Disclaimer : Nous n'avons pas écrit cette fics pour de l'argent (si seulement), rien ne nous appartient (quel dommage ) Nous le faisons pour votre plaisir (et surtout le notre bien entendu sinon il n'y aurait pas de fics ). Heroes est la propriété de la télé qui le diffuse, TF1 ou autres. Les mises entre parenthèses sont des blagues à ne pas prendre au sérieux, je précise.

Bien le bonjour, Fan Writer et Fan Wrtiteuse.

Et bien voila mon dernier bébé, même si je mets un certain temps pour les mises a jours, ici je serais aidé par la brave Narcotik, qui introduira son personnage bientôt, les chapitres seront alternés, un moi, un elle.

ET si des personnes françaises se découvraient des capacités extraordinaires et qu'elles devaient les mettre au service des autres pour empêcher la destruction de la grande pomme ou pire la destruction du monde ?

C'est l'idée que nous avons eu avec Narcotik, et bien bonne lecture, et patience la suite n'arrive qu'à la fin du mois.

Narayam.

Chapitre 1 – Génésis

C'était le numéro 1 des Neuf Extraordinaires, en version originale, le rêve de tout collectionneur de comics, sous plastique et au prix dérisoire de 8 euros. Bon okay, la dérision du prix laisse à désirer, mais le comic était dans un état parfait.

Un jeune homme le décortiquait à travers le plastique avec un air envieux. Il le tenait dans la section comics d'un magasin de littérature jeunesse, le genre petit magasin paumé dans un vieux centre commercial, à deux pas du centre ville. Des vitres très propres pour l'endroit laissaient passer la lumière de cette après-midi d'octobre, d'ailleurs c'était étonnant de voir le soleil arriver, cela faisait 5 jours qu'il pleuvait averse.

Le jeune homme se tenait debout dans un coin il semblait grand, c'était difficile de le dire, cependant il avait une carrure assez imposante, la plupart des gens qui le croisait dans la rue, pensait qu'il était rugbyman mais il n'avait pas la quantité disproportionnée de muscles qui lui sortait du T-shirt ni l'air profondément idiot. Il semblait bien fait, équilibré en quelque sorte, ni trop musclé ni trop frêle et dégingandé. Il portait une chemise, comme son à habitude avec un T-shirt en dessous et une veste noire de grande taille plutôt moderne, il l'avait trouvée dans un magasin de Skate-board, le seul qui faisait des habits a sa taille dans cette ville.

Belfort, une ville presque urbaine, quand je dis presque ça enlève la campagne à même pas 30 minutes en voitures, une sorte de planque où il ne se passe jamais rien de grave, surtout à cette période de l'année, l'automne, la saison préféré de Loris, le jeune homme. Ce n'était pas l'hiver à cause du froid, ni le printemps à cause des fleurs et des allergies, et l'été il faisait trop chaud ; Il ne restait que l'automne, l'été indien, le retour en cours, les feuilles qui tombent, les fruits d'hiver qui mûrissent, les soirées tout seul a regarder des vieux films d'horreur.

« - Dis ! Je sais que tu l'attendais celle là mais va falloir l'acheter ou la

laisser…

- Ooh, désolé, je rêvais, je la prends avec les deux autres qui suivent. Quand est-ce que vous allez avoir la suite ?

- Houlà ! Pas avant 2 semaines au moins. Tu sais, elle sont publiées toutes les semaines en Amérique et si j'en ai ici c'est par pur hasard. »

Loris sortit, dehors le sol était trempé mais le soleil rayonnait, c'était le début d'après-midi, un samedi après-midi plus exactement. Le jour des jeunes, que ce soit des couples qui s'embrassent tellement goulûment que cela en devient limite écœurant ou des skateurs qui sautent au dessus des poubelles pour se faire acclamer par des filles sur maquillées, bref le rêve américain dans votre ville. Moi, cynique ? Vous rêvez !

