Bonjour, bonsoir à tous et à toutes, voilà, je commence une fan fiction Pokémon qui me tient à cœur, et que j'avais en tête depuis un moment, à savoir celle-ci! Mes chapitres sont assez long à la base ( environ 18 pages sur open office par chapitre) et donc lent à créer, si vous aimez, armez-vous de patience, parce que je fini à peine le chapitre deux ! J'espère que vous allez aimez, n'hésitez pas à commenter, aimer, partager la fan fiction, à moins que ça soit sur YouTube qu'on dise ça?

Bonne lecture et à la prochaine fois !


Disclamer : Rien, sauf Clyde et ses propres réactions, ne m'appartient. (J'ai un peu spoilé, je crois, dans le chapitre précédent ce qui allait se passer, dans mon disclamer, oubliez ça! xD)


Chapitre 1: Voltaire ou la Mort.


« Bien le bonjour ! Bienvenue dans le monde magique des Pokémons ! Mon nom est Chen! Les gens souvent m'appellent le Prof. Pokémon ! Ce monde est peuplé de créatures du nom de Pokémon ! Pour certains, les Pokémon sont des animaux domestiques, pour d'autres, ils sont un moyens de combattre. Pour ma part... l'étude des Pokémon est ma profession. Tout d'abord, quel est ton nom ? »

Ce texte, cette tirade... Je l'avais parcouru tant de fois depuis que j'avais reçu mon premier jeu Pokémon, 12 ans déjà ! C'était avec une certaine nostalgique que je mettais fébrilement mon nom d'emprunt qui était toujours le mien dans les jeux vidéos comme Pokémon ou Zelda.

« C-L-Y-D-E »

Le professeur pixelisé recommença donc son speech de bienvenue, qui sonnait comme une douce mélodie à mes oreilles.

« Ok ! Ton nom est donc Clyde ! Voici mon est ton rival depuis sa toute jeune enfance... Heu...C'est quoi donc son nom déjà ? »

Cet aspect surréaliste de la cartouche m'avait toujours interpellé, comment pouvait-on oublier le nom de son petit-fils ?! Vu les choix qu'on me soumettait, à savoir Blue, Regis ou … Jean, j'avais décidé de le baptiser à ma convenance. Je lui offrit un nom qui m'insupportait, bien qu'il soit porteur d'espoir.

« Ah oui ! Je me souviens! Son nom est Utopy ! Clyde ! Ta quête des Pokémon est sur le point de commencer ! Un tout nouveau monde de rêves, d'aventures et de Pokémon t'attends ! Dingue ! »

Alors, ma fidèle et antique Gameboy Color jaune se figea. Plus rien, pas un son, pas un mouvement, là où le personnage devait rétrécir et se mettre à briller pour apparaître dans sa chambre, le personnage ne faisait que me fixait, et je le fixait en retour. Un sentiment de malaise commençait à glisser, gelant mes veines et mon sang, sans pour autant avoir une explication logique, rationnelle, je commençais à avoir une sueur froide et les mains moites. Est-ce parce que j'avais peur de l'état de ma console adorée, ma première console ? Ou alors, est-ce parce que son regard perçant me fixait avec un air provocateur qui semblait dire " Bah alors ? T'es encore à jouer à ton âge ?"

Puis, un petit mouvement se fit. Une statique sur l'écran, qui montrait toujours le personnage principal me fixant avec son regard inquisiteur. Et, chose qui me fit sursauter, une nouvelle boite de dialogue apparut. J'étais pourtant sûr à 110% que c'était ma console, MON jeu, et pas une version crackée de mon jeu préféré ! Curieux tout de même, je pressais frénétiquement la touche A pour enfin comprendre le contenu de la boite de dialogue, qui était vide. Puis, finalement, au bout de 30 longues secondes, 30 secondes interminables qui semblaient durer une éternité, l'écran devint noir à l'exception de la boite de dialogue, signe que le jeu tournait encore. Un mot, puis un deuxième apparurent, et au final, une phrase se dessina sur mon écran.

« Bonjour Clyde. Ça doit t'ennuyer, de recommencer le même jeu, encore et encore... »

Un choix, Oui,Non... Que répondre ? C'est vrai que personnellement, je connaissais le jeu presque par cœur, à force d'y jouer, ça devait être au moins la trentième fois que je recommençais, effaçant ma sauvegarde et recommençant à zéro à chaque fois... Mais une chose me perturbait. Pourquoi avais-je cette sensation bizarre que quoi que je réponde, l'événement ne changerais pas ? Pour tester, donc, je répondis « Non » et sélectionnant le choix disponible.

« Oh ? Alors pourquoi effacer l'équipe qui s'est dévouée pour te porter jusqu'au sommet, vaincre Mewtwo ? »

Là, quelque chose clochait. Si j'efface une sauvegarde, comment, alors, cette dernière pouvait influencer sur celle que je venais de créer ? Et comme si ça ne suffisait pas, le texte défila plus vite encore, se déroulant tout seul, j'eus des difficultés à le suivre, mais je réussi à lire tout ce monologue virtuel.

« Que fais-tu de tes 3 starters, qui attendaient le retour promis de leur dresseur adoré ? L'équipe de champions que tu avais entraîné avec soin, et efficacité ? Crois-tu qu'ils n'ont pas de sentiments ? Juste un tas de données sans importance ? Et si la balance changeait et que tu comprenais ce que ça faisait ? Je suis avec toi depuis presque une décennie et je n'ai fait que voir ton dédain augmenter, s'accroître avec les victoires de plus en plus faciles. Pokémon est un jeu pour enfant, n'est-ce pas ? Pourquoi ne pas monter le niveau de difficulté de deux crans alors ? Pour passer à une version plus adulte de ce qui pourrait te tenir occupé des mois et des mois sans que tu puisse en voir la fin ? »

Mes yeux me brûlaient à cause de l'intensité d'éclairage de l'écran... Wait... La Gameboy Color n'a pas de rétro éclairage... Oh putain, qu'est-ce-qu'il se passait ? Je suis en train de rêver ou mon jeu me PARLE ?! Pourtant, ça faisait assez longtemps que je n'avais pas toucher à un bon verre de whisky, qui serait le bienvenu pour l'instant. Je sais que je devrais jeter la console contre le mur, mais, pour une raison inconnue, mes mains semblaient collées au plastique, comme si on les avaient soudées... Pourquoi je ne me réveille pas ?!

« Tu voulais une aventure Pokémon ? Tu l'auras. Mais crois-moi, tu risque de t'en mordre les doigts... »

Puis, plus rien. La console toujours dans mes mains, je me sentais flotter, puis, les yeux toujours rivés sur la console, absorbé par le déroulement de cet événement dans le jeu, je ne constatais pas le noir profond qui m'entourait. Non, je ne voyait que le personnage principal, de retour à l'écran, qui semblait ENFIN rétrécir pour m'offrir un jeu NORMAL et serein... Au moment où il commença à briller et disparaître, je ressentis alors comme une pression horrible sur mes tempes, puis... Plus rien. Je m'étais évanouis...

Mon réveil en sursaut ne fut pas amoindrit par le rayon solaire qui m'eut taquiné les rétines à peine ouvertes. Les refermant avec violence et les cachant derrière mon bras gauche, je poussais un gémissement pitoyable. J'avais dû m'endormir devant l'ordinateur ou ma Gameboy, encore une fois, les volets ouverts, et le fait d'être sur le sol me confirmait mon hypothèse. Ma tête me faisait un mal de chien, et je sentais une bonne odeur provenant de quelque part dans la maison. Sûrement ma mère. Depuis qu'elle est en visite chez moi, elle semblait ignorer que je m'étais débrouillé près de 2 ans sans elle dans ma colocation avec des étudiants en médecine. Ils étaient toujours absent, mais ils payaient presque la totalité du loyer pour cette sublime maison en bordure de Strasbourg. J'allais donc vraiment pas me plaindre du manque de compagnie. Surtout si c'est pour entendre leur blague de scatophiles... Bref, je me relevais, les yeux toujours mis-clos à cause de mon aveuglement temporaire. Machinalement, je descendis et suivis l'origine de l'odeur. Je n'avais pas souvenir de ces meubles, mais après tout ça doit bien faire 2 semaines que je ne quittais plus ma chambre autrement que pour uriner et m'aérer le soir avant de geeker comme un vieux sac !

« -Miam, ça sent bon 'man, t'as fait quoi de bon ? » demandais-je, avec une voix enroué sûrement dût à ce courant d'air que j'avais sentis avant de me réveiller.

« -Je nous ai cuisiner des gaufres avec un sirop de baie Fraive, tes préférées, non ? » fit alors une voix que je ne reconnaissais pas... D'abord amorphe, j'acquiesçais sans vraiment de volonté, avant d'ouvrir enfin mes yeux et de constater que je n'étais PAS chez moi et qu'en face ce n'étaitPAS ma mère !

« -Bordel vous êtes qui ?! » m'écriai-je, avant de m'armer un couteau qui traînait sur la table et de me mettre sur mes gardes, les poings redressés devant mon visage.

« - Clyde ! En voilà une façon d'agir, devant sa mère ! Calme-toi tout de suite, sinon c'est Machoc qui s'en occupera ! Assieds toi à côté de moi et mange tes gaufres ! » hurla-t-elle alors, en fonçant vers moi, une cuillère en bois à la main, menaçante.

