Nous nous retrouvons dix ans après la bataille de Poudlard et donc bien loin des adolescents que nous avons connus dans la saga. Les personnages d'ailleurs sans m'appartenir sont à J.K. Rowling. Ce que j'en fais dans cette histoire, en revanche est à moi. Dans l'idéal, j'aimerais pouvoir publier un à deux chapitre par mois. Sauf que c'est un idéal. Je suis aux études supérieures, j'ai beaucoup de stages, d'examens, en plus de ça je vis seule la semaine. C'est donc une vie qui demande pas mal de temps, j'en trouverai un maximum pour écrire, c'est une promesse que je vous fait. Sur ce, trève de bla-bla ... ET PLACE A L'HISTOIRE.
Une histoire de Weasley - Chapitre un
15 octobre 2008, Poudlard
Appartements de Ginny Potter
Comme dans toutes le chambres conjugales, comme à chaque étreinte et comme à chaque fois qu'un couple utilise une potion de fertilité, l'on s'attend à entendre entre deux soupirs quelques petits mots doux, quelques râles de plaisir, quelque chose qui, quelque part, indique que les deux personnes communiquent, sont en symbiose. C'est ce que tout le monde s'attend à voir, au premier coup d'oeuil, car personne ne prend peine à regarder plus loin. Encore moins quand le couple que l'on croyait si parfait, au final, n'avait plus l'air si parfait.
Au second coup d'oeuil dans la chambre de Harry et Ginny Potter, ce que l'on entendait, c'était plutôt des soupirs étouffés, dût à l'effort d'un homme. Des petits gémissements, dût à la douleur d'une femme. Des yeux fermés, non pas dût au plaisir, mais à la fatigue de l'autre. La résignation d'une femme et la lassitude d'un homme. Le désespoir d'un couple pour qui les choses allaient de mal en pis. Un couple qui voulait un enfant depuis un bon moment déjà, et qui ne voyait aucun enfant pointer le bout de son nez. Un couple qui avait cru pouvoir vivre heureux jusqu'à la toute fin mais pour qui la lune de miel était terminée depuis bien longtemps. Un couple qui avait crut tout avoir pour pouvoir bâtir un avenir solide et heureux, dont le présent était catastrophique.
Et c'était dans cette morne existence que Ginny Potter était enfermée depuis qu'elle avait dit oui au survivant des années plus tôt. La bataille de Poudlard avait eut lieu alors qu'elle n'avait que seize ans et qu'elle était encore pleine d'illusions. Bien sur, ayant plus ou moins grandit aux côté de Harry Potter et dans un foyer pas particulièrement fortuné, elle avait toujours sut que la vie n'avait rien de rose et bleus, mais elle avait été jeune. Et avec la jeunesse, ses espoirs de bonheur. Des espoirs qui au fil des ans étaient tombés dans le néant.
La bataille de Poudlard lui avait prit un frère. Le désespoir lui en avait prit un autre. Folle de chagrin à la perte de ses jumeaux, sa mère, Molly Weasley avait finit par se faire interner à Sainte-Mangouste pendant deux longues années pour dépression et à son retour, elle n'avait plus rien de la femme d'âge mur, un peu replète et au visage jovial. Molly Weasley avait perdu la joie de vivre, Arthur Weasley avait perdu sa curiosité avide pour le monde moldu. Charlie était retourné en Roumanie pour continuer ses élevages de dragons, préférant affronter la perte de ses proches dans un endroit où ses proches n'avait jamais été très présents. Bill lui était toujours marié à Fleur, ils avaient un fils tout aussi avide de chaire fraiche que son père depuis qu'il avait reçut sa morsure. Heureusement pour eux, aucun de finissait à quatre pattes au premier signe de pleine lune.
Mais la famille Weasley ne s'était pas relevée de la guerre indemne. Elle avait souffert, beaucoup souffert. Heureusement pour Ginny, à cette époque, elle avait eut Harry. Harry qui avait sut la détourner de l'horreur de la guerre. Harry qui l'avait fait rire, qui lui avait fait retrouver le sourire. Et longtemps avec lui, elle avait été heureuse, vraiment heureuse. A leur sortie de Poudlard, ils avaient prit un appartement à Londres, Harry avait commencé ses études d'auror et elle de médicomage, mais elle les avaient abandonnée à peine trois mois plus tard quand l'occasion de faire partie des Cannons de Chudley en tant qu'attrapeuse c'était offerte à elle. Ron d'ailleurs avait eut la même occasion pour le poste de gardien. Pour leur Saint-Valentin alors qu'elle n'avait que vingt-et-un an, Harry lui proposa de l'épouser et elle accepta bien évidement, ce qui créa une certaine agitation dans le monde sorcier car si Harry n'avait jamais profité de sa célébrité pour séduire les filles, son mariage lui, faisait du bruit.