En marchant il passa devant le magasin d'instrument de musique squatté par le petit prince de la ville, Arthur, note au moins il portait bien son nom, on n'avait jamais vu de personne aussi infâme et prônant autant la coolitude. Sans lui la jeunesse dorée de Belfort en serait encore à l'époque hippie, ce qui n'est pas un mal en fait…

Loris arriva à son arrêt de bus, il le prit avec une sorte de mélancolie, ou bien il était vraiment mélancolique, car rien ne se passait, il savait déjà son programme pour la soirée : il allait rentrer chez lui en bus, tout en écoutant, par curiosité, les conversations des autres, et capter quelques perles du genre « Hou ta vu les dernières air max de Diams » ou la folle, car il y avait toujours un autre fou que Loris dans le bus. Cette fois c'était une dame probablement schizophrène qui parlait dans le vide en arrachant le tissu du siège. Il laissait vagabonder son esprit en observant le monde extérieur, monde qui normalement était le sien, mais il sentait que quelque chose n'allait pas, que quelque chose devait changer. Puis il vit l'éclipse, la fameuse éclipse, celle dont tout le monde parlait depuis des semaines, il prit ses lunettes de soleil et la regarda par la fenêtre du bus et sans savoir pourquoi il sourit. Finalement sa vie n'était pas si prévisible que ça. Il arriva comme prévu à bon port, c'est-à-dire un quartier résidentiel et une maison vide qui lui servait de dortoir.

Il entra et vit un petit paquet, sur la table, ils n'étaient pas là comme prévu, seul le paquet noir trônait sur la grande table de la salle à manger avec une petite enveloppe bleue. Il l'ouvrit. Elle disait :

« Pour Ton anniversaire mon chéri, tes parents qui t'aiment !

PS : désolé pour le retard »

Un mois et deux semaines de retards, il le savait car ses parents ne rentraient de Singapour que un mois et deux semaine après son anniversaire pour aussi tôt repartir vers Hong Kong ou bien les Philippines, il ne savait plus ou exactement. Il y a bien longtemps qu'il avait arrêté d'espérer les voir revenir en avance, il avait apprit que leur travail passait avant tout, même leur famille. C'est sûr qu'il ne manquait de rien du point de vue matériel : maison, dvd, piscine, ordinateur, console de jeux, portable dernier cri, et maintenant ce cadeau là. Il le connaissait car cela faisait des années qu'il le voulait, pas de ses parents, mais de son grand-père, la voiture, La Ford, une Ford mustang Shelby Gt 500 de 1968. La voiture que son grand-père lui avait achetée pour ses 18 ans et qu'il avait rénovée pendant 8 longue années, rien que pour son petits fils, un véritable cadeau en somme, recherché car Loris et son grand-père avait vouer un vrai culte à la Shelby 68, pas la 67, ni la 69 (très moche d'ailleurs), à la Shelby 1968, l' années de révoltes étudiantes d'ailleurs.

Mécanicien de métier son grand-père, Jean-pierre avait cherché des années la voitures et l'avait rénovée tout seul, ou avec Loris pour être sûr qu'elle lui convenait. Maintenant il était mort, et c'était ses parents qui récoltaient le fruit de son labeur, un petit paquet, une petite carte et hop ! C'était au moins ça de réglé. Il ouvrit l'écrin à bijoux prit la paire de clefs et mit le reste à la poubelle avec un pincement au cœur. Il aurait tellement souhaité que ses parents fassent un effort, rien qu'une fois.

Il alla dans le frigo américain chercher de quoi faire des nems, car il savait cuisiner, très bien d'ailleurs. C'était sa grand-mère qui lui avait apprit, elle tenait à ce qu'il soit indépendant et capable de vivre sans l'aide d'une boniche. Cela plaisait a Loris, pendant qu'il cuisinait il ne pensait pas, c'était vrai que l'occupation manuelle empêchait l'homme de trop penser. Au bout d'un moment il sortit et, ne tenant pas compte des messages d'anniversaires venus de connaissance du lycée, il appela sa grand-mère. Le téléphone sonna 3 fois, cela voulait dire qu'elle était tout près, et sûrement qu'elle attendait cet appel.