Un peu abasourdi, je ne savais pas pourquoi, mais j'obéis et aussi, j'allais m'asseoir en face de l'assiette de... gaufres ? Qu'elle m'avait désignée. Il y en avait pour un régiment, ma parole ! Mais mon appétit était coupé par la situation. What the flamming fuck ? Je n'arrivais pas du tout à situer l'odeur de ce sirop de... Fraives ? Non, des BAIES Fraives. Au début je pensais à un zozotement de la part de cette femme étrange, mais en voyant le sirop bleu et sucré, je me disais qu'effectivement, j'avais bien entendu... mais c'était absurde ! Ça n'existait PAS ce genre de baies ! C'est un fruit FICTIF !

« - Bon, il arrive qu'un jour le fils aimé quitte la maison. C'est la vie ! Le Prof Chen te cherche. Il est dans la maison voisine. » Après m'avoir débité cette petite tirade, ma... « mère » ? semblait soulagée et elle repartie faire ses gaufres sans se soucier de moi et de mon air d'ahuri fini... Le QUOI m'attends ?! Et je reconnais ce dialogue ! C'est la tirade que la mère du protagoniste disait, quand on lui parlait quand on commençait le jeu ! Putain, je m'étais fait enlevé par un groupe de geeks ! C'était à cause de ma victoire au championnat de France et certains avaient mal prit le fait que je les batte ? Bordel, c'est un JEU ! Relâchez moi, bandes d'enfoirés ! Décidant de ne rien dire et de ne pas manger ces gaufres, je me dirige alors vers la sortie.Là, j'en tomba sur mon postérieur ! Ils avaient vraiment fait un travail de titans pour me faire croire à cette mascarade ! Ou alors, ils m'avaient drogués ? Endormis ? Mis dans un coma ? Je ne savais pas trop... Sans trop y penser, je me souvenais un peu de mon rêve étrange, avec mon jeu Pokémon jaune qui m'avait directement adressé la parole en m'insultant presque parce que je n'accordais pas d'importance à... Bon, c'est pas avec ça que je'allais avancer. Premièrement, moyen de vérifier si oui ou non je rêve. Voir ce qui va arriver quand je rencontrerais le professeur Chen ! Automatiquement, je me mis en route vers le nord de la ville, sans même prendre la peine d'aller voir le laboratoire, je savais, enfin, s'ils avaient bien scénarisé tout ça, ce qui se passerait. Je me ferais stopper par le professeur avant de toucher les herbes et il capturerais un … Pikachu... MON Pikachu ! Ah, si seulement ça pouvait être vrai... C'est le fantasme secret de tout joueur de Pokémon qui se respecte, pouvoir approcher de VRAIS pokémons ! Je me hâtais d'autant plus vite vers le nord de la ville et m'arrêtais juste avant le passage vers la route une. J'allais considérer tout ça comme plutôt bien imaginé et pensé, puisque qu'on se croirait presque dans le jeu, pour le coup ! L'espace verdoyant que je voyais s'étendre devant moi était juste sublime ! Je ne savais pas dans quel endroit du monde ces enfoirés m'ont envoyés, mais c'était un très beau choix pour retenir prisonnier un pauvre geek, j'étais en extase devant une fleur quand soudain, j'entendis une voix me hurler quelque chose incompréhensible. Je patientais encore, le temps que cette personne arrive à mon niveau, courbé et essoufflé.

« -Hé toi là ! Huuff ! Huff ! Pas un... Pas de plus ! » fit alors le vieil homme, en redressant son buste, époussetant sa veste immaculée de scientifique.

Pincez-moi... Je rêve... C'était le PROFESSEUR CHEN ! Meilleur. Rêve. Ever !

« -De justesse ! Des Pokémons sauvages vivent dans les hautes herbes ! Tu es suici... » commença à m'enguirlander l'illustre professeur. A peine eut-il finit sa phrase scriptée qu'un pokémon sauvage apparut. C'était du tout cuit, mon starter était en face de moi ! C'était bien le bruit que j'avais entendu avant qu'il arrive, comme s'il voulait s'en prendre uniquement au professeur et qu'il en avait rien a foutre de moi … Un peu vexant, sur le principe, je l'admets...

Le pikachu sauvage, apparut devant le professeur était TOUT sauf souriant. Il semblait prêt à mordre, agressif, la queue crépitante d'électricité statique. Moins attachante qu'on y croirait !
Le professeur Chen, sans se soucier de ça, en fredonnant, presque, fouilla dans son sac pendant deux bonnes secondes, peut-être moins, sans sortir de Pokémon. Il en sortit une simple pokéball et la jeta sur la souris qui se chargeait en électricité pour ce qui semblait être une attaque de type électrique et qui , je pense, nous tuerais facilement, si cette dernière nous touchait. Je priais silencieusement pour que le professeur, comme dans le jeu, l'attrape d'un coup de poker, d'un seul coup ! La pokéball frappa violemment la joue rouge de ce pikachu, qui se fit enfermer de force dans cet appareil mystérieux, de technologie inconnue. Un tic, deux tic, trois tic … Un clic sonore se fit entendre, et le bouton rouge au centre devint blanc. Capture réussie. Le professeur, content de lui lâcha un petit « TOP COOL! » avant de se rappeler ma présence.
« Pfou ! Des pokémons sauvages peuvent surgir tout instant ! Tu as besoin d'un pokémon pour te protéger ! Allez, suis-moi! Viens par-là ! » Son air de violeur n'était pas très rassurant, mais résolu à obtenir ce Pikachu, je le suivis d'un bon pas alors qu'on marchait en direction de son laboratoire. Et quel laboratoire ! Beaucoup plus grand qu'il n'y paraissait sur le petit écran de ma console, ce bâtiment était aussi grand que mon ancien lycée, qui pouvait accueillir plus de 1300 élèves ! Il était également surmonté d'un éolienne et se situait en bordure du village, à l'est. A côté de lui, la forêt suivait, puis plus rien. Je me demandais quand même si je pourrais y faire un tour, voir où les limites de cette situation étaient ! Suivant toujours docilement le professeur, nous entrâmes alors... Dans l'âtre de tous les savoirs Pokémon de l'époque ! Quelle belle surprise de voir … Mon rival ! Quel nom ont-ils choisi pour lui ?

«- Pépé ! J'en ai marre d'attendre ! » fit l'adolescent qui faisait face au professeur, à mes côtés .
Moment de vérité...

«-Heu ? Quoi ? Utopy ? Pourquoi es-tu déjà là ? Je t'avais dit de venir plus tard. Enfin... Pas grave. Regarde Clyde. Vois-tu cette balle sur la table ? On appelle ça une Pokéball. Elle contient un joli pokémon ! Tu peux l'avoir. Vas-y ! Prends-la ! »

Sachant très bien que ce prénom atypique ne pouvait venir que de MON subconscient, cela me calma un peu, j'étais donc dans un rêve, et non dans un test de substances illicites hallucinogènes... Rassurant ! Je vais donc profiter de ce rêve un maximum ! Utopy, comme dans le jeu, ne put s'empêcher de mettre son grain de sel en interpellant son grand père, le suppliant de lui donner son Pokémon. J'étais d'accord, sur deux points : J'aurais mon Pikachu, et ce PNJ se casserait ENFIN de mon champs auditif, sa voix m'était insupportable !
Le professeur, dans sa grande sagesse, et sûrement patience, ne frappa pas ce gosse dans un corps d'adolescent, mais lui fit signe de patienter. C'est bon grès mal grès qu'il accepta enfin de la boucler et de me laisser faire avancer la trame de mon rêve. J'avançais donc, doucement, mais sûrement, en direction de cette pokeball, qui contenait l'Evoli qui sera destiné à Utopy. Je le voyais à travers, en voilà une chose pratique. On pouvait également voir plusieurs données qui semblaient correspondre aux statistiques, niveau, bref, le « sommaire » du menu dans le jeu. Je vis dans le coins de mon périmètre de vision mon rival s'agiter, de plus en plus, au fur et à mesure que je tendais ma main vers la pokéball. Pour le taquiner, j'avançais et reculais ma main, il commença à serrer les poings, sûrement excédé par mon attitude et ma lenteur. Aussi, il se dirigea vers moi et prit de lui-même la pokéball de la table avant de le réclamer comme étant sien. Étrange. Mais si l'histoire avance...

« -T'es trop putain de lent Clyde ! Je veux ce pokémon ! » Il le fourra aussitôt à la ceinture qu'il avait, qui possedait des petits clips pour porter les pokéball, apparemment. Je constatais à ce moment que j'en avait également une. Note personnelle, voir son apparence une fois que cet événement sera fini !

« - Putain, t'es lourd Utopy ! Tu sais pas attendre ton tour ou quoi ? Rends moi mon pokémon ! »
Oui, c'est ça, jouons le jeu!Je ne pensais pas de toute façon qu'on récupère l'Evoli et cela montrera un début de rivalité avec cette caricature de dresseur.

« -UTOPY,CLYDE ! Qu'est-ce-que vous faites ?! » s'écria alors le professeur Chen, rouge de colère. Oups... ne pas le mettre en colère...

« -Pépé, c'est le destin, je DOIS prendre ce pokémon ! Il est fort, c'est normal que les gens forts aillent ensemble, et que les minables traînent dans leur médiocrité ! »

« - Mais... Enfin mais... Bah, c'est que … Ok. » dépité, toute colère évanouit, le vieux professeur semblait dégonfler comme un soufflé au fromage raté. C'était un spectacle assez... Affligeant, triste, même. Il venait de se faire marcher dessus par un gosse qui devait au moins avoir 40 ans de moins que lui ! Et il semblait avoir honte de lui, compréhensible, mais il ne disait rien d'autre ! Putain, donnez-moi mon Pikachu que je l'expose ce connard !
Je fulminais, aussi; quand le professeur m'appella pour me donner un autre pokémon, que je savais être Pikachu, je me dirigeais à grand pas sonore vers lui, le cœur battant la chamade. Mon premier pokémon … Enfin, mon premier dans cette... Partie ? Peut importait, sur le coup, tout ce que je voulais, c'était écraser cet enfoiré de première !

