Résumé: UA sans magie. Harry rentre à la fac de droit, là bas il fait des rencontres intéressantes, jusqu'au jour où un drame va tout changer. Harry un peu OOC. HPDM et d'autres couples. Langage vulgaire et slash yaoÏ.
Disclamer: Rien ne m'appartient malheureusement sauf les personnages ajoutés tout droit sortit de mon imagination. ^^
NDA: Je ne peux pas vous dire le rythme de publication que j'aurai. La fic est en cours d'écriture mais j'ai déjà 5 chapitres d'écrit, qui ne sont pas tous corrigés donc j'essaierai de poster toutes les deux semaines si possible.
Bonne lecture
Chapitre 1: La rentrée
C'est le grand jour, mon 1er jour à l'université de Cambridge commence. A moi la vie d'étudiant, les nouveaux professeurs, un nouvel univers en somme. Je suis un peu angoissé quand même, je rentre dans l'une des plus prestigieuses universités d'Angleterre et je me demande encore comment j'ai fait pour y être accepté. Je serai surement le seul boursier de mon année. J'espère que j'arriverai à faire oublier ce détail et qu'on m'appréciera pour ce que je suis. Allez, faut y aller. Ça va bien se passer. Je n'ai pas besoin d'angoisser autant.
J'ai pris mes clés et fermé mon appartement puis je suis monté dans ma voiture. J'étais tellement angoissé que je suis arrivé une heure avant le début de la pré-rentrée. Je visitai ma nouvelle « école ». L'université est deux fois plus grande que mon ancien collège. Les bâtisses étaient magnifiques, toutes pratiquement d'origine. En plus, les alentours étaient splendides. J'avais toujours habité dans la banlieue de Londres alors le contraste était surprenant. Je n'arrivais pas à me défaire de mon sourire béat en voyant toute cette magnificence.
Cette université est incroyable. Moi qui n'ai vécu que dans la "misère" depuis la mort de mes parents. Je suis heureux que mes professeurs de mathématiques et de d'économie m'aient poussé à postuler pour l'Université de Cambridge.
C'est vraiment un endroit magnifique mais je vais vite changer d'avis quand les cours auront commencé je pense. Ça va être l'heure, je vois déjà pas mal d'étudiants en train d'attendre devant le hall.
J'ai l'impression que je ne fais pas parti de ce monde, ils ont l'air tellement hautain, froid et arrogant. Ils transpirent la richesse alors que moi je n'ai rien de prestigieux, de noble. J'ai l'impression d'être habillé en haillon comparé à leurs costumes de haute couture. Ils ne me connaissent même pas qu'ils me jugent déjà. Le mépris sur leurs visages parle pour eux. Pfff, quelle bande de golio ! Je vais leur prouver que j'ai ma place ici.
Tout le monde entre le doyen ne va pas tarder à faire son discours.
Cela fait seulement 20 min que M. White parle et j'en ai déjà marre. J'ai juste retenu les dates des épreuves, les stages obligatoires pendant notre année et les différents programmes d'échanges inter université. Enfin, le discours touche à sa fin. Maintenant, les différents professeurs vont se présenter peut être que ça sera plus intéressant. Le prof de droit constitutionnel m'a fait bien rire avec son « Je ne vous le cache pas, l'année sera dure », non sans blague, on est dans une des meilleures universités internationales et on pense qu'on va rien faire de l'année. Ils nous prennent pour qui ? Des débiles mentaux ou quoi ?!
Plus tard dans la matinée
La pré-rentre est terminée, je vais pouvoir lézarder en ville avant le début des cours dans deux jours. Alors petit débrief' les profs ont l'air sympa mais je pense que c'est tout le contraire, c'est juste qu'ils ont voulu nous mettre à l'aise aujourd'hui pour pouvoir mieux nous descendre quand les cours débuterons. Ils se sont bien moqués de nous avec leurs attitudes avenantes mais nous ne sommes pas débiles et nous savons que les professeurs de cette université ne sont pas réputés pour ménager leurs élèves.
Premières impressions, les autres élèves m'ont complètement dénigré mais bon ce n'est pas comme si je n'en avais pas l'habitude, après tout je vis dans un appartement miteux, en haut d'un immeuble sans ascenseur, dans la banlieue de Londres.
A la mort de mes parents, j'ai été mis dans un orphelinat où j'ai été maltraité par mes camarades. Dès que j'ai eu l'âge de me débrouiller tout seul, j'ai appris à me défendre, à m'affirmer et à penser par moi-même. J'étais un élève brillant dans mon école primaire ainsi qu'au collège. Les profs n'ont jamais cessé de m'encourager ce qui m'a valu pas mal de brimades de la part des élèves. Mais j'ai toujours fait face la tête haute sur les conseils de mes parents. Ils m'ont laissé une lettre que je n'ai pu récupérer qu'à l'âge de 12 ans.
