Bonjour, bonsoir ! ^^
Je sais que c'est déjà marqué dans le résumé mais ceci est un recueil de… Trucs de longueur tout sauf déterminée autour de Judal et Hakuryuu. Je le répète parce que j'ai besoin d'une transition, c'est tout. U_U
Il ne s'agit pas vraiment d'un "Cent thèmes", d'une part parce que si je disais que c'était ça je me mettrais inutilement la pression vu que je ne ferais pas 100 chapitres, et d'autre part parce que j'écris (un peu n'importe comment) uniquement sur ce qui me motive. (C'est-à-dire tout un tas de choses complètement aléatoires.) A cause de ça il y aura certainement un peu (beaucoup) de pwp. Y'a qu'à voir ce qui va suivre, haha. Mais j'aime trop ces deux petits bouts pour les épargner.
Le rating T est plutôt là pour me laisser de la marge, tout ça devrait plutôt tourner autour du K+ assez léger et fluffy. Parce que ouais, j'aime que moyennement écrire des trucs tristes. J'adore en lire mais en écrire me déprime, alors non. Après, ça ne veut pas dire que je n'en ferais pas, donc faites attention. Puis j'aime bien tout ce qui est trash aussi, donc faites doublement attention. Mais ça sera indiqué en début de chapitre donc n'ayez crainte ! Vous aurez toujours la possibilité de vous enfuir.
Rien ne devrait se suivre mais certains UA risquent de revenir. Les liens entre les textes ne devraient pas être volontaires.
Le rythme de parution devrait être d'environ un chapitre toutes les deux semaines.
Et merci beaucoup pour les reviews sur Des larmes gelées, je vous aime. ;^;
Voilà, il me semble avoir à peu près tout dit. Je vais vous laisser tranquille maintenant.
Magi appartient à la merveilleuse Shinobu Ohtaka. UwU
Il faisait chaud. Des ondes de chaleur s'élevaient des trottoirs, et l'air était à peine renouvelé par une légère brise.
Hakuryuu ne se sentait pas bien. La température ambiante ne faisait qu'aggraver son mal de crâne, et ses pieds le lançaient à chaque pas pour lui rappeler qu'il devait s'asseoir. Ce qu'il n'allait certainement pas pouvoir faire tout de suite.
Il s'engouffra à la suite de Judal dans la bouche de métro, slalomant entre les gens afin de ne pas perdre de vue le natté. La foule sur les quais était dense, signe manifeste d'une heure de pointe. Le jeune borgne soupira mentalement. Prendre les transports en communs était une vraie corvée. Il se massa les yeux du plat de la main, essayant de bouger la tête le moins possible afin de ne pas faire revenir la douleur.
Le métro arriva enfin, charriant une importante masse de personnes. Evidemment, il ne restait aucune place assise pour eux. Judal saisit un anneau pour garder l'équilibre alors qu'Hakuryuu se raccrochait maladroitement au bras droit du natté, ne trouvant rien d'autre à quoi se tenir.
Il faisait encore plus chaud dans le métro que sur les quais. L'air suffocant empêchait presque au jeune borgne de respirer correctement. Le train s'ébranla, entrainant une avalanche de bruit, quelqu'un ayant trouvé judicieux d'ouvrir un vitre dans l'espoir- vain -d'aérer un peu.
Hakuryuu serra les dents. Il rêvait juste de pouvoir rentrer chez lui, d'enfin s'affaler sur un canapé pour pouvoir enlever ses chaussures après cette longue journée de marche avant de prendre un peu d'aspirine. Sauf qu'il y avait encore une demi-douzaine de stations qui le séparait de ce doux paradis.
Le train freina brusquement, secouant toutes les personnes à son bord. Seul le bras de Judal soudain autour de ses épaules empêcha Hakuryuu de tomber sur la personne la plus proche de lui.
Le natté lui demanda négligemment comment il allait mais le jeune borgne ne répondit pas, trop occupé à tenter d'éloigner la douleur qui s'était remise à pulser sous son crâne. Le garçon aux yeux rouges vit bien qu'il ne se sentait pas bien, mais ce n'était pas vraiment comme si lui pouvait faire quelque chose de concret pour l'aider à aller mieux.
Judal décida au contraire de l'embêter un peu. Il profita d'une nouvelle secousse du métro pour attirer Hakuryuu contre lui, faisant semblant de l'empêcher à nouveau de tomber. Il savait bien que le jeune homme n'appréciait pas vraiment ce genre de contact, surtout lorsque c'était avec lui.
N'importe quel autre jour, Hakuryuu aurait sans aucun doute repoussé Judal avant de s'éloigner de manière significative. Mais cette fois-là, il n'y arriva tout simplement pas. La chaleur l'assommait, et son mal de tête était devenu lancinant. Sa respiration commençait même à devenir laborieuse, et contre toute attente il choisit de manière inconsciente de s'accrocher à Judal. Ses bras passèrent autour de la taille du natté et ses mains attrapèrent son tee-shirt afin de lui assurer une prise solide. Il appuya même sa tête contre son torse sans relever à quel point sa réaction pouvait paraître étrange aux yeux de Judal. Sauf que même si cette étreinte inopinée l'était, étrange, elle ne déplut pas au jeune homme, loin de là. Celui-ci en profita plutôt pour passer sa main dans les cheveux d'Hakuryuu et l'aider à caler sa tête dans le creux de son cou afin que sa position soit plus confortable. Le jeune borgne se laissa faire, trouvant même agréable la fraicheur de la peau du natté contre son front.
Une station passa. Aucun des deux ne semblait vouloir bouger. Hakuryuu parce que le moindre mouvement lui était douloureux, et Judal parce que cela l'amusait de voir son compagnon s'accrocher à lui de cette manière alors qu'il avait l'habitude de toujours le repousser.
Le train continua sa route, enchainant les stations. Le natté avait déplacé sa main jusqu'aux hanches d'Hakuryuu, qui n'avait pas bronché. Il l'aurait bien déplacé jusqu'à ses fesses pour le peloter un peu mais cela n'aurait fait que braquer le jeune homme. Puis ils étaient tout aussi bien en restant ainsi. Quelques places finirent par se libérer mais Judal ne réagit pas, son égoïsme le poussant à garder le brun contre lui. Le léger chatouillement que produisait sa respiration contre son cou était affreusement agréable. De toute façon ce genre de situation n'allait pas se reproduire de sitôt, alors autant qu'il en profite.
Ils arrivèrent enfin à destination. Le garçon aux yeux rouges hésita à faire exprès de rater l'arrêt mais Hakuryuu le lâcha de lui-même, un air légèrement ensommeillé marquant ses traits. Dommage.
Ils descendirent tous les deux sur les quais. Le paradis que souhaitait tant le jeune borgne était tout proche maintenant. Il espérait juste que Judal ne viendrait pas l'embêter plus tard à cause de son moment de faiblesse. Et même s'il ne l'avouerait jamais, il aurait bien aimé continuer à respirer son odeur apaisante un peu plus longtemps.
Du pwp, j'avais prévenu.
Thanks for reading. :3
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A dans deux semaines du coup. *part en agitant une banderole JudaRyuu*