« -Clyde, voici un pokémon capturé un peu plus tôt. Il est pour toi. Mais... Il est encore un peu sauvage. » dit-il avec un air soucieux et dépité sur le visage. Je pris la pokéball contenant mon premier pokémon de ses mains avec respects, et souriant, je le remerciais.
« - Huum... Il est de tradition de nommer son pokémon, pour lui donner un aspect individuel, unique, puisque c'est le votre et pas celui de n'importe qui, il deviendra votre ami, un surnom est ce qui permet de renforcer un lien avec son pokémon. Veux-tu surnommer ton premier pokémon, Clyde ? » me demanda alors, en se raclant la gorge le Prof Chen, très professionnel.

« -Oui, je sais déjà comment je vais l'appeler. » Je vérifiais alors son sexe, pour ne pas me tromper dans l'appellation de mon Pikachu . Merde, ça s'affiche pas ! Y' a pas cette donnée ? Ah, mais oui ! Si mon rêve s'inspire de mon jeu Pokémon Jaune, le système de sexe n'était pas encore mis en place ! Bon, j'allais en profiter donc !
« Sors de là... Voltaire ! »

Un éclair rouge fendit l'espace entre le sol et ma pokéball tendue, et au bout du laser, mon pokémon apparut.
« Pika ? »

Voltaire, mon premier pokémon et mascotte de la firme pokémon dans la réalité me regardait sans comprendre où il était. Il devait probablement être déstabilisé, puisque la dernière fois qu'il a vu la lumière du jour, il était dans les hautes herbes du nord du Bourg Palette. J'imagine que ça doit être bizarre, d'être entouré de plein de créatures autre que sa propre espèce, qui ne nous comprenaient pas …
Compatissant avec le pikachu, je m'accroupis et j'attendis qu'il fasse le premier pas. Patient, je le regardais, un sourire mince aux lèvres, en pensant que j'avais devant moi une partie des plus grand fantasmes de joueurs. Décidément, parfois, les rêves étaient merveilleux ! Après, dans mes souvenirs, si le jeu était fidèle à la version anime de Pokemon, il devrait essayer de me tendre la main, et m'électrocutera. Déglutissant, j'essayais de mettre cette idée de côté, et continuait à regarder mon pokémon. Mon rival s'impatientait, apparemment, dans le script, il ne bougera pas tant que je ne serais pas prêt à l'affronter. Parfait, je vais un peu lier avec mon Pokémon.

« -Bonjour Voltaire. Je m'appelle Clyde, je suis ton dresseur et j'espère qu'on s'entendra bien, tout les deux, je sais qu'on va faire plein de choses ensembles, vivres pleins d'aventures, ça te plairait ? » fit-je, avec ma main, à moitié molle, avancée et posée sur mon genou, tendu vers Pikachu. Ce dernier la renifla, le contact avec sa petite truffe humide me fit fondre, c'est fou comme cette créature pouvait être adorable ! Finalement, il sembla accepter l'odeur et se rapprocha un peu plus. Gardant toute fois ses distances, mais c'était un bon début . J'enchaînais alors, jouant cette fois la carte de la compétitivité pour gagner sa confiance.

« -Tu sais, le vieil homme que tu as attaqué, avant de te faire capturer ? Le professeur Chen, je te présente son petit-fils, Utopy. Il est un peu con, mais ça reste un brave gamin. Mais le problème, c'est qu'il est trop sûr de lui. Je proposerais qu'on mette à profit le fait qu'il ait rabaissé son grand-père pour l'affronter, et lui prouver que contrairement à ce qu'il a dit, nous ne somme pas des « minables » ou des « moins que rien », t'es partant ? » Je vis une petite étincelle sortir de la joue gauche de ma petite souris jaune, un sourire malfaisant planté sur sa bouille. Apparemment, il avait très bien compris la partie où Utopy l'avait indirectement traité de sous-merde et était plus que motivée pour lui faire bouffer une pile électrique par l'anus. Je n'avais pas besoin de sa confirmation pour savoir qu'il était partant. Il se planta sur mon épaule, un air de défi et une détermination farouche qui ferait fuir Arceus lui même peint sur son visage. Je marchais alors, tranquillement, vers la sortie, sachant ce qui allait se passer.

« -Minute, Clyde ! Voyons lequel de nos Pokémon est le plus fort ! Allez viens te battre, minable ! » s'écria, alors, Utopy, à l'autre bout du laboratoire. Je souris avant de me retourner, l'air faussement outré.

« -Répète moi ça ?! Tu veux mon poing dans la figure le nabot ?! »

Dieu que je suis bon à ce jeu là, on jurerais que j'ai fais ça toute ma vie ! Ah, ce sentiment délicieux de maîtriser son avenir...

« -Dégaine ta souris, que mon Pokémon puisse dératiser tout ça ! » provoqua encore Utopy, sa pokéball à la main, prêt à en découdre.

Le professeur soupira, et autorisa donc mon rival et moi-même à me battre dans son laboratoire, d'après lui, les pokémon ne sont pas encore assez fort pour faire de gros dégâts aux lieux, donc pas de gênes... Mouais, il avait juste peur de ce que lui dirait Utopy s'il avait dit non, en résumé .

« -Prêt, Voltaire ? » demandai-je, en regardant la souris qui était toujours sur mon épaule. Je sentais l'air picoter et mes poils se dressaient un petit peu. Oh oui, il était plus que prêt !

« - Je vais faire office d'arbitre, dans ce cas. » fit lors le professeur, en s'éloignant un peu. « Ce match opposera donc Utopy Chen à Clyde Hikari à un Pokémon chacun. Le perdant devra donner la moitié de son argent à l'autre et les autres règles de la ligue pokémon s'appliqueront également. Tout Pokémon trop blessé pour combattre sera déclaré hors combat. La mise-à-mort du Pokémon n'est pas autorisée. » débita alors le vieil homme, d'une voix lasse.

Attendez, la QUOI des Pokémon ? Ils pouvaient mourir s'ils n'avaient plus de PV ?! C'était quoi ce bordel ? Je suis sûr qu'il y avait une couille dans le potage, là ! Je suis dans un Nuzlocke challenge ?! Mais pourquoi je rêverais de ça ?!

Utopy sourit férocement et lança gracieusement sa pokéball dans les air, celle dernière s'arrêta en plein air, libérant l'Evoli qu'elle contenait et revient dans la main de son propriétaire. Trop classe ! Il fallait que je fasse la même, un de ces jours, sans que ça plagie trop, non plus, faut pas déconner.

Evoli semblait assez féroce, lui même, même si son air de nouveau né était tellement attendrissant que je me retins de venir le caresser.. Il avait ses sourcils froncés et jappa agressivement quelque chose que personne ne comprit à mon Pikachu, qui sauta de mon épaule, pour se dresser sur ses deux pattes arrières, un sourire narquois au visage. Ça allait pas être beau à voir... Mais c'était quand même à moi de diriger mon Pokémon ! Aussitôt, je m'essayais à quelques ordres.

« - Voltaire ! Dirige toi rapidement sur sa gauche, et lance une attaque Éclair ! » m'écriais-je, en pointant la direction voulue à mon Pokémon. Ce dernier s'exécuta et s'approcha de l'Evoli par la gauche, en lui envoyant un éclair à bout portant. L'Evoli l'éloigna d'un coup de queue dans le décors. Ce geste anodin, instinctif, était pourtant une attaque qui baissait la défense de Voltaire, et je ne pouvais pas faire trop durer le combat, si Utopy voulait la jouer à la dérobée.
« -Recommence, mais de plus loin, cette fois, Voltaire ! » lui ordonnai-je, alors que la souris revint vers moi d'une traite, se retourna et lança son attaque à nouveau.
« -Evoli, ne le laisse pas s'enfuir, pourchasse le en t'aidant de Charge ! » ordonna alors Utopy, qui s'était mis à passer en mode offensif.

Heureusement, son attaque ne toucha pas Voltaire, mais la distance était à nouveau réduite, ce qui ne gênait pas Voltaire, qui fit de lui même une attaque Rugissement, sûrement pour insulter son Rival à lui . En réponse Evoli l'envoya dans le décors avec une nouvelle attaque Mimi-queue. Dingue comme cette attaque, inutiles et sans effet apparemment, pouvait être utile dans un vrai combat Pokémon !
« -Evoli, Charge ! » Je voyais le Pokémon adverse se rapprocher de plus en plus du mien, aussi, j'ordonnais à Voltaire d'esquiver et envoyer un éclair également. Son attaque fit encore une fois mouche, mais malheureusement, Evoli en fit de même. Les deux mimi-queue avaient bien affaiblies Voltaire, aussi, ce dernier sembla mal au point quand il se releva. Il était essoufflé et avait mis deux ou trois secondes à se relever. Pendant ce temps, Utopy n'avait pas attendu, et le pokémon du petit-fils Chen était sur le mien en train de le frapper avec sa queue. Une attaque Torgnole il me semblait. Ce qui était étrange, puis qu' Evoli ne l'apprenait pas au niveau 5 ! Décidément, ce rêve prenait de plus en plus de liberté par rapport à l'histoire originale !