L'hiver suivant, elle avait épousé Harry et quelques années plus tard ils avaient prit ensemble la décision d'avoir un enfant. À regret, elle avait quitté son poste d'attrapeuse pour l'équipe nationale d'Angleterre pour un poste de professeur de vol à Poudlard, histoire de pouvoir s'occuper d'un enfant, et désormais, trois ans plus tard, elle n'était toujours pas enceinte. Et pourtant, ils essayaient. Si la semaine les époux vivaient séparément, du vendredi soir au lundi matin, Harry et elle passaient tous leur temps ensemble, bien souvent enfermé dans les appartement de la jeune femme pour consommer leur mariage en bon et du forme, ne sortant que pour se nourrir à l'heure des repas, et encore. Bien souvent, Harry revenait passer une ou deux soirée avec Ginny, ce qui faisait de leur appartement à Londres, une résidence de vacances plus qu'un lieu de vie, mais ça paraissait leur convenir. Du moins au départ. Parce que trois ans plus tard ... le nuage sur lequel Ginny avait passé ses premières années de couple avec Harry était redescendu bien bas, si bas que maintenant, elle sentait le sol sous ses pieds.
Après un dernier soupir, Harry s'écroula enfin aux côté de la jeune femme, le souffle court. Elle avait les yeux rivés sur le plafond, le regard un peu vague et la tête pleine de doute, comme souvent. Depuis quelques temps, la jeune rousse avait l'impression que son mari ne rentrait le weekend au château de Poudlard dans l'unique but de réussir à la faire tomber enceinte. Depuis quelques temps maintenant, les petites intentions telles que celle de lui rapporter un bouquet de fleur ou même un paquet de ses chocolats moldus préférés lui étaient sortis de la tête. Ils ne parlaient plus énormément, et encore moins d'eux.
Aujourd'hui avait été un vendredi soir comme les autres, fades. Sur le coup de vingt-et-une heures, Harry avait traversé le tableau qui gardait ses appartements privés, Ginny l'avait accueillit en l'embrassant, lui demandant comment c'était passé sa journée aujourd'hui et pourquoi il était rentré aussi tard quand il avait éludé sa question, déclarant qu'il était affamé. Ginny avait donc fait appeler un elfe pour qu'il leur apporte le repas, et ce fut alors que Harry répondit vaguement avoir eut à gérer une fuite au ministère, ce qui l'avait retenu aussi tard. Enfin le repas apporté par un elfe, le survivant s'était jeté sur le plat que l'on lui avait offert, en silence et ce n'est qu'une fois les derniers couverts posés sur la table qu'il daigna poser les yeux sur son épouse. Ou plutôt sur son corps car quelques minutes plus tard, ils avaient finit au lit.
Et maintenant, elle attendait bêtement qu'il lui adresse réellement la parole, car ce soir comme de plus en plus fréquemment désormais, elle avait l'impression de ne plus être sa femme, non mais simplement la mère porteuse de l'enfant qu'il voulait voir naître et qui ne naissait pas. Alors qu'elle soupirait, il y eut des froissements sous les draps, et tournant la tête, l'air interrogateur vers Harry, elle put voir une lumière d'un bleu sombre transparaitre à travers le coton blanc des draps de son lit. Bleue sombre alors qu'elle savait que Harry la voulait d'un rouge vif. Le rouge vif significatif d'une vie qui grandirait en elle. Furieuse de voir qu'il n'avait pas perdu une seule seconde avant de la tester, Ginny sortit de son lit en rabattant furieusement les couvertures sur son époux, se glissant déjà dans son peignoir avant de tempêter, furieuse :
« Tu ne pouvais pas au moins attendre la fin du weekend ? Ou me demander comment c'était passée ma semaine, non ? Nous sommes mariés, Harry, je ne suis pas ... je ne suis pas une vulgaire poule pondeuse ! »
« Mais je ne te prends pas pour une poule pondeuse ! »
L'air outré, Harry se leva à son tour, glissant dans son pantalon alors que Ginny, le coeur battant dans sa poitrine reprenait, blessée :
« Tu ne fais plus attention à moi, Harry, tu ne me regarde plus. »
