Bonjour, bonsoir (et merci d'avoir cliqué, je vous aime, épousez-moi... ?),

Je poste enfin mon premier OS pour la rarepair week de Yuri! on Ice. Pour les personnes normales (et paumées, donc) je vous fais un topo : Un OS par jour, selon un thème donné (qui fera office de titre... Bah oui, je suis une glandeuse). Ah oui, le Viktuuri est interdit. Sinon ce ne serait pas drôle (Et c'est un peu le principe de cette week).

Yuri! on Ice appartient au studio Mappa !


First Date

Yuri Plisetsky détestait sa vie. Vraiment. Et il ne comprenait pas comment ni pourquoi il s'était retrouvé dans cette putain de situation. D'ailleurs, il ne voulait pas le savoir.

"Je t'assure... Tu es parfait comme ça Yurio... Maintenant est-ce que tu pourrais, s'il te plaît arrêter de griffer ma tapisserie comme un chaton ?

-Et ta mère pour voir ?! hurla soudainement le russe en se tournant vers son interlocuteur. Il arrive dans dix minutes ! Dix putains de minutes ! Je suis pas prêt pour ça merde !

-Mais si, mais si..., pouffa Viktor en s'installant plus confortablement dans son canapé de luxe.

-Je vais te tuer.

-Tu as bien trop besoin de mes conseils en la matière, monsieur le puceau..."

Il y eut un petit silence dans la pièce et une troisième voix, légèrement contrariée intervint.

"Je ne vois pas le problème, moi... C'est très honorable d'être puceau à 19 ans, grogna un certain japonais en s'effondrant délibérément sur l'occupant du canapé.

-Hmmf ! Aie, Yuuri tu m'écrases trésor.

-Ça t'apprendra ! Arrête de le stresser espèce d'abruti !

-Mais... Mais...

-C'est toujours très compliqué un premier rendez-vous d'abord ! et puis, après une seconde de silence le japonais ajouta : Surtout quand on a des goûts vestimentaires comme ceux de Yurio...

-Quoi ?! T'as un problème avec mes fringues le porcelet ?!"

Yuuri sourit doucement et se lova contre son mari qui le serra dans des bras, non sans râler un peu contre le poids qui l'écrasait.

"Disons que tes goûts sont un peu spéciaux..., s'amusa l'autre russe. Mais il y est habitué, non ? Pas comme moi et Yuri... Je ne savais vraiment pas quoi mettre la première fois qu'on s'est revus alors...

-Ah... Tout s'explique, commenta Yuuri.

-...Tu as fait quoi ?! Oh non ! Laisse tomber, je veux pas savoir ! D'ailleurs je sais même pas ce que je fous là ! Vous ne m'êtes d'aucune putain d'utilité !

-Bah... On t'aide à détresser non ?

-La belle affaire..."

Yuri soupira et abandonna son mur pour aller s'asseoir à son tour—avec plus de classe cependant, sur le canapé de son mentor.

"Je vous hais...

-On te croit..., répliqua Viktor, en réalité bien plus occupé à dévorer son brun des yeux qu'à supporter le jeune homme.

-Je vous hais vraiment... Et arrêtez de vous... de vous tripoter comme ça ! C'est dégeulasse !

-Mais on ne—

-C'est tout comme ! Ta gueule !"

Un nouveau silence. Yuuri jette des regards anxieux au blond qui ronge ses ongles. en marmonnant. Viktor, pour sa part gigote un peu pour essayer d'attirer l'attention de son chéri sans grand succès.

"En plus je sais même pas ce qui lui a pris à ce con... Me demander comme ça... de... de...

-Sortir avec lui ? tenta le brun.

-Ouais c'est ça ! Quel... je veux dire, j'étais là normal et d'un coup... Et...

-Ça doit faire un choc.

-Hm... Il me balance ça comme ça...

-Bah ça devrait aller si tu l'aimes non ? détends-toi je suis sûr que tout sera parfait..."

Yuri soupira et marmonna un vague remerciement à l'égard du japonais qui lui sourit avec bienveillance. Quelques secondes plus tard la sonette retentit dans l'appartement du plus âgé qui ne put s'empêcher de lâcher un "enfin"qui fit rougir son compagnon. Nul doute qu'il allait enfin laisser libre cours à son imagination débordante mais ça, Yuri ne voulait pas le savoir.

"Bon j'y vais...

-C'est ça... Te presse surtout pas hein.

-Hm... il peut rester prendre le thé ici... Je sais pas peut-être que vous serez plus à l'aise...

-Non il ne peut pas ! Moi aussi je veux me mettre à l'aise !