A notre fils,
Si tu lis cette lettre c'est nous ne sommes plus là pour nous occuper de toi. J'espère que tu as pu être adopté par une famille aimante et attentionnée. Si ce n'est pas le cas, j'espère que tu as été choyé à l'orphelinat.
Dans le cas contraire, ce que nous n'espérons pas ton père et moi, il faut que tu sois fort, la vie est semée d'embuches mais il faut toujours faire face aux problèmes, la tête haute mon fils. Sache que nous serons toujours fiers de toi, qu'importe le métier, les études que tu feras ou l'orientation sexuelle que tu auras. Je sais que pour le moment les homosexuels sont mal vus à Londres, même si on en trouve beaucoup, mais la mentalité est en train de changer.
Peu importe les circonstances ne te laisse jamais dire que nous ne t'aimions pas ou que nous serions pas fier de toi. Ne t'aimerons toujours quoique tu fasses.
Je voudrais aussi te mettre en garde sur les a priori, les préjugés, ne juge jamais quelqu'un au premier abord, certes certaines personne resteront égale à la première impression qu'elles t'auront faite. Mais la plupart du temps ce n'est qu'une façade.
Je vais te donner un exemple, quand j'étais petite, le fils de mes voisins était froid, sarcastique pourtant on est devenu les meilleurs amis du monde. Tu dois surement te demander pourquoi ce n'est pas lui ton tuteur. Eh bien, l'année de mes 15 ans il a déménagé du jour au lendemain avec ses parents sans me prévenir et sans me donner de nouvelles. Mais ne rejette pas la faute sur lui je t'en prie, je sais que sa relation avec ses parents était tendue et qu'ils ne voulaient pas que Severus me fréquente. Depuis son plus jeune âge il a toujours voulu enseigner à l'université, si un jour tu le rencontres dit lui que je lui pardonne pour m'avoir laissé sans nouvelle. Il s'appelle Severus Snape.
Ton père veut te parler.
Mon fils, sache qu'un Potter ne baisse jamais les bras sans s'être battu jusqu'au bout, soit toujours fier de ce que tu es. Ne laisse personne décider pour toi.
Comme le disait si bien Henley:
« Je suis le maître de mon destin
Je suis le capitaine de mon âme »
Nous te léguons les maigres économies que nous avions, j'espère que ça suffira pour t'acheter un petit appartement et pour manger à ta faim.
Nous t'embrassons mon fils.
Je me souviens encore du jour premier jour où j'ai lu la lettre, ça m'avait bouleversé mais grâce à celle-ci j'ai pu murir, m'affirmer. Malheureusement, les économies de mes parents ne m'ont pas suffi pour manger, m'habiller et me loger. J'ai dû travailler à partir de 15 ans jusqu'à maintenant. Mes maigres revenus m'ont permis de payer mon loyer et certaines fournitures scolaires.
Mais maintenant c'est du passé. Depuis que j'ai eu ma bourse pour aller à Cambridge je peux me permettre de m'acheter des vêtements convenables et un ordinateur, certes pas encore un de ceux qu'on "mes chers camarades" mais quand même.
Demain j'irai chercher les livres que les profs nous ont demandé.
Le lendemain matin
J'étais encore endormi lorsque mes voisins du dessous ont trouvé que c'était une bonne idée d'allumer la radio à 6h du matin. Je me suis levé en jurant et déambulant dans mon minuscule appartement. Je me suis fait coulé un café serré après le réveil que j'ai eu, j'en avais bien besoin. Pendant ce temps je suis parti à la douche. Je ne pouvais pas me plaindre de mon corps, certaines personnes me décriraient comme une personne avec du charme et bien gâter par la nature. Malgré cela, je ne me suis jamais considéré comme un canon. Pas que j'ai une mauvais opinion de moi non. Je suis plutôt grand, dans les 1m 80, svelte mais musclé. Si on questionnait des passants, ils diraient surement que j'ai un visage d'ange avec mes yeux vert émeraude, mon nez aquilin, et mes traits doux qui ne reflètent que l'insouciance. Ils sont loin de se douter que c'est tout le contraire l'ange est en fait un démon. Ma vie a été plutôt tumultueuse, j'ai enchainé conquête sur conquête sans jamais m'attacher. On peut dire que j'ai une vie de débauche.
Je me suis habillé, j'ai pris un mon café et je suis parti en ville. Dès que je suis arrivé au centre-ville j'ai regretté d'être accepté à Cambridge. Il y avait une liste de livres et de manuels à acheter et pas forcément le genre de manuels et de livres qu'on trouve dans de simple librairie. J'entre dans l'ancienne librairie de Londres. J'ai à peine eu le temps de passer le pas de la porte que le vendeur m'accoste.
