Hier, j'ai tué ce pauvre Romano dans une fic. J'avais les boules (c'est un de mes personnages préférés) alors j'ai écrit ce conte de fée pour qu'il ait aussi droit à une fin heureuse.
Disclamer: Himaruya possède Hetalia.
Petit conte
Il était une fois dans un royaume fort fort lointain un roi, une reine et un prince qui vivaient heureux. Le prince Antonio était beau, sage et bon comme ses parents et faisait leur fierté. Il avait les cheveux noirs comme l'ébène, les yeux verts comme la forêt et un sourire lumineux comme le soleil. Vient le temps de le marier et ils se demandèrent comment trouver un parti digne de lui. La reine eut une idée et déclara que les prétendants devaient se présenter «nus mais habillés, seuls mais accompagnés». Seuls trois personnes se présentèrent, deux femmes et un homme, enroulés dans des filets de pêche et accompagnés, l'une d'un chien, l'autre d'un chat et la dernière d'un âne. Les deux femmes étaient ravissantes mais l'homme était moche comme une gargouille, le visage rude aux traits torturés, bossu, les pieds en canard. Son chat était tout aussi hideux, borgne, la queue coupée et une patte en moins. Les parents refusèrent aussitôt que quelqu'un d'aussi laid épouse leur fils mais celui-ci leur demanda:
-Vous m'avez appris à ne jamais juger les gens sur leur apparence. Une âme brillante se cache peut-être derrière ce faciès hideux. Laissez-lui une chance.
Voyant au-delà des apparences, le jeune homme avait vu la douceur avec laquelle il câlinait son animal, l'affection qu'il lui portait et une souffrance cachée dans son regard qui le touchèrent profondément.
Le couple royal accepta. Ils guidèrent ensuite les prétendants vers les jardins sous prétexte de les interroger pour mieux faire leur choix. Les deux demoiselles se montrèrent charmantes et pleine de grâces mais l'autre était atrocement vulgaire et ne pouvait dire une phrase sans jurer. Le roi et la reine étaient horrifiés mais Antonio le trouvait amusant. Soudain, un enfant crasseux aux gros sourcils surgit, poursuivit par un garde armé d'une épée aiguisée. Il accula l'enfant dans un recoin et s'avança, menaçant. L'une des prétendantes ne réagit pas, la seconde sembla hésiter mais le laid s'interposa immédiatement.
-Pourquoi attaques-tu ce môme, enfoiré?
-Il a volé des pommes dans les vergers royaux!
-Et alors? C'est une raison pour l'agresser avec une arme? Il mérite une bonne fessée d'accord mais pas de finir embroché par un abruti!
Alors, l'héritier du royaume s'avança et lui prit la main.
-Cet enfant est Peter, le fils du mage royal. Il s'agissait du dernier test pour départager mes prétendants.
Son père et sa mère sourirent, comprenant que malgré son mauvais caractère et sa laideur, celui-ci était digne de leur fils. Bella, la seconde princesse, honteuse de ne pas avoir réagit plus tôt et bonne joueuse, s'avança pour les féliciter. Mais l'apparence de la première, une belle brune, changea brusquement et son chien, une illusion, disparut. Peter cria mais ils se retournèrent trop tard et l'élu fut frappé dans le dos par un sortilège puis s'écroula dans les bras du prince. La jeune femme raffinée avait laissé place à la méchante sorcière Natalya. Elle s'enfuit par magie avant que l'on ne puisse l'attraper.
Antonio, déjà conquit par cette petite teigne vulgaire, pleura en serrant contre lui le corps inerte. Au fur et à mesure que ses larmes coulaient sur le visage disgracieux et le corps tordu, son apparence changea. Le dos bossu se redressa, les proportions du corps s'harmonisèrent et la face repoussante se brouilla et disparut. Bientôt, ce fut un jeune homme beau comme le jours qui reposa contre le prince. Ses yeux s'ouvrirent et rencontrèrent ceux du prince, stupéfait. Il venait de reconnaître le fils du roi du royaume voisin,Lovino, enlevé par la sorcière cinq ans auparavant parce que ses parents ne l'avaient pas invitée à la grande fête pour célébrer sa naissance. Tout le monde le croyait mort.
Il raconta son histoire:
-Me tuer ne la satisfaisait pas. Cette connasse m'a maudit, effaçant ma mémoire, me volant ma beauté et m'obligeant à vivre parmi les miséreux. Pendant cinq ans, j'ai vécu ainsi. Puis, j'ai appris pour le mariage. J'y ai vu l'occasion d'échapper à cette vie de merde et je suis parti. Hélas, la sorcière avait laissé quelqu'un pour me surveiller que je croyais alors être mon grand-père. Comme le village où elle m'avait laissé été loin, je ne voulais pas le laisser sans explication ni ressource et je lui ai expliqué mon projet et montré où j'avais rangé mes économies en promettant de revenir le chercher si j'étais choisi. L'enfoiré a d'abord tenté de me retenir en invoquant les dangers du voyage puis, voyant que j'étais déterminé, il a fait mine de me souhaiter bonne chance. En réalité, je me rappelle maintenant que c'était un enculé de démon invoqué par elle et il l'a prévenu dès que je suis parti. En effet, seul un amour sincère pouvait me sauver et elle ne voulait pas prendre ce risque, cette salope!
Par contre, son langage n'était pas dû à un sort.
-L'amour est un remède à la plupart des sortilèges de magie noire, acquiesça le mage royal, Arthur, jusqu'alors caché dans un arbre. Il tenait dans un bocal un serpent noir et bavant, qui n'était autre que Natalya, capturée par ses soins alors qu'elle tentait de franchir les protections magiques placées par précaution autour du jardin.
L'ignorant complètement, absorbés l'un par l'autre, les deux jeunes hommes s'embrassèrent. La méchante sorcière fut emprisonnée pour l'éternité dans une sombre geôle. Antonio et Lovino se marièrent et vécurent heureux pour toujours.
J'espère que ça vous a plu.
