Disclaimer : Hetalia ne m'appartient malheureusement pas, (dommage), je ne fais que emprunter les personnages d'Hidekaz Himaruya. En y ajoutant deux OC de mon invention : Étrusque et Umbria.

Note : Ceci est ma première Fic d'Hetalia sur ce site, alors n'hésité pas à me rectifier si il le faut. Et pardon pour les coquilles qui risques d'y avoir.

Personnage : Feliciano/Veneziano, Lovino/Romano, Ludwig/Allemagne, Kiku/Japon, Etrusque (OC) et Umbria (OC).


« Veee~ Vient grand frère! Le fleuve est plus beau de près!

-Abruti! Ralentit tu vas tomber!

-Mais non... »

Feliciano trébucha sur une pierre, et tomba dans le fleuve, Lovino vociféra tout ce qu'il pouvait. Le cadet émergea des flots, un sourire satisfait orné son visage enfantin.

« Elle est trop bonne l'eau! Veee~

-Chigi! Ça te fait rire de me faire peur comme ça! »

Lovino se jeta sur son frère, et sans plus de cérémonie, tenta de l'étrangler, en l'insultant. Il arrêta lorsque Feliciano fut pris par un courant d'eau, et l'entraîna avec lui. Les deux frères se débattirent dans les eaux du fleuve, ils réussirent quand même à s'accrocher à la berge et à se hisser sur l'autre rive.

« Merde... J'ai cru qu'on allait y passer... Et tout ça à cause de...

-Regarde Lovi! »

Lovino ne put terminer sa phrase, exaspéré il regarda la raison pour laquelle son idiot de frère simplet, semblait si impatient. Dans les profondeurs des flots, quelque chose luisait faiblement, grâce au rayon du soleil.

« Veee~ On va voir ce que c'est?

-Le courant de tout à l'heure t'as pas suffi! Crétin! »

Feliciano regarda son aîné dans les yeux, puis il retira sa veste, il accrocha l'une des manches à sa taille, et tendit l'autre à Lovino.

« Veeee~ Quand j'aurais récupéré l'objet, tu n'auras qu'a tirer.

-Mets pas trop de temps! Capito!

-Veeee! »

Lovino attrapa la manche, et aussitôt Feliciano sauta dans les flots, il lutta contre le courant à la recherche de l'objet. Ce dernier brillait faiblement, à moitié enlisait, Feliciano le frôla des doigts, puis il finalement s'en empara. Lovino tira de toutes ses forces pour remonter son frère, une fois hors de l'eau il posa par terre un petit coffret métallique, couvert de rouille dû au temps. Feliciano porta l'objet à ses yeux, il était fort ancien, et de multiples gravures le recouvrait, il ne put continuer son observation que Lovino lui prit des mains.

« Tchhh! Tu nous à ramener une boite de conserve. »

Il continua à fixer l'objet, curieux il frotta une partie, grattant légèrement la surface pour dévoila d'anciennes écritures, son regard doubla de volume.

« Merde! On dirait des écritures romaines!

-Papi! Un objet de Papi! Ça dit quoi? Veee!

-Mais la ferme j'arrive pas à me concentrer! Grrr... Il y a d'autre écriture anciennes avec, tout est mélangé! Fait chier!

-Veee~... On a qu'a l'étudié à la maison.

-J'allais le dire!

-Arrête de crier grand frère. Veee~ »


Dans la maison, le coffret était posé sur une table, sur laquelle Lovino déposa une tonne de livre, Feliciano munit d'un pinceau frotté avec précaution l'objet.

« Alors tu trouves quoi? demanda Lovino.

-Veee~... Je sais pas trop. Tout est confus, mais je dirais que ce coffret est couvert de Trois langages différents.

-Toujours plus complexe, merde! Bon le premier c'est du Latin! Et les trois autres...

-Aucune idée.

-Et tu peux pas trouver? Espèce d'idiot!

-Veee! Mais j'y peux rien moi, les deux autres ont des points de similitude, c'est tout ce que je trouve! »

Soudain on toqua la porte, Feliciano se leva de son poste, et alla voir qui avait toqué. Ludwig suivit de Kiku entrèrent dans la maison, avec un Feliciano enchanté, alors que Lovino manqua de s'étouffer avec sa tomate en les voyants arrivés. Japon remarqua de suite le petit coffret sur la table, il le fixa longuement avant de demander à Feliciano.

« Une nouvelle trouvaille archéologique?

-Veee~ On la trouver avec grand frère dans le fleuve.

-Que faisiez-vous dans le fleuve? demanda Ludwig en haussant un sourcil.

-C'est cet idiot qui est tombé dedans. On a autre chose à foutre, patate!

-Feliciano-kun, alors cet objet? Quelle est son origine?