- Monsieur, vous n'avez rien à faire là. Cet endroit n'est pas pour les gens comme vous, dit-il avec dédain.
- Ah bon ?! Vu que je ne fais pas partit du même monde que vos autres clients, je n'ai donc aucun droit légitime à me trouver dans la même pièce qu'eux, n'est-ce-pas ? Je présume que vous tenez à votre réputation, donc si vous ne voulez pas qu'un scandale éclate, disant que les étudiants de l'Université de Cambridge ne viennent plus se fournir chez vous, je vous prierez de me faire vos plus plates excuses, énonçais-je avec sarcasme.
- Bien… évidement Monsieur ….. dit-il en bredouillant
- Monsieur Potter, je vous prie.
- Je vous présente des excuses au nom de la société, Monsieur Potter. Je peux vous être utile ?, demanda-t-il ton tout mielleux.
- En effet, répondis-je en lui tendant ma liste.
Le vendeur est revenu avec tous les livres et manuels quelques minutes plus tard. Quand je sors mes deux billets de 50£ pour payer ces putains de manuels, il a tiré une tête mémorable. Il était sûr que je n'avais pas d'argent ou quoi ?! Ce n'est pas parce que je ne m'habille pas en Prada que je ne peux pas payer les fournitures pour l'Université. Quel c** ce vendeur. Heureusement j'en ai fini ici. Vu l'heure je vais devoir aller manger en ville. Quand je suis arrivé j'ai vu une petite brasserie plutôt calme et a des prix abordables.
Je m'y rends et m'assois en terrasse pour profiter du beau temps avant le début de l'hiver. Un charmant serveur vient prendre ma commande. Je lui fait mon sourire aguicheur et il rougit comme une vierge effarouchée. Je commande un fish and chips et une glace en dessert. Le serveur est repart, me permettant d'admirer ses petites fesses rebondies, et revient quelques minutes plus tard avec le plat.
- Merci Mathew, susurrai-je en regardant son nom sur sa chemise
Mathew sourit mais n'ose pas me regarder dans les yeux par peur de rougir surement.
Je commence à manger mais la situation dérape assez vite. J'ai continué à manger mes frites sensuellement en fixant Mathew. Et la tension est arrivé à son comble lorsqu'il m'a apporté ma glace.
Je prends ma cuillère et me sers de la glace. Je prends une première bouchée et je ferme les yeux tellement c'est bon puis je lèche la cuillère sur toute sa longueur, ne voulant y laisser aucune trace de glace. J'ai continué mon petit manège jusqu'à la fin de mon dessert et j'ai passé ma langue sur mes lèvres pour enlever les restes de glace en regardant Mathew.
Lorsque j'ai payé j'ai vu qu'il me glissait un papier entre ma monnaie.
Je l'ai ouvert en sortant.
' Je finis mon service à 14h attends-moi.'
Un sourire naquit sur mes lèvres.
J'attends dehors adossé au mur de la brasserie. Je regarde les gens vaquer à leurs occupations en fumant une cigarette. J'ai vu passer des enfants avec des uniformes, les mêmes que je portais quand j'avais leurs âges.
Flashback
J'ai 11 ans lorsque la directrice de l'orphelinat m'explique que je vais aller au collège attenant à l'orphelinat. Je suis plutôt partagé, je n'ai pas envie de rester sous la direction de l'orphelinat. Je sais que le collège appartient en fait à l'orphelinat. Tous les enfants le savent mais nous faisons comme si nous ne le savons pas. Ce n'est pas forcément dans le but de nous faire passer pour des ignares mais plutôt pour réconforter la directrice. Il faut nous comprendre, la directrice est super gentille avec nous, elle se démène pour qu'on trouve une bonne famille mais tout le monde sait qu'une fois passer 11 ans nos chances sont quasi inexistante. Mais bon, elle a toujours l'espoir que l'on parte dans une bonne famille et qu'on échappe à cette vie. Mais je sais qu'au collège je recevrai une bonne éducation donc ça ne me peine pas trop au final.
Elle m'amène chez le tailleur au bout de la rue pour me faire faire un uniforme à ma taille, 3 pantalons noirs, 5 chemises dont 3 blanches et 2 bleus marines, 2 vestes avec l'emblème de l'orphelinat un oiseau avec une fleur dans le bec. Une fois mon uniforme acheté, nous les rangeons dans mon armoire et elle m'a expliqué le fonctionnement du collège.
Ma rentrée n'a pas été très glorieuse, les élèves ne m'apprécient pas et tant mieux parce que moi non plus. Mais malgré ça, j'ai réussi à nouer une sorte d'amitié avec Jared un enfant de passage à l'orphelinat, il attend que sa famille américaine soit contactée pour qu'il aille chez eux.
Fin flashback
Je suis sorti de mes pensées quand j'ai entendu la porte de la brasserie s'ouvrir.
