Bonjour, Bonsoir.
Voilà ma nouvelle fanfic qui concerne Frigiel (Alexandre) et Siphano (Julien). Je sais parfaitement que ce n'est pas un couple vraiment apprécié, mais je me lance quand même.
L'histoire aura quatre chapitres en dehors du prologue, avec une possibilité qu'il y ait un épilogue si vous le désirez. Tout est déjà écrit, donc il n'y aura pas de longues attentes entre chaque publication.
Les protagonistes de cette histoire ne m'appartiennent pas et s'ils désirent que je supprime cette fic, je le ferai.
Bonne lecture.
Prologue
Sans prévenir, le sol commence à trembler de façon croissante alors qu'un bruit terrifiant résonne, étouffant mes cris de surprise. Cela semble durer une éternité même si cela ne doit pas être le cas. Rien ne dure une éternité. Mes pieds chancellent sous moi et je dois me forcer à ne pas chuter. Cela n'aurait pas été possible, voir complètement impossible, si je n'avais pas le réflexe de m'accrocher à quelque chose de stable. Le chambranle d'une porte. J'entends, malgré les bruis provenant de l'immeuble, d'autres personnes criées. Ce qui n'est pas étonnant vu qu'on est dans un hôtel. Mais pour l'instant, cela m'importe peu parce que je ne comprends pas complètement ce qu'il se passe et cela me fait vraiment peur.
Finalement, sans prévenir, tout s'arrête comme si de rien n'était.
Me remettant difficilement sur mes pieds, je sens mes jambes trembler, sûrement en partie à cause de la peur, sous l'effort alors que je m'accroche encore au chambranle de la porte. Mes oreilles bourdonnent étrangement avant que cela s'estompe et que j'entende enfin tout ce qui m'entoure. Les voix me parviennent en premier, des cris aussi bien de peur que de douleur, puis je remarque des petits bruits au niveau des murs et du sol qui prouvent que tout n'est pas fini. Je finis de me détacher de mon point d'accroche, en remarquant que mes jointures sont blanches à cause de l'effort.
Bien que je sache que ce n'est pas une bonne idée, je tente de faire quelques pas dans le couloir qui est étrangement désert malgré les cris que j'entends non loin de moi. Certes, on est en fin de matinée, mais cela n'empêche pas que l'hôtel n'est pas vide. Malheureusement. Dire que j'aurais pu être en train de signer des autographes à l'heure actuelle si je n'avais pas eu à faire quelque chose d'important… En avançant, je vois que le sol n'est pas stable à certains endroits parce que des morceaux viennent à tomber à l'étage en dessous. J'ai tout juste le temps de m'éloigner, à plusieurs reprises, avant de recommencer à m'avancer dans le couloir.
Malgré que je ne sois pas au rez-de-chaussée, j'ai l'espoir de pouvoir sortir du bâtiment avant que tout recommence à trembler. Une partie de moi sait que cela n'arrivera pas, mais je ne perds pas l'espoir. Je ne suis pas le seul qui se dit ça parce que je me rends compte que, petit à petit, d'autres personnes essayent de s'en fuir aussi. On tente tous de fuir quelque chose qui semble terriblement fataliste. Je ne reconnais aucun visage jusqu'à ce que mon regard croise les yeux bleus emplis d'inquiétude que je connais que trop bien pour les avoir observés durant des heures.
Nos regards ne se quittent plus alors que je le vois s'approcher de moi. Je ne sais pas si je suis terrifié en le voyant ici alors qu'il pourrait être en sécurité ailleurs. En vain, je tente de ne pas trop afficher ce sentiment de peur qui m'anime alors que je me dis qu'il est en danger. Malgré son regard inquiet, je ne peux pas rater le sourire qu'il affiche en me regardant. Un petit sourire qui me fait toujours fondre, même si je dis volontiers le contraire. Alors qu'il est à deux mètres de moi, il tend sa main vers moi afin d'attraper mon bras. Mais il n'a pas la possibilité de le faire que tout recommence à trembler, beaucoup plus fort qu'avant. Le bruit terrifiant réapparaît en même temps, ne me rassurant pas du tout.
Je sens vaguement une main sur mon bras pendant que je regarde le sol et le mur être traversés de fissures avant que certaines parties commencent à chuter. Je n'ai pas le temps d'attraper la main qui s'accroche fermement à moi que je vois le sol se fissurer sous mes pieds. Puis tout d'un coup, le sol se dérobe. Je me sens tomber alors que je vois l'être le plus important de ma courte existence chuter aussi. Mais je n'ai pas le loisir d'avoir peur parce qu'une douleur sourde se propage au niveau de ma tête avant que tout devienne noir.
J'espère que ce prologue vous aura plu. La suite arrivera assez vite,
Liliael.
