Bonjour a tous.
Une nouvelle histoire sans magie que j'aime beaucoup. Voilà quelques années qu'elle est dans mon ordi et que je finie lentement, prendre enfin le temps de lire et de relire sans me stresser. Un long travail. Je ne reviens pas sur moi, certains me connaissent et me suivent depuis mes débuts et c'est toujours un vrai plaisir de les revoir sur mes fics. Une petite review sera la bienvenue pour l'auteur que je suis, je vous en remercie d'avance. sur ce bonne lecture à tous et que l'histoire commence.
Tant que tu seras mien 1
Anniversaire et proposition.
Harry Potter étira voluptueusement son corps encore chaud de sommeil, repoussant dans le même temps ses draps bleu clair avec ses pieds qui atterrirent au bout de son lit. Aujourd'hui on était le trente et un juillet et c'était son anniversaire. Il avait vingt-neuf ans.
Ron, un de ses amis, l'avait invité au restaurant pour l'occasion en compagnie de sa tendre et chère Hermione. Et il avait promis d'y être à douze heures trente précise.
Le jeune homme tourna paresseusement la tête vers son réveil posé sur la table de nuit. Dix heures, lut-il. Il avait encore le temps, pensa-t-il ensuite en refermant les yeux avec un sourire heureux sur les lèvres malgré le soleil perturbant qui passait ses rayons entre les persiennes en bois.
Deux heures plus tard, il se leva puis passa sous la douche avant d'enfiler un léger costume de lin qui lui allait comme un gant. Le jeune homme descendit ensuite le grand escalier de la demeure qu'il avait acquis récemment et se dirigea vers la cuisine pour y boire un verre d'eau. Pour son café du matin il estima qu'il était beaucoup trop tard.
Regardant sa montre, Harry fit une grimace. Il fallait qu'il se mette en route s'il ne voulait pas arriver en retard. Ron serait capable de bouder et vraiment il ne voulait pas voir ça, pas aujourd'hui, pas avec cette superbe journée de juillet qui semblait prometteuse et radieuse et qui embaumait l'été jusqu'à faire gonfler son coeur d'allégresse.
La rue était animée et joyeuse. Harry savoura le soleil sur sa peau en sortant de sa maison située pas loin de la rue principale de ce petit village où il résidait. Il se plaisait beaucoup ici, tout le monde se connaissait ou presque. Il avait préféré ce coin tranquille plutôt que la turpitude d'une grande ville. Trop bruyante, trop enfumée, trop de monde, pas le temps de vivre, toujours courir sans regarder autour de soi.
Ici il écoutait les gens exister et quand son travail lui laissait du temps de libre, ce qui n'arrivait pas souvent, il s'installait dans son magnifique jardin et se plongeait dans un bouquin fascinant, oubliant parfois l'heure du déjeuner ou du dîner.
Il était Ingénieur-Paysagiste, un métier qu'il adorait par dessus tout, où il s'était fait une renommée nationale depuis trois ans tant ses créations étaient splendides et originales.
Le restaurant que ses amis avaient choisi n'était pas très loin d'ici, juste à la sortie du village. Au Chaudron-D'Argent, un nom qu'il aimait bien et qui allait superbement au petit castel noyé dans la verdure, entouré de hauts chênes et de cyprès qui se balançaient doucement sous la légère brise qui fera ensuite place à une chaleur suffocante.
Harry arriva en vue de la bâtisse, il parcourut les derniers mètres en quelques enjambées et entra dans le restaurant, appréciant la fraîcheur du dedans et les bonnes odeurs qui flottaient déjà dans l'air et qui lui mirent l'eau à la bouche.
Son ami Ron lui fit de grands signes avec les bras tandis qu'Hermione pouffait de voir le maître d'hôtel pincer les lèvres de réprobation devant ce manque flagrant de bonne éducation, d'après lui.
-Bonjour vous deux ! comment allez-vous ? leur demanda Harry en s'asseyant élégamment sur une chaise stylé, genre Louis quatorze.
-Harry ! c'est quoi ce nouveau truc ? attaqua Ronald sitôt qu'il fut assis sans laisser à son ami le temps de demander de leur nouvelle pus en détail.
