Hello les gens ! Bon, ben voilà, je me lance à mon tour dans la fanfiction. Vous allez voir, mon esprit est tordu, je sais pas ce que ça va donner x)

Soyez indulgent, j'écris toute seule, j'ai personne pour me corriger, donc je me relis une dizaine de fois pour traquer sans relâche la moindre petite faute. Et le pire, c'est que je suis sure qu'il y en a encore.

Je vais essayer d'avoir un rythme de parution assez régulier, une fois par semaine pour l'instant (chaque mercredi), puis toutes les deux semaines en période de partiels (hé oui, suis étudiante). Pour l'instant j'ai déjà les 5 premiers chapitres d'écrit, manque plus qu'à corriger.

Bonne lecture =)

Disclaimer : rien à moi, tout à ma déesse J.K Rowling !

Prologue : il était une fois…

Si je vous dis les maraudeurs, ça vous parle ? Oui, c'est bien ce que je pensais : des blagues mémorables, une amitié indéfectible, et un nombre légendaire d'heures de retenues à leur actif.

Ah oui, s'il y a bien quelque chose que l'histoire a retenu, ce sont les maraudeurs. Leurs noms, vous les connaissez : James, Sirius, Remus et Peter, alias Cornedrue, Patmol, Lunard et Queudver. Leurs vies faisaient fantasmer tous leurs camarades de Poudlard : en effet, les 4 garçons jouissaient d'une certaine popularité, autant auprès des élèves que des professeurs (car en plus d'être charismatiques et drôles, ils étaient bons élèves). Leur quotidien semblait fait d'aventures de toutes sortes, de rebondissements en tout genre.

Mais il y a quelque chose que l'histoire a oublié de raconter : et cette chose est que les maraudeurs n'étaient pas les seuls à semer joie et zizanie dans le château. Non non non, mesdames et messieurs ! Figurez-vous qu'un autre groupe faisait de l'ombre aux 4 garçons : ces mystérieux fauteurs de trouble rivalisaient d'ingéniosité pour les surpasser en blagues, et en magie, mais pas en heures de retenues, car jamais ils ne se sont fait prendre… Ce qui fait que personne ne devina jamais qui étaient ces mystérieuses personnes, qui restèrent à ce jour un des plus grands défis des maraudeurs.

Enfin, jusqu'à leur 7ème et dernière année à Poudlard…

1er septembre 1971 - Gare de King's Cross

Je tenais la cage de mon chat bien fort entre mes bras, histoire d'avoir quelque chose pour m'ancrer dans la réalité. Devant moi, la locomotive rouge dégageait un panache de fumée, que traversait une foule d'élèves et de parents, en ce jour de rentrée à Poudlard. A côté de moi, ma mère regardait autour d'elle, nullement étonnée : mon frère Edmund rentrait en 5ème année, ce n'était donc pas la première fois qu'elle venait sur le quai 93/4. Ah oui, vous l'aurez deviné, ma mère est moldue, et je suis de sang-mêlé. Pour ma part, je faisais ma rentrée en première année, et j'étais un tantinet nerveuse à l'idée de partir de chez moi. Pour en rajouter une couche, mon petit frère de 8 ans, Edwin, s'accrochait désespérément à mon bras. J'avais de la peine pour lui : il allait se retrouver tout seul à la maison, maintenant que j'avais l'âge d'aller à Poudlard, ou il me rejoindrait dans 3 ans. Je passais la main dans ses cheveux pour les ébouriffer, comme j'avais l'habitude de le faire. Cela marcha, et, pendant quelques secondes, il en oublia sa tristesse et se décrocha de mon bras pour se recoiffer, un regard furieux dans ma direction. Ma mère se pencha vers nous, pour se faire entendre à travers le bruit de la foule :

« Où sont passés Billy et Edmund ? »

Je haussais les épaules, et regardais autour de moi pour les chercher. Aussitôt arrivés à la gare, mon père et mon frère ainé se sont éparpillés dans la foule, surement pour retrouver des amis, nous laissant ma mère, Edwin et moi, comme des malpropres. Sympa, j'aime ce lien d'amour pur et de soutien familial. Je jetais un coup d'œil à la grande horloge murale de la gare : le train partait dans 10 minutes. Ma mère soupira, puis d'un air résigné, m'aida à trainer ma lourde valise (opération difficile, vu que Edwin était maintenant accroché à ma jambe) vers un des wagons. Nous étions en train de proprement galérer quand soudain je sentis que le nain scotché à mon mollet était soulevé. Surprise, je me retournais et tombait sur mon père. Ni une ni deux, tel un koala, Edwin s'accrocha fermement à lui, le visage enfoui dans son dos. Ma mère lui lança un regard mi-soulagé, mi-énervé. Elle ouvrit la bouche pour parler quand elle fut coupée par la voix d'Edmund qui débarquait à son tour :