« - Allô ?

- Bonjour, mon chéri ! Joyeux anniversaire, encore une fois ! J'espère qu'elle te plait. Tu sais, ton grand-père y avait passé du temps.

- Oui oui, elle me plait merci…

- Hooo toi ! Tu à la voix de quelqu'un qui ne va pas bien ! Allez raconte tout a mamie !

- C'est rien, juste que… que j'aurais aimé qu'ils soient là, rien qu'une fois, juste pour me faire plaisir, c'est pas trop en demander que de passer une journée avec moi ?

- Ecoute, tu connais tes parents, avec eux il faut que les choses aillent selon leur volonté et leur travail, on peut pas les blâmer, on ne manque de rien grâce à eux.

- Mais c'est ce que je veux ! ILS DISENT QUE C'EST POUR MOI, mais moi ils s'en foutent ! Comme de tout le monde d'ailleurs ! Ils ne sont même pas venus pour l'enterrement de grand-père. L'enterrement de son père, maman aurait quand pu faire un effort, venir le voir une dernière fois, mais non elle a rien fait.

- Je sais bien… mais c'est ainsi, ce qui est fait est fait. Comme disait ton grand-père « c'est pas une fois qu'on a chié dans le pantalon qu'il faut baiser la culotte».

Loris eu un pouffement en ce rappelant plein de souvenirs, surtout de son grand-père qui râlait après lui parce qu'il avait mal vidangé la mustang.

- Mamie ?

- Oui chéri ? Quoi donc ?

- Merci d'être là, ça serait vraiment dur sans toi.

- Oui, mais n'oublie pas qu'il ne faut pas boire et conduire. J'y tiens à mon seul petit-fils.

- T'inquiète mamie, je ferrais gaffe.

- Moui, sinon tu aurais mon balai dans le derrière.

Après l'avoir embrassée Loris raccrocha.

Dans un réflexe il prit la télécommande et mit la chaîne hi-fi en marche, en appuyant sur le chiffre 4, qui par une impulsion infrarouge envoyée en direction de l'appareil, transmit le signal au lecteur qui se mit à lire la piste 4 du disque présent dans celui-ci, c'est-à-dire le disque de MUSE, « Black Holes and revelations ». La chanson nommée « Map of problematique » fut donc jouée, pendant que Loris, lui, commençait à préparer ses nems. Il fit revenir le poulet dans la poêle avec des champignons noirs et des germes de soja, puis il réserva la farce relativement trop cuite, mais cela ne le gênait pas et il déglaça le jus avec du vinaigre balsamique. Il roula ses nems et se mit assis sur le superbe canapé en velours blanc de ses parents, en priant pour faire une tache. Mais ce ne fut pas le cas, il finit son dîner et regarda la télé, cela ne trompa pas son ennui, même, cela le renforça. Il aurait tellement voulu que quelque chose ce passe, que pour une fois quelque chose de différent arrive dans sa vie, que tout cela change.

Et c'est à ce moment là qu'elle lui envoya un sms. Elle c'était Charlotte la copine d'Arthur, enfin à ce moment précis c'était l'ex copine d'Arthur, elle lui disait que la fête chez Sylvain s'était mal passée, qu'elle n'était plus avec lui, qu'il n'était pas ce qu'elle pensait, qu'elle allait en finir. Si Loris avait reçu ce message c'était parce que Charlotte et lui était très proche durant le collège, ils étaient de grand amis mais le lycée et les vœux de popularité de cette dernière les avaient éloignés jusqu'à aujourd'hui. Loris su tout de suite que ce genre de propos n'était pas le créneau de Charlotte, et donc il décida de passer la prendre pour régler cette affaire et peut-être coller son poing dans le visage de star de l'autre, ce qui le soulagerait probablement.

Il enfila rapidement sa veste, prit ses clés et se rendit au garage où était la mustang, son seul moyen de locomotion. Il démarra en trombe, il ne fallait pas perdre de temps, il mettrait au moins 20 minutes à arriver, largement le temps qu'il fallait à Charlotte pour faire une connerie.

