YOU MADE ME A BELIEVER
Résumé : Pour échapper à la solitude, Zeref a crée des démons qu'il surnomme affectueusement ses fées. Les créatures sont censées fonctionner par paire, mais quand la plus grande ambition de chacune est de satisfaire son créateur, comment accepter de voir son destin lié à un rival ? [UA. Fées: Mirajane, Laxus, Grey, Natsu et … ?]
Avant-propos : Je me suis réveillée ce matin avec cette idée de fiction complètement perchée incluant plusieurs pairings et donc intrigues. Plus j'avance, plus je me dis que c'est pas aussi chouette sur écrit que dans ma tête. J'ai bien failli ne pas poster, sauf que j'ai passé tellement de temps dessus que… je pose ça là et tant pis. N'hésitez pas à me dire si je dois arrêter le massacre par contre :/
MIRAJANE ET LAXUS
Beaucoup de passants se retournaient au passage de la jeune demoiselle à la longue chevelure blanche et à la petite robe écrue. Son sourire rayonnant ne l'avait pas quitté depuis qu'elle était arrivée dans cette charmante ville. Cet écrin bucolique s'organisait en un quadrillage de rues pavées bordées de jardins avec des tulipes, des jasmins, des hortensias, des tournesols et des magnolias, beaucoup de magnolias, si bien que la ville empruntait le nom de cette dernière plante. Les maisons provinciales se succédaient, toutes différentes les unes des autres, avec leur propre touche d'originalité, leurs propres couleurs, leurs propres tailles. Dans l'air flottait une douce odeur florale se confondant parfois avec celle du pain chaud, du sucre, de la pâte sablée, des gaufres, selon l'endroit où l'on se trouvait, ainsi que celle de la rivière en approchant du canal. L'étrangère recueillait des passants une réelle bienveillance envers elle qui la mettait en confiance. Dans les villages de cette envergure, où tout le monde se connaissait, il était rare que l'on accueille aussi bien les inconnus. Là où elle allait, la belle voyageuse avait souvent fait l'objet d'analyses frôlant l'hostilité où se mêlaient regards méfiants et chuchotis désagréables : Qui est cette fille ? On ne connaît pas les parents ?! La blanche ne leur en tenait jamais rigueur. S'il y a bien un trait qu'elle partageait avec les humains, c'est qu'elle non plus n'appréciait pas l'inconnu et la découverte en règle générale. Sa réponse aux salutations des habitants de Magnolia ne s'élevait pas au-delà d'un sourire timide, voire un signe de la main pour les plus chanceux. Elle avait peut-être un peu peur de ce monde qu'elle ne connaissait qu'à travers les récits de son créateur et son pèlerinage actuel. Elle se sentait perdue et esseulée sans Zeref, c'était la première fois qu'elle s'éloignait de lui durant une aussi longue période. Son voyage s'achevait toutefois aujourd'hui, à Magnolia.
Le soleil éclaboussait le visage heureux de Mirajane. Elle se disait: c'est ici, c'est cette ville que je choisis ! Elle pouvait désormais rentrer auprès de son créateur et lui parler de l'endroit qu'elle avait trouvé pour eux. Je suis sûre que Zeref aimera… je l'espère. Sur ses pensées positives, Mirajane quitta la ville. Il était temps pour elle de prendre la mer en direction de l'île de Tenro où elle retrouverait son créateur. Elle n'avait aucune connaissance en matière maritime, cela ne l'empêchait pas de voyager seule sur son bateau. Le moyen de transport avançait grâce à son pouvoir de télékinésie. Mirajane n'arrivait jamais à mimer les humains à la perfection, mais c'était toujours mieux que d'emprunter son apparence démoniaque et survoler les eaux ! Sa "maison" à Tenro était un ancien complexe éducatif désolé en raison d'un ravage causé par des pirates il y a quelques années. Un des bâtiments avait été réaménagé pour constituer les appartements de Zeref. Le bâtiment principal comportait un préau désormais agencé en vaste séjour qui ouvrait sur une cour verdoyante. La bibliothèque, qui comprenait deux étages, avait été partiellement refaite pour contenir plusieurs chambres : elle constituait les appartements de Mirajane. La météo fut clémente durant le voyage de Mirajane, elle amarra sous un soleil aussi éclatant qu'à Magnolia. Même une tornade n'aurait su ralentir sa course cela dit. Elle était si pressée de le revoir ! En marchant vers leur demeure, la fée découvrit que Zeref était dehors et qu'il semblait attendre. C'est elle qu'il attendait ! Il avait senti son retour. Le visage de Mirajane s'illumina de mille feux. Son regard pétillait d'amour et d'admiration chaque fois qu'elle le posait sur lui. Zeref portait son manteau noir à l'encolure brodé d'or, drapé d'une soie blanche qui l'enveloppait en partie, comme une cape. Avec son visage aux traits juvénile, le mage noir ressemblait à un prince, mais il était en réalité un roi. Son roi. Comblée de bonheur, Mirajane parcourut la distance qui les séparait en courant.
