Bonjour!
Aujourd'hui nous avons décidé, Castalie et moi, de publier la fanfic sur laquelle nous travaillons depuis le 27 juillet.
Je poste donc le premier chapitre. Si tout se passe bien, je publierai de nouveaux chapitres toutes les deux semaines... ^^
J'espère que cela vous plaira !

Disclaimer : Les personnages appartiennent à JK Rowling (sauf nos OC.) Et la plupart des discours proviennent du livre "Harry Potter et la Coupe de Feu". Ce sera la seule fois où il aura quasi mot pour mot les phrases du livres.


Chapitre 1 – Granger Hermione

1er Septembre 1994

Quelle merveilleuse soirée. Je ne savais pas si c'était voulu ou... quoique si, j'en étais sûre. Peeves, nous voyant arriver dans le hall, déjà mouillés par la pluie, a trouvé bon de nous lancer ses stupides bombes à eau.

J'étais trempée, j'ai faillis me faire étrangler par McGonagall et comme pour arranger les choses j'entendais le caquètement strident et franchement agaçant de cet esprit frappeur. J'atteignis avec peine les portes menant à la Grande Salle, mais arrivé à l'intérieur de celle ci je ne pus m'empêcher de sourire devant sa splendeur. L'atmosphère chaleureux me réconforta un peu, bien que je sois mouillée jusqu'aux os. Nous traversons ainsi la Grande Salle afin de rejoindre notre table déjà bien remplie. Harry parlait avec Sir Nicholas et Ron pestait dans son coin en essorant ses vêtements.

Je balayai la salle du regard, beaucoup d'élèves étaient dans le même état que nous trois. Alors que je regardais la table des professeurs, je fus interpellée par le professeur de Défense Contre les Forces du Mal qui brillait par son absence. Où était-il? Je posai la question, mais personne ne sut me répondre et ça ne m'étonnait pas plus que cela. Le Professeur Dumbledore avait-il seulement pu trouver un remplaçant au Professeur Lupin ?

Alors que je ruminais mes pensées noires concernant les futurs cours qui n'auraient peut-être pas lieu, les portes s'ouvrirent. Le Professeur McGonagall suivit d'une ribambelle de première année firent leur apparition. À cet instant je compris que nous n'étions peut-être pas les plus malchanceux.

Les nouveaux étaient beaucoup plus trempés qu'Harry, Ron et moi-même réunis. Un petit sentiment de compassion m'envahit. La marche était fermée par un petit garçon emmitouflé dans la grosse veste d'Hagrid. Mon regard se détourna du petit inconnu et alla directement vers le choixpeau qui venait d'entrer en scène. Je n'entendis pas toute sa chanson, mon ventre me tiraillait.

J'avais faim et ne portait donc que très peu d'attention à sa chanson. Je captais cependant grossièrement l'histoire des fondateurs. Lorsqu'il eut fini, j'applaudis avec les autres.

La répartition commença. Sans vouloir paraître ingrate ou quoique ce soit de ce genre là, je n'en avais un peu rien à faire. Mon ventre commençait à grogner, manifestant ainsi son mécontentement.

Je n'eus pas le travail de masquer le bruit car les applaudissements répétitifs des maisons accueillants les nouveaux venus l'étouffaient parfaitement. Le petit à la veste d'Hagrid fut envoyé à Gryffondor, il se précipita vers Colin et je fus frappée par la ressemblance. Ce devait être son frère.

Colin après une longue conversation montra frénétiquement du doigt, Harry. Celui ci ayant suivit la venu du nouveau tourna aussitôt la tête. Je pense qu'il était agacé par l'attention qu'on lui portait.

J'écoutais d'une seule oreille la répartition, tâchant cependant de paraître intéressée. Le travail du choixpeau fut clos avec un certain « Whitby Kevin ». Le Professeur Dumbledore se leva en nous souhaitant un bon appétit pendant que le Professeur McGonagall s'en allait avec le choixpeau. La nourriture apparaissait. Je pense que si quelqu'un avait prit la peine de me regarder à ce moment précis, il aurait vu des étoiles pétiller dans mes yeux. Je pris un peu de tout ce qu'il y avait devant moi, me servis un grand verre de jus de citrouille et commença enfin à satisfaire mon ventre. Je poussa un soupir de contentement. Sir Nicholas parlait à Harry et Ron des problèmes que posait Peeves aux cuisines... Je les écoutais toujours d'une oreille en mangeant et alors que j'entrepris de boire mon jus pour étancher ma soif une phrase m'interpella.