Pendant qu'il conduisait il appela, pour ne trouver que le répondeur naturellement enjoué de Charlotte qui disait :

« Roooh ! C'est pas de chance vous venez de louper la star, c'est-à-dire moi ! Je ne suis pour le moment pas joignable, laissez un message et peut-être que je vous rappellerais. »

# Peut-être ! J'espère pour toi que tu va entendre ça #

- Charlotte, c'est Loris, fait pas de connerie, j'arrive. On en cause tous les deux et je règle ça avec face de platine s'il le faut.

De plus en plus inquiet, il accéléra jusqu'à atteindre les 80 kilomètres/heure en agglomération, il grillait tous les feux rouges, doublait toutes les voitures comme un furieux… Bref, il ne se souciait pas vraiment de ses 6 points de permis. Son esprit était plutôt occupé par Charlotte. Si elle se foutait en l'air à cause de connard, Loris ne pourrait pas se le pardonner surtout qu'il ne lui avait jamais vraiment expliqué que s'il ne lui parlait plus c'était cause de Arthur, et rien d'autre.

La mustang arriva au niveaux des anciennes usines de sidérurgie, servant aujourd'hui de squats, dans un dérapages nerveux effectué au frein a main. Loris accéléra de plus en plus, il allait arriver au niveau du pont qui menait à l'appartement de Sylvain. Il prit la montée a une vitesse fulgurante, tourna tout aussi vite et arriva sur le pont où il eut juste le temps de voir une personne droite comme un piquet sur la route, c'était Charlotte, elle attendait la voiture, Sa voiture, songea-t-il un moment. Il eut un réflexe, le seul a vrai dire, qui consistait à braquer le volant sur sa droite. La voiture suivit, elle entra directement en contact avec la rambarde de sécurité qui empêchait de sauter sur la voie de chemin de fer. La rambarde ne résista même pas à la puissance de la voiture lancée à pleine vitesse, elle s'inclina comme une vulgaire herbe.

A partir de ce moment Loris vit tout se dérouler au ralentit, comme si une seconde en valait dix, sûrement un effet de l'adrénaline sur le cerveau. Il eut le temps de voir la voiture piquer vers la voie ferrée, en ligne droite, une pensé à sa grand-mère, à ses parents, à son ami Guillaume auquel il n'avait rendu pokémon or… Bref, sa vie.

Le choc fut d'une extrême violence, a tel point qu'en une fraction de seconde le moteur vint côtoyer les jambes de Loris. Sa tête heurta la vitre déjà fissurée à cause de l'impact. Tout l'avant de la voiture avait percuté le sol a pleine vitesse, cela ne pardonnait pas en temps normal. La voiture retomba lourdement sur ses quatre roues ou du moins ce qu'il en restait, elle était en travers de la voie ferrée, quasiment plus utilisée de nos jours. Loris eu le temps de reprendre ses esprits, il était vivant, il respirait, bon ses jambes étaient bloquées par une grosse masse de métal, mais il les sentait, c'était quasi miraculeux. A ce moment il entendit une personne crier de rage, elle l'appelait, elle pleurait.

« JE SUIS VIVANT ! APPELLE UNE AMBULANCE ! »

Il ne pût distinguer qu'une sorte de « sors de là » mais il n'eût que le temps de voir une vive lumière l'éclairer et un crissement assourdissant. C'était un train. La voie était donc toujours utilisée. Loris, comme dernier signe de vie, ne dit qu'une chose, une seule :

« ET MERDE ! »

Le train percuta la voiture précisément sur la portière conducteur, qui s'enfonça en accordéon sur au moins 1 mètre, la voiture explosa en une gerbe de flamme et d'étincelles qui voletaient. Le train freina trop tard en une autre gerbe d'étincelle et finalement s'arrêta environ 50 m plus loin, la carcasse de la voiture en flamme devant lui.

Seul le bras de Loris était visible dans l'amas de ferraille.