Chapitre 1

La routine tue

- Tas gueule putain de réveil.

Une journée comme une autre pour Lucian. Le réveil sonne, il l'écrase, et se lève. A 18 ans, sa vie est une routine à laquelle il s'est habitué, aussi curieuse soit-elle. Quittant son lit, il partit se doucher, puis pris un moment de réflexion devant le miroir de la salle de bain. Il n'aimait pas particulièrement son corps, le jugeant trop maigre pour sa grande taille. Il devrait avoir 10 kilos de plus pour son mètre 86, mais malgré le fait de manger pour deux, voir trois, il ne dépassait pas les 62 kg. On lui avait conseillé de faire du sport, chose qui l'ennuyait car il n'est pas un grand adepte de cette discipline. Il avait aussi du mal avec la couleur de ses yeux qu'il jugeait trop commune. Ils étaient de couleurs ''merde'' comme il aime les appelés. Ses cheveux, mi-longs, étaient de couleurs châtain. Lucian enfila ses vêtements de travail, un pantalon de chantier noir, et un tee-shirt blanc gris avec le logo de l'entreprise pour laquelle il travaillait dans le dos et sur la poitrine. Il alla ensuite prendre son petit-déjeuner composer 3 tartines. Il ne mangeait jamais beaucoup le matin, sinon il était ballonné jusqu'à midi.

- Pourquoi je m'étrangle jamais avec ces tartines ? Fait-chier… On est vendredi aujourd'hui ? Vivement ce soir que j'aille me coucher.

Connaissez-vous un homme dormant plus que son lit ? Non ? Dans ce cas je vous présente Lucian, ou l'homme qui a un cycle de sommeil comparable à un chat. Il termina son petit-dej, et attrapa son casque de scooter.

- Bon, quand faut y aller, faut y aller. Et vite avant qu'IL se réveille.

''IL'', c'est son père. Il l'aime bien, mais sans plus. Le fait est que celui-ci prend 80% de sa vie, ''ton père par ici'', ''ton père par là'' faisait que Lucian ne vivait que dans son ombre, n'étant jamais reconnu pour ses propres efforts. Lui demandant toujours plus, sans encouragement. Quand au reste de sa famille, il y a sa mère, dont il tient son caractère calme et naïf. En gros, il ne sait pas dire non. Puis il y a sa petite sœur, qui elle, à décidé de couper toute relation fraternelle avec lui, sans la moindre raison.

Lucian enfourcha son scooter puis démarra. Il ne fallait pas beaucoup de temps pour aller au boulot, à peu près 15 – 20 min, mais il prenait quand même son petit temps. Quand on sait qu'on va avoir droit à la même rengaine que d'habitude, pourquoi se presser ? ''Lucian, fait un effort'', ''t'es loin d'être con'' ou ''prends exemple sur ton père'' était les trois phrases qui revenait a chaque fois.

Pourtant c'est vrai, Lucian est loin d'être un idiot fini, au contraire, il est même plus intelligent que la moyenne. Mais alors pourquoi il ne met aucune motivation dans son travail ? Parce qu'a force de lui répéter qu'il pouvait toujours plus alors qu'il n'avait pas un simple merci, il a fini par n'en avoir rien à foutre et à commencer à jouer à l'idiot du village.

Mais y a-t-il quelque chose dont Lucian ne se plaigne pas ? Oui. Son seul plaisir est de rentré chez lui et d'allumer sa console tout en lisant des scans. Actuellement il est en train de suivre Fairy Tail. Il l'aime bien car c'est le même auteur que RAVE Master, un de ses mangas préféré. Ce n'est certes pas aussi ''Badass'' que DBZ ou Berserk, mais il est sympa, l'univers est intéressant, les personnages attachant, et le scénario ne se perd pas dans ses intrigues et sous intrigues comme une certaine bande de ninja.

- Je suis sur que Lucy et Mira sont de vrai canons en vrai. Ah… Bon, il compte durer combien de temps ce feu rouge, pas que je m'en plaigne, mais j'ai pas vraiment envie de moisir sur place.

Ce que Lucian n'a pas remarqué, c'est le semi-remorque qui arrivait derrière lui à une vitesse folle. Il ne le vit que trop tard, et se sentit voler avant de tomber dans le noir le plus absolu. Il avait froid, très froid. Il se sentait présent, mais aussi absent, une impression très étrange. C'est alors que le décor noir dans lequel il était s'éclaira peu à peu. Lucian vit alors qu'il était en train de flotter dans l'espace.

- Hein ? Quoi ? Sérieux ! Ou-suis-je putain ? Paniqua-t-il.

Il se mit à bouger dans tout les sens, comme pour essayer d'avancer, sans rien pouvoir faire. C'est en bougeant dans tout les sens qu'il vit ce qu'il se trouvait en dessous de lui. C'était la Terre, mais elle semblait bien différente de ce qu'il en connaissait. Il manquait des terres. Toujours paniquer, il chercha une raison logique à pourquoi il est dans l'espace, et comment peut-il y survivre.

- Logique, il doit-y-avoir une raison parfaitement logique !

- Oui, tu es mort. Intervint une petite voix féminine derrière lui.