-Oh, tu veux dire à l'oreille ? sourit-il de la curiosité empressée de Ronald.
-Oui évidemment, pourquoi tu en as fait d'autres...ailleurs ?
-Oui, vilain curieux, mais tu ne verras que mes piercings à l'oreille. Je crois que tu n'aimerais pas voir les autres, s'amusa le jeune paysagiste en sachant Ron réfractaire aux aiguilles et aux autres trucs piquants qui le faisait se sauver en courant comme les araignées qu'il avait en horreur.
-Ne me dis pas que tu en as fait un...
-Non, je te rassure de suite, je suis trop sensé pour m'en faire poser là, ricana Harry.
-Tu me rassures, souffla son ami aux cheveux cuivrés et aux yeux bleus étincelants.
-Donc si je résume tu t'es fait piercer à la poitrine ? demanda la copine de Ron.
-On ne peut rien te cacher, ma belle !
-Merde ! s'exclama le rouquin, ça doit faire mal ça.
-Non, pas plus que ça, c'est comme un tatouage.
-Ne me dis pas que tu en as fait aussi ?
-Trois, rigola le jeune homme aux magnifiques yeux verts qui avait remplacé depuis un long moment ses lunettes par des lentilles de contact.
-Ils représentent quoi ?
-Un aigle sur le bras, Hermy, le deuxième est un paysage qui prend tout le dos et le troisième, sur la cuisse est un guerrier assis sur un trône fait en crâne humain.
-T'es fou, mec, je t'assure que t'es fou !
-J'aime ça, soupira Harry Potter, et puis je trouve ces tatouages très beaux.
Ron eut un mouvement rapide de la main, le même que celui qu'on avait quand on venait de se brûler méchamment.
-Mais ça doit faire mal, dit-il en même temps.
-Il faut souffrir pour être beau, avança doctement Harry en pouffant de rire devant la mine éberlué de son ami.
-Tu sais que tu n'as pas besoin de ça, Harry, tu es déjà superbe même sans tes tatouages.
-Merci, ma jolie, rien que pour ça tu resteras toujours mon amie, lui répondit le jeune homme avec tendresse.
-Bah, et moi ? s'exclama Ronald Weasley avec un faux air malheureux.
-Toi aussi, fit Harry en faisant les yeux doux au rouquin qui leva les yeux au ciel.
-Tu es bête, tu sais ça, idiot !
-Raconte-nous, interrogea Hermione en regardant Harry tout en se penchant sur la table comme pour recevoir une confidence croustillante. Tu as trouvé ta moitié ?
-Non, pas encore, soupira le jeune homme. Si cela avait été le cas tu aurais été la première à le savoir.
-Personne vraiment ?
-A part quelques amants de passage, non, rien de sérieux.
-Tu serais pas difficile ? mec.
-Non, enfin je ne crois pas, j'attends que le bon se présente à moi, et là crois-moi je ne vais plus le lâcher, termina le jeune homme avec un doux sourire sur les lèvres.
Hermione le regarda attentivement et se demanda si finalement Ron n'avait pas raison. Harry avait un physique de rêve, comment n'était-il pas tombé sur quelqu'un qui aimerait partager sa vie ? C'était à n'y rien comprendre.
Harry était gentil, attentionné, tendre, facile à vivre, beau, grand, toujours un sourire aux lèvres, charmeur, sensuel et elle allait s'arrêter là sinon elle allait y passer la soirée.
Quand le repas arriva à table, les fourchettes se mirent en action. Ron poussa un ouf de soulagement quand il vit qu'il avait été copieusement servi. L'assiette était pleine, ce qui le fit sourire d'aise et de béatitude.
-Toujours aussi gourmand ? Ron, le taquina son ami.
-Il a toujours faim, on ne pourra jamais le changer, répondit à sa place sa petite-amie avec un air blasé.
-Hey ! je suis joueur professionnel de football, et les matchs et les entraînements ça creusent son homme. Qu'est-ce que vous croyez !
-On n'en doute pas, rit Harry en découpant son pavé de boeuf avant de le déguster avec délice.