« Zeref ! », s'exclama t-elle en l'enlaçant avec une familiarité dont elle n'avait jamais fait preuve autrefois. Pourquoi s'en priver ? Elle ne l'avait pas vu depuis bien trop longtemps !
« Ma chère Mirajane... Ton absence fut si longue, je commençais à me faire du soucis. »
La blanche se détacha un peu de son créateur pour pouvoir regarder son visage aux traits si doux. Peu importe la tragique malédiction dont il était victime et qui avait fait de lui un criminel, il y avait de la bonté dans le regard noir de Zeref. Mirajane aussi portait en elle une grande bonté. Zeref l'avait crée à son image.
« Vous m'aviez dit de revenir lorsque j'aurais trouvé l'endroit où nous pourrons loger. C'est un tel honneur pour moi, je ne devais pas me tromper ! », dit-elle, tout sourire.
« Je suis fier que tu aies su mesurer l'importance de ta mission. Qu'as-tu à me dire ? »
« Zeref, je n'aurais jamais cru pouvoir visiter un lieu qu'il serait agréable de découvrir sans vous, mais il existe une ville où l'on respire à longueur de journée le parfum des fleurs et celui de la liberté » narra t-elle. Mirajane avait la manie de bavarder comme on lirait une description de roman. Son plus grand passe-temps était justement la lecture et son seul interlocuteur, Zeref, s'exprimait lui-même avec une élégance qu'elle essayait de calquer. « Le faubourg est animé jusqu'à la tombée de la nuit. Une rivière d'eau claire serpente les habitats. Les marins sur leurs bateaux saluent les passants se promenant le long de la berge. Le marché est un arc-en-ciel de couleurs chaudes où l'odeur des épices se mêle à celui fleurs. Les habitants sont étrangement aimables et souriants ! »
« C'est un très bel endroit que tu me décris. Quelle est cette ville ? »
« Magnolia. Elle se trouve à l'est de Fiore. »
« Puisque tu l'as choisie, c'est là que nous irons. Nous partirons bientôt y trouver un terrain pour bâtir notre nouvelle demeure. Mais avant toute chose, j'ai une surprise pour toi. »
Zeref lui prit la main et ils se dirigèrent ensemble vers les appartements de Mirajane.
« Une surprise ? »
« Tu verras », répondit-il mystérieusement.
Il gravirent les escaliers menant au premier étage. Le mage noir ouvrit ensuite la porte d'une chambre d'invitée. La lueur d'émerveillement et d'appréhension dans le regard de Mirajane s'éteignit lorsqu'elle découvrit la silhouette imposante d'un homme allongé sur le grand lit double au centre de la pièce. Les draps blancs qui le couvraient s'arrêtaient au niveau de son buste nu. La couleur de ses cheveux, d'un blond comme blés, tirait plus de l'humain que celle immaculée de Mirajane. Elle reconnut toutefois en lui une aura familière.
