Hey, alors, c'est avec émotion que je vous présente ma première fiction longue. C'est parti !
Bonne lecture !
EDIT 18/01/16 : REPOST ! J'ai presque entièrement réécrit les chapitres 1 à 5. Donc, relisez-les, sinon, vous n'aurez pas la nouvelle dispute entre Yuna et Sasuke. Elle est juste, épique ! (Chapitre 2)
EDIT 17/08/18 : J'ai décidé de complètement relire et corriger cette histoire. Pour une raison bien particulière, mais vous le saurez en Novembre :) Et aussi pour éradiquer le plus possible les fautes d'orthographe. En attendant, l'ensemble des chapitres va être passé au peigne fin. Je les posterai 5 par 5. Seuls les premiers chapitres auront subit plusieurs changements importants. Parce que malgré ma réécriture de 2016, il restait quelques point à améliorer. Et rendre son véritable nom à Ibiki qui s'est beaucoup trop souvent vu affublé d'un "h". Et corriger les erreurs de continuité qui se sont glissés de temps en temps.
Point important, j'ai décidé d'utiliser les suffixes japonais, ils me permettent d'apporter une nuance aux appellations que le français ne permet parfois pas. Voici donc un petit lexique pour ceux qui n'y sont pas habitués.
"-san" : Monsieur, Madame, Mademoiselle, utilisé très usuellement après le nom ou le prénom
"-chan" : utilisé pour s'adresser à une fille ou à un garçon plus jeune
"-kun" : utilisé pour s'adresser à un garçon
"-sempai" : titre adressé à un aîné dans une entreprise ou une école
"-sensei" : titre donné à un professeur
"-sama" : titre honorifique utilisé pour s'adresser à quelqu'un de très haut placé
Je sais que certains n'apprécient pas l'introduction de ce genre de terme dans un texte en français. Mais c'est un choix d'écriture que j'ai tout de même décidé de faire. Je ferais cependant en sorte de n'en utiliser que si nécessaire.
Un jeune homme athlétique, aux yeux anguleux, grimpait une colline. Il lui fallut de longues minutes pour finalement atteindre son objectif. Le sommet de la surélévation naturelle. Les arbres poussaient aussi haut qu'à d'autres endroits de la forêt Aimi. Mais, ce lieu était particulier. Un rocher, gigantesque, donnait une vue parfaite sur toute la vallée d'Aimi. La forêt, et la vallée avaient étaient nommées en l'honneur d'un vieux conte japonais. Une vieille légende, dont Hiruzen ne se souvenait que du nom : « La lueur pâle de la dignité ». Sur ce rocher, un homme était assis. Contemplant la vallée en contrebas. Hiruzen s'approcha prudemment de Danzo. Il aperçut, malgré la distance, les bulldozers qui rasaient les bâtiments. Et sur les endroits déjà détruits, d'autres bâtiments poussaient. Danzo jeta un regard à Hiruzen. Un homme effondré, c'est ce que vit Hiruzen Sarutobi dans ce regard. Mais derrière le désespoir et la douleur, brûlait une drôle de flamme.
- Elle ne reviendra pas, n'est-ce pas ?
Hiruzen ne répondit pas, il ne voulait pas répondre, il ne voulait pas détruire les derniers espoirs de son ami.
- Pourtant, tout cela, je l'ai fait pour elle.
Hiruzen soupira. Les mots qui sortirent de sa bouche ne plurent pas à Danzo. Il se redressa vivement et foudroya Hiruzen du regard. Il ne pouvait pas accepter cela. Il ne le devait pas ! Il n'avait pas eu tort, tout cela, il l'avait fait pour elle. Rien, ni personne, ne l'arrêterait. Pas même Hiruzen. Les deux hommes se toisèrent, ils étaient encore jeunes. Mais ils savaient malgré tout que désormais plus rien ne les empêcheraient de se déchirer. Danzo tourna les talons, s'éloignant de la destruction qu'il avait engendré. Il leur ferait comprendre, à tous. Et ce, quelque soit le prix à payer.
Floraison
Un homme et une femme, enlacés dans un canapé. L'homme est clairement réprobateur, la femme juste résignée et triste. Assise sur un fauteuil, une vieille femme secoue doucement la tête. Elle ne peut accepter cela. Danzo n'a pas pu...