« Alors, la crevette, prête pour le grand départ ? »

Je me redressais de toute ma petite taille, et m'apprêtais à répliquer, histoire de montrer que les crevettes savaient se défendre, quand ma mère me mis sa main sur la bouche, le tout en tirant l'oreille de mon frère et en lançant un regard réprobateur à mon père :

« Non mais oh, vous deux ! Que je vous y reprenne à disparaitre comme ça ! C'est de cette façon que vous montrez votre soutien à Erin ? Edmund, monte la valise de ta sœur dans le train, et sois un gentil garçon, fais-moi un câlin. »

Le jeune homme fit la grimace : « Quoi ? Là, devant tout le monde ? »

Pour toute réponse, le dragon qui nous servait de mère tira son oreille un peu plus fort.

« Ok, ok ! »

L'air absolument mortifié, il prit ma mère dans ses bras, en réussissant l'exploit de le faire sans la toucher, donna une tape qui se voulait virile dans le dos de mon père, ébouriffa les cheveux d'Edwin, pris ma valise, et monta fissa dans le train. L'air de s'amuser comme un fou, mon père se tourna vers moi, et écarta les bras. Je fondis aussitôt dans son étreinte chaleureuse, respirant pour la dernière fois avant un moment son odeur. Ensuite, je fis de même avec ma mère, qui me fit une bise sur le front, émue, et enfin je fourrai un paquet de chocogrenouilles dans les mains d'Edwin.

« Pour que tu ais un peu de moi avec toi… »

Mon petit frère me regarda, les larmes aux yeux, et je sautais dans le train, parce que je sentais que j'étais réellement sur le point de pleurer. Dans le couloir séparant les compartiments, Edmund m'attendait, l'air moqueur. Je ne lui laissais pas le temps d'en placer une :

« Tu veux que je te rappelle ta première rentrée ? Papa m'a raconté, tu faisais pas le fier ! »

L'air amusé sur son visage laissa la place à une moue agacée :

« Quel cafteur, celui-là ! Bon, je te largue dans un compartiment, et après j'y vais, j'ai réunion avec les autres préfets. »

Aussitôt dit, aussitôt fait : au premier compartiment vide venu, mon charmant frère posa ma valise, la cage avec mon Chat, Fiz (pour Fizwizbiz) et partit de son côté. Je vous ai déjà dit un mot à propos de l'amour familial ? Oui ? Bon, et bien voilà. Soudain, le train s'ébranla, et c'est parti mon kiki, en route pour Poudlard.


« Huuum, encore un membre de la famille Jackson ? Tu es loyale, et peut être redoutable si on s'en prend à ceux qui te sont chers…non, je ne vais pas t'envoyer à Griffondor. Les gens se trompent en te pensant inoffensive. En effet, le meilleur choix serait…

POUFSOUFFLE ! »

Le mot résonna dans la grande salle, et la table des jaunes et noirs explosa en applaudissements. Mais tout ce que je voyais, c'était l'expression on ne peut plus fière de Edmund, et son sourire éblouissant à mon encontre. Toute peur envolée, je me sentis enfin à ma place.


Après la répartition, dortoir des filles, première année à Poufsouffle

Le ventre douloureux d'avoir tant mangé, je m'affalais dans mon lit en gémissant.

« Pourquoi j'ai repris de la tarte, pourquoi ? »

Mon malheur et ma détresse me permirent au moins de faire rire mes nouvelles camarades de dortoirs, Andy McAllister et Amber Jones. La première était petite, plus encore que moi (un exploit en soi), avait les cheveux bruns foncé, et de grand yeux bleus. La deuxième avait des yeux gris, surmontés d'une tignasse impressionnante de cheveux roux, presque rouges. Avec moi qui suis blonde, on ressemblait au trio des drôles de dames, ce qui me fit sourire. Décidée à en faire des amies, je sortis un paquet de dragées surprises de Bertie Crochue, mes bonbons préférés, et m'assit au milieu de la chambre, entre nos lits.

