impressionné par la taille de la chambre. Cette dernière possédait un immense salon, un coin bar et un coin bureau avec une table de réunion en acajou vernie. Sur le dessus de la table, une immense corbeille de fruits et de gâteaux trônait et n'attendait plus qu'à être déballée afin de satisfaire les papilles de l'occupant de la pièce.

« Si c'est pas un palace cette suite, je ne sais pas comment la qualifier et dire que tout cela est payé avec l'argent du contribuable. Ce pays m'étonne de plus en plus. A Munich, tout était sobriété, mais ici j'ai vraiment le sentiment qu'ils veulent faire de Paris une vraie ville lumière » annonça le blond tout en se vautrant dans le sofa.

« Au moins, je peux en profiter et faire profiter les gens que j'aime tout comme toi, Edward» répondit le plus vieux tout en s'approchant du visage du blond. D'un seul regard, il fit rougir l'ancien alchimiste et lui posa la question fatidique.

« Cela te fais quel âge Fullmétal ? 20 ans, 21 ? »

« 22 exactement mon cher Colonel et si mes calculs sont exacts, j'en rajoute 10 pour avoir le vôtre et non plus 14. »

Mustang souriait comme il ne l'avait plus fait depuis des lustres. Tout lui semblait irréel comme s'il vivait dans un rêve mais la chaleur qu'il éprouvait en voyant le corps du jeune homme était bien réelle, tout comme le désir qui l'habitait. Jamais il n'aurait cru possible de traverser la porte lui aussi et de retrouver la personne pour qui son cœur battait la chamade depuis des années. De plus l'échange équivalent pour avoir fermé définitivement la porte du coté de son monde, fut la récupération complète de sa vue. Fini le cache œil, il pouvait enfin revoir de ses deux yeux le splendide apollon blond qui occupait ses pensées sur sa terre d'origine.

« Tu sais que j'ai tout plaqué pour toi quand tu as disparu. J'ai rangé au placard mon alchimie et mon titre de général de brigade et non Colonel comme tu t'amuses si bien à le dire. Je suis parti vivre dans le nord pour essayer d'oublier ton absence, je refusais de croire à ta mort même si les autres me rabâchaient les oreilles avec cette possibilité. Par je ne sais quel miracle, tu reviens sur notre terre et j'ai juste l'occasion de te voir une dizaine de minutes avant de te perdre à nouveau car tu voulais protéger notre monde. Je trouvais cet acte très courageux mais vivre sans toi Edward m'est impossible, alors maintenant sache que je ne vais plus te laisser t'échapper » susurra le noiraud à l'oreille d'Edward qui prenait de plus en plus de couleurs au fur et à mesure de la conversation.

« Je n'avais pas le choix de revenir dans ce monde-ci, entre le fou furieux qui possède la bombe à Uranium et qui veut l'essayer sur cette terre et les hommes politiques allemands qui voulaient menacer ma terre natale, tout me ramenait ici alors que je n'en avais pas forcément l'envie. Je dois éviter que mes erreurs de jeunesse ne saccagent des vies de part et d'autre du passage. » Répliqua le blond qui sentait doucement la température de la pièce monter au fur et à mesure que Mustang s'approchait de lui.

« Je sais que maintenant, je vais enfin pouvoir vivre heureux, même si c'est sur cette terre sans alchimie que nous allons passer le reste de notre vie, car tu ne seras plus jamais loin de moi, j'en ai trop souffert. Mes cauchemars étaient bien pires que ceux de la guerre d'Ishbal. Combien de fois, j'ai prié pour te voir franchir la porte de mon chalet dans le nord. Pour un athée, c'est le pire des combles, je pense. Je suis fou amoureux de toi, Edward et je n'ai pas peur de le dire ».

Le jeune alchimiste sur cette révélation se jeta dans les bras de l'homme assit à côté de lui et leurs lèvres s'unirent dans un baiser doux, lent et passionné. Ed aussi avait essayé de supporter cette absence douloureuse en se plongeant dans les sciences et dans la découverte des technologies tout à fait différentes de ce monde par rapport au sien, mais la team mustang lui manquait et surtout son supérieur aux cheveux noirs et aux yeux sombres. Il avait compris lors de leur dernier frôlement de main avant que Mustang ne s'attaque à Pride, qu'il éprouvait de véritables sentiments d'amour pour son colonel même si le passé de ce dernier n'était guerre glorieux. Il aurait pu garder une rancœur vis-à-vis de cet homme qui avait assassiné les parents de sa meilleure amie, mais l'ainé Elric ne gardait jamais rien du passé. Il avait brûlé sa maison le jour de la réussite de son examen d'alchimiste d'état, alors pourquoi ne pas oublier les ordres débiles d'homonculus en colère obligeant un homme à tuer.

