Voilà une nouvelle fiction de quatre petits chapitres, une petite romance un peu fluffy. J'ai vu qu'il y avait très peu de fiction sur Charlie et la Chocolaterie.
Cette fiction est sur le film de Tim Burton et non sur le livre. J'espère que ça va vous plaire, n'hésitez pas à laisser une petite revue ça fait toujours plaisir, que les commentaires soient positifs ou négatifs (tant qu'elles sont constructives)...
Bonne lecture.
La famille Bucket était attablée. Le repas était près et fumant posé sur la table en divers plats colorés. Tous parlés gaiement sans pour autant toucher à ces mets qui sentaient pourtant extrêmement bon.
Dans un grincement, la porte s'ouvrit laissant place à un jeune garçon qui respirait la joie.
Derrière lui se trouvait un homme que l'on pourrait qualifier d'étrange. Cette personne d'une pâleur presque inquiétante et aux yeux d'un violet envoutant portait de petits paquets.
« Vous voilà, maintenant à table. »
« D'accord maman. » Répondit le jeune homme nommé Charlie.
« Où est-ce-que je pose tout ça ? »
La mère de famille sourit chaleureusement à l'homme encore debout avant de lui répondre.
« Par ici Willy, et voyons mettez-vous à l'aise. »
Le repas passait tranquillement jusqu'au dessert. Les garçons étaient allés chercher des gâteaux chez un traiteur asiatique pas très loin de la chocolaterie bien qu'ils y étaient quand même allés avec l'ascenseur de verre.
C'était l'un des grands-père de Charlie, Joe qui au cours d'une discussion avait avoué adorer ce genre de dessert bien qu'il n'en ait plus mangé depuis des années.
Tous mangèrent avec entrain, n'ayant pas l'habitude de ce genre de nourriture. Bien entendu, ils eurent tous un incontournable gâteaux chinois. Willy qui ne connaissait pas eut le droit à une très longue explication enjoué de la part de Joe qui lui expliqua qu'à l'intérieur de ces gâteaux il y avait des prédictions sur un petit papier.
Bien entendu cette histoire donna à Willy de nouvelles idées de confiseries et après un coup d'œil discret vers Charlie, il comprit que son successeur avait lui aussi des idées.
« Les garçons... » Réprimanda gentiment la mère de Charlie.
« On ne parle pas affaire à table. » Finit toute l'assemblée en cœur.
Ils lurent tous le papier, rigolant et partageant les écrits tandis que Willy Wonka lui restait silencieux devant son bout de papier.
« Et toi Willy ? » Demandait Charlie avec un grand sourire.
Sous le silence du chocolatier tous se tournèrent vers lui.
Celui-ci après un petit soupir déclara :
« Vous tomberez sur l'être aimé à cause d'un ami. »
Il neige... Et merde il neige. Il neigeait depuis déjà trois jours et pourtant j'étais sortis dehors, mon carnet et mes crayons en main. J'étais assise par terre à dessiner les gens. J'aimais dessiner les passants, je tombais sur des gens tellement étranges parfois surtout lorsqu'ils ne se rendent pas compte que quelqu'un les observe, qu'ils laissent les expressions se dessiner sur leurs visages et qu'ils deviennent magnifiques.
Relevant les yeux à la recherche d'un nouveaux modèles, je vis un jeune garçon souriant.
Sans réfléchir je me mis à le dessiner avec le sourire, il parlait avec entrain à quelqu'un, il souriait de toutes ses dents et malgré la distance j'étais prête à parier qu'on pouvait voir des étoiles dans ses yeux.
Ayant une excellente mémoire visuelle, je ne le regardais que quelques secondes avant de dessiner sans avoir besoin de le revoir encore une fois. Après tout si le croquis n'était pas parfait ça ne changeait rien, je ne reverrais jamais ce petit garçon et lui ne verrait jamais mon esquisse.
Après un soupir exaspéré, je levais les yeux une nouvelle fois vers eux, pas pour le regarder encore mais par curiosité, je voulais voir à qui il parlait. Je devais avoir l'air tellement intelligente assise par terre recouverte de neige la bouche grande ouverte et les yeux au bord de sortir de leurs orbites.
La seule pensée rationnelle qui peinait à montrer le bout de son nez était :
« C'est quoi ça. »
Je regardais l'enfant et « ça » partir tranquillement. Je restais bouche ouverte tandis que l'homme s'effondra d'un coup sur le sol apparemment percuté par une chose invisible. Le garçon ne réagissait pas comme-ci c'était une chose normale, E.T quand à lui se releva, remit son haut-de-forme et toucha dans le vide. Plissant les yeux je réussis à apercevoir comme une forme carrée et lorsqu'ils décollèrent littéralement je ne pus m'empêcher de me dire que je voulais le même vaisseau spatial avant de me gifler mentalement.
Je me dirigeai vers un homme qui comme moi avait tout observé mais avec de la haine dans les yeux.
« Hey, c'était quoi ça ? »
L'effet de surprise passé, le vieux me répondit simplement.
« Un ascenseur de verre. »
« Pas ça, le truc à l'intérieur. »
Je me sentis de bonne humeur lorsque l'homme fût pris d'un fou rire.
« C'est Willy Wonka ma jeune demoiselle. »
Je le regardais attendant qu'il continue mais il semblait avoir dit tout ce qu'il avait à dire.
« Pardon, Qui ? »
J'étais chez moi, assise sur mon lit attendant que ma meilleure amie réponde, je l'appelais comme à chaque fois que j'avais besoin de réponse.
« Oui ? » Entendis-je au bout du fil.
« Tu connais un certain Willy Wonka ? » Demandais-je ouvrant une tablette de chocolat au caramel.