Le repas se déroula divinement bien. La viande fut tendre à souhait et les petits légumes fondaient dans la bouche. Le dessert, un moelleux au chocolat, mit leur palais en fête, le cœur chaud et crémeux valait vraiment le détour. Ils finirent par un petit champagne de derrière les fagots qui leur ravit les papilles.
Hermione s'adossa à sa chaise en soupirant d'aise.
-C'était trop bon, dit-elle en regardant son assiette vide.
-Un petit café ? demanda Ron en s'adressant à ses deux amis.
-Volontiers, acquiesça le paysagiste.
-Bonne idée, approuva le jeune femme, ça donnera le temps à Harry d'ouvrir ses cadeaux, ajouta-t-elle en sortant de son sac un joli paquet enrubanné de vert et d'argent qu'elle tendit au paysagiste.
-Bon anniversaire, Harry.
Le jeune homme déballa le cadeau avec fébrilité, comme un gamin impatient. Il découvrit sous un papier de soie vert pâle un agenda de cuir fauve accompagné d'un stylo-plume argenté.
-Merci, Hermy, c'est superbe, de plus ça tombe bien le mien est dans un état pas possible.
-De rien, ça me fait plaisir de t'offrir de l'utile.
-Tiens ! voilà le mien, les coupa le grand rouquin en tendant à Harry par dessus la table un paquet rectangulaire.
Le jeune paysagiste déballa celui-là aussi prestement que l'autre et découvrit une édition rare et ancienne d'André Lenôtre, jardinier du roi de France, Louis le Quatorzième. Cet homme passionné et passionnant avait conçu le parc et les jardins du château de Versailles. Un maître pour Harry qui fut grandement touché du cadeau de son ami.
-Comment as-tu réussi ce miracle ? lui demanda Harry en caressant la couverture du livre d'un doigt délicat, presque comme s'il tenait une relique entre ses mains.
-Avoir des amis, ça aide tu sais !
-Ron...
-Oui, bon, ça fait un an que je cherche ce bouquin et finalement je l'ai dégoté chez un vieux monsieur, à Londres, qui me l'a cédé pour presque rien quand il a su que je voulais te l'offrir. Il paraît qu'il est allé visiter le dernier parc que tu as créé, il n'a pas tari d'éloges sur toi, il a aussi dit qu'il était certain que ce livre ne pouvait tomber entre de meilleures mains et qu'un homme aussi jeune était béni des Dieux pour être aussi doué avec les plantes et les arbres.
-J'en prendrais grand soin, tu peux me faire confiance, merci Ron. Tu es un ami merveilleux, vraiment Hermione et toi vous êtes des amis merveilleux, rectifia le jeune homme, ému.
-Mais au fait, est-ce que Drago ne devait pas passer avec Blaise ?
-Si, mais chez moi, d'ailleurs nous devrions y aller, précisa le payagiste en se levant après qu'ils aient bu leur café.
Les trois amis partirent en flânant, admirant le village pittoresque. Un petit coin de paradis comme Harry disait souvent à tous ses amis.
-Dommage qu'ils n'aient pas pu venir déjeuner avec nous, fit soudain la jeune femme en s'adressant à Harry.
-Oui dommage, Hermy, mais le père de Drago recevait du monde et il voulait que son fils soit présent à la réception. Il ne pouvait pas faire autrement.
-Tu le connais, son père ?
-Non, répondit Harry, je ne l'ai jamais vu et je préfère pas si tu veux savoir.
-Pourquoi ?
-Quand j'entends quel homme rigide il est, je me dis que je ne pourrais jamais m'entendre avec une telle personne. C'est l'ancienne école, celle où chacun doit être à sa place.
-Ça c'est certain, approuva Hermione, tu es tellement gentil et cool, pas du tout ton genre de vie.
Parvenu en vue de la maison, Harry vit que Drago et Blaise étaient déjà là. Il leur fit un grand signe de la main et hâta le pas pour les rejoindre.
-On n'a failli attendre, Potter, s'exclama Drago Malfoy, fils du grand et riche Lucius Malfoy, Duc de Kensington et pair du royaume d'Angleterre.