« - VOLTAIRE ! Relève toi, s'il te plaît ! Me fait pas ce coup foireux, arrête moi cette blague, débarrasse toi de ce chiot avec un nouvel Éclair ! » m'écriais-je, un peu paniqué, je l'avoues. Et là, le miracle eut lieu...

« -Evoli, finit le avec un Charge bien placé ! » avait ordonné, cruellement, Utopy, qui savait que cette attaque serait très sûrement fatale à mon Starter. Mais Evoli n'eut jamais le temps de suivre cet ordre, car un Éclair transperça le toit du professeur Chen, et frappa les deux Pokémon. Voltaire avait... fait une attaque Éclair en coup critique ? Si c'était ça, j'ai hâte de pouvoir tester d'autres capacités en critique ! C'était tellement impressionnant que je dû refermer la bouche pour ne pas avoir l'air ridicule, quand Utopy me tendit, l'air amer, la moitié de ses économies.

« -QUOI?! Incroyable! J'ai pas pris le bon Pokémon ! » fit-il en simple commentaire.

« -Le vainqueur est Clyde Hikari, et Voltaire le Pikachu ! » fit alors, sortant de sa torpeur, le professeur Chen.

Il n'avait pas beaucoup... Arbitré, pendant le match, m'étais-je dis, c'est vrai que c'était dur d'arbitrer un match comme ça, surtout quand un des combattant est son propre petit-fils. Je regardais rapidement le haut de la pokéball de Voltaire, qui avait apparemment monté un niveau. Bien, bien, parfait tout ça ! Je tentais de garder Voltaire dans sa pokéball, mais, bien sûr, comme dans le jeu, cela ne marcha pas comme prévu. Qu'à cela ne tienne, je peux bien le garder sur mon épaule, c'est pas un soucis !

« -Ok ! Je vais entraîner mon Pokémon ! Clyde, Pépé, à plus tard ! » fit alors, rapidement, Utopy, avant de partir par la porte d'entrée du laboratoire.

« -Hein ? Quoi ? Mais... Bah tiens ! C'est pas commun ! On dirait que ton Voltaire n'aime pas les Balls. » Fit-il, songeur. Il se rendait compte de ce qu'il venait de dire ?! J'avais jamais remarqué à quel point c'était... de mauvais goût ! Bien sûr, un enfant ne comprendrait pas dans ce sens, et essayerait de comprendre la sensation de liberté que Pikachu recherche etc, mais putain, le professeur était un obsédé, en fait !
« Tu devrais peut-être le garder avec toi. Au moins, comme ça, il sera content ! Tu peux lui parler et voir s'il commence à t'apprécier même si je vois que vous êtes tout les deux sur la bonne voie ! » expliqua-t-il alors, avec un grand sourire candide s'étirant d'une oreille à l'autre. C'était assez bizarre. Perturbant et pas très rassurant.

Mon ventre grogna, comme pour sceller toute discussions, et me rappeler, par la même occasion, que je n'avais toujours pas mangé ce matin là. J'avais eu peur de l'empoisonnement à la gaufre. Voltaire à l'épaule, je quittais à mon tour le Laboratoire Pokémon, en essayant de faire abstraction du trou dans le mur et des débris que notre bataille avec causée, avec Utopy. Je me dirigeais à nouveau vers la maison où j'avais commencé mon rêve, disons que c'était chez moi …

A l'instant où j'eus posé mon pied dans la maison, une mère sauvage apparut !
« -Clyde ! »
Faut que je me trimbale avec un carton sur la tête, pour pas me faire repérer, la prochaine fois … Un soupir de ma part, et un ricanement de la part de Voltaire, ce qui attira toute son attention à ma mère de pixel.
« -OH QU'IL EST MIGNON ! C'est le tien mon chou ? » s'extasia-t-elle, en prenant la souris dans ses bras, la serrant fort fort fort, comme quand on offrait une poupée à un gamin … Attendrissant, mais surtout dangereux, vu la tête que faisait Voltaire à ce moment, il était encore un peu sauvage, comme l'avait dit le professeur, et je pense que ce traitement doit lui être tout nouveau... Je pris alors des bras tentaculaires de ma fausse mère mon pauvre Pokémon, non sans avoir à mon tour ricané de sa mésaventure. Après avoir enfin mangé, je montais voir un peu la chambre où je me suis réveillé, le matin même. Il y avait dans la chambre tout ce qui définissait la chambre du protagoniste : Un lit, un bureau, un ordinateur et une télé avec une NES dedans, le traditionnel coup de pub pour Nintendo... C'est surement la seule chose de réel que j'allais voir avant un moment, si j'en croyais mes expériences passées, je ne me réveillais pas facilement, je devais surement en avoir pour un moment encore. Alors, je m'asseyais sur le lit, Voltaire en face de moi. Ce dernier me regardait, la tête incliné sur le côté, en signe d'interrogation.
« -Pika, Pi ? »

« -C'était sûrement le meilleur rêve que j'ai fait depuis longtemps... Bien mieux que les rêves où je me fait attaquer dans la rue par des T-Rex ! » Fis-je, un petit sourire au lèvres. Une règle de base, dans les rêves. Si deux conditions se rejoignaient, vous allez vous réveiller bientôt. Je m'explique tout de suite, si vous trouvez des incohérences et qu'en même temps, vous savez que vous dormez, alors, vous vous réveillez, vu que votre conscience est pleinement active. Je faisais donc mes adieux à ce Pokémon qui avait été mien pendant une journée. J'espérais juste qu'on pourrait encore vivre ensemble jusqu'à la soirée, où l'on se coucherait ensemble sous le ciel étoilé de la route 1 ?
« -Tu dois sûrement pas comprendre ce que je dis, là, mais je suis dans un rêve, un vrai rêve, où mon jeu vidéo préféré à prit vie , rien que ce combat m'a fait prendre conscience de toute cette excitation et cette adrénaline que tout cela implique, j'aurais vraiment souhaité rester, mais mon cerveau en a probablement décidé ainsi... En tout cas, je t'apprécie beaucoup, Voltaire, et tu t'es montré extrêmement courageux, dans le labo. Je pense que si j'étais resté plus longtemps, on aurait put finir par s'entendre et qui sait, peut-être même être potes ! » continuais-je, avec une mine attristée collée, incrustée à mon visage d'emprunt. J'attendais le bruit de mon réveil, qui tardait à venir. Pourtant, ce que je vous avais expliqué auparavant était vrai, si les deux conditions étaient là, je devrais déjà être en train de bouffer mon bol de céréale, avachit dans mon canapé-lit devant ma Gamecube et Zelda ...

Laissant cela de côté en soupirant, je me dirige vers la porte, Voltaire à mes côté. Je me tournais pour le prendre et le reposer sur le lit.

« -Non, Voltaire, je veux juste aller au toilette, je peux y aller seul ? » fis-je, en riant un peu devant l'air perplexe de mon Pikachu.

Résignée, la souris se plaça confortablement l'oreiller du lit, et je partis donc à la découverte de la maison, qui comportait plus que les 2 salles montrées dans le jeu ( chambre et cuisine) Je découvris que les toilettes se situées à droite de la chambre où j'étais, elle-même en face de l'escalier, bon, c'est pas si dur que ça à trouver, j'en conviens, mais bon, il fallait le savoir !
Je rentrais donc dans la salle d'eau, qui était composée d'un lavabo simple, une baignoire avec un rideau de douche tout autour avec des motifs en forme de goutte d'eau, le badge Cascade, notais-je. Et enfin, chose que je recherchais avant tout : Un miroir. Il était posé au mur, au dessus du lavabo, et me faisait donc face quand on rentrait. Ce que je vis ? Un visage familier, mais qui me fit suer tout de même... Red .

« - Oh... Merde.. » Je n'étais pas sûr de comprendre ce qu'il se passait. Sur le miroir, je me voyais, mais, chose très étrange, une boite de dialogue apparût soudainement, me faisant sursauter.

« Ne pense pas que c'est un rêve... »
C'était quoi ce délire ?! Vite, il fallait que je me réveille, VITE ! Je me pinçais, me mordais, cherchant par tout les moyens à provoquer un choc pour que mon cerveau s'active et me sorte de ce truc. Si une boite de dialogue était apparut, c'est que le rêve par de ce qu'il était, idyllique, réaliste ( dans la mesure où c'est Pokémon) avait totalement changé de nature, et je n'avais PAS envie de vivre un aventure pleine de putain de pixels, surtout que j'avais une très mauvaise expérience des rêves qui se changeaient sans que je le veuille...

« Non, ce n'est pas un rêve, te frapper ne fera que rapprocher l'échéance de ta mort, tu croyais jouer à un jeu ? »
Mais... ça me rappellais mon rêve de ce matin ! Enfin... Attendez, rêve ou pas ? Parce qu'un rêve dans un rêve dans un rêve ? Bordel, j'allais avoir une de ses migraine, moi ! Si ce que je pensais était vrai, alors c'est mon jeu Pokémon Jaune, qui me parle à l'instant. Dans... L'hypothèse où je ne rêvais pas, ce qui n'était pas très rassurant. POURQUOI MA CARTOUCHE ÉTAIT-ELLE HANTÉE ?!

