Titre : Snowboarder
Auteur : Shalimar
Base : Gundam Wing
Genre : UA, yaoi, SAP, lemon ou lime (j'sais pas encore)……
Couple : 2X1 ; ChrisX1 ; 34 ; 15 (amitié)
Disclaimer : alors les persos ne sont pas à moi, et à cause de ça, ben je ressens une frustration de ne pas pouvoir les obtenir, qui m'oblige à écrire des fanfics.
Note : La fic n'a strictement rien à voir avec le film du même, que d'ailleurs, je n'ai jamais vu.
Commencé le : 20/11/04
Snowboarder
Chapitre 1 : L'arrivée
La voiture roulée depuis maintenant trois heures, et le calme plein y régné ce qui était étonnant quand on connaissait l'identité d'un des trois occupants, le dénommé Duo Maxwell, 18 ans et originaire d'Amérique et étant le plus grand bavard de tout son État. À ses côtés, le conducteur de la voiture, Trowa Barton, un français de 19 ans ½ conduisait avec sérieux, suivant les instructions que lui donnait Duo parfois. À l'arrière du véhicule, un troisième jeune homme blond, Quatre Raberba Winner dormait à point fermé. D'origine arabe, il tient de sa mère française sa peau pâle et sa couleur blonde, du même âge que Duo, Quatre possédait une gentillesse et une tendresse envers ses amis hors du commun, ce qui lui valait parfois le surnom de mère poule.
Une grande amitié liée les trois jeunes hommes, même si la relation avait évolué du côté de Quatre et Trowa, qui s'était mis en couple sous les yeux attendris de Duo. C'est une des principales choses qui les unissait car ils étaient tous les trois attirés par les hommes.
En ce moment même, il se dirigeait vers Bagnères-de-Luchon dans les Pyrénées où habitait le grand-père maternel de Duo qui lui proposait de venir passer les deux semaines de vacance de février chez lui. La ville de Bagnères-de-Luchon était une petite ville perdue entre plusieurs montagne mais elle avait l'avantage d'attirer les touristes avec les stations de ski. Et son grand-père tenait une boutique d'article de sport de glisse.
-Ralenti Trowa, on devrait arriver dans les limites de la ville dans quelques minutes ! S'exclama Duo, avec un air perdu sur le visage.
La dernière fois qu'il était venu ici, il avait 8 ans avec son frère à l'époque où ses parents s'entendaient encore. Il ne se souvenait plus du chemin, et la carte n'était pas très explicative.
-Bon arrête-toi, je vais aller à l'épicerie demandez le chemin du Chalet de mon grand-père.
-Hm.
Trowa s'exécuta et Duo descendit, mais quand il entra dans l'épicerie, il tomba sur une file d'attente impressionnante. Maudissant sa bonne étoile, il entreprit donc d'attendre, mais la patience n'était pas vraiment une de ses vertus. C'est donc d'assez mauvaise humeur qu'il fit fasse à l'épicière, une vielle dame rondelette et au visage souriant.
-Qu'est-ce que je vous sers ?
-A vrai dire, j'aurais seulement besoin d'un renseignement.
-Vous êtes un touriste ?
-En quelque sorte. Je dois me rendre chez mon grand-père, malheureusement la dernière fois que je m'y suis rendu, j'étais avec mes parents et ça remonte à des années.
-Je vois, je connais pratiquement tout le monde, dites-moi le nom de votre grand-père.
-Maxwell, Grégoire Maxwell.
-Ooooooooooh, s'écria-t-elle d'une voix suraiguë, vous êtes l'un des deux petits-fils de G ?
-Euh… Oui.
-Il me parle tellement de vous, mais vous êtes lequel ?
-Duo, madame.
-Ah, le cadet. Il n'arrête pas de me dire que vous êtes le plus turbulent et le plus espiègle aussi. Mais il a oublié de me dire que vous étiez également charmant. Rajouta-t-elle avec un clin d'œil.
-Euh…. Merci.
-Venez, je vais vous indiquer la route.
Elle fit le tour de son comptoir, délaissant les gens qui attendaient et l'emmena dehors. Du pas de la porte elle lui indiqua à renfort de grands gestes de bras le chemin pour aller jusqu'à la propriété de son grand-père. Duo la remercia chaleureusement, puis courut vers la voiture où l'attendaient ses deux amis.