-Tu n'es pas à cinq minutes près, Drago, et puis je suis certain que tu viens d'arriver, ajouta Harry avec un sourire heureux de voir tous ses amis autour de lui.
-Salut, Harry, dit Blaise Zabini, un grand métis au regard chocolat franc et direct. Tu as raison, on vient d'arriver, ajouta-t-il en riant.
-Cafteur ! rit à son tour Drago Malfoy.
-Venez, rentrons dans la maison, j'ai mis du champagne au frais.
-Alors, Harry, ça fait quoi d'avoir vingt-neuf ans ?
-Rien de particulier, Drago, je me sens toujours pareil.
Tous prirent place sur le canapé et les fauteuils dans l'immense véranda derrière la maison. Il y faisait bon et en plus le cadre était enchanteur. Boire un verre de champagne entouré de plantes et d'arbres rares dans la serre, sans oublier quelques lézards, tortues et papillons était intéressant, pensa Ron en regardant accroché sur une feuille de bananier nain qui se balançait un des reptiles de Harry s'approcher d'un peu trop près de son cou.
-Il ne te fera rien, lui expliqua le paysagiste en prenant la bestiole pour la déposer un peu plus loin. Il est inoffensif, c'est un caméléon, Ron. Et si cela peut te rassurer il n'y a pas d'araignées ici.
-Ouais, comment tu le sais d'abord, c'est tellement grand ici que ça m'étonnerai que tu soulèves chaque feuille pour regarder dessous, hein ?
-Les deux lézards sont justement là pour éviter la prolifération d'insectes en tout genre, cela dit n'oublions pas que les insectes ne sont pas tous nuisibles. Ils sont là pour une bonne raison, mêmes les araignées.
-De toute façon on doit partir, annonça Hermione qui reposa sa coupe vide sur la table de verre. Demain je dois prendre le train de bonne heure pour faire un stage de chirurgie réparatrice à l'hôpital.
-Dommage, j'aurai bien aimer que vous restiez dîner avec nous.
-Nous reviendrons, Harry, assura la jeune femme en l'embrassant sur la joue. Je rentre dans un mois, on pourra se voir à ce moment-là. Je te téléphonerai.
-D'accord, et toi, Ron ?
-Je pars demain aussi, mec. Un match en Allemagne et ensuite Afrique du Sud.
-Vous allez trop me manquer vous deux.
-A nous aussi tu vas nous manquer, je t'enverrai une carte postale, promis le rouquin avant de suivre sa petite-amie qui fit un dernier signe aux trois hommes qui les regardaient partir.
-Bon, maintenant qu'on est entre nous, je peux te donner ton cadeau, ricana Drago en sortant de sa poche une petite boîte qu'il tendit à Harry.
Le jeune homme aux yeux verts le prit, l'ouvrit et découvrit un anneau en argent finement ciselé, idéal pour remplacer celui qu'il avait au téton.
-Il est magnifique, Drago.
-Avec ça si tu n'attrapes pas un mâle dans tes filets, Potter, je ne m'appelle plus Malfoy.
-Le mien maintenant, pouffa Blaise en donnant à Harry une enveloppe mauve avec son nom inscrit dessus.
-Un bon pour un tatouage, jubila le paysagiste. Quand je veux, où je veux et ce que je veux. C'est super cool, Blaise, un grand merci à vous deux.
-Bon anniversaire, Harry, chantèrent en choeur ses deux amis en rigolant comme des fous.
Harry Potter sourit, heureux d'avoir des amis comme Ron, Hermione, Drago et Blaise. Des amis qui n'oubliaient pas les jours importants, des amis présents et qui jamais ne l'avaient laissé tomber. Harry s'étira sur son canapé et attrapa le verre de Blaise lui tendait avec un rictus moqueur.
-Quoi ? dit-il en se redressant.
-Que vas-tu faire tatouer sur ta peau de beau mec ?
Harry ricana puis haussa les épaules en tendant son verre vers Blaise et Drago.
-Je vous le ferai voir si vous êtes sages, ajouta-t-il, en attendant on a encore une bouteille à finir.
Drago et Blaise opinèrent et levèrent leur verre à leur tour, l'après-midi ne faisait que commencer.