- Non sans blague, j'avais pas remarq…OUAH !

Le cri ? C'est parce - qu'il vient de se retourner. Il faisait maintenant face à trois petites boules de lumière flottante. L'une était rouge, la deuxième bleue et la troisième verte. Lucian se frotta les yeux et se pinça le bras afin de savoir si il ne rêvait pas, mais au vue de la douleur de ce geste, ce n'en n'était pas un.

- Il est bizarre, dit la verte.

- Je l'aime bien moi, continua la bleue.

- Qui tu n'aime pas de toute façon ? Répliqua la rouge.

- Je n'aime pas les araignées, répondit la bleue. Avec toutes leurs pattes, et leurs yeux… Beurk…

- Moi je les aime bien ces petites bêtes, lança la verte, en particuliers les serpents.

- Quel rapport avec… Commença la rouge.

- Le même qu'avec les pandas, coupa la verte, c'est mignon.

- Je parlais du rapport avec notre invité légèrement déboussolé.

- Aaaah…

- Pardonne mes sœurs, dit la rouge à Lucian, elles divaguent très vite.

- VAGUE ! Hurla la verte.

- Cette fois tu m'as trouvée espèces de luciole volante ! Cria la rouge en fonçant sur la verte.

- Qu'est ce que c'est que ce bordel ? Demanda Lucian.

La bleue s'approcha de lui et lui expliqua calmement la situation, pendant que les deux autres se ''volaient'' après. Toutes les trois avait des voix très féminine. La verte, une voix un peu gamine et très joueuse, la rouge, un peu je-m'en-foutiste et punk, et la bleue, calme et très sereine.

- Pardonnes-nous de ne pas t'avoir encore tout expliqué. Je m'appelle Wiz, la verte un peu gamine, c'est Thi, et la rouge c'est War.

- Vous êtes des fées ? Ou les Moires ? Ou…

- Calmes-toi, nous ne sommes rien de tout cela. Nous sommes des esprits, des constellations pour être plus exact.

- Constellations ? Lesquelles ?

- Et bien, ce serais un peu compliquer de tout expliquer maintenant, sachant que tu dois encore être sous le choc.

- Qu'est-ce qu'il se passe bordel ?

- Je vais t'expliquer en fait…

- NON War ! Pas ça !

- Tu l'as cherché sauterelle volante !

- KYAAA !

- Hum hum. Je disais donc qu'en réalité, tu es bel et bien mort.

- Ca j'ai réussi à suivre, mais pourquoi suis-je en train de FLOTTER DANS L'ESPACE ?

- S'il te plait Lucian calme toi, on arrivera à rien si tu es dans cette état.

- Que je me calme, mais je suis…

C'est alors qu'une immense lumière blanche fit son apparition devant Lucian et Wiz. Thi et War arrêtèrent de se chamailler.

- Mon garçon, prononça l'immence sphère de lumière, toute mes condoléance pour cette mort tragique. Néanmoins, cela faisait longtemps que je t'attendais.

La voix de cette lumière était très masculine, et paraissait très vieil. Chacun des ses mots imposait le respect.

- Longtemps ? Attendez, comment ça ? Vous me connaissez ? Demanda Lucian.

- Effectivement, je te surveille depuis ta naissance dans ce monde que tu appelle Terre.

- Pourquoi ? Je ne comprends pas ? Qui êtes-vous ?

- La vraie question est qui penses-tu être ?

- Qui je suis ? Je sais qui je suis. Me sors pas des répliques de film Rafiki et dis moi où je suis et pourquoi ?

Lucian avait laissé place à la colère. Tout ce qu'il demande, ce sont des réponses, et ont lui donne d'autres questions. En plus d'être complètement perdu et paniqué, il était maintenant en colère.

- Comme je le pensais, tu as perdu tes souvenirs. Pensa la lumière géante. Tu veux des réponses ? Je vais t'en donner. Tu es mort. Mais tu ne devais pas mourir aujourd'hui.

- Comment-ça ?

- Afin de pallier à ce problème, je t'envoie dans un autre monde afin de poursuivre ta vie. Tu y trouveras les réponses à tes questions.

- Hein ?

Lucian ne comprenais rien. Il ne devait pas mourir aujourd'hui ? Seconde chance ? La boule blanche le connais et l'attendais ?

- Mais qui êtes vous bon-sang ?

- Mon garçon, combien de fois à tu regardé le ciel étoilé en quêtes de réponses ?

- Comment ça ?

La boule de lumière ricana et disparut dans le vide étoilé. Les trois esprits étaient resté en retrait et discutait entre elles. A les entendre, elles semblaient elles aussi un peu perdu par le discours tenu plus tôt. C'est alors que Lucian se mit-alors à briller.

- Qu'est-ce qu'il se passe ? Pourquoi je brille ?

- On dirait que s'est l'heure… annonça War.

- L'heure ? Quelle heure ?

- L'heure où la gravité reprend ses droits, dit Wiz.

- Gravité ? Vous voulez dire que…

- C'est le moment du super plongeon de la mort ahahah !

- Plongeon ?

Lucian chuta alors à une vitesse défiant toute les lois scientifiques. Elle fut telle qu'il perdit connaissance.