-Tu en as mis du temps. Lui reprocha Trowa.
-Désolé, mais ce n'est pas ma faute si tout le monde va acheter son pain, le jour ou j'ai besoin d'un renseignement.
-Alors, tu as le chemin ? Lui demanda Quatre, qui s'était réveillé durant son absence.
-Oui. Il faut traverser la ville et monter plus haut.
Au bout de dix minutes, ils passèrent une grille ouverte et stoppèrent enfin définitivement le moteur de la voiture devant une petite maison en pierre d'allure coquette, entourée d'immense près recouverte par une fine couche de neige. Un vieil homme sortit accueillir les visiteurs.
Il avait les allures de vieillard, courbés et cheveux gris en coupe au bol lui donnant l'air d'un champignon, un grand nez et une cicatrice lui traversant la joue droite. Mais malgré son apparence, Grégoire Maxwell, connu beaucoup plus sous le surnom de G, avait une santé de fer.
-Content de te voir enfin gamin ! Fit-il à Duo en l'enlaçant.
Puis il salua Quatre et Trowa puis les guida à l'intérieur.
-J'espère que vous n'avez pas eu trop de mal à trouver le chemin ?
-Un peu, mais on s'est renseigné dans une épicerie.
-Alors tu as du rencontrer Marthe.
-Oui.
-Avec elle, tout le village saura que tu es ici. C'est une vraie pie. Bon alors, les jeunes, vous êtes prêt à vous défouler pendant les deux semaines à venir ?
-Oui. Il me tarde déjà d'être sur les pistes ! S'exclama Quatre avec enthousiasme.
-Duo m'a dit que vous skier tous très bien.
-Je ski depuis mon enfance. Rajouta le blond.
-Ouais, et il se débrouille très bien, mais ce n'est rien comparé à Tro, lui, il est naît avec des skis ! Enchaîna Duo.
-Ben alors vous n'aurez pas de mal à vous amuser. Y'a beaucoup de coins intéressant à voir. Puis peut-être que vous pourrez vous initier au snow.
-J'aime pas trop le snow, c'est trop différent du ski.
-La plupart des jeunes d'ici le pratiquent. C'est devenu un sport courant. Oh, mais je parle comme un vieux gâteux que je suis, alors que vous devez être mort de fatigue après la longue route que vous venez de faire.
-Grand-père ! Tu n'es pas gâteux, puis ne t'inquiète pas pour nous.
-Venez quand même, je vais vous conduire à votre logis.
-Logis ? Nous ne dormons pas dans la maison ?
-Non. Y'a quelques années, j'ai aménagé la vielle grange qui se trouve derrière la maison en un petit chalet, et je le loue tout au long de l'année. C'est là-bas que vous vous installerez, puis y'a deux chambres, un salon, une salle de bain, une cheminée et des toilettes.
-Un vrai petit chalet.
-J'ai pensé que vous seriez mieux ici que dans la maison, entassé dans le grenier sur des matelas.
-Tu as eu raison.
G les conduisit en dehors de la maison jusque devant une petite bâtisse en bois. Il les fit entrer, et les trois garçons purent voir comment le chalet avait été meublé avec goût. Les murs étaient en bois épais, filtrant le froid glacial de l'hiver, mais la cheminée était en pierre brute, la pièce principale se trouvait être le salon ou un grand canapé trônait au milieu, de profil à la cheminée et face à une télévision. Dans le fond, sur le côté, la cuisine, composé d'un plan de travail, évier, lave-vaisselle, four, frigo à l'américaine avec fabrication de glaçon, une grande table avec des chaises, et quelques meubles contenant la vaisselle, le tout éclairé par une grande baie vitrée donnant vu sur une montagne. Un escalier, face à la porte d'entrée menez sûrement aux chambres et à la salle d'eau. Le tout était vraiment sublime.
-Waouh, on se croirait dans un de ses chalets qui sont loués dans les grandes stations de ski et qui sont hors de prix. S'exclama Duo d'un air ébahi.
-C'est vraiment magnifique, monsieur Maxwell. Fit Trowa.
-Appelle-moi G, voyons. Ce petit bijou attire beaucoup de gens qui veulent du calme et le fait que je le loue à prix d'or les conquis définitivement.