« Nous venons de faire l'amour, Ginny. Ne viens pas dire que je ne te regarde plus ! »
« Si, c'est ce que je dis. Tu ne me regarde plus. Tu me touche, mais tu ne me regarde plus. Quand tu rentre, c'est pour manger. On couche ensemble, et puis tu dors. Tu passe tes journées au château avec Hermione ou alors tu va voir Ron ou qui sais-je, mais quand tu rentre le soir, c'est pour te glisser dans mes draps. Uniquement mes draps. On dirait que tu as oublié ce que je représentais pour toi avant, on dirait que tu as oublié que j'ai besoin de toi, que j'ai besoin de mon mari, de l'homme qui m'aime ! »
Le jeune homme, face à cet aveux sembla frappé par la foudre. Il la regarda longuement de ses deux grands yeux verts lumineux, des yeux qui jadis la regardaient avec amour et émerveillement et qui désormais ne laissaient plus place qu'à l'étonnement. Ou l'ennuis peut-être, en temps normal. Son Harry, son si précieux Harry la regardait désormais résigné, comme si la monotonie de leur vie devait leur être fatale. Tout ce qu'elle voulait, elle, c'était qu'il lui parle, qu'il la prenne dans ses bras. Qu'ils sortent le soir, diner dehors ou même simplement s'endormir dans les bras l'un de l'autre en contemplant le lac de Poudlard blottis contre un arbre. Elle voulait qu'ils passent du temps ensemble. Qu'ils aient quelque chose. Quelque chose de vrai.
« Je suis désolé. »
Ginny ouvrit la bouche pour répliquer, mais aucun son n'en sortit. Harry s'était déjà détourné d'elle et enfilait par dessus son pantalon son pull, comme l'aurait fait un amant qui devait partir retrouver sa femme une fois le soir tombé. Sauf qu'elle était la femme, pas la maitresse. Une minute plus tard, après l'avoir suivit des yeux, silencieuse, beaucoup trop choquée pour parler, Ginny le vit jeter de la poudre de cheminette dans la cheminée de sa chambre, et s'évaporer pour le « Chaudron Baveur » à Londres.
Un long moment, Ginny resta là, immobile, les yeux rivés sur la cheminée, une main posée sur le bord du lit, choquée. Elle lui avait dit qu'elle se sentait seule, abandonnée, et lui ... lui il partait. Comme un voleur, comme un homme qui n'assumait rien de la douleur de sa femme. Il ne l'avait jamais laissé seule avant ça. Quand elle avait eut besoin de lui, il avait toujours été là. Ne fusse que pour la serrer dans ses bras quand elle avait besoin de lui et qu'il ne savait pas quoi dire pour la réconforter. Et là ... là il venait de disparaitre. Et elle n'aurait rien put faire pour l'en empêcher, elle en était certaine.
Enfin, après de longues minutes, Ginny, l'abasourdissement passé commença à bouger. Elle enfila un pyjama et quitta sa chambre, puis ses appartements, en larmes, se dirigeant droit vers ceux de son amie Hermione qui elle occupait le poste de professeur de métamorphose depuis la fin de ses études dans le domaine. Elle commença alors à frapper à la porte de son amie. Encore et encore jusqu'à ce qu'une Hermione au visage endormit ne vienne lui ouvrir la porte. D'origine moldue, Hermione avait préféré opter pour une porte singulière, certes, avec un mot de passe mais qui ne s'ouvrait qu'avec sa voix. Une espèce de bizarrerie dont seul Hermione pouvait avoir eut l'idée, en somme.
« Ginny ? Qu'est-ce que ... tu n'es pas avec Harry ? Pourquoi tu pleure ? »
Sans perdre une seconde, la jeune rousse se jeta dans les bras de son amie, étouffant ses sanglots dans le cou de la jeune femme tandis que ceux-ci redoublaient d'ardeur. Elle était triste. Triste et seule. Son mari semblait ne plus se soucier d'elle ou de ses états d'âmes et alors qu'elle lui disait avoir besoin de lui, d'un peu de son attention, il mettait les voiles. Où donc était passé le Harry attentionné dont elle était tombée amoureuse ? Il avait bien existé, mais maintenant, il avait disparut pour laisser un homme qu'elle ne reconnaissait plus. Quelque part, elle se disait que ce n'était plus lui, l'homme qu'elle avait épousé cinq ans plus tôt.