Nous passâmes notre première nuit à Poudlard à nous raconter nos vies, nos espoirs, nos peurs, et à se gaver de bonbons jusqu'à l'indigestion.

2 Septembre 1972, rentrée en deuxième année, lors du petit-déjeuner dans la grande salle

J'étais heureuse de retourner à Poudlard, ne doutez pas sur ce point. J'adorais mes amies, j'adorais le château, mais j'adorais beaucoup moins le fait d'avoir cours. L'école, c'est la mort.

Voilà ou en était mes pensées ce matin-là, tandis que Chourave passait entre les élèves pour distribuer les emplois du temps. En face de moi, Andy tressautait sur son siège, impatiente (je ne vois pas en quoi recevoir un emploi du temps est excitant, mais visiblement, ça l'est pour mon amie) (chacun ses gouts, je juge pas), tandis que Amber regardait d'un air morne les deux pauvres céréales qui se battaient en duel dans son bol. Voyant notre directrice de maison se rapprocher de nous, j'avalais d'une traite mon verre de jus de citrouille, complètement résignée à mon sort.

Avec un sourire joyeux, notre sympathique professeure nous tendit nos papiers, auquel je jetais un rapide coup d'œil, pour aussitôt enfouir ma tête dans mes bras avec un gémissement désespéré. Andy, avisant ma réaction, regarda à son tour, et aussitôt un grand sourire fleurit sur ses lèvres :

« On commence avec double cours de potions, c'est trop cool ! »

A ce stade-là, j'étais en train de sérieusement me demander si je n'allais pas m'assommer volontairement sur la table, quand mon amie posa sa main sur mon épaule :

« T'en fais pas, on a qu'à se mettre en binôme, comme ça je t'aiderai. »

Amber releva la tête du passionnant spectacle qu'offraient ses céréales en rigolant :

« Tu parles ! C'est pas pour l'aider que tu fais ça, mais pour nous éviter de tous mourir dans d'atroces souffrances. J'apprécie ton sens du sacrifice, mon amie. »

Je sortis la tête d'entre mes bras pour lui lancer mon regard le plus noir (qui fut, au demeurant, complétement inefficace). Bon, ok, je suis d'une nullité absolue en potions, mais quand même, faut pas pousser !

« T'exagère toujours, j'ai jamais tué personne. Ce n'est pas ma faute si mes potions ne veulent pas se faire correctement. »

En effet, je soupçonne fortement mon chaudron de faire une mini-révolution personnelle. Bizarrement, quand j'ai fait part de cette théorie au professeur, il ne m'a pas prise au sérieux. Pourtant, ça expliquerait pas mal de choses. Enfin bref, suite à ma réplique, je regardai mes deux amies, qui me regardaient elles aussi, l'air de douter de mes capacités mentales. Agacée, j'allais leur dire d'arrêter ça, mais allez savoir ce qui est arrivé aux mots durant le trajet du cerveau à ma bouche, car le son qui franchit mes lèvres n'avait rien d'humain. Le hurlement de loup que je poussais malgré moi déchira la grande salle, accomplissant l'exploit non négligeable de réduire au silence tous les élèves. Absolument tout le monde, y compris les professeurs, me regardait avec un air interloqué. Air qui, j'en étais sure, s'affichait aussi sur mon visage.

« C'était quoi ça bon sang ?! »

Enfin ça, c'est si je vous fais une traduction loup-humain, parce que encore une fois c'est un hurlement qui sorti de ma bouche. Du regard, je cherchais de l'aide auprès de mes amies. L'air inquiète, Amber se pencha vers moi, et poussa un magnifique hennissement, qu'elle stoppa aussitôt, les mains plaquées sur son visage. L'instant d'après, quelque chose dérapa et tous les élèves se mirent à parler en même temps. Le problème étant que seuls des sons d'animaux sortaient de leurs bouches. Passée ma première inquiétude, je me mis à franchement rigoler lorsque le professeur McGonagall essaya de calmer la situation sans aucune crédibilité, vu qu'elle poussait des cris de hyènes.

Ce fut un des fous rires le plus mémorable de toute ma scolarité.

