Chapitre 1 : Hatakiso aux milles aiguilles
Yo ! Moi c'est Hatakiso, le vent aux milles aiguilles. Je suis né en dehors du monde des ninjas, ce monde que mes parents ont tant voulu fuir. Mais ce n'est pas important. Comme je le dis souvent, "ce qui est important n'est pas ce que l'on était, mais ce que l'on devient". Ainsi je vais vous narrer mon histoire, l'histoire d'un shinobi dans l'ombre de celui que l'on appelle Uzumaki Naruto.
Dés ma naissance j'ai été recueilli par un shinobi du village de Konoha, alors que mes langes était imprégnées du sang de mes parents, au milieu d'un cercle d'invocation. J'ai été élevé par cet homme qui ne s'occupait que très peu de moi, comme son propre père l'avait fait. Vous devez vous en douter, tel père, tel fils, alors j'ai également appris les arts ninjas ;
Cling !
Une fois de plus je repoussait mon opposant : c'était, à coup sûr, un ninja confirmé, rapide, ne faisant aucun mouvement inutile, m'attaquant sans relâche de ses deux kunai plus tranchant que le vent. Je me défendait de mes protège bras, et alternait coup de pied circulaire et parade pour rester en vie tout en l'obligeant à rester à distance. Mon adversaire s'arrêta, à peine essoufflé : j'étais en nage, et lutait pour rester debout. Sans me laisser le temps de récupérer mes esprits, il apparut devant moi et tenta une attaque directe à la tête ; je me baissai afin d'éviter le coup mortel et, d'une clef de bras, lui arrachai un des kunai qui me faisait tant souffrir. Alors que son bras était sur le point de se briser, il me lança le second kunai et je fut obligé de lâcher ce ninja confirmé. Je pris en main les armes adverses, une le long de mon avant bras gauche pour me défendre, l'autre dans ma main droite tel un poignard pour attaquer. Alors que l'homme en face de moi se massait le coude et se frottait l'épaule, en faisant glisser un sabre de son fourreau, je reprenait mon souffle tout en repérant les obstacles et appui présent dans l'arène du combat ; j'y repérai quelques cordes et chaines sinistrement accrochées au plafond, et le sol était partiellement détruit dû aux incessant combat. Reportant mon regard sur mon adversaire, je le vis s'approcher de moi à toute vitesse, katana au clair. Je déviai la lame d'un coup du bras gauche et tentai une attaque du bras droit. Mon opposant anticipa le mouvement, et après une rotation sur les mains m'administra un coup de pied magistrale que je ressens encore aujourd'hui. J'étais au sol, battu. Lui s'avançait victorieusement, son arme se rapprochant dangereusement de ma gorge. Alors que la mort s'approchait,... Mais qu'est ce que je raconte ! Le shinobi me mis la main sur la tête et me caressa affectueusement :
- Eh bien, mon garçon, tu t'es grandement amélioré depuis notre dernier combat !
-N'exagérez rien, père, le combat remonte à hier !
-Quand bien même... me répondit cette figure masquée, mais souriante.
Aaahh... Cet homme était froid et parfois distant, mais une fois dans son cœur, on découvre un homme empreint de gentillesse et un ninja hors pair croyant de tout cœur au travail d'équipe. Ses cheveux étaient argentés, un masque lui barrait la moitié inférieur du visage, et son œil gauche barré de son bandeau frontale. Comme vous l'avez sans doute deviné, mon père est le fils du Croc Blanc de Konoha, Kakashi Hatake, l'Homme au Sharingan.
-Hatakiso, je te laisse le reste de la journée de libre, mais pense quand même à faire attention à ta technique de kunai... Un peu trop prévisible à mon goût, me dit gentiment mon père.
-Entendu, père, lui répondis-je, en enchaînant timidement, "pourrais-je aller à l'académie demain ?"
-Hmm... je n'y voit pas d'inconvénient, tout comme je n'en vois pas la raison.
-J'aimerais passer un peu de temps avec des gens de mon âge, répondis-je en rougissant.
-Je vois, mais n'oublie pas que tu as 3 ans de moins que les autres élèves , me dit-il, les yeux amusés.
-Merci beaucoup, père !
-Oh, et je t'ai ramené ça de ma dernière mission, dit-il en me montrant un masque des forces spéciales du village de kiri.
-Il ne fallait pas, disais-je, en rayant le symbole de Kiri et en nettoyant le masque.
-Emmène le avec toi, on ne sait jamais, tu sais, pour demain, ce à quoi j' hochais la tête, en disparaissant.
Une fois dans ma chambre, j'essayais le masque, qui m'allait plutôt bien, bien qu'un peu grand. Je le mis dans mon sac de "cours". Tiens, est ce que l'on peut appeler une mini-armurerie portable un sac d'école ? Peux importe... Après un peu de combat à l'épée, au kunai, aux poings, puis après la réalisation d'une boule de feu (miniature), d'une lame du vent (miniature) et d'un shidori (miniature), qui achevèrent le terrain d'entrainement, je partis me coucher en souhaitant bonne nuit à l'homme au sharingan. Tout en jouant avec un shuriken, je m'endormis paisiblement, tout en faisant attention à pas m'empaler avec cette peluche improvisée.
Le réveil fut rude. Je n'étais clairement pas habitué à me lever si tôt. En me frottant les yeux, je regardais ma chambre ; je ne m'étais jamais rendu compte, mais lorsque je me levais, je courais prendre mon petit-déjeuné, avant de me faire attaquer par mon père à coup de louche et autre ustensile de cuisine, moi me défendant du mieux que je pouvais avec mes œufs au plats, autre nourriture et couverts. Pour une fois j'avais le temps de regarder, et ma chambre était incroyablement... vide ! "Je penserais à y mettre des armes, si mon père est d'accord, ça me sera utile la prochaine fois qu'il tentera de me raccourcir avec sa spatule..." pensai-je très sérieusement.
Je me rendis dans la cuisine, esquiva un coup de louche, et en prenant mon shuriken-doudou, je raccourcis la coupe de mon professeur et unique parent.
-Je.. Je ne m'attendais pas à ça, dit-il, les yeux exorbités
-Ne jamais sous-estimer son adversaire, c'est bien toi que me le répète tout le temps, non ? lui répondis-je, un sourire mélancolique sur les lèvres.
-Tu as raison, avoua mon père, qui pour une fois me laissa manger en paix. "Prêt pour ta journée de cours ?"
-Je pense... ça ne peux pas être pire qu'un coup de katana dans le bras, si ?
Kakashi éclata de rire, et je lui répondis par un large sourire, témoignant de l'amour que je lui portait. Toutefois, il avait raison, et c'est avec mon armement ninja que je prenait la direction de l'académie.
Explication et gnagna review dans le prochain chapitre... ^^