« (…) il a tout mis sens dessus dessous. Il y avait des marmites et des casseroles partout. Le carrelage était inondé de soupe. Il a terrifié les elfes de maison... »

J'allais recracher mon jus. Je déposais avec peine mon verre sur la table en bois, faisant valser quelques gouttes orange.

« – Il y a des elfes de maison, ici ?!

– Bien sûr, il y en a même plus que dans n'importe qu'elle résidence de Grande Bretagne, je crois qu'ils sont plus d'une centaine.

– Mais on les paye ? On leur donne des vacances ? Des congés maladie et tout ce genre de chose ?!

– Des congés maladie ou des vacances ? pouffa l'ingrat. Qui pouvait rire à un moment pareil ? Les elfes ne veulent pas de tout ça »

Je baissai ma tête sur mon assiette que j'avais déjà entamé. Je n'avais plus faim. En tout cas mon esprit ne voulait pas de la nourriture qui s'accumulait devant moi. Ce n'était peut-être pas le cas de mon ventre qui protestait du peu d'aliment qu'il avait reçu, mais je n'avais que faire. Je repoussais avec dégoût le fruit de l'esclavage de ses pauvres êtres.

« – Allons Her-mignonne, qu'est ce que je détestais ce surnom si il pensait m'avoir avec ça, il se mettait la baguette dans l'oeil. Ce n'est pas en mourant de faim que tu leur obtiendras des congés maladie !

– C'est de l'esclavage. répétais-je cette fois ci à voix haute. C'est grâce à ça qu'on a eu ce dîner, grâce à des esclaves. »

La chose qui me choqua le plus à cet instant crucial était que j'étais la seule à être touchée par la situation des Elfes. En effet, Sir Nicholas s'en était allé, Ron engloutissait plus qu'il ne mangeait son rosbif, Harry avait un air consterné sur le visage et mangeait doucement son plat. Je me reculais voulant être le plus loin de ce repas au combien appétissant et rebutant à la fois. J'étais mal. J'étais mouillée, j'avais froid, j'avais faim et le sommeil commençait à pointer son nez. Le comble dans tout ça, c'était que ce stupide Professeur de Défense Contre les Forces du Mal ne nous avait toujours pas gratifié de sa présence. Je pense qu'à cet instant je pouvais ressembler à un taureau devant sa toile rouge.

Et ce sentiment s'accentua lorsque Ron prit peur après m'avoir proposé divers gâteaux plus alléchants les uns que les autres. Les garçons finirent leur dessert en silence et c'est ainsi que le Professeur Dumbledore se leva.

« – Et voilà, maintenant que nous avons été nourris et abreuvés, je ne pus garder le signe de mon indignation manifesté par un joli « humpf », je dois une fois de plus vous demander votre attention afin de vous donner quelques information. Mr Rusard le concierge m'a demandé de vous avertir que la liste des objets interdits dans l'enceinte du château comporte également cette année les Yoyo hurleurs, les frisbee à dents de serpent et les boomerangs à mouvement perpétuel. »

Il continua son discours habituel sur la liste des objets interdits et de la forêt elle aussi interdite. Cependant une chose fut inhabituelle.

« – Je suis également au regret de vous annoncer que la Coupe de Quidditch des Quatre Maisons n'aura pas lieu cette année. »

Ah, quand il s'agit de la Coupe tout le monde se sent concernés. Harry se réveilla comme Fred et Georges plus loin, bien sûr accompagnés de tout les joueurs, toutes Maisons confondues. Mais lorsqu'il s'agit de l'esclavage de ses pauvres Elfes, là il n'y a personne. Je lâcha un soupire d'indignation. Ron me regarda un sourcil levé. Peut-être a-t-il cru que j'étais indignée par l'annulation de la Coupe ? Quel naïf.