« Évidemment, comme tout le monde sur cette planète... »
Mangeant ma tablette j'attendais qu'elle me réponde.
« Tu ne regardes jamais la télévision ? » Demandait-elle.
« Tu sais bien que je n'ai pas de télévision chez moi... »
J'entendis un soupir qui semblait presque excédé. Elle savait très bien ce que je pensais de la télévision. Ça ne me dérangez pas de regarder un film de temps en temps mais je trouvais inutile d'avoir une chose pareil chez moi.
« TU ne connais pas, Willy Wonka ? Je sais que tu viens du autre planète mais là tu fais fort. »
« Pourquoi je devrais le connaître ? »
« Tu fais quoi là maintenant ? A part me téléphoner. »
Finit-elle rapidement.
« Je mange du chocolat comme d'habitude. » Dis-je lasse.
« Hum...Je vois... »
« Lis le papier d'emballage. » Finit-elle avant de raccrocher.
Le portable toujours contre mon oreille, je retournais la tablette et entrepris de lire sans pour autant comprendre où elle voulait en venir.
« Chocolat... Oui... Caramel... Blablabla... Wonka... Ok... »
Retournant encore et encore la tablette je cherchais à comprendre pourquoi Amy m'avait demandé de lire
Je finirai bien par trouver.
Souriant face à cette solution et posant le reste de chocolat sur mon bureau, je partis prendre une douche, me laver les dents avant d'aller me coucher.
Malheureusement pour moi je n'arrivais pas à dormir. Ma mémoire me renvoyait l'image de ce Willy Wonka. Je devais bien avouer que je n'avais jamais croisé personne comme lui et mon âme d'artiste me criait (hurlait) de le dessiner. Un part de moi me chuchotait que c'était à cause de sa beauté si évidente qu'elle était visible de loin mais je l'envoyais faire un tour.
Je décidai de le dessiner le lendemain matin. Remettre ce dessin à plus tard ne m'aida pas à dormir, ainsi donc, je me retrouvai à quatre heures du matin en train de dessiner maudissant cet homme, son chapeau et son ascenseur.
« Charlie ? »
Sortant de ses rêveries, le jeune Bucket se retourna vers sa mère qui l'observait soucieuse.
« Tu es sûr que tout va bien ? » Demandait-elle tandis qu'elle finissait la vaisselle.
« Hum... » Répondit-il.
Regardant rapidement les gens autour de lui et comprenant que son manque de réaction avait alarmé les autres membres de la famille il reprit.
« C'est Willy. »
« Willy ? » Demandait son père, lâchant son journal des yeux pour observer son fils.
« C'est juste que... Ce serait tellement bien qu'il tombe vraiment sur l'être aimée... »
Du coin de l'œil il vit les Bucket se regarder avant de partir dans leurs pensées. Pensées qui étaient sans doute les mêmes pour tous mais Charlie ne pût s'empêcher de le dires à voix haute.
« Il est tellement seul. »
J'avançais tranquillement dans la rue mon carnet dans une main et un crayon derrière mon oreille. Contrairement à la veille il ne neigeait plus, par conséquent j'avais troqué mon incontournable manteau kaki qui m'aidait à passer inaperçu et j'étais habillé normalement.
Tout d'un coup, je sentis quelque chose de froid sur mon visage. Quelqu'un venait de me lancer une boule de neige, presque immédiatement après j'entendis le bruit d'un klaxon. Tout ce que je compris sur le coup, c'est que j'étais au sol, quelqu'un au-dessus de moi.
C'est bizarre lorsque j'ai acheté cette robe, Amy m'a dit que les hommes allaient tomber à la renverse... Elle aurait pu me préciser qu'ils tomberaient sur moi...
« Allez Willy, viens ! »
Je suivais Charlie qui courait et souriait comme un fou. Le temps était bon et la neige avait cessé de tomber. Charlie m'avait proposé de prendre une journée de repos et de profiter d'une bonne balade.
Je n'avais faits aucun commentaire mais je me doutais que ça avait un rapport avec la veille. Depuis que j'avais lu le petit papier, je ne pouvais m'empêcher de réfléchir. J'étais seul, j'avais toujours été seul et bien que j'avais mes Oumpa-Loumpa et les Bucket je ne pouvais m'empêcher de me demander ce qui se passerait si une femme rentrait dans ma vie.
En réalité, ce n'était pas le fait d'être célibataire qui me dérangeait, c'était le fait de savoir qu'aucune femme ne m'accepterait jamais, parce que j'étais trop étrange, bizarre et joyeux... Parce que j'étais moi.
Relevant les yeux vers Charlie, je vis qu'il avait fait une boule de neige et qu'il avait sans aucun doute l'intention de me l'envoyer.
Je le regardais faire un petit sourire en coin et attendis qu'il la lance pour l'éviter magnifiquement.
Un bruit me fit me retourner et le reste se passa très vite.
La boule avait heurté une femme en plein visage, sous la surprise elle recula d'un pas mais se retrouva sur la route où une voiture passait en même temps. Avant même d'avoir réalisé ce qui se passait, je l'avais tiré vers moi sur le trottoir mais par je ne sais quel prodige, je l'avais faits tombés et me retrouvais au-dessus d'elle.
C'était une jeune femme aux cheveux marron nuancés de teintes plus clairs. Sa peau était blanche, pâle, beaucoup moins pâle que la mienne mais elle ressemblait à une poupée de porcelaine. Ses lèvres étaient rougies malgré le froid et étrangement elle ne semblait pas être maquillée, comme si elle était parfaite naturellement. Je souris devant l'absurdité de mes pensées et attendis qu'elle réagisse.
Elle ouvra doucement les yeux et me regarda avec un air extrêmement surpris, je dirais même qu'elle était choquée.
« Bonjour. » Lui dis-je avec un grand sourire.