- Bon sang, Haruna ! Te rends-tu vraiment compte de la réalité des choses ?
La jeune femme ne répondit pas.
- Trop de sang à déjà coulé, ta mère le sait mieux que personne. Et tu veux que cela continue. Tu veux envoyer nos enfants là-bas. Mais rien de bien ne pourra en ressortir !
- Bien sûr que si, ce sont des Sasaki, ils réussiront.
La respiration de l'homme se stoppa net.
- Ce ne sont que des enfants ! Si nous n'arrivons pas à régler tous ces problèmes, pourquoi réussiraient-ils mieux que nous ? Et je refuse de les mettre encore en danger. Je refuse que d'autres enfants payent. Comme...
- Tais-toi !
Haruna s'était levée, furieuse. Michel se leva à son tour. Trop de choses s'étaient passées, trop de douleur, de morts. Trop. Il fallait que ça sorte. Les deux adultes se hurlèrent dessus, exprimant leur frustration, leurs regrets, leurs désaccords et leur désespoir. Ils voulaient agir, mais, le danger était trop fort.
- ASSEZ ! Hurla Arame Sasaki.
La vieille femme, qui était restée silencieuse tout le long de la dispute, s'était enfin exprimée.
- Assez, vous allez réveiller les enfants. Il faut laisser sortir ses émotions, mais, pas au point d'oublier à quel point vous vous aimez.
Les deux époux baissèrent la tête, comme des enfants pris en faute.
- Haruna, va vérifier que les enfants dorment. Nous rediscuterons de cela plus tard. Michel, aidez-moi à me lever.
Les sourcils froncés Michel Bévinviers regarda son épouse monter l'escalier sans un mot. Il aida sa belle-mère à se lever. Depuis l'Incident, une de ses jambes était abîmé monta ensuite les escaliers. En passant, il jeta un coup d'œil dans les chambres des enfants. Antoine, tout juste sept ans dormait à poings fermés, un grand sourire aux lèvres. Les couvertures en vrac, et les cheveux en bataille, il tira un sourire doux sur les lèvres de son père. Mais la petite Mathilde, âgée de trois, avait les yeux grands ouverts, et pleurait dans les bras de sa mère. Sans un bruit, Michel s'approcha d'elles. Leurs fille pleurait, par leur faute.
Floraison
Tout est beige, non, coloré, mais avec des pastels, c'est pas agressif. J'aime bien. Je suis un crayon de couleur. Je suis tranquille, tout est doux et cotonneux, sauf mon nez (Les crayons ont-ils un nez ?), il est comprimé et se tord dans tout les sens ; étrange... Et, j'ai du mal à respirer... Et si j'ouvrais les yeux ?
- Hello, madame le loir ! Il est l'heure de se réveiller !
Fous moi la paix Ren ! Il est quatre heures du mat' en France ! Grommela madame le loir.
- Oui, mais au Japon, il est midi.
- M'en fous, je dors ! En plus, j'étais un crayon de couleur, c'était chouette.
- Si tu dors maintenant tu vas te réveiller dans plus ou moins quatre heures et tu ne pourras pas te coucher au mieux avant quatre heure du matin, heure japonaise. Et je te rappelle que nous reprenons les cours demain ! Continua sans pitié Ren.
La jeune fille se réveilla alors presque totalement, ses cheveux bruns en bataille et ses yeux couleur ambre encore lourds de sommeil. Elle jeta un regard ensommeillé au jeune homme aux yeux marrons et aux cheveux tellement semblables aux siens assis à côté d'elle. Il ne s'était pas encore coiffé, il ressemblait à un hérisson ainsi. Yuna pouffa face à cette image. Son frère daigna seulement lui accorder un regard dédaigneux. La réponse, très mature de Yuna, fut de lui tirer la langue. En lui faisant un clin d'œil. Ce qui gâchait tout l'effet du tirage de langue. Le frère et le sœur restèrent un moment silencieux, regardant d'un œil fatigué le paysage qui défilait derrière le hublot. Les maisons grandissaient à vu d'œil.
- Dis, Ren ?
- Hm ?
- Tu crois que si on lançait un pierre avec une catapulte très puissante, on pourrait détruire un avion ?
Cette remarque valut à Yuna un regard effaré de la forte femme assise au bout de la rangée.