-Je sais pas trop... Veee~ Il y a des écritures latines, et j'ai même remarqué le style d 'écriture de Papi.

-Un coffret appartenant à l'Empire Romain? tenta Ludwig.

-Veee~ C'est plus compliquer, il y a deux autres écritures, mêlées au texte. A mon avis, cette boite a appartenu à 3 personnes.

-Et vous avez découvert, les autres propriétaires? demanda Japon empreint de curiosité.

-Il y en a un, je pense que oui. Grand frère et moi on avait déjà vu cette écriture sur un autre site de fouilles. C'est celle de quelqu'un qui était là avant Papi.

-Avant Rome! cria Allemagne incrédule.

-Si on te le dit, abrutit! On sait pas grand chose sur lui. Mais on a retrouvait des vestiges de champs de bataille, ils devaient vraiment pas se supporter!

-Et la troisième? questionna Kiku.

-Aucune idée. C'est la première fois que je la vois. Mais peut-être que dans les archives de Papi! »

Feliciano abandonna un instant ces invités et se précipita dans une pièce de sa maison. Une pièce mal éclairée, où régnait le désordre le plus parfait, livre par terre, parchemin entassaient les uns sur les autres dans un coin, des tablettes de pierres qui tenaient dangereusement en équilibre sur les étagères, en compagnie de croquis, et autres carnets d'études. Un vacarme assourdissant retentit, Ludwig se précipita dans la salle en appelant Feliciano, et le trouva enseveli sous un tas de livres.

« Feliciano, la prochaine fois demande de l'aide. Tu aurais pu te blesses, ça va?

-Veeee! Bien sur! Et j'ai ce que je voulais! »

Tout heureux, Feliciano montra avec fierté une tablette de pierre, qui faisait la même hauteur que lui, Allemagne souffla de lassitude et traîna la pierre hors de la pièce avant que Feliciano finisse écrasait dessous. Japon admirait silencieusement l'imposant objet, tandis que Lovino scrutait le coffret, pendant ce temps-là Feliciano étudier la pierre.

« Tch! On la retrouvait par hasard derrière l'ancienne maison de Papi. Elle était totalement éclaté, on a mit deux mois pour la reconstruire Et encore elle n'est pas dans sa totalité, des morceaux ont été perdus. expliqua Lovino en mangeant une tomate.

-Votre grand père aurait tenté de dissimuler ceci, c'est qu'il doit contenir un grand secret.

-Veee~ On dirait plutôt un journal intime. Désolé de te décevoir Kiku.

-Je me demande ce que ce tordu peut bien raconter pour l'avoir inscrit sur une aussi grosse pierre.

-Papi raconte ses journées, boire, batifolé, faire la guerre. Veee...

-Tu t'attendais à quoi idiot. On sait comment il fonctionne le Papi.

-Veveve! Lovi! Viens voir! »

Lovino s'approcha lentement, Feliciano tout excité montra une ligne précise de la pierre.

« Qu'est-ce qu'il y a d'écrit? interrogea Kiku.

-Veee~ Je vais le lire! ''J'ai encore beaucoup bu aujourd'hui, mais je ne veux pas oublier son visage...''

-Encore une histoire de beuverie et de femme...

-Attends Allemagne c'est pas fini! Veee~ ''Je ne veux pas que tu disparaisses pour toujours, je continuerai à me souvenir de toi, j'écrirai pour toi, pour qu'il reste une trace. Pourquoi a-t-il fallut que tu disparaisses? Est-ce ma faute? Je ne sais pas, mais tu me hantes, Umbr...''. Le reste est illisible.

-Qui est cette 'Umbr', une conquête amoureuse de Rome? demanda Ludwig.

-Non, Papi nous racontait toutes ses histoires amoureuses, on se souvient de tout les prénoms. Mais cette 'Umbr', j'en ai jamais entendu.

-Veee~ Un secret que Papi à voulu nous cacher! Je vais traduire ce coffret! Et je percerais le secret de Papi! Veeee!

-Bon courage Feli-kun.

-Merci Japon. »


Depuis ce jour, Feliciano travaillait d'arrache-pieds, excité par le fait de découvrir l'un des derniers secrets de son Papi, Lovino l'aidait de temps en temps, et parfois même arracher l'objet des mains de Feli, pour qu'il se repose un peu, et souvent il le traînait de force aux réunions. L'italien avait enfin fini de traduire la partie latine, avec le peu de parchemin qu'il avait en sa possession, il eut du mal à traduire l'écriture de l'aîné de Rome, il y avait beaucoup de zones sombres. Mais le pire était la troisième écriture, plus il étudiait moins il en savait.

« Veee... Je veux vraiment savoir... »

Les doigts fins de Feliciano caressèrent les anciennes écritures d'un air songeur, il ne pouvait pas décrocher son regard d'elle comme hypnotisé. Plus il les caressaient plus en sentiment enfoui au fond de lui faisait surface, comme de la nostalgie. Feliciano prit le coffret entre ses mains, le scrutant intensément.