« Je ne suis pas un fantôme. Je suis simplement fatigué de te voir tout le temps recommencer une partie, effacer tes amis et compagnon, comme si de rien n'était. Pourras-tu encore le faire, si tu les vois en face de toi ? » me répondit la boite de dialogue, dans le miroir. Le match de ce matin me revint en mémoire, Voltaire avait faillit y passer sérieusement. Jamais je n'avais eut autant envie de vomir, imaginant la petite souris jaune, la nuque fracturée par tout ces coups de queue de la part d'Evoli et de son maître qui souriait presque... Mon poing gauche atterrit dans le miroir, le fracturant. Pour la première fois, j'usais de mes cordes vocales contre une boite de dialogue, en étant sérieux. ( Ça nous est tous arrivé au moins une fois, d'engueuler sa console quand elle vous empêche de faire ce que vous voulez, j'y peux rien ! )

« - Ecoute bien, putain de jeu à la con, je sais pas encore si c'est vrai tout ça, et j'espère franchement pas ! Mais une chose est sûr, je vais finir le scénario et je vais rentrer, crois que ça va pas être joli joli pour toi quand je serais là... » La boite de dialogue changea encore, pour correspondre à une réponse du système.
« Bien, bonne attitude ! Tu pourrais sérieusement mourir si tu prenais tout ça à la légère! Mais bon, tout n'est pas finit une fois que tu auras capturé Mewtwo. Tu devras arriver à survivre dans tout les jeux Pokémon que tu possède... et finir l'histoire principale pour avancer dans la génération suivante ! Tu auras donc à battre dans l'ordre : Pokémon Jaune, Pokémon Cristal, Émeraude, Platine, Blanc. Je te fais grâce de ceux que tu ne possède pas encore, puisque je n'ai pas put préparer une région différente en conséquence. »

Voilà, bon ça s'est fait... Un café avec ceci monsieur le jeu-vidéo mégalomane et PSYCHOPATHE ?! Bon, calme. L'essentiel, c'était de ne pas s'énerver... Oh mais qu'est-ce que je racontais ?! Je lançais mon poing encore ensanglanté contre le reflet du protagoniste, qui en fait de même de mon côté, normal, vu que c'était dorénavant MON reflet. Je poussais un léger cris de douleur. C'était bien douloureux ! Peut importe. L'essentiel, c'est que j'étais énervé. Je n'arrivais pas à réfléchir rationnellement. J'aurais dût sûrement me dire que c'était n'importe quoi, mais... Je sais pas, mon instinct m'avait poussé à agir sur la défensive. On était tous un peu con, parfois, je me suis donc embarqué dans une galère incroyable, parce que j'étais pas fichu de me poser trois secondes. Frustré de par mon impuissance, je jetais la casquette au « visage » virtuel de mon jeu, sur le miroir, mon reflet qui resta statique, immobile, à me regarder. Depuis combien de temps les miroirs ne faisaient pas ce que l'on faisait ? A cet instant, il sourit, et ses lèvres bougèrent, sans son. Toutefois, c'était excusable, puisque la boite de dialogue se modifié en fonction ce qui donnait l'impression que le reflet parlait.

« Ce n'es pas comme si tu avais le choix. Mais le côté positif, c'est que comme ça, tu ne seras pas le seul à t'amuser, je vais t'observer, nuit et jour, pour me régaler de tes aventures, alors sois bon, survis et fini tout ces jeux ! Quelques règles avant que je ne te laisse jouer : Premièrement, ton apparence est semblable à cette du protagoniste de Pokémon Jaune. Habitue toi vite, car tu l'auras toujours. L'âge ne collant pas et pour éviter toute expérience... Pédophile ? J'ai modifié l'âge de tout le monde pour qu'il ai tous 16/18 ans. Théoriquement, tu es majeur à 10 ans et tu commence donc ton voyage. J'ai mis à jour ceci pour coller aux normes de ta société sur certains points. Ensuite, tout Pokémon tombé au combat MEURT . Il peut perdre, mais doit encore avoir des PV sous peine de mourir. Tu verras bien comment ça se passe. L'histoire est GROSSO MODO la même. Tu as remarqué le script des dialogues et bien tu as raison sur ce point. Mais si tu t'écarte des barrières encadrant l'aventure, tu risque fortement de déchanter. Le monde Pokémon est vaste, et on peut très vite se perdre...Mais sinon, partie libre. Tu peux faire un peu tout ce que tu veux, après tout, c'est ta vie, qui suis-je pour te brider ? » fit alors le reflet, je cru même percevoir un brin d'ironie dans le texte final, sa dernière phrase avant de disparaître et laisser place a nouveau à mon reflet. Un éclat fichu dans les phalanges de mon bras gauche, du sang coulait encore de la plaie, j'avais l'air 'un animal blessé, effrayé. Moyen comme selfie... En colère, je m'arrachais rageusement ce morceau, et je regagne ma chambre, où Voltaire, mon désormais compagnon d'infortune, m'attendait. Ma joie était réelle, mais tellement gâchée, amer à cause de ce que j'étais en train de subir, sans rien faire, ça me rendais malade, j'avais tellement l'impression d'être manipulé qu'à côté un enfant de 8 ans au Mali est en vacances ! C'était juste ridicule comme situation ! Enfin bordel, dans le VRAI monde, on a pas de reflet qui te répondent, de jeu qui t'enferment par pur sadisme dans une nouvelle vie et enfin, pas de POKEMONS ! Il faut que je me calme...

Soufflant un bon coup, je souris à Voltaire, qui avait la tête penchée encore une fois, comme pour me demandais ce que je branlais à être figé sur le pas de la porte.
« -Bon, on va partir à l'aventure, t'es prêt ? On ne reviendras jamais ici je pense. Pas que ça te fasse quelque chose, mais bon, pour te dire, je pense que faut vraiment qu'on profite de ce voyage ça sera surement le seul qu'on fera ensemble. Allons rouler ensemble vers la victoire ! » fis-je, motivant mes pieds à bouger, et par la même occasion, parlant surtout dans le vide, puisque Voltaire était déjà sur mon épaule, le regard dur et flamboyant. On dirait que la soif de combat de Voltaire était à bloc, je ne connaissais pas assez la petite souris pour savoir ce qu'elle pensait, mais mon dieu je l'adorais déjà ! J'aime bien son caractère !

Je pris mon sac et vérifiant que j'avais tout ce qu'il me fallait pour survivre. J'avais totalement oublié qu'il fallait qu'on mange, dans ce monde, ce n'était pas vraiment un jeu. Mais en faisant le calcul, jamais je ne pourrais subvenir aux besoins de mes Pokémon et moi-même ! Je vais devoir... Chasser du Pokémon ? Ça pourrais être fun, mais surtout totalement dangereux !

Mes pensées divergeaient de plus en plus mais je n'avançais toujours pas. Me claquant les joues avec mes paumes, je me recentrais sur mon aventure qui allait être épique ! J'avais mis de côté tout ce qui était « c'est vrai le bordel qui m'arrive ? » pour me focaliser sur les divers méthodes que le jeu m'offrait pour entraîner mes pokémons. On ne peut pas tricher. Heureusement encore, je me verrais pas arriver à Glitch City...

Je m'étais machinalement mis en route vers le nord du village, là où l'on voyait le début de la route 1 qui fourmillait de vie. Un petit sourire sadique montait sur mon visage.
" -J'aurais du t'appeler Chaos ou Mort tu sais, parce que tu vas faire un putain de génocide sur cette route ! Aller, journée entraînement ! Je te monte niveau 10 et on va essayer d'attraper un nouveau Pokémon, si tu vois un Roucool, ne le tue pas tout de suite !"

Puis, l'histoire me rattrapa.

« -Rah, putain de vieux con, pas fichu de récupérer sa putain de GS Ball, tu crois que c'est grave, si je la récupère et que je la garde avec moi ? Enfin, juste Célebi, il serait plus qu'utile et ça fait déjà un des légendaire pour Johto, et il paraît qu'il peut remonter le temps, et aller dans le futur, si c'est pas totalement classe ça ! On le garde avec nous . » Parler tout seul, ça aide à structurer la mémoire et la réflexion, il paraît, en tout cas, je me sentais juste très con à défaut de paraître plus malin... Voltaire cherchait des yeux des adversaires à son niveau, mais personne en vue pour le moment . Ça semblait le mettre encore plus en colère, des étincelles crépitaient autour des joues du rongeur.

Rapidement et sans écouter, je taxais la Potion gratuite que le premier mec de la route donnait à tout le monde, pour faire de la publicité à son nouveau pokéshop en ville, à Jadielle. Elle allait servir très vite. Mais malheureusement, on ne pourrais avoir de pokéball qu'une fois qu'on aura le pokédex et donc... Que j'aurais donné le colis à Chen. Je pense que je vais essayer de trouver un moyen. Nous continuâmes notre périple dans les hautes herbes, en quête de viande fraîche pour ma souris guerrière. ENFIN, une famille de petit piafs, des Roucools qui nous regardaient avec un air torves, savait-ils qu'il allez mourir pour le bien de nos estomacs ? Mon sourire s'élargit, mais ce n'était pas bon signe pour eux.
« -Voltaire ? Je retire ce que j'ai dis, fais toi plaisir. » rectifiais-je , tout en fixant le groupe de pokémon. Je n'eus pas à le répéter. Et une fois qu'il n'y eut plus un seul piaf pour se débattre, mon Pikachu était niveau 8, sans avoir pris le moindre dégât, c'était de l'expérience gratuite ! Il fallait que je soigne quand même mon Pokémon, je ne savais pas combien de temps il pourrait encore lancer ses éclairs avant de se « décharger » et d'être à cours de PP. Après tout, c'était un jeu, non ?