Il s'avéra, quelques jours plus tard, que cette blague était du fait d'un groupe de Griffondors de deuxième année, qui se faisaient pompeusement appeler les Maraudeurs. Amber avait entendu de Frank Londubat, qui avait entendu de Machin, qui avait entendu de Truc, qui avait entendu de James Potter lui-même que lui et ses amis étaient les auteurs de la farce. Un « cadeau de rentrée », comme il l'a appelé. Soit. Moi je suis du genre à ne pas trop croire aux rumeurs. Rumeurs qui se confirmèrent deux semaines plus tard, lorsqu'une nouvelle fois la grande salle fut le théâtre d'une autre blague (tous les couverts se sont transformés en rongeurs, provoquant une belle panique chez certains). Encore une fois, j'entendu dire que les fameux Maraudeurs en étaient les auteurs. J'avais du mal à croire ça, vu qu'atteindre un tel niveau de métamorphose était impossible en 2éme année. Mais pourtant, lors d'une séance de travail à la bibliothèque, je tombais par hasard sur les 4 garçons en question. Me faisant discrète, je laissais trainer mes oreilles pour entendre un bout de leur conversation :

« Bon, faut voir ce qu'on a loupé, ils étaient juste sensés se transformer en souris, et certains se sont changés en rats. Faut revoir la formule. »

« James, pas la peine de chercher ce qu'on a fait de mal ! Concentre toi sur le prochain coup qu'on va faire. Les gars, vous avez des idées ? »

Le garçon qui s'appelait James s'affala sur sa chaise et pencha la tête en arrière, cherchant l'inspiration dans le plafond. Il affichait une telle concentration que le brun qui lui avait parlé leva aussi la tête, regardant le plafond à son tour avec application. Un autre de leur camarade, un petit blond un peu joufflu, regarda un instant ses amis avec circonspection, puis se mit lui aussi à regarder vers le haut. Le dernier membre du quatuor, un blond qui avait plus l'air malade qu'autre chose, se contenta de regarder les 3 garçons, l'air de se demander qui lui avait collé des amis pareils.

Je me précipitais (en silence, quand même, je ne suis pas folle : j'ai pas envie de me faire trucider par Mme Pince) vers la table ou étaient mes deux amies. Ni une ni deux, je leur racontais en chuchotant ce que je venais de voir. Andy haussa les épaules et retourna à son devoir, mais Amber me regarda, avec sa fameuse expression « j'ai une idée mais ça va pas vous plaire ». Un peu apeurée, je dois le dire, je donnais un coup de coude à Andy. Elle me lança un regard franchement agacé, qui changea du tout au tout quand je lui montrais notre amie. Nous échangeâmes un regard inquiet au souvenir cuisant de la dernière « super » idée d'Amber : tiens, et si on allait dans la forêt interdite ? Parait qu'il y a des licornes. Mais non, c'est sans danger, j'ai entendu des 6èmes années en parler !

Je vous le donne en mille : la plus grosse frayeur de ma (courte) vie, ma toute première retenue, et une méfiance indéfectible envers tous les plans d'Amber. Avoir une amie passionnée par les créatures magiques, ce n'est pas sans danger.

Ce que je redoutais arriva, et Amber se pencha par-dessus la table, un air conspirateur et un peu fou sur le visage :

« Vous savez quoi ? Moi ces garçons m'agacent. Ils font une ou deux blagues, et voilà qu'ils se proclament Maraudeurs, genre ils sont les rois du château ! Et puis quoi encore ? Non, je vais vous dire ce que j'en pense : les meilleures blagues sont celles dont on ne découvre pas les auteurs. Ça s'appelle la modestie, et ces baroudeurs de pacotille en manquent cruellement. »

Huuum, quelque part, elle n'avait pas tort. Ces garçons ne cachaient pas leur culpabilité, même devant les professeurs. J'avais bien vu les regards admirateurs que mes camarades leurs lançaient. Si ce petit côté arrogant plaisait à certains (et surtout à certaines), moi ça m'agaçait. Pour qui se prenaient-ils ?

« Tu as raison. Et si on faisait ça nous aussi ? »

A mes paroles, Amber me sourit, l'air victorieux, et Andy s'appuya sur le dossier de sa chaise, pensive.

