PROLOGUE :
Comment en arrive-t-on là ? Comment en arrive-t-on à pointer le canon d'un flingue sur la tempe d'un camarade de classe ? Comment en arrive-t-on à avoir le sang d'un être humain sur les mains et sur le jean à même pas vingt ans ?
Comment est-ce qu'un jeune homme comme Charles Xavier peut-il en arriver à avoir sur la conscience et sur les chaussures le sang de dix personnes. Dix personnes qu'il a côtoyées, qui l'ont martyrisé, qui ont fait de sa vie un enfer… Avant qu'il ne mette un terme à la leur.
Comment est-ce qu'un jeune homme comme Charles Xavier en vient-il à rencontrer un jeune homme comme Erik Lensherr ? Comment en arrive-t-il à se laisser convaincre qu'il faut agir ? Qu'il faut plonger dans la violence ? Comment en arrive-t-il à accepter un flingue de cet homme, à la suivre jusqu'à la catastrophe totale ? Comment en arrive-t-il à être assis là, avec toutes les personnes qu'il a tuées sur la conscience, comment en arrive-t-il à tenir cette chemise trempée du sang de son acolyte, le visage vide de toute émotion, dans un état post-choc traumatique grave, les yeux vides de larmes et les mains crispées sur cette chemise blanche trempée de sang, chemise plaquée sur son visage, inspirant profondément l'odeur du sang et du propriétaire.
Comment en arrive-t-on là ? Comment ?
- Sergent Vandomm ?
- Oui, colonel ?
- Vous interrogerez Xavier dans dix minutes. Tenez-vous prête. Vous faîtes le bon policier. Le Sergent Heil fera le mauvais policier.
Blabla de l'auteur : bonjour lecteurs, chères ombres !
Voici un petit cross-over avec le mondialement connu Elephant. Ce sera bien sûr assez violent avec présence d'humiliations, d'injures, d'insultes, de langage ordurier, de sexe dans les prochains chapitres. Âmes sensibles, partez dès à présent, loin, loin…
Pour les autres, il y aura du Charik… Régalez-vous !
Et je posterai assez lentement. Désolée. J'ai trop de projets en cours et trop de boulot.
