Cette fic est écrite dans le cadre de la première nuit du FoF (Forum Francophone : forum ludique d'entraide et de discussions autour de la fanfiction) lien dans mes auteurs favoris. Pour le thème LA CAFEINE. A réaliser en 1 heure.

C'est officiel, je suis un drogué. A quoi ? Vous entends-je demander. Et bien sachez que je suis accro, c'est bien le mot qu'utilisent les jeunes ? Donc j'allais vous annoncé ce qu'était ma drogue, ma raison de vivre, de me lever tous les matins, à supporter ma dure vie et tous les aléas qui la compose. Alors, sachez que je suis très fortement dépendant à la caféine.

Elle me fait le même effet que le chocolat sur les femmes, j'en ai besoin et je le savoure. Et, tout le monde sait qu'une femme ferait pour un simple carré de cacao mélangé à du glucose. Les femmes pourraient se damner pour du chocolat, cela est de notoriété public et reconnu par la science. Vous situez, à présent, l'ascendance qu'à la caféine sur ma vie ? Je suis un drogué.

Mon supérieur hiérarchique, quelques peu gâteux, dit que je suis une… euh… une… ah bah mince le mot m'a échappé. Tant pis.

Je suis drogué à la caféine mais n'allez pas croire que je présente des signes extérieurs de forte dépendance au café. Mon supérieur l'a découvert car le matin, je vide plusieurs bols d'affiler. Non. Mes mains ne tremblent pas, lorsque la caféine contenue dans mon sang amenuise. Mes pupilles ne sont pas, non plus, dilatées. Mon comportement ne se détériore pas à cause du manque de caféine.

Sachez que ce que j'aime, adore, exalte, me transporte dans le café, c'est son odeur. Tôt le matin, je descends aux cuisines avant même que le café soit prêt. Je m'approche de ma délivrance, ferme les yeux et inspire à fond, pour humer l'odeur du café moulu. Une fois, ces inspirations, répétées à plusieurs reprises, j'accours pour me retrouver dans mon bol qui se remplira automatiquement.

Cafetière ! Voilà comment me surnomme. Cafetière ambulante. Je ne sais toujours pas si je dois le prendre comme un compliment ou une moquerie.

Et puis, son goût. Quel goût. C'est une des raisons pour laquelle je bois beaucoup de café, contenant de la caféine, et la caféine, c'est ma drogue. Bien vous suivez.

Par contre, un jour, quelqu'un m'a joué un mauvais tour. Mon courroux fut terrible. Un jour, quelqu'un me priva de ma drogue. Je n'ai pas pu sentir l'agréable odeur du café moulu, je n'ai pas pu déguster sa saveur si douce à mon palais.

Tout compte fait, à y repenser, j'ai quand même un petit, insignifiant signe extérieur face au manque que peu m'insuffler l'absence de caféine dans mes veines. Lors de cette fatidique journée sans une goutte de café, je suis devenu légèrement irritable à la moindre chose.

Par exemple, un de mes élèves respira un peu trop bruyamment. Ça lui a valu une semaine d'astiquage de chaudron, de sol.

Un autre exemple, un élève me regarda, une nouvelle fois, avec des yeux effrayé. Il se retrouva à récurer les toilettes de tous les étages, avec ses prédécéceurs. Non mais à voir leur tête, on aurait dit que j'avais une tête à faire fuir un Troll. Ce qui s'avéra vrai, lorsque je vis ma tête dans un des miroirs des toilettes que j'inspectais, une fois les travaux des élèves terminés.

Tout ça pour dire que j'adore le café, que la caféine qui coule dans mes veines, chaque minute que Merlin m'accorde sur cette Terre, est une bénédiction du susnommé précédemment.

Ps : je m'appelle Severus Rogue et je suis futur professeur de Potion à la retraite.