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Si seulement tu étais encore là...
Je regarde les poupées qui m'entourent et mon père en train de travailler et je comprends que je ne te verrais jamais plus car je suis morte. Pourtant je m'en souviens comme si c'était hier, les moments de joie comme les moments de tristesse, les moments où j'essayais de me déclarer, mais je n'y arrivais jamais... En repensant à tous les moments de bonheur où tu étais à mes côtés je commence à avoir un vertige... Qu'est-ce qu'il se passe ? J'ai envie de dormir tout à coup, je ferme les yeux. Quelques minutes plus tard je les rouvre et je te vois. C'est un rêve ? Suis-je en train de délirer ? Je regarde à côté de moi, je pleure car j'ai compris, tu m'as peinte... Je pleure de joie, je pleure de bonheur, je pleure jusqu'à ce que tu me souris.
Après avoir longuement discuté autour d'une tasse de thé, Garry s'en va chez lui, terminer ses peintures, je remarque que nous ne sommes que deux à table, je rougis, tu souris, je rigole, et nous passons ensemble la meilleure après-midi que je n'ai jamais passée. Le soir, contemplant un merveilleux coucher de soleil, je t'avoue mes sentiments. Pensant que tu n'as rien entendue, je change de sujet, quand tu m'embrasses. Après t'avoir serrée contre moi jusqu'à ce que je n'en puisse plus, nous allons jusqu'au lit où nous passons la plus belle des nuits que je n'ai jamais passé.
Le lendemain, tu me réveilles avec un baiser, je souris, mais au moment ou nous allions nous serrer, Garry est devant nous. Bouche-bée, tu lui racontes alors notre histoire mais Garry lui crie dessus :
Ce n'est qu'un tableau ! Comment as-tu pu me faire ça ?...
Soudain je me lève et tu me regardes d'un air terrifié, je marche vers Garry, tu t'interposes, je te pousse doucement et avance vers Garry un couteau à la main, il me maîtrise et me jette à terre. Il dis des choses horribles sur moi... comment peut-t-il dire des choses pareilles... il prend le couteau par terre l'abaisse sur moi quand j'entends un cri venant de toi. J'arrive à t'apercevoir la rose de Garry à la main en criant. Garry essaye de te résonner en te racontant le fait que je suis un démon sans âme qui essayerai de te tuer pendant ton sommeil, ces mots me font verser des larmes de colère, tu finis par enlever un pétale, Garry ressent une vive douleur quand il te dit :
Tu ne va quand même pas me tuer, si ? Je suis ton ami, et elle c'est un monstre.
Ses mots me répugnent... Je tente de me relever mais Garry me fais redescendre. J'ai toujours été de constitution fragile et tu le sais, donc tu le supplie de ne pas me faire de mal, mais Garry réplique :
Du mal ? Non, je vais l'achever.
Tu cris quand soudain une poupée comme celle avec qui j'avais l'habitude de jouer sort de nulle part, fonce vers Garry et lui plante le couteau dans la tète.
Après ce qui s'est passé tu t'es effondré sur le sol en pleurant pendant que des poupées m'aidaient à me relever. Je te console et t'aide, avec les poupées à te relever. Quelques heures après t'avoir laissé seule, tu viens me voir et tu t'assoies à côté de moi. Nous ne prononçons aucun mot jusqu'à ce que tu me dises :
— Je ne t'ai jamais considérée comme un monstre. Garry lui a toujours pensé que tu n'étais revenue que pour nous tuer, il n'a d'ailleurs jamais voulu que je te peigne, mais une fois que je m'y suis mise, il a accepté de m'aider.
— Il a toujours eu un faible pour toi, je l'ai vu la première fois que je vous ai vu ensemble.
— Mais c'est toi que j'aime, dis-tu en rougissent.
Je t'aime aussi, dis-je.