Nous marchions donc, éviscérant tout les Rattata et Roucool qui osaient croiser notre chemin, certains avec plus de volonté que d'autres, mais Voltaire commençait à fatiguer et cela m'inquiétait un peu. Je devais vite arriver, sinon, j'aurais déjà perdu avant d'avoir eut mon premier badge...

« -Courage Volt', on arrive, tiens le coup, la ville est en vue. » dis-je, pour le rassurer. Dans un sens, je n'avais pas tords et je ne mentais pas. Jadielle était proche, mais il y avait encore un gros paquet d'herbe haute qui nous barrait la route, il fallait prendre le risque. Je me mis donc à accélérer pour ne pas tomber dans un combat pokémon, prêt à en découdre avec les pokémon sauvages à la place de Voltaire.

Manque de bol, Voltaire me fit remarquer qu'il y avait un petit rat qui courait vers moi. C'était mignon et un peu pitoyable en même temps, oui c'était bien un Ratatta qui cherchait la bagarre, encore un que j'aurais bien aimé avoir pour le début de mon aventure, les pokémon hargneux sont rares et d'autant plus appréciable. Pas de chance, car Voltaire en avait décidé autrement, et se plaça entre lui et moi.
« Pika ! »
Il eut l'air déçut et outré, je compris directement le problème... Il n'avait plus de point , ça veut dire adieu les joli éclairs et adieu notre chemin et notre expérience gratuite ! Il fallait courir ! Mis en déroute par un Ratatta ! Quel honte !

« -Voltaire, attaque cage éclair, on part te remettre d'aplomb et il faut le larguer ! » Je pris Voltaire juste après qu'il eut lancé la cage éclair avec un air de chien battu – très étrange sur une souris...- et nous prîmes nos jambes à nos cou pour foncer en direction du centre Pokémon. Le seul problème... OU était ce centre pokémon ? La ville était autrement plus grande que dans le jeu, bien qu'elle ne soit pas du statut de métropole, c'était une bonne ville qui devait avoir plusieurs milliers d'habitants. Hardcore, dans ses conditions, de trouver le centre Pokémon ! Vite, demander son chemin ! Trouver une carte, doit bien y avoir un office du tourisme, non ? Avec un pokémon qui ne pouvait pas se défendre, ça va pas être joli-joli, si on se faisait attaquer. Même si c'est vrai qu'en ville, on devrait... Oh merde, c'était un Caninos ?!

En effet, en face de moi, un Pokémon chiot, qui grognait en avançant petits pas par petits pas... Journée de merde ! Et il était sûrement même pas encore midi!Je fis rapidement demi-tour, espérant qu'il ne se mette pas à... Putain il courait vers nous ! Mais qu'est-ce que j'avais comme chance, c'était prometteur, tout ça ! Vite, Centre Pokémon! Si seulement j'avais le droit de prendre des pokéball ,je capturerais de quoi me protéger... Parce qu'une souris sans défense, moyen pour le coup ! Je faisais la mauvaise langue, mais je pense que n'importe qui serait un peu haineux avec le genre de journée qui commençait par un voyage dans l'espace-temps !

« -Burns, viens là ! » s'écria alors une voix féminine, proche de Voltaire et moi-même. Je remarquais enfin la présence de cette jeune femme. Les cheveux...Bleus, bon pourquoi pas, et un costume d'officier de Police, pas difficile de voir qu'il s'agissait d'une Jenny.

« -Merci... Mon Pikachu est.. Fatigué, est-ce que vous accepteriez de me guider vers le centre Pokémon le plus proche ? Je suis nouveau en ville et j'avoue ne pas avoir vu de ville aussi grande depuis le début de mon voyage... » Tellement de double sens quand on voyait ça d'un point de vue extérieur... La jeune policière me jaugea du regard, et me demanda... Mon ID de dresseur... Merde, comment on faisait ?!

« Montrez moi votre carte, s'il-vous-plaît. » Demanda-t-elle, inflexible et rigide, très professionnelle.
Ma car... Ah mais oui ! Elle est accrochée à mon cou! Je remerciais silencieusement le jeu pour avoir penser à ce genre de détail – oui, je remercie ce qui m'offrais une vie aussi étrange et mortellement dangereuse... Je suis bizarre- Je m'empressais donc de la sortir et de la donner à la Jenny. Elle la regarda à peine et me la rendis.
« -Bien. Suivez moi, je vous amène au Centre Pokémon de Jadielle. C'était juste à côté. Qu'est-ce qui vous amène ici ? Commerce ? Vente de ressources animales ? »
« -Badges et arènes. Championnat de la Ligue, Attendez, on peut vendre des fourrures ?! C'est légal ? » m'exclamais-je, réalisant l'ampleur de la découverte.
« -Oui, mais certaines espèces, en voies de disparition, son protégée, et vendre de la peau de Draco, par exemple, est passible de la peine de mort. Vous voulez donc devenir un dresseur Pokémon ? Personne de nos jours ne fait plus cela, c'est bien trop dangereux, et ce n'est pas un civil inexpérimenté tel que vous qui y arrivera, vous devriez trouver un travail plus stable. » me répondit, calmement et froidement la jeune femme.

Une rancœur envers les dresseurs ? Ça ressemblait beaucoup à une petite... « Quête secondaire ». Jouons un peu, alors, faisons cela en RP !

« -Oui mais non. Qui vous dit que je suis inexpérimenté ? » fit-je, un air de défi sur le visage.
« -Vous vous enfuyez devant un Caninos à peine entraîné. » répondit-elle, narquoisement.
Aie, ça, c'était mon amour-propre...
« - Je vous propose un match amical, aussi tôt que j'ai soigné mon pokémon. Un pokémon contre un. »
« -D'accord, une condition, si vous perdez, vous abandonnerez l'idée de faire dresseur Pokémon. » réclama-t-elle.
Je marquais une pause, même si ma décision était toute prise, pour montrer que je considérais son offre.
« -J'accepte. Mais ça fait trop sans contrepartie, qu'est-ce que je gagnerais ? »
Je voulais une récompense en particulier, mais je devais tourner un peu, jouer avec elle. C'était plus simple de parler que de dire juste « oui » ou « non » en choix de commande. Les relations avec les PNJ s'en retrouvaient changée en très bien, même !
« -Je vous laisserez choisir, mais vous allez perdre, de toute façon. » Un semblant de sourire s'esquissait sur nos deux visage, l'adrénaline montait tout doucement. Je sentais également Voltaire qui se remettait tout doucement de sa fatigue, toujours aussi féroce, il montrait ses crocs dans un sourire , sourcils froncé, ça lui donnait un air de psychopathe. J'aimais ce pokémon.
« -Dans l'hypothèse où je gagne, je veux une seule chose, très importante. Je veux garder un colis qui est adressé au professeur Chen. »
Je l'avais lancé, je ne m'attends de toute façon pas à ce qu'elle accepte tout de suite, mais je comptais sur l'amour de son métier pour remporter la mise !
« -Alors je veux que vous arrêtiez votre travail de Jenny ? Si déjà vous voulez me casser mon rêve ! » fis-je alors, souriant et d'humeur regarde ma pokéball de mon Pikachu, il était vite monté au niveau 9, son entraînement était presque achevé. J'étais prêt à taper du flic.
"-Je ne peux accepter aucun des deux. Par contre, je peux vous autoriser à obtenir un pokémon sur la route venant à la route victoire. Vous y trouverez des Férosinges et des Nidorans de toute espèce, ainsi qu'un accès à la forêt de Jadielle, qui vous permettra d'arriver à Argenta plus vite que par la route. C'est le maximum de mon offre."
« -Dommage, j'aurais bien aimé que vous m'accompagnez. » Je disais ça pour la taquiner, bien sûr. Cette femme de pierre ne cilla même pas, et resta stoïque. Dommage, elle était bien roulée. Soupirant, je me résignais à accepter l'offre de l'Officier Jenny, et je partis soigner Voltaire. Tout se déroulais comme prévu...

« -Où est-ce-qu'on peut faire le combat ? »
« -Le centre Pokémon. » répondit-elle rapidement, comme si c'était évident.
« -C'est possible ?! » J'étais vraiment étonné.
« - Oui, on sent toute votre ...Expérience qui se montre, là … Le Centre Pokémon dispose d'une salle d'échange , une salle de Visioconférence, un Lobby principal où l'infirmière Joëlle assure les soins pokémon, une arène pour que les dresseurs en stationnement puisse s'entraîner et être près d'un poste de soin automatisé. Finalement, au deuxième étage, il y a les chambres dresseurs, gratuites, bien sûr. »
« -Question tout à fait aléatoire : Vous vous appelez vraiment toutes Jenny? » fis-je, soudainement. Je m'étais toujours demandé si c'était un critère de recrutement. J'imaginais déjà le spot publicitaire. « Hey ! Toi au cheveux bleu et au nom magnifique de Jenny ! La Police t'intéresse ? La Police est intéressée par toi ! Ceci était un message du Pokécomité de Justice de Kanto. »

Elle resta silencieuse un instant, puis elle se retourna, pour faire en sorte que je ne vois pas son visage.
« -On peut éventuellement rajouter ça, à la place des accès bidons à des lieux publiques. Je suis peut-être nouveau ici, mais je sais qu'une forêt est libre d'accès. » continuais-je, en voyant enfin le bout des négociations arriver. « Ça, ou le colis. Au choix. »
« -Je ne peux pas répondre a ces dem... » commença-t-elle sur son ton robotique. Le script de ce PNJ était bugué ou quoi?
« -Ça, où je continue ma carrière de dresseur, vous préférez quoi, en tant que personne, et non en tant que flic ? Une vie humaine, ou un objet emballé qui ne servira qu'a décorer une étagère ? » enchaînais-je, j'étais bien parti, elle commençait à ne plus savoir quoi dire, j'allais l'avoir, mon putain de Célebi !
« -... D'accord, je... J'accepte pour le Colis. LE secret des Jenny est secret national, personne de doit savoir. » expliqua-t-elle, elle avait CÉDÉE, enfin ! HURRA ! Mais sa phrase énigmatique m'intriguait... J'avais quand même envie de savoir, mais c'était un secret d'État ? Étrange, ça...Mettant ça de côté d'un geste de la main mental, je récupèrais Voltaire, qui se percha à nouveau sur mon épaule, et je suivis Jenny pour aller à l'Arène Pokémon.
Un référant, probablement là en permanence ou alors en poste à ce moment là, nous accueillit avec un air sérieux. Il devait croire que j'étais un criminel ? Parce que j'étais accompagné d'un représentant de la loi ? Ou alors c'est parce qu'un représentant de la loi qui se bat contre un civil, c'était pas fréquent ?