« Est-ce qu'il est comme moi ? » demanda t-elle d'une toute petite voix en tournant le visage vers son créateur.
Son regard miroitant d'inquiétude sonda le visage serein de Zeref. Tout d'un coup, elle ressemblait à une enfant.
« Oui Mirajane », répondit-il en esquissant un sourire bienveillant « Il est comme toi. »
La nouvelle ne fut pas accueillie avec la joie attendue. Les yeux de la jolie blanche scintillèrent de larmes.
« Ai-je fait quelque chose de mal… ? Est-ce que vous êtes lassé de moi ? »
Zeref laissa échapper un léger rire attendri.
« Mais enfin Mirajane… je ne serai jamais lassé de toi » Il glissa affectueusement les doigts dans ses mèches immaculées et soyeuses avant de poursuivre : « Seulement, mon pouvoir est bien trop dévastateur, tu ne saurais le contenir à toi toute seule. Je me dois de créer d'autres fées si je veux pouvoir vivre en société. Voici Laxus. Je l'ai aussi crée pour être ton compagnon et ton protecteur. »
« Je n'ai besoin que de vous Zeref! Je deviendrai plus forte s'il le faut ! »
« Mirajane… je ne tiens pas à prendre un tel risque et je ne peux te garder dans une prison de solitude. Je t'en prie, accepte le cadeau que je te fais. »
Zeref avait l'air déçu de sa réaction. C'est elle qui le décevait ! Mirajane croisa les bras sur sa poitrine en baissant la tête, blessée et dépitée. Tout ce qu'elle voulait, c'était le rendre heureux et accomplir sa mission. Le dessein premier de la création de Mirajane, c'était que Zeref ne soit plus seul. Mirajane fut crée à l'aide d'une magie puissante qui la rendait insensible au pouvoir destructeur de son maître. En découvrant que sa création était capable elle aussi de recueillir de la magie en son sein, l'ambition de Zeref avait évolué. Ses créatures l'aideraient à canaliser son pouvoir et à en annuler les effets autour de lui. De cette façon, le mage noir n'aurait plus jamais à se cacher du monde. Il pourrait vivre vraiment, sans craindre de répandre l'effroi et la désolation. Les créatures de Zeref étaient des démons à proprement parler, mais il voulait laver ses enfants de toute connotations péjoratives. Ainsi avait-il dit à Mirajane qu'elle était une fée.
« Oui. Je ne vous remercierai jamais assez de votre générosité », murmura t-elle. « … quand se réveillera t-il ? »
Il avait l'air prêt. Laxus respirait, ses organes vitaux avaient pris forme au sein de lui, son cœur battait, son teint indiquait que son sang circulait convenablement et son corps émettait une légère odeur piquante et boisé.
« D'ici quelques jours, le temps qu'il intègre son identité, son rôle parmi nous, notre langage et la connaissance essentielle de ce monde: ses règles, ses codes, les gens qui le peuplent, les émotions et les sentiments qu'ils sont capables de ressentir et qu'il éprouvera à son tour. Sa sagesse grandira davantage à son réveil. Tu y veilleras n'est-ce pas ? »
« Oui Zeref. »
Le mage déposa une main sur sa joue pour la gratifier d'une tendre caresse. Mirajane ferma les yeux pour mieux savourer son contact et y trouver le réconfort dont elle avait besoin.
« Merci. Je vais me retirer dans mes appartements désormais. J'ai encore beaucoup de choses à faire. »
Mirajane rouvrit les yeux, attristée qu'il s'en aille déjà alors qu'elle venait à peine de le retrouver.
« M'aimez-vous au moins un peu ? », demanda t-elle avec espoir.