« Veeee! Grand frère! Grand frère!

-Petit con! Qu'est-ce t'as à gueuler de bon matin!?

-Ve! J'ai réussi à le traduire!

-Toi! Réussir à traduire se charabia?!

-Je n'ai traduit que le couvercle.

-Tch! Je me doutais bien qu'un simplet comme toi ne pouvait pas avoir réussi aussi facilement. Alors qu'est ce qui a écrit?!

-Attends un peu... »

Feliciano s'approcha de son frère et lui montra le coffret, passant ses doigts fins sur les gravures, il commença la lecture.

« Toi qui à trouver cet objet, je te mets en garde, car jamais son contenu doit être révélé.

Il doit être oublié de tout, ce qui est ici ne doit pas sortir, ni être murmuré.

Laisser ses vies brisaient trouver la quiétude qui ont autrefois perdu.

Se pardonnait dans leur doux silence.

Loin de la vie, des hommes, des guerres et des responsabilités.

Riant d'une vie qui leur à échapper... »

Lovino fit la grimaça quand Feliciano se tut, puis arracha le coffret des mains de Feliciano.

« Chigi! C'est angoissant ce truc! Jamais Papi aurait écrit un truc pareil!

-Lovi! Rend-moi la boite! Veee~

-Et pourquoi faire!?

-Veee~ J'ai envie de savoir ce qui contient. Si ces mots sont si menaçants c'est que ça cache quelque chose.

-On ouvre juste le temps de voir ce qui s'y trouve, et on referme aussitôt! Capiteo, idiot!

-Veee! »

Les deux frères se mirent alors à compter, chacun plaçant ses mains sur le couvercle, prêt à ouvrir au dernier chiffre prononcé. Ils ouvrirent brusquement le coffret, l'intérieur se mit alors à briller de mille feux, les deux Italie surprit laissèrent tombé le coffret par terre. La lueur engloba toute la pièce, alors que les deux frères hurlèrent de frayeur, obliger de fermer leurs yeux pour ne pas être ébloui. Quand la lueur diminua progressivement il ne restait alors plus aucune âme qui vive dans la demeure.


« Chigi! Je savais que c'était pas une bonne idée!

-Veee! J'ai peur! Allemagne à l'aide! »

Les deux frères apeurés, pleurer toutes les larmes de leur corps, perdu dans une immense plaine verdoyante. Le vent se leva doucement balayant mollement l'herbe haute qui se courba gracieusement, laissant apparaître une fillette endormie paisiblement. Ses cheveux châtains s'éparpillés négligemment parmi les herbes, elle se leva brusquement faisant virevolter sa robe-tunique au légère teintes bleutés. Feliciano s'approcha doucement d'elle, soulageait de trouver quelqu'un dans cet endroit qui lui était inconnu, il voulut lui parler, mais elle lui passa littéralement à travers.

« Hiiiiii! Un fantôme! C'est effrayant! Grand frère on fait quoi?!

-Comme si je le savais, idiot! Et puis tout est de ta faute. Si quelqu'un doit être mangé par un fantôme se sera toi le premier!

-Veee! Pourquoi?!

-C'est comme ça! Chigi! »

Les deux frères se disputèrent, tandis que l'enfant continuer ses activités comme si il n'y avait qu'elle. Soudain le coffret tomba sur la tête de Lovino, ce dernier râla tout ce qui pouvait sur l'objet de son malheur, il s'apprêta à donner un féroce coup de pied dedans, lorsque...

« Attends, ne fais pas ça.

-Veee~ Le coffret il parle!

-Non, c'est la magie qui m'anime qui s'exprime, nuance. répondit l'objet inanimé.

-Mange le lui! J'ai pas bon goût! cria Lovino terrifier.

-Je ne mangerai personne... souffla l'objet légèrement blasé.

-Veee~ Alors, on est où boite magique? demanda innocemment Feliciano.

-... Vous êtes tout deux enfermés dans les souvenirs que je gardais.

-Souvenirs? Veee...

-Et comment on sort d'ici bordel?! cria Lovino en secouant la boite.

-Arrêtez de me secouer! Vous devrez simplement attendre, et observer. De toute façon vous ne pouvez pas interagir avec ce qui se trouve ici.

-Veee~ On est dans les souvenirs de quelqu'un! Si c'est Papi on va bien s'amuser!

-Je n'en sais rien... Mais voilà, vous allez devoir rester ici le temps que les souvenirs se finissent, et vous rentrez alors chez vous. »

Le coffret disparut sur ces mots, laissant les deux frères perdus, en compagnie d'une enfant qui courrait dans la plaine,et dont ils ignoraient tout.