« -Dresseur, passez vos carte dans les lecteurs situé aux extrémité du stade. » ordonna l'homme, sur son siège d'Arbitre. » Ce match opposera Clyde Hikari du Bourg Palette à l'Agent Jenny de Jadielle. Les règles de ce combat sont les suivants : Le meurtre est interdit et un Pokémon évanouit ne peux revenir en combat s'il se réveille. Un seul Pokémon en même temps et ce, durant toute la durée du combat. Prêt ? A vos marques... » énuméra l'arbitre, en soupirant avant chaque début de phrase. A coup de sifflet, Jenny envoya sa pokéball, et le Caninos de tout à l'heure en sortit.

« -Voltaire, fait gaffe de bien éviter ses attaques. Il est plus lent que toi, mais ça ne veut pas dire qu'il ne peux pas te blesser, il est assez puissant et c'est un Pokémon qui peut te brûler. Paralyse-le et enchaîne avec ÉCLAIR ! » Bien sûr, j'avais dis ça avant qu'il ne se lance dans le combat, de sorte que Jenny ne puisse entendre et penser à une contre-attaque. Je ne dirais plus rien de tout le combat. Mode Red activé.

« -Burns ! Flammèche suivi d'un hurlement pour le figer ! » ordonna l'Agent Jenny C'était bien pensé. Mais Voltaire n'en avait rien a foutre, de son hurlement, l'attaque sembla échouer et le chien de feu n'eut pas le temps de lancer le reste de son combo, il était prisonnier d'une cage de tonnerre, qui l'empêchait de bouger.J'esquissais un petit sourire, c'était fini, son Caninos était paralysé. Enfin, j'espèrais que c'était terminé, mon Pikachu était déjà en train de préparer une puissante attaque Éclair, ça sentait le coup critique ça ! Bien !

« -Burns, accroche toi et retente un hurlement ! » balbutia la jeune femme, en serrant les poings. Elle était vraiment dans le match et sa personnalité frigide n'était qu'un mauvais souvenir. La passion du combat était forte chez elle ! Ça me faisait presque peur... Je laisse tomber le mode Red et je lui demande pourquoi elle n'était pas dresseuse, elle en a l'étoffe et la passion, ça se voyait, plutôt qu'être une fonctionnaire du Conseil des 4 au service d'une ville tranquille.
« -Jadielle n'est tranquille que parce que je suis là, justement ! BURNS, brûle moi cette souris ! » Déclara-t-elle, rageuse.

Je ne sais pas quelle flamme serait la plus forte... Celle de son chien ou celle de ses yeux bleus qui semblaient prêts à tout faire brûler pour faire disparaître mon Voltaire.
« -Voltaire, attaque éclair, et mets toi hors de portée le plus rapidement possible ! » Il fallait redresser la barre très vite, sinon, j'allais effectivement perdre mon combat, et Voltaire risquait d'y passer, même si a ce niveau les attaques font mal sans tuer, enfin...J'espère...
Fait étrange, après son attaque Éclair, mon pokémon enchaîna avec une attaque Vive-Attaque pour sortir du champ de vision du chiot enflammé de la non-moins enflammée Jenny. Il n'avait pas le niveau pour ça, non ? C'était au niveau 12, je crois, qu'il apprenait ça, et il aurait quand même pas monté 3 niveaux à combattre pendant 1 pauvre minute, si ? Profitant de cette découverte, je réfléchissais à de nouvelle combinaisons.
« -Voltaire, Combine Vive-Attaque en t'entourant d'électricité ! » Qui ne tente rien n'a rien, n'est-ce pas ? C'était un remplacement pour l'attaque Electacle, mais ça ressemblait bien à ça, je suis sur que si je lui dit que la combinaison de vive-attaque et d'éclair s'appelle comme ça, je peux « créer » une nouvelle attaque, c'est un peu comme dresser un chien, au final. Sauf qu'un chien ne jettait pas d'éclairs et que Voltaire était bougrement intelligent...Et sadique. Enfin bref ! Je cru que le match était bientôt fini, puisque avec cette attaque mêlant la rapidité de mon pokémon avec son attaque, il était tel le ninja, insaisissable et mortel ! J'adorais, décidément, la réalité du jeu, si on enlevait le principe de Jeu de la Mort que ma cartouche m'imposait...

« -Burns, Entoure la cage-éclair de feu ! »
L'ordre avait claqué, et l'effet était presque immédiat, le maudit caniche s'exécuta aussitôt et la cage jaune et brillante devint un brasier, où le Caninos semblait aller comme un charme ! En plus ça le soignait ?! Putain mais non ! C'est abusé, on était encore sur Pokémon Jaune là ?!Bon, OK, j'ai rien à dire, j'avais inventé une attaque à l'instant... Mais quand même !
« Volt' finis le vite, Charge le avec la même attaque qu'avant, met y toute ton énergie, on va le OS ! » Je ne pense pas que quelqu'un dans la salle comprenne le terme OS, mais Voltaire comprit qu'il devait aller plus vite, plus fort pour une dernière grosse attaque et qu'à la fin, le chiot rouge devait y passer. Il hocha la tête pour montrer qu'il avait compris, et se relança en mode train électrique, en avant pour rouler sur cet adversaire qui se soignait en même temps qu'il préparait ce qui sera certainement une grosse attaque de type feu, je ne dirais pas Flammèche vu les langues de feu qui sortent de la bouche du canidé. Un Lance Flamme ? Peut-être, mais c'était bizarre quand même que les niveaux ne s'appliquaient pas ? Ou alors c'était en fonction de l'entraînement que l'on imposait au Pokémon ? Ou alors, ce match était juste bugué, puisqu'il n'était pas scripté ? C'est vrai que l'on n'était pas censé affronter des PNJ dans le genre... un agent de police ?
« -Honnêtement, vous voulez pas voyager avec moi ? Quitter votre poste et devenir une dresseuse ? » fis-je alors, pendant que nos Pokémon se faisaient face juste avant le choc final.
« -Qui te dit que j'étais... » Elle n'eut pas le temps de finir sa phrase, car une explosion suivit l'affrontement de Voltaire et Burns, l'un chargeant auréolé d'une aura jaune métallique, l'autre crachant un jet de flamme qui fit fondre un peu du terrain. La température s'était élevée de plusieurs degrés d'un coup, et je commençais même à transpirer, je voyais également l'Agent Jenny qui transpirait, dommage encore une fois qu'elle n'enlèvait pas sa veste d'uniforme... C'était une chemise blanche en dessous...
« -Ça crève les putains d'yeux, pourtant ! Une fois votre part du contrat honoré, pourquoi ne pas vous joindre à moi quand même ? » répliquais-je, avec hargne. Mon dieu, sauvez moi de ces dialogues inutiles, les PNJ avaient presque tous la même intonation monotonique, c'était déprimant ! Au moins, en combat, on prenait son pied ! Je disais sûrement ça à cause du fait que je sois défoncé à l'adrénaline, en ce moment même. « Je suis sûr que votre nom c'est même pas Jenny, nous avons combattu en tant que deux être humains et non en tant que Civil/Policier, donc si vous n'étiez pas l'Agent Jenny pendant ce combat, qui étiez-vous ? » Oula ! Je commence à partir loin, là ! J'allais faire planter le jeu, à force de dire des trucs sans réfléchir avant ! L'idéal serait même de ne pas parler du tout. Bon, c'était un peu tard pour se taire, c'est vrai...

Je devrais suivre l'exemple de la Jenny, qui depuis la fin de l'assaut ( et du combat) n'avait pas pipé mots. Elle semblait perdue dans ses pensées et sans la perturber plus longtemps, je fis signe à Voltaire de revenir me voir. Je le félicitais comme il se devait, le remis rapidement dans sa pokéball, le temps que je le soigne. Une fois ceci effectué, il se remit de lui même sur mon épaule. L'Agent Jenny, toujours silencieuse, me fit signe de la suivre. Perplexe, je la suivis dans ce qui semblait être le vestiaire. Mon cerveau dérangé commençait déjà à s'émerveiller de dizaine de scénario digne des pires films pour adultes, quand l'Agent ferma la porte derrière moi . A clé. Retiens ta bosse, retiens ta...Pense pas à... Oh mon Dieu ! Elle avait la chemise trempée !

En effet, on voyait peu, mais on voyait tout de même. Et ce que je voyais me fit revoir mon jugement sur les représentant de la loi... Wow...