« Mirajane, l'amour que je te porte n'a aucune limite et ne faillira jamais. Personne ne pourra te voler ta place, tu es ma première née. »
Elle sourit faiblement, un peu rassurée mais probablement pas entièrement convaincue. Le mage noir était insondable. Son cœur et son âme étaient un océan de tourments et de secret. Mirajane aurait voulu être unique au monde pour lui, comme il était unique au monde pour elle. Cependant, elle réalisait combien ce rêve était prétentieux. Zeref déposa un baiser sur son front et quitta la pièce. Même si elle le voulait de tout son cœur, Mirajane ne devait pas le suivre. Elle n'avait jamais su ce qu'il manigançait quand elle n'était pas là, mais la réponse était peut-être désormais sous ses yeux. Il en créait d'autres dont elle était la première. Le pouvoir monstrueux de Zeref était compensé par un autre plus puissant encore : celui de donner la vie.
Les jours suivants, Mirajane veilla Laxus par curiosité ou par malveillance non assumée. Il se peut qu'elle l'ait maudit dans ses songes. Il se peut qu'elle ait espéré que son souffle s'arrête et que son cœur cesse de battre. Elle était surprise de son hostilité à son égard, Mirajane était née pour être aimante et optimiste. L'arrivée de cet intrus la métamorphosait. Plus elle le regardait, plus elle le trouvait beau. Oui, il était beau, c'était la seule personne que Mirajane trouvait belle en dehors de Zeref. Son mépris pour lui grandissait à mesure qu'elle constatait jour après jour combien il était parfait. Ô, comme Zeref avait dû mettre beaucoup d'amour dans sa conception ! Peut-être plus qu'il n'en avait mis dans la sienne. La jalousie corrompait de plus en plus son cœur, telle une insidieuse gangrène. Agenouillée devant le lit de Laxus au huitième jour, Mirajane fut animée d'une puissante colère. Elle se redressa brusquement et, de sa main crochue ayant pris son apparence démoniaque, elle balafra le visage parfait de cet homme aux cheveux d'or, laissant un éclair traversant son œil. Au moins avait-elle eu l'indulgence de ne pas transpercer sa paupière et ne pas l'aveugler ! Puis, soudainement, ses cruelles pensées s'envolèrent et elle réalisa son geste. Elle avait levé la main sur une personne inconsciente, elle, la douce Mirajane. La main ayant repris sa forme humaine initiale se rabattit sur sa bouche pour étouffer son hoquet de choc. Qu'avait-elle fait ? Mirajane saisit le drap blanc et le remonta pour le presser sur la plaie. Elle ne sentit pas le léger mouvement du corps du blond. Puis, son regard inquiet rencontra l'autre œil parfaitement réveillé de Laxus.
Laxus n'avait ouvert qu'un seul œil sur le monde et sa vision s'était précisé sur un visage penché sur lui, le visage de ce que sa connaissance actuelle caractériserait d'ange. Eblouissante et pure. Sa rétine fut comme brûlée par les rayons du soleil. L'ange prit peur de le voir réveillé. Après avoir sursauté, elle recula hâtivement. Laxus ouvrit l'autre oeil et se redressa lentement en position assise sans la quitter du regard. Il ressentait une légère douleur du coté droit de son visage mais n'y prêta pas attention. « Mirajane ? » murmura t-il d'une voix rauque et quelque peu éraillée. L'ange sursauta de nouveau, stupéfaite. Le premier mot prononcé par Laxus était le prénom de la blanche, le seul qu'il connaissait avec celui de Zeref et son propre prénom. Terrifiée, Mirajane bredouilla « je suis désolée ». Quand elle enclencha le mouvement vers la porte, Laxus se défit prestement des draps.
« Mirajane ».