- T'as vraiment des idées bizarres quand tu te réveilles. T'es sûre que t'as pas mangé trop de bonbons hier ? Le sucre te rends bizarre.
- Je rêvais que j'étais un crayon de couleur. Je ne mangerai jamais trop de bonbons, et ma question ?
- Bah, c'est un peu le principe du lance-missile. Sans missile.
- D'accord. Et, tu crois que si la pierre était attachée au missile, elle pourrait devenir un astéroïde ?
Si l'avion n'avait pas été en phase d'atterrissage, la femme assise au bout de la rangée se serait levée à toute vitesse de son siège pour s'éloigner de ces étranges jeunes gens qui parlaient un incompréhensible mélange de français et de japonais.
Floraison
L'avion se posa en douceur sur la piste. Mais, ni Ren, ni Yuna ne comprirent pourquoi leur voisine sortit si rapidement de son siège. Après êtres descendus de l'avions, le frère et la sœur présentèrent leurs passeport et l'hôtesse de l'air qui les accompagnait présenta l'autorisation de voyage de leurs parents. Quand les formalités se terminèrent, l'hôtesse de l'air les accompagna jusqu'au hall principal de l'aéroport Uchiha. Si Ren resta sagement à ses côtés, Yuna tenta sans cesse de se sauver en direction de la grande statue de l'aéroport. De là-haut elle aurait un super point de vue pour repérer l'homme venu les chercher ! Mais, l'hôtesse de l'air veillait au grain. Et Yuna dût rester sagement en place. Pô juste.
- Je le vois pas ! Geignit Yuna comme une enfant punie.
- Il faut manger plus de soupe alors ! La taquina son frère.
- Ça fait même pas grandir.
- Les enfants, je crois que l'on vient pour vous.
Le deux jeunes gens tournèrent la tête et virent s'approcher un homme qui portait une pancarte avec écrit dessus : «Sasaki Yuna, Sasaki Ren - Académie des Magnolias ». L'homme avait un sourire agréable, mais une large cicatrice lui barrait le visage au niveau du haut des joues en passant par le nez, sa coiffure faisait irrésistiblement penser Yuna à un ananas.
- Bonjour, Sasaki Ren et Yuna ?
- Oui, exactement, et vous êtes? Demanda Ren.
- Enchanté de vous rencontrer. Mon nom est Umino Iruka et je suis un des surveillants de Konoha.
Il se détourna des adolescents pour discuter avec l'hôtesse de l'air.
- J'espère que le voyage s'est déroulé sans encombre.
- Oui, enfants très sages, répondit l'hôtesse dans un japonais approximatif. Je dois m'en aller. Au revoir.
- Au revoir Sandrine ! Gazouilla Yuna, à nouveau de bonne humeur.
Iruka jeta un regard étonné à la jeune fille.
- Pardon, mais qu'avez-vous dit ?
- Au revoir Sandrine, reprit-elle, en japonais. Elle s'appelle Sandrine, explicita-t-elle.
Un sourire vint fleurir sur le visage d'Iruka. Elle semblait vraiment douée en langue étrangère cette petite, pour ne pas remarquer qu'elle en utilisait une différente. Le sourire qui s'étalait sur le visage d'Iruka mit Ren et Yuna en confiance. Ils le suivirent dehors, tirant lourdement leurs valises. Une grande partie de leurs affaires avaient déjà étaient envoyés jusqu'à l'académie. Il n'en demeurait pas moins qu'ils faisaient fonctionner leurs biceps. Iruka les mena jusqu'à un mini-van beige, décoré d'un magnolia et du nom de l'école. Yuna s'extasia immédiatement devant le mini-van :
- Il est trop joli !
Elle se mit à en faire le tour à toute vitesse, pour voir tout, tout, tout. Même s'il n'y avait pas grand chose. La jeune fille trépigna jusqu'à ce que le chauffeur ouvre la porte du van. Plus vite qu'un léopard affamé ayant flairé une gazelle, l'adolescente se rua dans le véhicule. Elle essaya tous les sièges avant d'en choisir un, à l'avant-dernier rang, près de la fenêtre. Elle jeta alors enfin un regard à Ren et Iruka, montés dans le mini-van et installés dans la première et deuxième rangée. Ses sourcils se froncèrent. Elle gigota sur son siège pour regarder derrière-elle. Et compta en tout quatre rangées de duo de sièges dans le mini-van.