« -Ici, nous ne seront pas entendus... »
Pourquoi mon cerveau n'interprètait ça que de façon purement sexuelle ? Concentration et sérieux, il connaissait ?! Putain, j'avais pas entendu la fin de sa phrase.
« -Pardon ? J'étais ailleurs... » fis-je, avec une mine contrariée.
« -Je disais comment je m'appelle. »
« -Ah!J'ai le droit de réécouter ? »
« -Non. Vous... »
« -Argh, on peut se tutoyer, non ? Je veux dire, on a quand même combattu comme des fous dans l'arène et vous... Tu n'as que 2 ans de plus que moi, à tout casser. »
« -L'âge d'une femme ne se demande pas ! » répondit-elle, l'air outrée et préparant ses menottes. Bizarrement, c'était plus excitant qu'inquiétant... C'était pas le but ?
« - A partir de la cinquantaine, je crois, et c'est le poids qui est une valeur tabou, si je me rappelle bien ! Et pour le tutoiement, je commence dès maintenant à l'appliquer, ça m'énerve de devoir vouvoyer une jolie fille de mon âge ! » Ok... Là, je dépensais peut-être les bornes des limites... Pourtant, les menottes restèrent figées dans les mains de la jeune femme, qui commençait à rougir. Bordel, c'était pas mon objectif, je voulais mon putain de Célebi ! J'avais demandé à ce qu'elle se joigne à moi dans le périple pour passer plus vite les barrages, à la base... Oui, c'était salaud, mais quand même, avouons que c'était casse-couille de ne pas pouvoir avancer à cause d'une bouteille d'eau... Bon, recentrons un peu les propos. Je devais faire en sorte qu'elle m'aide quand même à avoir Célebi. Ça m'aidera tellement plus que chercher une petite bouteille d'eau de rien du tout, c'était totalement bénin.

«-En tout cas, hum ! En tout cas, j'ai gagné, et donc ça veut dire que le colis est à moi, trouve une procédure judiciaire qui permette de saisir ce paquet, je te montrerais ce qu'il contient, je te promet que ça vaut le détour. »
J'avais visiblement piqué la curiosité de l'Agent de police qui sembla oublier que j'avais flatté ses attributs physiques pour avoir l'air plus... Intéressée par ce mystérieux colis.

« - Bien, il y a une règle qui autorise la destruction immédiate du paquet, c'est si il y a une bombe ou qu'il est suspecté de contenir une bombe. J'espère que ça vaut vraiment le coup, parce que je me met dans l'embarras pour ça. Et comment est-ce-que tu sais ce qu'il y a dedans ? Et d'abord, qu'est-ce-qu'il y a dedans ?! » Tant de questions qu'elle s'empressait de me fourrer dans les oreilles, j'avais du mal à suivre le rythme...

« -Patience... Patience... Je peux juste dire que c'est un objet d'une importance capitale. Mais que non, comme tu semble le penser, je ne fais pas parti de la Team Rocket. Je suis même plutôt contre ! J'ai pour objectif de stopper leur activité. Totalement. Sans qu'ils ne reviennent plus tard. » Dans un sens, c'était vrai. Je ne ferais pas la même erreur que le personnage du jeu ou les enfants du manga. J'éliminerais moi-même le boss de la Team Rocket et au bûcher, les bons et tendres sentiments. Si c'était ce qu'il fallait pour finir plus vite ce jeu de survie, alors pourquoi pas ?!

Finalement, après plusieurs minutes à parlementer, nous fûmes enfin devant le commerce local, toujours guidé par Burns, qui avait été guérit à la suite de notre discussion, sa dresseuse et moi-même.
Je pénétrais, seul, dans le magasin, pour déclencher l'événement. Comme dans le jeu, le vendeur m'interpella dès que possible, pour me demander de délivrer un colis au professeur Chen. Comment savait-il que je venais de Bourg Palette, c'était pas écrit sur mon front, pourtant ! Bah, les joies du script... Le scénario idéal qui commençait à se dérouler. C'était au tour de la Jenny de rentrer dans l'échope, et de prendre le colis. Le vendeur ne dit rien, et le colis fut enfin en possession de notre groupe.

« - Nos Hypnomades ont repérés des activités suspectes émanant de ce paquet, je me vois dans l'obligation de le faire analyser pour en déterminer la cause. » avait-elle alors déclarée, avant de sortir, le petit paquet toujours en mains. J'eus à peine le temps d'entendre le vendeur appeler le professeur Chen par visiophone pour raconter l'incident avant de moi-même m'enfuir le plus vite possible. Il fallait faire vite. Je pris en passant dans un rayon, proche de la sortie, une pokéball vierge, puis je sortis. Heureusement qu'il n'ont pas la technologie, à cette époque, pour contrôler les poches des clients... Mon méfaits accomplis, je retrouvais Jenny, qui était sagement en train de m'attendre, non loin de l'Arène, que je savais déserte.

« -Entrons dans l'Arène, je sais qu'il n'y a personne dedans. Une fois à l'intérieur, je t'explique et on fera la rencontre de mon nouveau compagnon de voyage. » J'avais dis ça pour Voltaire, mais aussi pour Jenny, que je savais tentée par l'idée de m'accompagner. Faire comme si c'était une certitude va encore plus la persuader de venir, comme ça, ça fera une pierre deux coups. Obéissant à mes dires, nous ouvrîmes la porte de secours grâce à un passe-partout que Jenny avait en sa possession. Il y a pas à dire, son aide pourrait être précieuse...

Une fois que nous fûmes tout deux rentrés à l'intérieur, les lumières allumées et après que j'eus personnellement vérifié qu'aucuns Rockets ne soient là, Je m'assis au sol, prenant une grande inspiration.

« -Je sais que ça va paraître dingue, mais si je sais ce qu'il y a dedans, c'est que je suis devin, et que ce pokémon m'est crucial pour ma croisade contre la Team Rocket. Je peux lire dans l'avenir . Voilà. Des questions ? » C'était le plus gros mytho de toute ma vie, mais bon, si j'avais dis la vérité, je serais actuellement au Poké-hosto psychiatrique le plus proche, sécurité maximum... Autant faire courir de fausses hypothèses sur mon savoir du jeu.

« -Et tu pense que je vais avaler ça ? Tu as gagner et j'honore mes promesses, mais ne crois pas que tu peux me faire croire n'importe quoi. Dis moi ce qu'il y a dans ce paquet, est-ce vraiment une bombe ? » demanda, excédée qu'on se moque d'elle, l'Agent Jenny semblait prête à m'arrêter pour outrage envers agent... Vite, un autre coup de poker !
« -Pokéball manuelle avec un GS marquée dessus, qui contient un pokémon très puissant capable de voyager dans le temps, contente ? » débitais-je, très rapidement en espérant qu'elle ait mal compris la fin de ma phrase dite à toute vitesse. Malheureusement, je ne pensais pas qu'elle soit passée à côté de ce détail là... En preuve, je lui arrachais le paquet des mains, pour le déballer devant elle. C'était bien la GS Ball ( intérieurement, j'étais soulagé et totalement excité par ce que j'avais dans les mains) que je m'empressais d'ouvrir.

Dès que j'eu fini de tourner la manivelle qui tenait prisonnier Célébi, ce dernier apparut dans un flash de lumière blanche, aveuglante.
« BII ! » cria une espèce de salade montée d'ailes. Cet animal-végétal étrange, puissance représentant le voyage temporel, était un peu perturbée. Forcement, si Célebi était habitué à voir uniquement le Professeur Chen, voir deux inconnus dans une pièce vide doit lui faire tout drôle...

« -Bonjour Célebi. Je m'appelle Clyde. Je suis ton nouveau dresseur. Et voici Voltaire, mon premier compagnon dans mon aventure. Ça te dirait de participer à quelque chose d'incroyable ? » commençai-je, calmement, avec la même position que j'avais quand j'ai rencontré Voltaire, dans le laboratoire du professeur Chen, le matin même. Célebi arrêta de gesticuler pour porter son attention sur moi. Il semblait me sonder, comme s'il était capable de... Ah bah oui, suis-je bête, c'était une créature liée au Temps, Il doit probablement voir si mon futur était aussi palpitant que ce que je lui racontais. Je trouvais que j'acceptais un peu trop rapidement ce genre de choses. J'tais là depuis presque 7 heures, et j'avais trouvé le moyen de déjà rencontrer un Pokémon légendaire, qui n'existais même pas dans le jeu, et je n'étais même pas choqué. C'était d'ailleurs un bien faible descriptif de l'expression de Jenny, qui semblait sur le point de défaillir. Je souris à la jeune femme, l'air de rien, comme pour lui dire « Tu vois que je suis pas débile ou fou ? » Mais je ne dis rien, simplement parce que j'étais moi-même encore un peu choqué par Célebi. C'est pas tout les jours que l'on rencontrait un être qui puisse voyager dans le temps !


Edit du 09/04/2014 : J'ai changé deux trois éléments pour faire en sorte de, par exemple, il n'y ai plus de faute de temps, corriger deux ou trois fautes de frappes etc, vous pouvez pas savoir comme c'était long, le chapitre fait quand même 18 PAGES sur open office! Je posterais le chapitre 2 le 10/04, soit dans une heure, je le ferais avant de me coucher, profitez donc bien !

OH et MERCI aussi pour ces reviews/ Fav/Alerts que j'ai déjà recu, alors que le chapitre n'est posté que depuis une journée, un truc de dingue! J 'en reviens toujours psa! Vous avez réussi à me rendre heureux alors qu'en se moment c'est pas la joie, merci du fond du coeur et esperant que la suite vous plaise !