Zeref lui avait fait don d'un sous-vêtement mais même s'il avait été entièrement nu, Laxus n'aurait ressenti aucune gêne. La pudeur lui était inconnue. Ses muscles ne répondirent pas vraiment lorsqu'il posa le pied au sol. Il manqua de tomber et Mirajane se figea en remarquant du coin de l'œil que Laxus chancelait. Elle pivota légèrement, tiraillée par l'envie de l'aider, mais se ravisa aussitôt en voyant qu'il se redressait. Ses muscles avaient été taillés pour faire de lui un athlète, il avait juste eu besoin d'une minute pour que son cerveau établisse les bonnes connexions avec les membres qu'il utilisait pour la première fois. Mirajane voulu reprendre sa course vers la sortie mais c'est elle, finalement, qui chuta dans la précipitation. Elle jeta un coup d'œil apeuré derrière elle. Le démon n'était déjà plus à sa place. Se relevant rapidement, la belle voulut reprendre sa course mais découvrit l'objet de ses craintes devant elle. Mirajane s'arrêta net sur la pointe des pieds, le visage ébahi et la respiration coupée. Même perchée sur ses orteils, elle restait bien plus petite que lui. Les mains qu'elle avait replié contre elle pour se protéger furent doucement couvertes par celles de Laxus. Le visage incliné vers elle, il plongeait son regard tendre et rassurant dans celui inquiet de l'ange qui l'éblouissait et l'intriguait tant. Celle-ci demeura les yeux écarquillés, envoutée et bercée par la tendresse qu'il dégageait. La mâchoire de Laxus était marquée, ses pommettes était saillantes et ses lèvres pleines. Il avait un regard à la fois grave, doux et curieux. Il était encore plus beau et elle-même se sentait belle comme jamais lorsqu'il la regardait ainsi. Leur coeurs battaient à tout rompre. Une chaleur étrange s'était installée dans le ventre de Mirajane. Après un court instant où la fée blanche retint sa respiration, le bout de ses pieds se mit à piétiner vers l'arrière et ses doigts glissèrent lentement hors de la douce prise de Laxus. Elle recula à un mètre de lui par ses petits pas de souris et, lorsqu'elle retomba mollement sur ses talons, la magie de leur découverte mutuelle s'était évaporée. Le blond voulut s'avancer vers elle à nouveau mais elle l'arrêta d'un geste de la main.
« J'aimerais être seule » sa voix avait faibli et elle s'éclaircit la gorge. « Laisse-moi passer. »
« Tu n'avais pas l'air de réprouver ma compagnie ces derniers jours où j'ai senti ta présence. »
Mirajane le fusilla du regard car elle n'avait rien à répondre pour contrer ses propos véridiques. Elle le trouvait un peu trop vif d'esprit pour quelqu'un sortant d'un coma de plusieurs jours et ne connaissant rien de concret sur la vie. Ou alors était-ce un cruel manque de tact, ce qui était plus probable. La vue de Laxus se brouilla de moitié, son œil droit s'était recouvert de quelque chose d'étrange qu'il essuya d'un revers de son avant-bras. Il découvrit sa peau tâchée d'un liquide rouge vif.
« Qu'est-ce ?
— Du sang. Je t'ai blessé »
— Pourquoi ? »
Rien dans sa voix ne trahissait quelconque reproche. Il était seulement curieux. Pourtant, Mirajane l'interpréta comme une accusation. Elle serra les poings et releva le menton, ses yeux lançant des éclairs de colère.
« Parce que… parce que je te déteste, Laxus ! »
Elle ne vouait amour et respect qu'à Zeref ! La fée blanche le dépassa en prenant soin de le bousculer sèchement de l'épaule. Elle avait beau avoir une apparence frêle, Mirajane était redoutable. Laxus resta un instant bouche bée devant sa réaction. Qu'avait-il fait pour mériter un tel traitement ? Il venait de naître, bon sang ! Malgré son corps d'adulte, Laxus était presque comme un enfant ! Les sourcils froncés, il tourna le visage vers elle en arborant cette expression dure et austère qui le caractériserait à l'avenir.
« C'est pourtant toi qui a une attitude détestable, Mirajane ! »
L'intéressée claqua la porte et courut dans le couloir sans avoir la moindre idée de l'endroit où aller : elle fuyait son chez elle ! Au tournant du couloir menant aux escaliers, elle percuta un corps et leva le regard vers le visage concerné de Zeref.
« Mirajane ? »
La blanche se recroquevilla et posa le front sur le torse de son maître avant d'éclater en sanglots.