- Umino-san ? Interpella-t-elle.
- Oui Sasaki, qu'y a-t-il ?
- Pourquoi ce mini-van alors que nous ne sommes que trois ?
- En réalité, nous attendons trois autres élèves. Ils ne devraient d'ailleurs pas tarder à arriver.
Ce fut seulement à cet instant que Yuna remarqua qu'ils étaient toujours à l'arrêt. Elle entreprit de se faire toute petite en acquiesçant aux propos d'Iruka. Après un petit quart d'heure d'attente, quatre personnes les rejoignirent, trois élèves et un surveillant. Yuna frissonna en regarda les impressionnantes cicatrices qui parcouraient le corps de l'homme. Parmi les élèves, un petit brun, snoba tout le monde royalement et partit vers le fond. Il s'assit derrière Yuna. Un brun plus grand, sans doute le grand frère du petit brun, s'assit aux côtés de Ren. Et le troisième, le visage couvert d'un masque partit pour rejoindre petit brun, mais les jambes, allongées sur le siège, l'obligèrent à s'asseoir à côté de Yuna. La jeune adolescente jeta un regard de reproche à petit brun. Il n'avait pas à empêcher l'autre de s'asseoir à côté de lui. Bon, après comme ça, elle aurait de la compagnie pour la route ! En autre défauts, Yuna était bavarde...
Floraison
Obito commençait à en avoir marre de l'attitude de Sasuke. Ce môme le gonflait, vraiment. Toujours à faire des caprices, à vouloir tout... Toujours à faire la tronche, jamais un sourire, vivement qu'il finisse sa crise d'adolescence. Ou sinon, couverture ou pas couverture, Obito allait craquer, lui mettre deux baffes, et lui cracher ses quatre vérités ! Et encore lui remettre deux baffes, juste pour le plaisir. Il était né avec une cuillère en argent dans la bouche. Et en plus il se plaignait. Le jeune Uchiha suivait d'une oreille distraite les présentations que fit Itachi.
- Uchiha Itachi. Au fond, avec le casque sur les oreilles, c'est mon petit frère, Sasuke, et avec le masque, c'est mon cousin, Obito.
- Enchanté, Sasaki Ren, et la gamine mal coiffée, c'est Yuna, ma sœur.
Le coup de genou que Yuna mit dans le siège de son frère fit rire Obito. Pas Ren, au vu de sa réaction, même si Obito n'y comprit rien :
- Putain, Yuna ! Tu m'as fait mal !
- C'était le but !
- Moins de bruit derrière, grommela Ibiki.
Obito remarqua alors le splendide instinct animal des nouveaux. Ils ne connaissaient pas Ibiki, mais s'étaient tut immédiatement. Le rire discret d'Itachi fit comprendre au masqué que lui savait ce que Yuna et son frère s'étaient dit. Obito nota dans un coin de sa tête l'information. Pour pouvoir demander à Itachi si les nouveaux parlaient bien français. Et puis, quel mal à apprendre à connaître des nouveaux ? Surtout la gamine, elle semblait bien moins capricieuse que Sasuke. Plus malicieuse que méchante. Si seulement elle pouvait avoir une bonne influence sur Sasuke. Obito appelait cela de tous ces vœux. Mais, avant il fallait la sonder un peu. Mode Tobi, on.
- Dis, Yuna-chan, tu sais que t'es mignonne !
Obito rigola doucement la voyant rougir. Mais, son sourire disparut bien vite quand il entendit Itachi :
- Du calme Sasaki, Obito ne drague pas ta sœur. Il est un peu enfantin dans sa tête. Et, il la trouve mignonne, comme une peluche, rien de méchant là-dedans.
Un vague grommellement répondit à Itachi. Obito continua sa conversation avec Yuna sans trop réfléchir à ce qu'avait dit Itachi. Garder le masque, l'état d'esprit...
- Oui, oui, très mignonne, comme un ours en peluche !
- Un cheval en peluche, c'est mieux, contre-attaqua l'adolescente.
- Nan ! Pas d'accord, l'ours est le plus mignon, avec ses petits yeux, sa fourrure soyeuse !
- Mais le cheval aussi à de beaux yeux, et une splendide crinière !
Mais, ça faisait tout de même très mal.
N'hésitez pour les review, j'adore discuter, je suis une vrai bavarde ! Kissoux