« Il ... il est partit, Hermione. On s'est disputés, et il est partit. »
« Partit ? » la brune fronça les sourcils, interpelée. Jugeant très certainement son ami incapable de mettre les voiles après une dispute avec Ginny. « Comment ça ? Où ? Explique-moi ! »
Hermione l'invita alors à la suivre à l'intérieur et fit assoir son amie au salon, convoquant d'un coup de baguette une service à thé avec de l'eau déjà fumante et quelques muffins. Hermione servit deux tasses, en tendant une à Ginny qui la remercia de son regard triste et qui se roula en boule sur le canapé alors qu'Hermione lui tendit un muffin qu'elle refusât aussitôt. Hermione l'encouragea alors à s'expliquer. Après avoir but une première gorgée, elle commença alors :
« Tu sais qu'on essaye d'avoir un bébé, Harry et moi ? Eh bien ... aujourd'hui, comme tous les vendredi, il est venu me rejoindre, plus tard que d'habitude et ne m'a donné aucune explication sinon un retard au boulot, et j'ai été incapable de lui tirer ne serait-ce qu'une phrase de tout le repas et après, impossible de lui parler, il m'a emmené dans la chambre et ... »
Elle renifla alors, furieuse. À la fois contre Harry et contre elle même, elle se sentait presque souillée, utilisée comme une vulgaire poupée en plastique destinée à combler les pulsions d'un homme, à lui pondre un petit héritier, et rien d'autre. Un sanglot dans la voix, elle continua :
« On a fait l'amour et après ... je n'ai même pas eut le temps de reprendre mon souffle qu'il me faisait déjà un sortilège de révélation, négatif, je me suis emportée, je lui ai dit que je voulais qu'il me regarde moi, ce à quoi il a répondu qu'il me faisait toujours l'amour. Sauf qu'entre me faire l'amour et me regarder moi, il y a un monde, je lui ai dit avoir besoin de lui et ... il s'est rhabillé, m'a dit 'je suis désolé', et il est partit par la cheminée. Sans un mot. »
A nouveau, elle marqua une pause. Dit comme ça, cela paraissait ridicule, elle en avait bien conscience. Mais elle avait de plus en plus l'impression d'être délaissée par Harry, or, elle aimait son mari, et elle aurait tout fait pour lui. Cependant ... il ne la regardait plus, ne lui parlait plus et il semblait déçut. Déçut par elle même, déçût par le fait qu'elle soit jusqu'ici, incapable de tomber enceinte. Ça le peinait, elle en avait bien conscience. Mais arrêter de faire attention à elle ... ce n'était certainement pas ça qui allait changer les choses entre eux, pas ça qui allait la faire tomber enceinte. Elle continua donc, voyant qu'Hermione attendait la suite :
« Quelque fois j'ai l'impression qu'il m'en veut. Ça fait presque quatre ans qu'on essaie d'avoir un bébé, et comme je ne tombe pas enceinte, il m'en veut. Et ... je crois qu'il ne m'aime plus, Hermione. »
Cette constatation de la part de Ginny fit tomber le silence dans la pièce. Cela faisait des mois que c'était comme ça, que Harry la regardait à peine, qu'il lui parlait de moins en moins, ne venait plus la surprendre en plein milieu de semaine, ou venir interrompre l'un de ses cours de vol en venant jouer les acrobates sur balais pour distraire ses élèves, les faisant devenir une classe ingérable. C'était ce Harry là qui lui manquait. La personne spontanée dont elle était tombée amoureuse. Enfin, Hermione s'approcha d'elle, passant le bras autour de ses épaules, et se serra contre elle, ce qui la fit frissonner légèrement. C'était ce genre de contact que Harry aurait dût avoir avec elle ce soir. Il aurait dû la rassurer, lui promettre que ce n'était qu'une mauvaise passe, et que bientôt, tout allait s'arranger.
« Bien sur que oui, il t'aime. Tu sais comment est Harry quand quelque chose le tracasse. Il ne parle plus à personne et passe sa vie à réfléchir. Peut-être qu'il a du soucis au travail et qu'il ne veut pas t'en parler ? »
« Son travail ne devrait pas l'empêcher de me prendre dans ses bras, Hermione. »
La brune ne répondit pas, Ginny savait que c'était parce qu'elle avait raison, et qu'à ce sujet, Hermione ne savait que répondre. Et c'était bien triste, parce qu'Hermione avait toujours réponse à tout. Si elle ne trouvait pas à répondre, c'est que Ginny avait peut-être raison de s'inquiéter. Et à la moue soucieuse qu'abordait son amie, la rousse se disait qu'elle avait doublement raison de s'inquiéter. Enfin, Hermione reprit la parole.