« – Cela est dû, continua le Directeur étouffant par la même occasion la rumeur des plaintes, à un événement particulier qui commencera en octobre et se poursuivra tout au long de l'année scolaire, en exigeant de la part des professeurs beaucoup de temps et d'énergie. Mais je suis persuadé que vous en serez tous enchantés. J'ai en effet le grand plaisir de vous annoncer que cette année, à Poudlard ... »

Ai-je déjà dit que je n'aimais pas le suspens ? Le Directeur allait annoncer quelque chose d'assez important pour qu'il se mette à dos tout les joueurs de Quidditch de l'école, et pourtant, il affichait son sourire malicieux. Ce n'est cependant pas pour ça qu'il s'était arrêté. En effet un grand coup de tonnerre se fit entendre et les portes de la Grande Salle s'ouvrirent dans un fracassement assourdissant.
Un homme se tenait à l'entré. C'est à ce moment que je me rendis compte que la salle était très peu éclairée car je n'aperçus même pas les traits de son visage. L'homme prenait appuie sur une sorte de canne. Mais son entré n'était pas assez spectaculaire, non, il fallait qu'il prenne tout son temps.

Qui était cet ingrat à la chevelure grise ?

Il entreprit enfin de parcourir la distance entre les portes et la table des Professeurs. Ça démarche claudicante et bourru ne me marquèrent pas plus que cela depuis que j'avais fait le lien entre l'homme, la place vide à la table des professeurs et sa direction à cette même table. Je me sentis honteuse. Il pouvait très bien être le nouveau Professeur pour le poste maudit ?
Pendant tout son « voyage », son visage était caché par un je-ne-sais-quoi de mystérieux. Comme une ombre qui ne suivait que lui. Lorsqu'il fut près de Dumbledore un éclair particulièrement puissant éclaira son visage. J'eus un haut-le-cœur.

La première personne à laquelle j'ai pensé en le voyant était Quasimodo. Quoique je pense que celui ci avait un visage beaucoup plus agréable à regarder que cet homme. Il n'y avait pas une partie de sa peau, rugueuse à la vue, qui semblait avoir été épargnée par des cicatrices. On avait l'impression qu'à force d'être mutilée, sa peau s'était faite plus épaisse et plus dure. Ses lèvres étaient coupées d'une cicatrice plus grande et légèrement plus rouge que les autres. Il lui manquait un bout de son nez bossu, et ses yeux... Merlin ses yeux... L'un était petit, perçant, normal et d'un bleu assez profond. L'autre était... Magique ? C'était le mot. Attaché dans le même style qu'un cache œil de pirate, l'œil en question était énorme entouré d'un cercle en métal qui constituait une sorte d'orbite. L'iris était d'un bleu électrique et l'œil en lui-même s'affolait indépendamment dans son étui de métal, scrutant chaque visage de la Grande Salle. À lui seul, cet objet de compensation semblait témoigner de tout les maux que l'homme avait dû supporter.

Après avoir salué le professeur Dumbledore d'une poignée de main, il échangea quelques mots avec celui ci et se dirigea vers la place libre pour manger le repas qu'il avait raté. Je ne m'étais pas trompée, il était bien le nouveau professeur. Quelque chose en lui me semblait étrange. Je jetais un coup d'œil vers Harry et Ron, ils semblaient eux aussi choqués et intrigués par l'apparence du nouveau. Comme pour appuyer mes pensées, Dumbledore le présenta, brisant ainsi le silence.

« – Je vous présente notre nouveau professeur de défense contre les forces du Mal, le professeur Maugrey. »

Le pauvre, il fut seul avec Hagrid à applaudir. Nous étions tous pétrifié. Harry se pencha vers Ron et lui demanda si c'était lui que son père était allé aider. Il répondit d'un « sans doute » intimidé. Je ne pus m'empêcher de me questionner. Que lui était-il arrivé pour qu'il ait ce visage et ce corps là ?

Mon regard comme celui de la quasi totalité de la Grande Salle était rivé sur lui. Maugrey ne but pas le jus de citrouille présent devant lui et préféra sa flasque. Il leva son bras et sa robe suivit le mouvement dévoilant l'origine du bruit régulier lorsqu'il s'était rendu à la table. Il avait une jambe de bois assez effrayante. Qui était-il ? Il me semblait étrange, et pas uniquement par son apparence ou son comportement. Il y avait quelque chose de plus subtil.

Coupant court à mes pensées, le professeur Dumbledore s'exclama d'un air plus joyeux.