-Mais Viktor... Imagine que Yurio ait besoin de notre aide et—

-Rien du tout ! Il va se débrouiller tout seul comme un grand !

-Mais...

-Je vais y aller hein...

-Dépêche-toi !

-Attends Yuriooooooo ! Si les vous allez plus loin n'oubliez pas de vous proté—"

La porte claqua violement et Yuri s'arrêta, essoufflé sur le palier en priant tous les dieux du monde pour que son tout nouveau (et premier) petit ami n'ait rien entendu de la conversation qui précédait... Ce qui, au vu de son expression incrédule s'avérait assez raté.

"Désolé... Viktor et l'autre katsudon... Tu sais comment ils sont hein."

Otabek passa une main gênée dans ses cheveux et acquiesça machinalement tandis que son ami le détaillait—notant avec satisfaction qu'il n'était pas le seul à avoir fait un effort vestimentaire pour l'occasion.

"Allons-y."

Yuri sursauta lorsque la grande main du kazakh se saisit de la sienne mais préféra ne rien dire de peur que celui-ci ne change d'avis. Alors qu'il le conduisait dehors, il se surprit à admirer son profil droit, ses cheveux propres et parfaitement ordonnés pour l'occasion et ses yeux sombres, fixés sur le sol parce qu'il était trop embarrassé pour le regarder.

Il était adorable.

"T'es con tu sais."

Le brun tourna son regard vers lui et Yuri en profita pour le décoiffer vigoureusement et lui claquer un baiser sur la joue, ignorant son propre coeur et le rouge qui envahissait son visage. Mon dieu qu'il était niais à cet instant.

"Toi aussi t'es con..." sourit doucement le kazakh en resserant son emprise sur la main qu'il tenait encore.

"Pourquoi tu mens ?"

Cette fois, le brun rit franchement et Yuri sentit son coeur faire un truc chelou dans sa poitrine. Okay alors. Il s'était inquiété pour rien.

"On va où ?

-Ciné...

-Mhhh... On y est déjà allé y'a pas longtemps. Tu veux pas faire un autre truc ?

-Genre bouffer ? À tout hasard...

-C'est l'esprit."

Otabek grogne quelque chose à propos d'un café où le blond pourra bouffer toutes les cochonneries qu'il voudra mais qui le feront grossir de toutes façons, hein et Yuri boude un peu face à la moquerie. Okay, il aime bien le sucré... Mais ce n'est pas une raison pour le charrier !

Le kazakh pouffe un peu et le traîne jusqu'au café en question en lui assurant qu'il payera pour se faire pardonner. Mais ce n'est qu'une fois installés, leurs jambes entremêlées et leurs bouches plus que proches que Yuri prend soudainement conscience de l'étrange bruit qui semble les suivre depuis le début.

"Ne, Otabek...?

-Quoi ? grogne son copain, visiblement frustré d'être interrompu à ce stade.

-T'entends pas comme un bruit chelou ? Genre appareil photo j'sais pas quoi ?

-De quoi tu...?"

Les deux jeunes hommes arrêtent tout mouvement l'espace d'un instant et Yuri perçoit une nouvelle fois très nettement le bruit d'une photo prise par un téléphone portable. Une grimace déforma soudainement son visage lorsqu'il comprit la situation.

"Bordel de... QU'EST-CE QUE VOUS FOUTEZ LÀ BANDE DE COUILLONS ?!"

Deux ricanements gênés lui répondirent alors que Viktor et Yuuri Nikiforov émergeaient de la nappe d'une table sous laquelle ils étaient planqués.

"Hum... Désolés ?

-Je vais vous assassiner...

-Cours Yuuri ! Cours ! On l'a énervé !"

Le japonais éclata de rire et attrapa la main de son mari pour se mettre à courir vers la sortie, le tout en provoquant un fracas innommable et en renversant la quasi-totalité de ce qui se trouvait sur son chemin. Après avoir poussé un hurlement de rage, son homologue russe se jeta à sa poursuite, laissant là son petit-ami un peu paumé.

Ce fut à peu prêt à ce moment-là qu'Otabek Altin comprit qu'il allait devoir se battre contre deux beaux-pères enragés et bien collants avant d'enfin pouvoir profiter de l'amour de sa vie.

Quelque part, c'était plutôt romantique.


J'ai galéré pendant des heures pour poster ceci,

cordialement.

(Oui, j'avais besoin d'écrire ça quelque part. Par ailleurs, il se peut que je ne respecte pas exactement les délais. Pourquoi ? Eh bien c'est très simple. Mon ordinateur ET ma wifi ont formé une coalition contre ma personne pour m'empêcher de poster des fanfictions gays.

C'est un scandale mesdames et messieurs)