1.La maison

C'était un enfant comme les autres qui jouait dans sa chambre. Nous étions en plein été, et il savait que dans un mois il retournerait dans son école. Sauf s'il recevait une lettre. La lettre.

Ces parents lui avaient expliqué depuis son enfance que la magie n'existait pas, car un moment arrive où il faut bien l'expliquer aux plus jeunes. Mais lui, en plein milieu de l'été, un soir, en jouant dans sa chambre, il était encore accroché à son rêve. Et ce soir, ce fut justement celui…

Ses parents furent d'abord surpris, car qui aujourd'hui envoyait encore des lettres, et qui le faisait aussi tard ? Le facteur ne passait même jamais deux fois par jour. Quelqu'un l'avait donc sûrement déposé, se disait le parent qui l'avait trouvé.

L'enveloppe était au nom de son enfant, avec l'adresse exacte de la maison, et de sa chambre… C'était très étrange, mais à ce moment là les parents ne pouvaient pas réaliser. Seul leur enfant le pouvait, et c'était pour cela qu'ils l'appelaient.

Au simple mot « Il y a une lettre pour toi ! » l'enfant descendit quatre par quatre les marches d'escaliers, et l'on n'entendait plus pendant quelques instants que le martellement de ses pas précipités sur le sol. Il voyait l'enveloppe en papier ancien, et poussait un cri d'exclamation. L'enveloppe était à son nom. Il l'a pris, et se rendit compte à quel point elle était rêche au touché. Le symbole de l'école Poudlard était inscrit dessus.

Dans la maison de cette enfant, il y avait une horloge. Remarqué comment cette objet est fait : les aiguilles suivent une trajectoire, toujours la même. Elles progressent mais en même temps n'avancent jamais. L'heure que désignait les aiguilles à l'instant où l'enfant reçu son enveloppe était quelconque, mais c'était l'heure où il avait reçu son enveloppe.

Il y en avait partout des horloges et des cadrans : chez Ron et Hermione, dans le bureau de Harry. Et depuis l'instant où l'enfant avait reçu l'enveloppe, le temps de lire ses lignes, les aiguilles avaient déjà un peu avancé.