« – Comme je m'apprêtais à vous le dire, nous allons avoir l'honneur d'accueillir au cours des prochains mois un événement que nous n'avons plus connu depuis un siècle. J'ai le très grand plaisir de vous annoncer que le Tournoi des Trois Sorciers se déroulera cette année à Poudlard.

– Vous plaisantez ?! »

L'exclamation de Fred traduisit parfaitement mes pensées. J'avais les yeux ronds et la bouche ouverte. Ce qui je pense n'aillait pas avec l'air renfrogné que je portais depuis le début de la soirée.

Toute la salle avait le même regard que moi. Ils semblaient tous excités, faisant fi du professeur Maugrey. Et pourtant c'est lui qui occupait toute mon attention. Depuis Quirrel je me méfiais un peu de ce renouvellement professoral. Le tournoi bien qu'intéressant n'avait pas toute mon attention. Si ce n'est lorsque Dumbledore parla des deux autres écoles mais surtout des morts... Là encore je semblais être la seule à me soucier de ce petit détail. Tout le monde voulait y participer.

Pour faire un grossier résumé, le tournoi se déroulerai à partir d'octobre. Seront invités les écoles de sorcellerie de Durmstrang et de Beauxbâtons. Trois sorciers seront tirés au sort pour représenter chaque École dans des épreuves toutes plus dangereuses les unes que les autres.

Pour tout dire, j'aime bien le concept « accueil d'élèves étrangers » mais pour ce qui est de risquer la mort pour une reconnaissance éternelle et mille gallions, non merci. De toute façon, le sport c'était pas mon truc.

Cela me fit bien rire lorsque Dumbledore signala une limite d'âge. D'ailleurs il continua sur ce thème pour finir son long discours.

« – Je vous demande donc de ne pas perdre votre temps à essayer de vous porter candidat si vous avait moins de dix sept ans. Comme je vous l'ai déjà dit, les délégations des écoles de Beauxbâtons et de Durmstrang arriveront en octobre et resteront parmi nous pendant la plus grande partie de l'année scolaire. Je ne doute pas que vous manifesterez la plus grande courtoisie envers nos hôtes étrangers tout au long de leur séjour et que vous apporterez votre entier soutien au champion de Poudlard lorsqu'il -ou elle- aura été ….»

Et pour la seconde fois de la soirée, la porte de la Grande Salle s'ouvrit avec fracas. Deux jeunes filles firent leur apparition, escortées par un Rusard visiblement pressé et désireux d'en finir avec sa tâche. Seul le bruit de la porte avait réduit la Grande Salle au silence le plus complet, parce que entre nous, ni elles ni Rusard n'avaient la capacité d'intimidation du Professeur Maugrey.

Je ne les avais jamais vu. L'une était métisse aux très longs cheveux noires, qui frôlaient l'arrière de ses genoux, l'autre avait la peau blanche et des cheveux blond coupés à la garçonne. Deux contraires.
J'en arrive donc à leurs habits.

La brune portait une robe épaisse et marron, aux longues manches, arrivant à ses genoux. Ses jambes étaient recouvertes de collant rouge sang et elle avait des bottes, marrons également. Elle possédait aussi une cape rouge, aux bords en fourrure, recouvrant uniquement ses épaules et le haut de son dos.

Entre nous, soit elle venait d'un pays très froid, soit elle était folle de sortir ainsi. Il avait plu, certes, mais il faisait quand même chaud si l'on était pas mouillé.

La blonde quant à elle portait une robe bleue en soie de même longueur que celle de son amie. Elle portait, elle, des collant noirs avec des chaussures à talons bleus pâle aux bouts noirs. Elle arborait, à l'instar de son amie, une cape recouvrant uniquement ses épaules, mais celle ci était bleue et très légère.

Elle était plus... normale... si je peux le dire ainsi. Bref. Tout ça pour appuyer sur le fait qu'elles n'avaient rien en commun entre elles, et rien en commun avec le reste de l'école. En somme, rien à faire ici.

Je vis le regard de la métisse, et en l'espace d'une seconde, il me rendit mal. Elle avait un air supérieur assez effrayant plaqué sur son visage. Son amie avait un visage d'apparence hautaine, plus froide, elle retroussait légèrement le nez. Cette petite grimace n'allait pas avec son aspect facial. Il semblait familier, et il me fit penser à quelqu'un, mais j'étais pourtant sûre de ne l'avoir jamais croisé ni même vu.