-Tu m'étonnes !
-Bon, je vous laisse vous installez. Vous avez une cuisine à disposition, mais étant donné que vous n'avez pas du faire les courses, je vous invite à ma table ce soir.
-Avec plaisir mons…. G. Dit Quatre.
Puis le vieillard s'éclipsa. Les amis se répartirent les chambres et installèrent leurs affaires. Quatre et Trowa faisait chambre commune, et la seule chose qui soulageait Duo fut que les deux chambres ne soient pas côte à côte mais à l'autre bout l'une de l'autre. Au moins il n'entendrait pas les ébats du couple.
Au bout d'une heure, Duo décida d'aller parler un moment avec son grand-père en tête-à-tête.
-Les gars, je vais chez G, alors rejoignez-moi à 20 h là-bas pour le repas ! Cria Duo depuis le couloir.
Une tête blonde apparut dans l'embrasure.
-Ok. À tout à l'heure.
L'américain sortit et referma son manteau sur lui. Il faisait froid ici. Il se dirigea d'un pas pressé vers la demeure de G et entra en frappant un léger coup.
-Tiens, gamin ! Que fais-tu ici ?
-J'ai fini de ranger mes affaires et j'avais pas très envie de me reposer.
-Alors tu es venu ici dans l'intention de me parler, je me trompe ?
-Non.
Le vieil homme quitta son fauteuil et posa son journal et s'assit à la table de la cuisine, invitant son petit-fils à en faire autant.
-Alors, tu voulais me parler de quoi ?
-Tu as eu des nouvelles de maman récemment ?
-Oui. Il y a un mois je crois, elle m'avait envoyé une lettre. Tu sais, ici le téléphone est rare, et je ne vois pas l'intérêt d'un avoir. J'appellerais qui ?
-Hn. Et comment va-t-elle ?
-Tu n'as pas de nouvelles ?
-Non. Elle m'envoie une carte avec de l'argent à Noël et à mon anniversaire, mais pas plus. Elle a oublié tous ceux qui ont un contact avec papa, y compris son fils.
-Duo… Ta mère est quelqu'un de spéciale. Le fait qu'elle ne t'envoie pas de nouvelle ne veut pas dire qu'elle ne t'aime plus.
-Je le sais, mais c'est un peu dur.
-Je suppose que c'est la même situation pour Solo ?
-Oui. Mais nous communiquons tous les deux grâce à Internet. Maman t'as dit pour…
-Oui. Elle m'en a informé. Quand elle me l'a dit, je me suis senti inutile.
-Il ne faut pas !
-Un de mes petits-fils à besoin d'aide, et je suis incapable de faire quoi que se soit.
-C'est pareil pour moi. Quand Solo m'a annoncé la nouvelle, j'ai haïs la vie. C'est tellement injuste.
-Mais nous ne pouvons rien faire pour l'instant.
-Solo m'a envoyé une vidéo y'a quelque temps. Dedans il me disait qu'il aurait voulu me voir une dernière fois avant de… De… Mais les sanglots empêchèrent à Duo de continuer sa phrase.
-D'un côté, il appréhende bien la chose, alors, ne te rend pas malade à cause de ça, il a besoin d'un frère capable de lui remonter le moral, pas de pleurer à ses pieds.
-Mais j'aurais tellement voulu satisfaire son souhait et aller le rejoindre en Australie, mais même ça je suis dans l'incapacité de le faire.
-Allons, allons. Nous avons encore du temps avant que la maladie ne gagne, je suis sûr que tu réussiras à le voir.
-Ouais. Duo inspira profondément, puis changea de sujet. Alors, mes amis, tu les trouves comment ?
-Très charmant. Mais le grand brun n'a pas l'air très bavard.
-Tu t'y habitueras vite, mais c'est sur qu'avec Trowa c'est dur de faire la conversation.
Le reste de la soirée se déroula sans encombre, G Maxwell était, tout comme à l'image de son petit-fils quelqu'un de joyeux, et qui savait détendre l'atmosphère. Et c'est avec bonne humeur que tous le monde se sépara pour dormir, néanmoins, les plus jeunes firent quelques projets pour le lendemain, bien décidé a allez étrenner les pistes de ski.
À suivre….