« Je vais essayer de lui parler la prochaine fois que je le verrai en tête à tête. Quitte à le traquer dans tout Londres. J'essaierai de savoir ce qu'il a. Si il ne veut pas parler à sa femme, peut-être qu'il voudra parler à sa meilleure amie. Et ... parles en à ton frère. Il est plus proche de Ron que moi je ne l'ai jamais été. Et Ron voudra certainement t'aider ! »
Ginny adressa un pauvre sourire à Hermione, et celle-ci passa la main dans ses cheveux, elle avait au moins le mérite de toujours être de bon conseil. Et bien qu'elle n'aient pas eut une conversation bien longue, elle, elle l'avait regardée. Ginny savait qu'elle avait eut raison quand elle avait eut envie de parler à quelqu'un. Hermione était peut-être la meilleure amie de Harry, mais quand Ginny avait besoin d'elle, elle savait qu'Hermione serait toujours là pour lui prêter secours. Hermione avait toujours été bien plus pour elle que le béguin de son frère ou même la meilleure amie de son époux. Hermione avait été pour elle d'une précieuse aide en toute circonstance et ce depuis qu'elle avait douze ans. Ce genre d'amitié là, ça ne se brisait pas. Quoique fasse Harry ... Ginny pourrait toujours compter sur Hermione, même si la situation finissait par mettre leur relation à mal.
« Merci, Hermione. » articulât-elle enfin.
« Tu sais bien que je serai toujours là pour toi ! »
Oui, elle le savait. Et le sourire confiant de son amie la réconforta réellement. Oui, Hermione serait toujours là pour elle. Elle ne l'avait jamais lâchée, quoiqu'elle fasse, Hermione était toujours là pour la conseiller, pour l'aider à réfléchir. Quelque peu sonnée, Ginny essuya ses larmes et déposa un baiser sur la joue d'Hermione, pour la remercier. Mais en se reculant, à la vue des lèvres de la jeune femme, une étrange sensation prit possession d'elle. Celle de la confiance absolue, et aussi l'envie de retrouver des bras réconfortants. Alors sans crier gare, elle posa les lèvres sur celles de son amie.
Et Hermione ne la repoussa pas. Un instant, elle resta figée, et puis le baiser qu'elle lui offrait reçut une réponse. Hermione l'embrassait en retour. Ce fut un baiser doux et tendre, sans aucune équivoque ou rien de particulièrement sexuel. Mais bien vite, Ginny se reprit, et bondit hors du canapé, plaquant les mains sur les lèvres, laissant une Hermione abasourdie sur le canapé, les yeux ronds rivés droit sur elle.
« Je suis désolée. »
Et comme Harry l'avait fait à peine une demi heure plutôt, Ginny s'en fuit à son tour, par la porte des appartement d'Hermione, se demandant quelle folie avait bien put la pousser à embrasser sa meilleure amie ce soir alors qu'elle pleurait la certitude que son mari, lui, avait cessé de l'aimer. Il faudrait qu'elle en parle à Hermione. Qu'elle se justifie, qu'elle comprenne pourquoi exactement, elle avait fait ça. Et qu'elle s'excuse. Il fallait surtout qu'elle s'excuse et qu'elle explique à son amie que rien de tout cela ne voulait dire quelque chose.
Mais pas tout de suite, elle en était incapable.
Alors, verdict ? N'hésitez pas à dire ce que vous pensez de cette histoire, vraiment. Je prends les avis, les critiques constructives, tout. Sauf la méchanceté gratuite. Ca fait un moment que ce début d'histoire traine dans mon pc et je me suis dis allons-y, enfin. Donc voilà, je publie. Vous l'aurez compris, mon histoire parle surtout des Weasley et Ron et Ginny seront mes deux points d'ancrage, si je puis dire. C'est leur vies à eux spécifiquement qui seront racontées dans cette histoire. Et les deux premiers chapitres sont entièrement consacrés à Ginny, dans le troisième apparaitra un Ron bien différent de celui qu'on a connu à Poudlard. Je tiens à préciser que la seule et unique certitude que j'ai de cette histoire, c'est mon couple phare sera Draco & Ron même s'ils ne sont pas encore présent dans ce chapitre. J'ai prévu un Ginny/Hermione dans ma tête, mais il se peut très bien que cela change avec le temps, on verra comment les choses se déroulent par la suite d'autant que bien que ce soit mon histoire, l'avis des lecteurs m'intéresse. Je ne vous tiens pas plus longtemps, à bientôt pour un nouveau chapitre. Avant fin janvier j'espère.
Avec tendresse, Emelyne