Passant la main dans les cheveux d'Edward, Roy descendit les mains jusqu'au col de la chemise du blond pour lui ôter. Il voulait goûter à cette peau dont l'odeur l'enivrait. Cela ne datait pas d'hier, combien de fois dans son bureau il avait du calmer ses ardeurs en voyant le jeune homme arriver. D'ailleurs son carnet de rendez vous aussi rempli ne lui servait qu'à une seule chose, oublier les pulsions qu'il éprouvait pour ce jeune alchimiste en herbe en assouvissant les plaisirs de la chair avec des femmes objets qu'il pouvait jeter après chaque nuit passée en leur compagnie. Il savait que c'était mal, mais confronter un adolescent à des sentiments contre nature lui semblait encore pire. Quand il fut blessé et que sa lieutenant s'est occupée de lui, il s'est rapproché d'elle afin de trouver ce qu'il pensait être une vie privée stable, correcte avec quelqu'un à aimer. Malheureusement, il se sentait à chaque fois coupable de penser à Edward quand faisait l'amour avec Riza. Elle aussi était un substitut, hors Mustang respectait la jeune femme et savait qu'elle était amoureuse de lui. Il eu un moment où ses mensonges et ses sentiments non partagés commencèrent à le consumer à petit feu lui faisant perdre la tête. C'est pour cette raison, que sans rien dire à personne, il prit une valise et le premier train à destination de North-city pour y vivre comme un ermite attendant une mission suicide qui lui permettrait de mettre un terme définitif à sa vie.

« Hum…..Colonel » gémissait Ed sous la pluie de baisers qui parcourait son torse. Il sentait la langue mutine de Roy qui dessinait des arabesques tendres et douces dans son cou puis qui redescendait en caressant son torse le plus délicatement du monde.

« Je suis le premier ministre français ici mon cher Edward alors je pense que vu ce qui nous arrives tu ferais bien de m'appeler par mon prénom et d'oublier définitivement le vouvoiement » lui murmura Roy en prenant dans ses bras le jeune homme pour le déposer dans le lit. La barrière vestimentaire des deux anciens alchimistes tomba très vite et découvrant la douceur d'être peau contre peau, ils s'enlacèrent profitant du contact si doux des draps ainsi que des caresses prodiguées par l'autre.

« Tu vas me rendre fou » dit Roy tout en observant le jeune blond qui les joues rougies se trouvait à califourchon sur lui. Il accompagnait les mouvements de hanches du noiraud tout en gémissant d'une voix rauque qui ne faisait qu'accroitre le désir de l'ancien colonel.

« Que vont… dire… les gardes… du bruit » bafouillait Edward alors que ses cris s'intensifiaient au fur et à mesure que Roy s'enfonçait en lui. En plus le noiraud prodiguait le même mouvement de va et viens au membre de son partenaire ce qui ne faisait qu'augmenter le plaisir du jeune homme.

« Si tu savais comme je m'en fiche » lui répondit son amant.

Dans un râle d'extase intense, les deux hommes atteignirent la jouissance en même temps et Edward s'effondra de tout son long sur Roy en lui murmurant. « Tu es le plus merveilleux amant du monde » ce qui fit rougir Mustang jusqu'aux oreilles.

« Je crois que tu as une longue histoire à me raconter car je ne sais toujours pas comment tu as bien pu débarquer de ce côté-ci de la porte » demanda Ed, le corps blotti contre le torse chaud du corbeau de flamme qui passait tendrement sa main dans les longs cheveux blond du jeune homme.

« Oui, une longue histoire, mais je te propose de tout te raconter demain matin, j'ai d'autres plans pour cette soirée de retrouvailles ».

Mustang prit alors la direction de la salle de bains afin de préparer un bain digne de ce nom et y emmena son beau blond afin de le faire sien une fois encore. Ils passèrent la nuit à se câliner, s'embrasser et faire l'amour profitant de tout l'espace de la suite ministérielle qui était à leur disposition. Ce n'est qu'aux petites heures du matin qu'ils s'endormirent dans les bras l'un de l'autre.


Voila donc la fin de ce chapitre, la suite va commencer par l'explication des retrouvailles et puis l'avancement pour la fête nationale française.

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merci a ma béta lectrice pour les correction et à vous pour votre lecture

Ariane.