« Faire comme eux ? Des blagues ? »

Elle avait dit ça sur un ton intéressé, mais elle n'avait pas l'air hyper convaincue non plus. Trouvant l'idée alléchante, j'essayai de la convaincre :

« Oui, mais en essayant d'être plus fines, ma chère. Et sans le revendiquer. Juste pour le plaisir de voir leurs têtes quand ils comprendront qu'ils ne sont pas les seuls à savoir rigoler. »

Amber acquiesça vivement à mes paroles :

« Oui, et le mieux dans tout ça c'est qu'ils vont se creuser la tête à trouver qui c'est, et comme ils ne réussiront pas (elle nous fit un clin d'œil), ça va les froisser dans leur petits égos. Personne ne peut nous soupçonner, de toute façon personne ne se soucie jamais de ce que font les Poufsouffles. »

Encore une fois, elle n'avait pas tort. Les élèves de Serpentard étaient rusés, et savaient obtenir ce qu'ils voulaient (parfois par des moyens pas très recommandables), sans parler du fait qu'ils regroupaient pas mal d'enfants de riches et influentes familles. Les Griffondors étaient admirés de tous : déjà parce que le courage, quoi de mieux comme qualité ? Ensuite parce que leur équipe de quidditch dépotait. Les Serdaigles étaient considérés comme les plus intelligents, et de par leurs meilleures notes ils gagnaient souvent la coupe des 4 maisons. Mais les Poufsouffles ? Personne ne fait attention à eux. Pas aussi remarquables que les autres maisons, nous étions dans l'ombre de nos camarades. Dans l'imaginaire général, nous sommes les gentils, voir les bouffons pour certains, un peu cancres sur les bords. Faux et archi-faux, et je ne dis pas ça uniquement parce que je suis à Poufsouffle, bien évidemment. Je me souviens lorsque j'ai dit à ma grande-tante Josie dans quelle maison j'avais été répartie (ainsi que mon grand frère Edmund), et qu'elle nous avait jeté un regard désolé, l'air de dire « oh, les pauvres ».

Je me rendis compte que j'étais dans la lune lorsque la main d'Andy passa devant mes yeux :

« Hé oh, Erin, reviens parmi nous ! Dit donc, je sais pas à quoi tu pensais, mais t'as l'air remontée. »

J'avais pris ma décision, et je lançais un regard déterminé à mes deux amies :

« Les filles ? On va le faire. On va montrer de quel bois les Poufsouffles se chauffent ! »

Amber croisa les bras d'un air satisfait, et Andy ferma son livre d'histoire de la magie d'un air résolu.

Je continuais, un peu moins sure de moi :

« Même si techniquement parlant, on va rien montrer à personne, vu qu'on ne revendiquera pas nos actions. Et puis faut qu'on trouve un nom, et un QG ou monter nos plans, pour que personne ne les trouve. On a pas mal de choses à faire avant de commencer, en fait. »

Sur ses bonnes paroles, nous nous mirent au travail.


Deux mois plus tard, point de vue de Remus Lupin, 2ème année à Griffondor

J'étais tranquillement en train de déjeuner en compagnie de mes amis, lorsque pour la deuxième fois ma scolarité à Poudlard bascula (la première étant lorsque James, Sirius et Peter découvrirent ma condition de loup-garou en fin de première année). Je soupirai et étouffai un bâillement. La dernière pleine lune remontait à une semaine, et j'étais encore passablement crevé. Tout d'un coup, un cri strident suivi de rires perça le brouhaha de la grande salle. Intrigué, je regardai en direction du bruit, au bout de la table des Serpentards : une jeune fille avait les cheveux teints en un magnifique rose bonbon, et sa peau était recouverte de rayures jaunes et bleues. Le tout détonnait atrocement. Bientôt, tous les élèves présents se retrouvèrent affublés de couleurs criardes. Avisant mes mains, devenues roses à pois blancs, je regardai mes amis, interloqué. James (cheveux jaunes, peau blanche avec des cœurs rouges), Sirius (cheveux bleus, peau violette à pois bleus eux aussi) et Peter (cheveux verts, peau blanche à fleurs roses) me regardèrent, tout aussi étonnés que moi.

Les professeurs McGonagall et Slughorm essayaient désespérément de calmer les élèves, mais c'était sans compter sur Dumbludore qui lui semblait s'amuser comme un petit fou. Il regardait le désastre qu'était devenue la grande salle d'un air amusé, tout en continuant de siroter son thé. Il faut dire que ses motifs étaient particulièrement travaillés : il avait la peau recouverte de baguettes magiques qui lançaient des étincelles dorées. James se pencha sur la table pour se faire entendre malgré la cacophonie ambiante :

« Les gars, je crois qu'on a de la concurrence ».

C'est à cet instant précis que pour nous, la guerre fut déclarée.

Alors, vous en dites quoi ? Tomates pourries ou pas tomates pourries ?

Sinon, à mercredi prochain =)