Et pourtant... On n'était plus à une surprise près. Le professeur Dumbledore semblait se souvenir d'un détail très important et accueillis les deux élèves.

« – Venez par ici mesdemoiselles. »

Celles ci ne se firent pas attendre et se dirigèrent d'un pas léger vers le Directeur sans un regard vers les autres élèves.

« – Je dois aussi vous présenter deux nouvelles élèves qui intégreront Poudlard dès ce soir, dans des circonstances tout à fait exceptionnelles. Leur cas a été traité personnellement et nous n'avions aucune raison de refuser une place dans notre école à ses deux brillantes étudiantes originaires de Durmstrang et Beauxbâtons, qui se sont vus dans l'obligation de quitter leurs précédents établissements sans savoir si elle auraient l'occasion d'intégrer le nôtre. Mais c'est désormais chose faite. Voici donc Miss Deeyana Mikkelsen, il désigna la métisse et Miss Franca Delaume. Il désigna cette fois ci ''la visage pâle''. Miss Mikkelsen intégrera la maison Serpentard en tant que quatrième année à partir de ce soir. Miss Delaume fait quant à elle à présent partie des Serdaigle de quatrième année. Je compte sur vous pour que leur intégration se fasse le plus rapidement et dans les meilleurs conditions possibles.

– Quoi ?! s'exclamèrent-elles d'une seule voix.

– On avait prévu d'aller toute deux à Serpentard, vieux...

– Ce que Deeyana veut dire, coupa la blonde en essayant de baisser la voix, c'est qu'il était convenu qu'on soit ensemble.

– Et bien, apparemment non. Par soucis de place et après votre passage dans mon bureau, il a été décidé de mettre l'ensemble des élèves de Beauxbâtons à Serdaigle et l'ensemble des élèves de Durmstrang à Serpentard.

– Mais … voulu visiblement répliquer la métisse. L'essaie échoua lorsque Dumbledore la coupa et reprit d'une voix forte :

– Mais il se fait tard, à présent, et je sais combien il est important que vous soyez frais et dispos pour vos premiers cours, demain matin. Alors, tout le monde au lit ! Et vite ! »

Deeyana et Franca se dirigèrent vers les tables associées à leur maison respective. Tout le monde se leva dans un brouhaha assourdissant. J'entendais les conversations de chaque élèves près de moi et toutes convergeaient vers une chose : le Tournoi. Je ne perçus aucunes bribes de discussion concernant les deux nouvelles. Elles me semblaient elles aussi bizarres. Tout autant que ce Maugrey. Je décidais donc d'en faire part à Harry et Ron.

Alors que nous tournions dans un couloir, je me lançai :

« – Dites, elles ne vous semblent pas bizarres les nouvelles ?

– En quoi le seraient-elles? s'exclama Ron. Lui et son manque de discernement total... je me tournais vers Harry en espérant avoir un peu de soutien.

– Et bien... Non je ne trouve pas... Je n'ai pas vraiment fait attention, je m'intéressais surtout au …

– Tournoi ? Oui, je sais bien... Et pourtant... Elles semblaient étonnées de ne pas être ensemble. On aurait dit qu'elles se connaissaient. Je parlais plus pour moi même, dans un murmure que Ron capta.

– J'imagine qu'être deux étrangères à un même endroit, ça créé des liens ?

– Oui... »

Nous arrivions enfin face à la Grosse Dame qui laissait entrer un gros flot de Gryffondor. Je quittais alors mes deux amis et me dirigea vers mon dortoir. Lavande était déjà là et déballait déjà ses affaires. Pour ma part je pris juste de quoi me doucher et m'en alla vers la salle de bain. Plus tard, lorsque je fus sur mon lit, j'eus une illumination. J'enlevai mon sac de sous mon lit et fouilla les poches. Des gâteaux. Merci Maman. Je mangea goulûment les biscuits et dormit avec mes questions sans réponses.

Je n'avais plus faim, ni froid. J'étais au chaud dans mon lit et, pourtant, je ne pouvais arrêter de froncer les sourcils. L'année serait intéressante, j'en était sûre.


Voilà, j'espère que ce premier chapitre vous aura plu :)

Au revoir !

Deedi.